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Pas dangereux le nucléaire en France ?!!!

11 mars 2014, 06:33, par max

11 mars 2011 la centrale nucleaire americano/franco japonaise de Fukushima devient incontralable. Salaries sauveteurs et population sont contamines, deplaces,malades,decedes, sans toit, travail, ecole , sans avenir. La terre, l eau, l air sont devenus dangereux pour les enfants et tous les etres vivants et organiques.
L’aventure dramatique du nucléaire civil et militaire doit s’arrêter immédiatement. Elle est responsable des pires catastrophes engendrées par l’homme que la Terre ait connu (Tchernobyl et Fukushima), génératrice de centaines de milliers de m3 de déchets radioactifs mortels pour des millions d’années, pilleuse des ressources des pays d’Afrique et contaminatrice de ces pays, responsable en France de la contamination radioactive des territoires, de l’air et des ressources en eau, génératrice de milliers d’ atteintes à la santé et à la vie des salariés et de la population.

Berezina nucléaire française en Finlande.
Commencé en 2005 le chantier de l’EPR finlandais, situé à Olkiluoto et conduit par Areva, devait ne durer que 4 ans et demi et "ne coûter" que 3,5 milliards d’euros On en est à 8 ans et près de 10 milliards. Le quotidien économique finlandais Kauppalehti vient de confirmer (*) ce vendredi 28 février 2014 les informations qui circulaient depuis quelques temps le constructeur du réacteur, le français Areva, vient de mettre un terme aux contrats de travail d’une cinquantaine de contremaîtres, les derniers encore en poste devant suivre la même voie fin mars. Le chantier de l’EPR d’EDF en cours de réalisation en France à Flamanville ne se porte pas mieux. La déconfiture du fanatisme atomiste est en cours...
, le chantier du grandiose réacteur EPR de ce qui était vanté et vendu comme la 3ème génération du nucléaire made-in-France (crime de destruction atomique) et devait servir de vitrine mondiale à Areva et EDF est en déroute Officieusement, la mise en service de l’EPR serait repoussée à 2018 voire 2020, c’est à dire 15 ans après le début d’un chantier qui devait être bouclé... en 4 ans et demi ! Le plus probable est que l’EPR finlandais rejoigne au musée des horreurs, les autres réacteurs achevés plus ou moins mais jamais mis en service : en Autriche(Zwentendorf), en Espagne (Lemoniz), en Allemagne Kalkar), aux Philippines (Bataan). Il se pourrait aussi qu’i ne soit jamais terminé De l’aveu même du grand patron d’Areva, Luc Oursel " l’EPR finlandais est une réelle difficulté pour Areva" et le président du directoire d’Areva d’avouer, au micro de BFMTV ce 27 février, que le groupe a du prévoir et adopter une nouvelle provision de 425 millions d’euros Un aveu de taille qui illustre que le nucléaire n’est pas rentable, qu’il conduit à l’explosion des coûts et au fina du prix réel du kw/h et que sans aides financières des Etats, donc des contribuables, ce secteur est en faillite.
EDF, ne fait guère mieux et son chantier EPR de Flamanville (Manche) connait lui aussi : des retards (au lieu des 4 et demi "vendus" pour obtenir l’ava des autorités, l’horizon d’une fin hypothétique de chantier est envisagée à présent à 10 ans ; des surcoûts titanesques voisinant à présent les près de 8 milliards (du premier prix annoncé par EDF de 2,8 milliards d’euros on est passé à près de 10 milliards d’euros) ; des malfaçons et des défauts de conception que l’ Autorité de Sûreté Nucléaire a du mal à couvrir à tous les coups et qui se traduisent sur le chantier par le handicap ou la mort de salariés. L’ endettement d’EDF atteignait lui de son côté en 2011, les 33,3 milliards d’euros alors que, en 4 ans, le nombre d’emplois chutait de 30% passant de plus de 96800 (2006) à moins de 60 400 (2009).
Les réalisations françaises ont été, hormis la terrifiante bombe atomique mise au point avec l’aide discrète des Etats-Unis, des échecs cuisants : les réacteurs graphite- gaz des années 60 qui ont généré 2 accidents nucléaires entrainant la fusion d’une partie du cœur des réacteurs UNGG de la centrale nucléaire de Saint-Laurent en 1969 et 1980, ainsi que l’imbroglio des réacteurs G1/G2/G3 mis en chantier par le CEA à Marcoule et dont le démantèlement est devenu quasi-impossible et qu génère des drames et morts ; Superphénix (situé dans la centrale nucléaire de Creys-Malville en bord de Rhône, à 30km du Bugey) qui a été abandonné et mis en arrêt définitif en 1997 au terme de près de 20 ans de déliquescence ; et... l’EPR qu’il soit piloté par Areva ou par EDF.
Le parc nucléaire français est dans un état avancé de délitement. Prévu pour une durée de 30ans, le lobby veut à tout prix en prolonger l’exploitation à coup d’investissements délirants (200 à 300 milliards à la louche et au bas mots !) qu’EDF répercutera sur les factures des usagers pendant des décennies (1). Mais tous les observateurs avertis savent que, techniquement, la mise aux normes pour renforcer la sécurisation des installations est aléatoire et loin d’être possible. Impossible de réhabiliter des installations nucléaires obsolètes, présentant des fissures importantes, et dont la conception initiale empêche une foultitude d’interventions pourtant jugées indispensables par l’Autorité de Sûreté Nucléaire elle-même. En fait pour que le gouvernement français qui veut maintenir 80% de son parc nucléaire, atteigne son but, il faudrait que le lobby nucléaire - qui contrôle l’Etat et est le véritable pilote de la politique énergétique de la France (aveux de l’ex- ministre socialiste Batho) - construise un réacteur par année pendant les 40 prochaines années. ...

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