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Famine dans la corne de l’Afrique, causée par la nature ou par l’impérialisme ?

mardi 9 août 2011, par Robert Paris

La famine dans la corne de l’Afrique, un nouveau crime de masse du capitalisme

Selon le rapport de l’Office des Nations Unies pour la Coordination de l’Aide Humanitaire (OCHA), la Corne de l’Afrique subit la plus sévère crise alimentaire au monde à ce jour. Plus de 12 millions de personnes à Djibouti, en Ethiopie, au Kenya et en Somalie sont très lourdement touchés et dans une situation qui nécessite une aide humanitaire d’urgence. Et on ne perçoit pas d’amélioration possible d’ici 2012.
Il est aujourd’hui estimé que douze millions de personnes manquent de nourriture dans la corne de l’Afrique, sur les 90 millions au total que compte cette région.

Des milliards de $ ont été donnés aux banques, mais l’aide à la Somalie et à l’Afrique de l’ouest est en train de se tarir et reste bien insuffisante, laissant des millions d’hommes, femmes et enfants en train de mourir de faim ! Ce scandale mondial, est une honte et amène la colère, il montre l’incurie de l’ONU, d’une société, de gouvernements de pays riches incapables de soulager des besoins aussi élémentaires que manger, boire, vivre, l’éducation ou la santé pour des milliards d’être humains, alors que l’Humanité à les moyens techniques et les richesses pour régler tout cela ! Et puis, combien coûte la guerre en Libye depuis le début, des milliards, c’est plus rentable les canons que de donner en aide alimentaire à la corne de l’Afrique !

Le directeur général de la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation, Jacques Diouf estime qu’il faudrait mobiliser 1,6 milliard de dollars (1,1 milliard d’euros) dans les 12 mois à venir et 300 millions de dollars dans les deux mois.

En 2010, l’ensemble des opérations militaires françaises dans le monde dont l’Afghanistan ont coûtées 866 millions d’euros ! Sur 1 an d’intervention, le coût pourrait être de 250 millions d’euros, rien qu’en Lybie.

Dans la corne de l’Afrique il n’y a pas les ressources énergétiques comme en Lybie, en Côte d’Ivoire , en Irak etc. Les états préfèrent assurer la protection des exploiteurs d’énergie.

Total a engrangé 10 milliards de bénéfice net en 2010 et pendant ce temps des milliers d’enfants, de femmes, d’hommes meurent de faim !

Certes, la sécheresse en cause est en partie naturelle mais, dès le début de cette année déjà Olivier de Schutter le rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation de l’ONU interviewé par le journal Les Echos dénonçait la volatilité des prix des matières premières et la spéculation sur les marchés dérivés. “Les stocks de denrées alimentaires ont, certes, été regarnis en 2008 et en 2009. Mais l’écart entre la réalité de ces stocks et l’évolution des prix sur les marchés est parfois considérable. En ce sens, nous vivons aujourd’hui le début d’une crise alimentaire similaire à celle de 2008. Quatre-vingts pays environ sont en situation de déficit alimentaire. Une hausse continue des prix peut être très dangereuse pour ces pays. (…) Aujourd’hui, 92% des opérations sur les marchés dérivés se déroulent dans l’opacité la plus complète.” Estimait-il. Il y a donc également comme autre cause l’augmentation des prix des matières premières du fait de leur spéculation, dont la volonté politique des Etats à la contrer, aurait pu éviter (en partie au moins) la conséquence qu’on leur connaît dans la Corne de l’Afrique aujourd’hui. Mais c’est bien connu maintenant : le financier et l’économie dictent bien souvent plus leur volonté aux politiques que l’inverse.

Tout comme cette même volonté politique fait défaut aujourd’hui dans la mobilisation des fonds pour aider les populations affectées par la famine : le 27 juillet dernier l’Office de coordination des affaires humanitaires de l’ONU estimait qu’il “ manque encore 1,4 milliard de dollars (837 millions d’euros) pour couvrir les besoins du Kenya, de la Somalie, de l’Ethiopie et de Djibouti.” Des besoins estimés à “1,9 milliard de dollars pour 2011, dont 300 millions de dollars pour les deux mois à venir”.

"Une sécheresse fonctionne comme un révélateur qui n’engendre la famine que lorsqu’il y des dysfonctionnements préalables". Selon Sylvie Brunel, géographe et ancienne présidente d’Action contre la faim, la sécheresse exceptionnelle que connaît la Corne de l’Afrique (Kenya, Somalie, Djibouti, Ethiopie, Erythrée) n’a les conséquences dramatiques que l’on connaît qu’en raison d’une double défaillance : celle des Etats de la région, d’abord, celle de la communauté internationale, ensuite. Les populations touchées sont majoritairement des éleveurs nomades, dont le mode de vie dépend fortement des aléas climatiques et dont le poids démographique et politique est faible. "La famine est un tamis qui sélectionne les plus vulnérables", résume la géographe.

