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Octobre 2010 : où en est la crise américaine et mondiale ?

dimanche 17 octobre 2010

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  • Hécatombe pour l’emploi industriel mondial

    Le 27 janvier 2009

    20 000 postes supprimés chez Caterpillar, 9 450 pour NEC Tokin, 3 400 chez Texas Instruments... les plans sociaux pleuvent dans tous les pays développées.
    Caterpillar démolit 20 000 postes. Pour faire face à « l’année très dure » qui débute, le constructeur américain d’engins de chantier, qui prévoit une chute de 20 % de son chiffre d’affaires, table sur le départ (volontaire et involontaire) de 4 000 ouvriers et de 7 500 employés administratifs. Plus de 8 000 CDD et intérimaires ne seront pas reconduits. Caterpillar, qui emploie environ 113 000 salariés dans le monde, gèle les embauches et les salaires de ses employés administratifs et réduit drastiquement les heures supplémentaires.

    NEC Tokin décompose 9 450 emplois. « En raison de la stagnation de la demande liée à la récession économique internationale », notamment en provenance des télécommunications, des équipements audiovisuels et de l’automobile, le fabricant japonais de composants électroniques espère 450 départs volontaires au Japon et va supprimer 9 000 emplois dans le monde, « principalement via des retraites anticipées et par réduction naturelle ». NEC Tokin, qui emploie 3 000 personnes au Japon et 16 000 à l’étranger (surtout en Asie), a également publié un accord en vertu duquel il devient filiale à part entière du groupe nippon d’électronique et de télécommunications NEC, qui passe de 39,91 à 75 % de son capital.

    Sprint Nextel raccroche 8 000 postes. En se délestant de 14 % de ses effectifs mondiaux (56 000 personnes), l’opérateur de télécoms américain vise 1,2 milliard de dollars d’économies, mais devra passer une provision de 300 millions au premier trimestre.

    Texas Instruments soustrait 3 400 emplois. Après avoir enregistré une chute de son bénéfice 2008 de 27 % (à 1,92 milliard de dollars), le fabricant américain de composants électroniques supprime 12 % de ses effectifs, avec 1 800 licenciements et 1 600 départs volontaires ou à la retraite. Une restructuration qui devrait coûté 300 millions de dollars à Texas Instruments, pour des économies escomptées à hauteur de 700 millions par an (en ajoutant une première vague de départs volontaires en octobre).

    IBM éteindrait 2 800 postes. Selon le syndicat Alliance@IBM, le géant américain de l’informatique aurait lancé un plan social visant 1 419 emplois dans la division logiciels et 1 449 dans la vente et la distribution. « Des suppressions dans d’autres divisions sont prévues », ajoute le syndicat. La semaine dernière, IBM avait publié un bénéfice net 2008 meilleur que prévu et prévoyait une nouvelle croissance pour ses résultats 2009.

    Clariant détruit 1 000 emplois. Face à la quasi-stagnation de ses ventes en 2008 (à 5,4 milliards d’euros), le chimiste suisse supprime 1 000 postes, mais confirme ses objectifs de rentabilité 2008 (marge d’exploitation entre 6,5 et 6,8 %).

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