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La question de l’Etat

lundi 20 septembre 2010

Messages

  • L’Etat c’est moi, c’est nous, c’est quoi ?

    Ci dessous extrait de l’interview de P.Poutou candidat pour la prochaine élection présidentielle en France, pour le NPA anciennement LCR, section française de la 4éme internationale.

    J’ai choisi ce paragraphe car il traite d’un sujet fondamental : le rôle de l’Etat et sa fonction en particulier dans le système capitaliste.

    "L’Etat doit intervenir contre les capitalistes" est à mon avis la pire des illusions qui est semé actuellement dans les têtes des prolétaires et de la petite bourgeoisie aussi !

    NPA le 31/08/2011 : extrait sur un point essentiel de leur programme électoral et social.

    "Quelles seraient les conséquences de l’annulation de la dette ?

    Les gens ont peur qu’une mesure aussi radicale entraîne des problèmes. On pose là la question de la capacité de l’Etat à prendre des mesures autoritaires. L’Etat en a les moyens. On se rappelle dans les périodes d’après-guerre qu’il y a eu des réquisitions, notamment contre les patrons collabos. Ça n’a pas foutu en l’air l’économie. On doit être capable de prendre des mesures de contrôle et d’expropriation. L’Etat doit intervenir contre les capitalistes. On nous dit tout le temps que si on fait ce choix-là, tout se casse la gueule. Mais de toute façon, tout se casse déjà la gueule. La crise c’est catastrophique. Et c’est parti pour s’aggraver."

    Lire l’article complet ici.

  • Antonio Labriola

    L’État fétiche

    Si l’on fait abstraction de quelques courts moments critiques dans lesquels les classes sociales, par suite d’une incapacité extrême à se tenir par adaptation dans une condition d’équilibre relatif, entrent dans une crise d’anarchie plus ou moins prolongée, et exception faite de ces catastrophes dans lesquelles tout un monde disparaît, comme à la chute de l’empire romain d’occident ou à la dissolution du Khalifat, depuis qu’on a une histoire écrite, l’État apparaît non seulement comme le faîte de la société, mais encore comme son soutien. Le premier pas que la pensée naïve ait fait dans cet ordre de considérations est dans cet énoncé : ce qui gouverne est aussi ce qui crée.

    Si on excepte en outre quelques courtes périodes de démocratie exercée avec une vive conscience de la souveraineté populaire, comme ce fut le cas de quelques cités grecques et particulièrement d’Athènes, et de quelques communes italiennes et spécialement de Florence, (celle-là cependant se composait d’hommes libres propriétaires d’esclaves, celle-ci de citoyens privilégiés qui exploitaient les étrangères et les paysans) la société organisée en État fut toujours composée d’une majorité à la merci d’une minorité. Et ainsi la majorité des hommes est apparue dans l’histoire comme une masse soutenue, gouvernée, guidée, exploitée, et maltraitée, ou du moins comme une conglomération bariolée d’intérêts que quelques-uns devaient gouverner en maintenant en équilibre les divergences, soit par pression soit par compensation.

    De là nécessité d’un art du gouvernement, et comme avant toute chose c’est ce qui frappe ceux qui étudient la vie collective, il était naturel que la politique apparut comme l’auteur de l’ordre social et comme le signe de la continuité dans la succession des formes historiques. Qui dit politique, dit activité qui jusqu’à un certain point se déploie dans un sens voulu, jusqu’au moment tout ou moins où les calculs viennent se heurter à des résistances inconnues ou inattendues. En prenant, comme le suggérait une expérience imparfaite, pour auteur de la société l’État, et pour auteur de l’ordre social la politique, il en découlait que les historiens narrateurs ou raisonneurs étaient portés à placer l’essentiel de l’histoire dans la succession des formes, des institutions et des idées politiques.

    D’où l’État tirait-il son origine, où se trouvait la base de sa permanence, cela n’importait pas comme cela n’importe pas au raisonnement courant. Les problèmes d’ordre génétique naissent comme on le sait assez tard. L’État est et il trouve sa raison d’être dans sa nécessité actuelle ; cela est si vrai que l’imagination n’a pas pu s’adapter à l’idée qu’il n’avait pas toujours été, et qu’elle en a prolongé l’existence conjecturale jusqu’aux premières origines du genre humain. Ce furent des dieux ou des demi-dieux ou des héros qui instituèrent dans la Mythologie du moins, de même que dans la Théologie médiévale le Pape est la source première et partant divine et perpétuelle de toute autorité. Même de notre temps des voyageurs inexpérimentés et des missionnaires imbéciles trouvent l’État là même où comme chez les sauvages et les barbares il n’y a que la gens ou la tribu des gentes ou l’alliance des gentes.