En Somalie, la situation est aggravée par l’absence d’Etat depuis 1991. Les zones du Sud touchées par la sécheresse, pour lesquelles l’ONU a déclaré l’état de famine cette semaine, sont soumises à la loi des milices islamistes Al-Chabaab. "Je suis étonné que les gens voient [la famine] comme une conséquence du manque de pluie et de nourriture. [La crise] est absolument liée aux destructions causées par la crise somalienne" , résume ainsi Donald Kaberuka, président de la Banque africaine de développement. Depuis le début de l’année, 135.000 Somaliens ont fui leur pays. Chaque jour, ils sont 1.700 à franchir la frontière éthiopienne, 1.300 au Kenya. Nombre d’entre eux s’entassent aujourd’hui dans les camps de Dadaab, situé au nord du Kenya. D’une capacité initiale de 10.000 personnes, ils accueillent désormais plus de 380.000 réfugiés.

L’Union européenne aurait promis 100 millions d’euros, la France 10 millions d’euros, l’Espagne (25 millions d’euros), la Norvège (50 millions d’euros) et le Royaume-Uni (59 millions d’euros) et la Banque mondiale 500 millions de dollars. Des promesses de don qui en plus, malheureusement, n’évoluent très souvent, pas assez en versements de fonds.

Le 1er août dernier Valerie Amos la chef des opérations humanitaires de l’ONU insistait sur la nécessité de compléter urgemment l’aide aux populations, affirmant que “cinq ou six autres régions en Somalie”, pourrait très prochainement être touchée. “Des dizaines de milliers de Somaliens ont déjà été tués (par la famine) et des centaines des milliers sont menacés, avec des conséquences pour la région toute entière” insistait elle encore.

C’est une véritable hécatombe qui guette la Corne de l’Afrique. Une hécatombe dont l’Occident pourvoyeuse d’aide serait tout aussi responsable. Quand on sait que le réchauffement climatique est le fait de la sur consommation de l’Occident et donc de la destruction de l’environnement planétaire qui cause aujourd’hui sécheresse et famine dans la Corne de l’Afrique.

Certes il y a la guerre civile qui freine quelque peu le déployement de l’aide et l’action des ONG’s en Somalie mais cela ne justifie pas l’apathie de la communauté internationale responsable en partie de l’état de famine qui sévit dans la corne de l’Afrique, du fait de la sur consommation dont elle fait montre.

Reste l’Union Africaine dont on sait que dans certains pays la question de la sécurité alimentaire n’est pas très reluisante non plus, même si on sait aussi que beaucoup de ces gouvernements oeuvrent plus à piller les fonds de leurs Etats qu’à se préoccuper de la sécurité alimentaire de leurs populations. Il y a quelques années peu après la crise alimentaire de 2008 justement il leur avait été suggéré pour pallier à ce genre de situation d’augmenter le budget de leur agriculture et de développer une agriculture plutôt vivrière pour ne plus dépendre de l’importation de principales denrées tels quel le riz très souvent importé principalement de la Chine. Très peu l’ont fait malheureusement. Tout se passe comme si ces populations étaient des laissés pour compte. Pourtant le droit à l’alimentation est un droit fondamental de l’Homme dont doit pouvoir bénéficier tout être humain.

Cette partie de l’Afrique regroupe quatre pays : Djibouti, l’Erythrée, la Somalie et l’Ethiopie, ces deux derniers pays, avec respectivement 10 et 75 millions d’habitants) regroupant l’immense majorité des habitants de la région. Elle est souvent considérée comme le « berceau de l’humanité » car des fossiles d’hominidés parmi les plus anciens jamais mis à jour ont été retrouvés ans la vallée du grand rift.
La formation du rift aurait favorisé un climat sec à l’est de cette barrière naturelle et une végétation moins arboricole, à l’opposé du climat humide et des forêts tropicales à l’Ouest. Selon une théorie, baptisée « East side story », la végétation dépourvue d’arbres de l’est aurait permis aux singes d’acquérir la bipédie, contrairement aux singes de l’ouest conservant leur mobilité arboricole.
Cette théorie est toutefois contestée depuis une quinzaine d’année par de récentes découvertes de fossiles d’hominidés au Tchad, mais certains scientifiques estiment que ces fossiles sont plutôt ceux d’ancêtres des grands singes actuels.

