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Chronologie syndicale en France
mercredi 15 décembre 2010
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mercredi 15 décembre 2010
Messages
1. Chronologie syndicale en France, 9 février 2012, 10:34, par Robert Paris
A lire aussi cette chronique d’une grève des ouvriers de Renault Billancourt :
http://www.cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2001-3-page-465.htm
2. Chronologie syndicale en France, 9 février 2012, 11:17, par Max
Le P.I.F pour tous :grève et auto organisation des grèvistes à Renault mars/avril 1971.
"La disjonction ouvriers/syndicats amène donc à distinguer le point de vue des ouvriers et celui des syndicats sur la grève. Et ce d’autant que, pour les syndicats, ce fut une « grève d’immigrés » – identification qui témoigne a contrario de la « nationalisation du mouvement ouvrier, [qui] en fait le défenseur des ouvriers nationaux », renvoyant par là même à l’idée d’une « classe ouvrière française » dont sont exclus les ouvriers étrangers.
Tant pour la cgt que pour la cfdt, cette grève posait en effet le « problème des immigrés » et le « problème des conditions de travail » Déclaration d’Edmond Maire.
L’idée d’un « problème des immigrés » et sa mise en exergue montrent combien, du point de vue des centrales syndicales, les ouvriers étrangers sont identifiés avant tout comme des étrangers et non comptés comme ouvriers. « Dans les faits, nous n’avons pas les mêmes droits aussi bien vis-à-vis du patron que vis-à-vis, malheureusement, des centrales syndicales. Nous n’avons pas notre place entière, en tant qu’ouvriers tout simplement », avançait un ouvrier de Billancourt que j’ai interrogé.
« Problème des immigrés » et son corollaire « grève d’immigrés » fonctionnent ici comme opérateurs d’une mise à l’écart, venant asseoir l’idée d’un conflit catégoriel et en minorer la portée. Tout au long de la grève, le nom « ouvrier » fut dénié aux grévistes, qu’il s’agisse du secrétaire de la section cgt Renault parlant, le 5 avril, du « chant des esclaves noirs exprimant leur protestation »[47] [47]« La direction de Renault rompt la discussion. Les syndicats...
suite ou de L’Humanité qui, le 10 avril, analyse la grève et souligne dans l’en-tête de l’article relatant le vote de la reprise : « Les os des presses sont, dans leur quasi-totalité, immigrés. Beaucoup n’ont jamais voté. Pour certains, la grève illimitée signifie la recherche d’un gain à tout prix dans un travail de remplacement à l’extérieur. »
3. Chronologie syndicale en France, 29 septembre 2022, 07:16, par alain
Grève des raffineries :
https://actu.orange.fr/economie/totalenergies-environ-70-des-salaries-des-raffineries-francaises-en-greve-selon-la-cgt-CNT000001SSf8O/photos/les-salaries-de-totalenergies-en-france-demarrent-une-greve-d-au-moins-trois-jours-pour-reclamer-notamment-une-hausse-de-leurs-salaires-985f91c2af1e586922876291b6981775.html
pour la CGT, c’est juste une grève de 3 jours autour d’une journée d’action nationale, surtout pas une grève reconductible !!!
https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/total/les-salaries-de-totalenergies-entament-une-greve-de-trois-jours-a-l-appel-de-la-cgt-0f4370be-62f1-4c14-b20b-7f282e77f283