    Deux choses ont été nécessaires pour que ces préjugés du raisonnement fussent vaincus. En premier lieu il a fallu reconnaître que les fonctions de l’État naissent, augmentent, diminuent, s’altèrent, et se succèdent avec les variations de certaines conditions sociales. En second lieu il a fallu que l’on arrivât à comprendre que l’État existe et se maintient en tant qu’il est organisé pour la défense de certains intérêts déterminés, d’une partie de la société contre tout le restant de la société elle-même, qui doit être faite de telle sorte dans son ensemble que la résistance des sujets, des maltraités, des exploités, ou se perde dans de multiples frottements ou trouve un tempérament dans les avantages partiels, bien que misérables des opprimés eux-mêmes. La politique, cet art si miraculeux et si admiré, se ramène ainsi à une formule très simple : appliquer une force ou un système de forces à un ensemble de résistances.

    Le premier pas et le plus difficile est fait quand on a réduit l’État aux conditions sociales dont il tire son origine. Mais ces conditions ont été ensuite précisées par la théorie des classes, dont la genèse est dans la manière des différentes occupations, étant donné la distribution du travail, c’est-à-dire étant donné les rapports qui lient les hommes dans une forme de production déterminée.

    Dès lors le concept de l’État a cessé de représenter la cause directe du mouvement historique comme auteur présumé de la société parce qu’on a vu que dans chacune de ses formes et de ses variations il n’est pas autre chose que l’organisation positive et forcée d’une domination de classe déterminée, ou d’une accommodation déterminée de classes différentes. Et puis par une conséquence ultérieure de ces prémisses, on est arrivé enfin à reconnaître que la politique, comme art d’agir dans un sens voulu, est une partie assez petite du mouvement total de l’histoire, et qu’elle n’est qu’une faible partie de la formation et du développement de l’État lui-même, dans lequel beaucoup de choses, c’est-à-dire beaucoup de relations naissent et se développent par accommodation nécessaire, par consentement tacite, par violence subie ou tolérée. Le règne de l’inconscient, si l’on entend par là ce qui n’est pas voulu par libre choix, mais ce qui se détermine et se fait par la succession des habitudes, des coutumes, des accommodations, etc., est devenu très considérable dans le domaine des connaissances qui forme l’objet des sciences historiques, et la politique, qui avait été prise comme une explication, est devenue elle-même une chose à expliquer.

  • « Comme l’État est né du besoin de refréner des oppositions de classes, mais comme il est né, en même temps, au milieu du conflit de ces classes, il est, dans la règle, l’État de la classe la plus puissante, de celle qui domine au point de vue économique et qui, grâce à lui, devient aussi classe politiquement dominante et acquiert ainsi de nouveaux moyens pour mater et exploiter la classe opprimée. C’est ainsi que l’État antique était avant tout l’État des propriétaires d’esclaves pour mater les esclaves, comme l’État féodal fut l’organe de la noblesse pour mater les paysans serfs et corvéables, et comme l’État représentatif moderne est l’instrument de l’exploitation du travail salarié par le capital. Exceptionnellement, il se présente pourtant des périodes où les classes en lutte sont si près de s’équilibrer que le pouvoir de l’État, comme pseudo-médiateur, garde pour un temps une certaine indépendance vis-à-vis de l’une et de l’autre. Ainsi, la monarchie absolue du XVIIe et du XVIIIe siècle maintint la balance égale entre la noblesse et la bourgeoisie ; ainsi, le bonapartisme du Premier, et notamment celui du Second Empire français, faisant jouer le prolétariat contre la bourgeoisie, et la bourgeoisie contre le prolétariat. La nouvelle performance en la matière, où dominateurs et dominés font une figure également comique, c’est le nouvel Empire allemand de nation bismarckienne : ici, capitalistes et travailleurs sont mis en balance les uns contre les autres, et sont également grugés pour le plus grand bien des hobereaux prussiens dépravés.

