Bruxellois et issu d’une famille catholique flamande francophone d’industriels, Brel se disait chanteur flamand de langue française ; ainsi chanta-t-il quelques-unes de ses chansons en néerlandais...
Sa fille France écrit :
« Brel s’est souvent vanté d’être flamand. Avec insistance… Je pense qu’il avait envie d’être reconnu par cette terre familiale. Il aimait de nombreuses caractéristiques flamandes. Quand il dit : « Le Flamand est un tendre », il parle de lui. Il aimerait être comme ces Flamands. Les Flamands savent boire, ils sont tendres, ils ont de la rigueur, des silences, ils travaillent, ils ferment leur gueule. Il aimait cette discipline. Il s’en sentait plus proche que de la nonchalance wallonne qui l’énervait un peu. C’est plus visuel que culturel. Il le dit : « Un arbre pour moi sera toujours een boom. » Mais il ne parlait pas vraiment flamand…
Non, il parlait un peu le néerlandais comme tout le monde. Quand il l’a chanté, c’était le néerlandais, pas le flamand. »
Dans les années 70, il pouvait encore, dans une chanson, dire « Obliger nos enfants à aboyer en flamand ».
Bruxellois et issu d’une famille catholique flamande francophone d’industriels, Brel se disait chanteur flamand de langue française ; ainsi chanta-t-il quelques-unes de ses chansons en néerlandais...
Sa fille France écrit :
« Brel s’est souvent vanté d’être flamand. Avec insistance… Je pense qu’il avait envie d’être reconnu par cette terre familiale. Il aimait de nombreuses caractéristiques flamandes. Quand il dit : « Le Flamand est un tendre », il parle de lui. Il aimerait être comme ces Flamands. Les Flamands savent boire, ils sont tendres, ils ont de la rigueur, des silences, ils travaillent, ils ferment leur gueule. Il aimait cette discipline. Il s’en sentait plus proche que de la nonchalance wallonne qui l’énervait un peu. C’est plus visuel que culturel. Il le dit : « Un arbre pour moi sera toujours een boom. » Mais il ne parlait pas vraiment flamand…
Non, il parlait un peu le néerlandais comme tout le monde. Quand il l’a chanté, c’était le néerlandais, pas le flamand. »
Dans les années 70, il pouvait encore, dans une chanson, dire « Obliger nos enfants à aboyer en flamand ».