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Quelques questions sur l’accident ferroviaire de Brétigny

9 février 2014, 12:12, par Ephraïm

Bizarre tout de même tous ces moyens mobilisés et toute cette communication, et le mot du sous préfet pour parler de "fatalité".

2 ministres, un sous préfet et des moyens importants pour dire qu’on ne pouvait pas savoir que le rocher de plusieurs tonnes allait tomber… justement quand le train passe !

Un train provoque des vibrations…. n’est-ce pas précisément à ce moment qu’il est important de prévoir qu’un rocher puisse tomber ?

pourquoi nous indiquer que les inspections se font régulièrement et ajouter : "particulièrement" à cet endroit ?

pourquoi évacuer si vite les personnes à l’hôpital ? pourquoi cette imprécision sur "un à deux" blessés graves ? parce qu’on sait qu’il vont mourir et qu’on veut qu’ils décèdent à l’hôpital pour ne pas avoir endosser la responsabilité de l’annonce plus de morts ?

On sait bien, en effet, que les blessés à l’hôpital, la presse n’en parle plus une fois qu’ils sont morts APRÈS évacuation des lieux...

Beaucoup de communications, de responsables de l’état pour intervenir et démontrer des capacités de mobilisation d’urgence, mais au fond, une grosse incapacité.

Le capitalisme tue, les responsables de l’état et de la région, le savent, et ils nous disent que c’est une fatalité : foutaises.

Ils ont besoin de faire croire à un accident, ils blablatent dessus, mais on sait bien au fond que tout cela est du à leur course aux profits !

Ils ont juste besoin de faire des démonstrations de force et montrer que l’état est présent, alors qu’il a été le grand absent pour les morts et les blessés. Et ils le savent, alors ils font tout ce foin : ils sont payés pour ça !!!

Ils se savent responsables et leur communication sert à ce que tu croies qu’ils ne le sont pas. Ce sont des assassins qui veulent éviter le procès, rien d’autre.

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Déraillement d’un train dans les Alpes, deux morts

Publié le 08-02-2014 à 13h31Mis à jour à 22h10

MARSEILLE (Reuters) - Deux personnes ont été tuées et plusieurs autres ont été blessées samedi dans le déraillement d’un train touristique dans les Alpes-de-Haute-Provence, entre les villes de Saint-Benoît et d’Annot, a-t-on appris auprès des autorités locales.

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’accident s’est produit à 11h10 lorsqu’un rocher de plusieurs tonnes a percuté la deuxième voiture du train des Pignes, reliant Nice à Digne-les-Bains.

"A hauteur de la commune de Saint-Benoît, un énorme rocher s’est détaché de la montagne et est venu violemment, de manière latérale, percuter le train", faisant pencher une des deux voitures en contrebas dans le ravin, a dit Charbel Aboud, sous-préfet de Castellane, lors d’une conférence de presse. "Rien ne laissait penser que ce drame pouvait arriver."

Les deux victimes sont une Française originaire de la région et une Russe, a-t-il ajouté. Une à deux personnes ont par ailleurs été grièvement blessées et sept légèrement touchées.

Tous les blessés ont été évacués à l’hôpital Saint-Roch de Nice.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de l’accident et a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie en lien avec le bureau enquête accident (BEA).

"Notre but va être de pouvoir clarifier totalement ces circonstances qui sont a priori totalement accidentelles, liées à une terrible fatalité", a déclaré le procureur de la République à Digne, Stéphane Kellenberger.

Le train des Pignes, qui est géré par le conseil régional de Provence Alpes Côte d’Azur, transportait 34 passagers dont deux membres de la compagnie des chemins de fer de Provence au moment de l’accident.

Le plan Novi (nombreuses victimes) a été déclenché par la préfecture et les services de secours. Deux hélicoptères médicalisés, 14 ambulances, cinq véhicules médicalisés et une centaine de pompiers ont été mobilisés.

MATÉRIEL NEUF

Les conditions d’accès au lieu de l’accident ont été rendues difficiles par la neige, a indiqué le ministre de l’Intérieur Manuel Valls lors d’un déplacement aux Mureaux (Yvelines).

Le train des Pignes effectue 24 allers et retours par jour entre Nice et Plan du Var et 4 entre Nice et Digne-les-Bains. Jusqu’au 1er janvier dernier, la ligne était gérée par la compagnie ferroviaire Sud France, filiale de Veolia Transdev.

"C’est un service régulier, c’est un train qui remplit une mission de service public quotidiennement dans lequel il y a bien entendu des touristes", a dit Jean-Yves Petit, vice-président du conseil régional PACA chargé des transports sur BFM TV. "Le matériel est très neuf (...) et date de 2011, sur une partie de voie qui a été refaite."

Le président du conseil régional Michel Vauzelle a annoncé dans un communiqué qu’une enquête sera "diligentée dans les plus brefs délais" par les services de la région qui exploite la ligne des Chemins de Fer de Provence.

Pour le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, qui s’est rendu sur place, il n’y a pas eu "de défaut de vigilance".

"Les services du ministère des Transports sont allés le 14 janvier inspecter (ce site), comme ils le font régulièrement sur les infrastructures souvent sujettes à une attention particulière compte tenu de la localisation, en zone montagneuse", a-t-il dit à la presse. "Nous avons une dizaine d’inspections par an de ces sites, particulièrement de celui ci."

Le 12 juillet 2013, sept personnes avaient été tuées et des dizaines d’autres blessées dans le déraillement d’un train à Brétigny-sur-Orge (Essonne), en région parisienne.

Jean-François Rosnoblet, avec Marine Pennetier à Paris, édité par Pierre Sérisier

http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20140208.REU0922/un-train-touristique-deraille-en-provence-deux-morts.html

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