    Dans la plupart des États que connaît l’histoire, les droits accordés aux citoyens sont en outre gradués selon leur fortune et, de ce fait, il est expressément déclaré que l’État est une organisation de la classe possédante, pour la protéger contre la classe non possédante. C’était déjà le cas pour les classes d’Athènes et de Rome établies selon la richesse. C’était le cas aussi dans l’État féodal du Moyen Age, où le pouvoir politique se hiérarchise selon la propriété foncière. C’est le cas dans le cens électoral des États représentatifs modernes. Pourtant, cette reconnaissance politique de la différence de fortune n’est pas du tout essentielle. Au contraire, elle dénote un degré inférieur du développement de l’État. La forme d’État la plus élevée, la république démocratique, qui devient de plus en plus une nécessité inéluctable dans nos conditions sociales modernes, et qui est la forme d’État sous laquelle peut seule être livrée jusqu’au bout l’ultime bataille décisive entre prolétariat et bourgeoisie, la république démocratique ne reconnaît plus officiellement, les différences de fortune. La richesse y exerce son pouvoir d’une façon indirecte, mais d’autant plus sûre. D’une part, sous forme de corruption directe des fonctionnaires, ce dont l’Amérique offre un exemple classique, d’autre part, sous forme d’alliance entre le gouvernement et la Bourse ; cette alliance se réalise d’autant plus facilement que les dettes de l’État augmentent davantage et que les sociétés par actions concentrent de plus en plus entre leurs mains non seulement le transport, mais aussi la production elle-même, et trouvent à leur tour leur point central dans la Bourse. En dehors de l’Amérique, la toute récente République française en offre un exemple frappant, et la brave Suisse, elle non plus, ne reste pas en arrière, sur ce terrain-là. Mais qu’une république démocratique ne soit pas indispensable à cette fraternelle alliance entre le gouvernement et la Bourse, c’est ce que prouve, à part l’Angleterre, le nouvel Empire allemand, où l’on ne saurait dire qui le suffrage universel a élevé plus haut, de Bismarck ou de Bleichröder [12]. Et enfin, la classe possédante règne directement au moyen du suffrage universel. Tant que la classe opprimée, c’est-à-dire, en l’occurrence, le prolétariat, ne sera pas encore assez mûr pour se libérer lui-même, il considérera dans sa majorité le régime social existant comme le seul possible et formera, politiquement parlant, la queue de la classe capitaliste, son aile gauche extrême. Mais, dans la mesure où il devient plus capable de s’émanciper lui-même, il se constitue en parti distinct, élit ses propres représentants et non ceux des capitalistes. Le suffrage universel est donc l’index qui permet de mesurer la maturité de la classe ouvrière. Il ne peut être rien de plus, il ne sera jamais rien de plus dans l’État actuel ; mais cela suffit. Le jour où le thermomètre du suffrage universel indiquera pour les travailleurs le point d’ébullition, ils sauront, aussi bien que les capitalistes, ce qu’il leur reste à faire.

    L’État n’existe donc pas de toute éternité. Il y a eu des sociétés qui se sont tirées d’affaire sans lui, qui n’avaient aucune idée de l’État et du pouvoir d’État. A un certain stade du développement économique, qui était nécessairement lié à la division de la société en classes, cette division fit de l’État une nécessité. Nous nous rapprochons maintenant à pas rapides d’un stade de développement de la production dans lequel l’existence de ces classes a non seulement cessé d’être une nécessité, mais devient un obstacle positif à la production. Ces classes tomberont aussi inévitablement qu’elles ont surgi autrefois. L’État tombe inévitablement avec elles. La société, qui réorganisera la production sur la base d’une association libre et égalitaire des producteurs, reléguera toute la machine de l’État là où sera dorénavant sa place : au musée des antiquités, à côté du rouet et de la hache de bronze. »

    Engels - L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat

  • « "Le gouvernement moderne n’est qu’une délégation qui gère les affaires communes de toute la classe bourgeoise." Dans cette formule concentrée qui paraissait aux chefs social-démocrates un paradoxe journalistique, se trouve en réalité contenue la seule théorie scientifique de l’Etat. La démocratie créée par la bourgeoisie n’est pas une coquille vide que l’on peut, ainsi que le pensaient à la fois Bernstein [1] et Kautsky [2] , remplir paisiblement du contenu de classe que l’on veut. La démocratie bourgeoise ne peut servir que la bourgeoisie. Le gouvernement de "Front populaire", qu’il soit dirigé par Blum ou Chautemps, [Largo] Caballero ou Negrin, n’est "qu’une délégation qui gère les affaires communes de toute la classes bourgeoise". Quand cette "délégation" se tire mal d’affaire, la bourgeoisie la chasse d’un coup de pied. »

    Léon Trotsky, « 90 ans du Manifeste communiste »

  • Elle est belle la justice ! Les familles de Mis et Thiennot n’ont pas obtenu la révision du jugement alors quil est maintenant admis que les faux aveux avaient été obtenus par la torture. DSK a été relaxé et blanchi ! Berlusconi aussi. Chirac n’a jamais été jugé. En Angleterre, plice et justice avaient couvert un réseau pédophile sous prétexte que des responsables politiques et responsables d’institutions publiques en faisaient partie. Même dans les pays dits démocratiques, « la justice » n’est qu’un vain mot !

  • « L’appareil d’État centralisé qui, tel un boa constrictor, enserre avec ses organes militaires bureaucratiques, ecclésiastiques et judiciaires, omniprésents et compliqués, le corps vivant de la société bourgeoise, fut d’abord forgé au temps de la monarchie absolue comme une arme de la société moderne naissante dans sa lutte émancipatrice contre le féodalisme. [...] La première Révolution française, dont la tâche était de fonder l’unité nationale (...) fut donc forcée de développer l’œuvre commencée par la monarchie absolue, à savoir la centralisation et l’organisation du pouvoir d’État, d’en étendre la sphère et les attributs, d’en multiplier les instruments, d’en accroître l’indépendance et l’emprise surnaturelle sur la société réelle [...] Le moindre intérêt individuel issu de relations entre les groupes sociaux fut séparé de la société elle-même ; rendu indépendant sous la forme de l’intérêt d’État dont la défense est confiée à des prêtres d’État remplissant des fonctions hiérarchiques bien déterminées. »

    (Karl Marx, Adresse sur la Commune, brouillon, 1871).

  • Voltaire :

    « Si vous voulez savoir qui a le pouvoir, demandez-vous de qui on ne peut pas parler. »

  • Lettre de Max à Ruge :

    « L’État implique partout une contradiction entre sa détermination idéale et ses conditions réelles.

    « On peut donc déduire de ce conflit de l’État politique avec sa base toute la vérité sociale : comme la religion est le condensé des combats théoriques de l’humanité, l’État politique est le condensé de ses combats pratiques. L’État politique est ainsi l’expression sous sa forme particulière — politique précisément — de toutes les luttes, nécessités, vérités sociales. Ce n’est donc nullement s’abaisser ni porter atteinte à la hauteur des principes que de soumettre à la critique une question tout à fait politique, par exemple la différence entre le système des trois ordres et le système représentatif. En effet, cette question ne fait qu’exprimer en termes politiques la différence entre la domination de l’homme et celle de la propriété privée. En conséquence, la critique non seulement peut mais doit encore entrer dans ces questions politiques (qui selon les socialistes vulgaires sont indignes d’eux). En donnant la préférence au système représentatif sur le système des ordres, la critique exprime l’intérêt tout à fait pratique d’un grand parti. Mais en élevant de sa forme politique le système représentatif à sa forme généralisée et en dégageant la signification véritable qu’il renferme, ce parti s’oblige du même coup à aller au-delà de lui-même, car sa victoire est en même temps sa perte.

    « Rien n’empêche notre critique de prendre position en politique, de faire la critique de la politique, de s’associer aux luttes réelles, voire de s’identifier à ces luttes. Dans ces conditions, nous ne nous présenterons pas au monde avec un principe nouveau, en doctrinaires disant : voici la vérité, prosternez-vous devant elle ! Mais nous lui apporterons les principes que le monde a développés lui-même dans son sein. Nous ne lui disons pas : laisse là tes combats, ce sont des sottises ; nous venons t’annoncer le véritable mot d’ordre de la lutte ! Nous lui montrons simplement pourquoi il lutte en réalité, car il doit en prendre conscience, qu’il veuille ou non...

    « Nous pouvons donc résumer d’un mot la tendance de notre journal : prendre conscience et clarifier pour les temps présents nos propres luttes et nos propres aspirations. C’est là un travail pour le monde aussi bien que pour nous : il ne peut être que l’œuvre d’un grand nombre de forces associées [et non d’individu en particuliers, fussent-ils géniaux, fussent-ils Marx et Engels ! ]. »

  • Les commentateurs centrent tout sur Macron

     : https://www.lejdd.fr/Politique/covid-19-la-presidentielle-peut-elle-etre-repoussee-en-raison-de-lepidemie-4083396

    https://www.franceinter.fr/emissions/histoires-politiques/histoires-politiques-du-mercredi-22-decembre-2021

    https://www.leprogres.fr/elections/2021/12/22/covid-19-l-election-peut-elle-etre-reportee

    https://duckduckgo.com/?ia=web&iai=https%3A%2F%2Fwww.franceinter.fr%2Femissions%2Fhistoires-politiques%2Fhistoires-politiques-du-mercredi-22-decembre-2021&pn=1

    Aujourd’hui, il est attaqué par une bonne partie de la petite-bourgeoisie moraliste sur le fait qu’il est un homme d’affaire :

    https://www.off-investigation.fr/

    Ou bien sur le fait que Brigitte n’a qu’un passé de petit garçon, et pas de petite fille. Elle n’aurait pas non plus un passé de mère de famille, mais de père de famille, puisque ayant soi-disant trafiqué son état civil, elle serait en fait un transgenre.
    Tous ces ragots et potins permettent de détourner des problèmes de lutte de classe, pour toute une frange de la petite bourgeoisie. Et ce copain qui j’ai répondu m’a parlé de tout cela, et transmis ce lien

    https://www.twitch.tv/videos/1229649841

    Tous ces journalistes ou militants personnalisent ainsi le pouvoir pour faire croire que le pouvoir est quelque chose d’humain.

    Alors que derrière tout cela, il y a une machine d’État. Or, c’est cet état qui est notre ennemi ; pas les clowns successifs qui occupent le siège, mais le siège lui-même.

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