C’est donc dans cette partie de l’Afrique que sévit une famine, officiellement attribuée aux nombreux conflits de la région et à la sécheresse exceptionnelle. Il faut noter que l’Afrique est depuis longtemps considérée par les scientifiques comme particulièrement vulnérable au réchauffement climatique, en raison du sous-développement du continent et de la déforestation massive.
Cette déforestation est en réalité en lien avec la cause immédiate principale de la famine dans la corne de l’Afrique : la spéculation capitaliste.

En effet, la première explication de la déforestation est la transformation de forêts en terres agricoles. Ces terres agricoles sont elles-mêmes fréquemment rachetées par des hedge funds. Il faut ici noter que ces ventes sauvages de terres à des hedge funds ne se limitent aux terres « gagnées » sur la forêt et viennent parfois déloger des familles de paysans exploitant des terres. Celles-ci sont alors contraintes alors de grossir la population des bidonvilles, ce qui constitue aussi un facteur de sous-alimentation.

La transformation de zones forestières en terres agricoles ne favorise pas l’augmentation de production de produits consommables mais, au contraire, contribue à la flambée des prix. Ainsi, la déforestation profite en grande partie à la production d’agrocarburant qui repose sur l’utilisation de dérivés de denrées consommables comme le blé ou le maïs.

Etant donné que la production d’agrocarburant est considérée comme une filière « d’avenir », générant d’ores et déjà de gros profits, elle fait l’objet de spéculation capitaliste, notamment de hedge funds, attirés par les bénéfices attendus.

Les agrocarburants ne sont donc en vérité pas du tout « bio », malgré le nom qui leur est parfois donné, ce qui explique bien sûr pourquoi cette filière est totalement intégrée au circuit capitaliste.
Les terres « gagnées » sur la forêt, en plus de déstabiliser l’équilibre naturel et d’accentuer les effets du réchauffement climatique, participent à la diminution de nourriture disponible pour le peuple.
Tout ce mécanisme criminel montre bien qu’il n’existe pas et ne peut exister de capitalisme à visage humain. Le capitalisme est en mouvement et devient inévitablement chaque jour un peu plus barbare.

Dans le site lemonde.fr du 03.08.11 la journaliste Angela Bolis rend compte d’un rapport de la FAO (la branche de l’ONU consacrée à l’alimentation) rendu public en juillet 2011 : « Volatilité des prix et sécurité sanitaire ».

Voici les principaux points que pointe l’agence onusienne :

- depuis une dizaine d’année, les prix des denrées alimentaires sont de plus en plus élevés et instables. Cette augmentation est une des causes de la famine qui ravage la Corne de l’Afrique et touche des millions de personnes

- la fluctuation se situe à un niveau 2 fois plus élevée que dans les années 1990-2005. Des exemples à exemple de Mogadiscio sont cités : maïs, plus 106% d’augmentation, sorgho, plus 180% !

- de nombreuses mesures liées à la spéculation : fermeture des exportations en cas de crises, spéculation, stockage

- la demande en céréales alimentaires n’a que peu progressé depuis 30 ans (alors que la demande en lait, en viande, en sucre, en huile …. a explosé : multipliée par 2 , 3 ou 4 en Chine par exemple) la demande croissante en bio-carburants (industrie basée dans les pays émergeant comme le Brésil et les pays développés ) est la cause principale de la baisse de disponibilité des céréales pour l’alimentation. 40% du maïs produit aux USA, et 65% des huiles végétales de l’Union Européenne sont consacrés aux bio-carburants

- l’investissement public dans l’agriculture a globalement diminué

Le rapport de la FAO indique : "l’actuel emballement de la demande mondiale n’est pas la conséquence du développement économique mondial, mais le résultat d’une politique publique menée par les Etats-Unis et les gouvernements de l’UE, le résultat d’un choix politique clair et réversible."

La hausse du prix des céréales n’est donc pas lié à l’augmentation de la consommation des pays en développement (Inde et Chine avant tout).

La journaliste du quotidien conclut : « La FAO redoute, que les crises alimentaires soient annonciatrices de la fin d’une longue période de hausse de la production agricole. Certes, la production mondiale a triplé entre 1960 et 2005, mais la courbe a tendance à se tasser depuis quelques années. Par exemple, les rendements de riz stagnent dans plusieurs régions d’Asie.

Aujourd’hui, les produits de consommation vitaux pour le peuple sont devenus des valeurs spéculatives banalisées et la fluctuation à la hausse des marchés traduit l’appât du gain assassin des capitalistes. Mais les situations de famine en Afrique ne datent évidemment pas d’aujourd’hui.

Les famines en Ethiopie ont notamment marqué les années 80 et le début des années 90. A l’époque, les familles des élèves en primaire ou au collège étaient sollicitées dans toutes les écoles pour donner un paquet de riz.

La spéculation sur les produits consommables de première nécessité à l’origine de la famine actuellement dans la corne de l’Afrique reflète en réalité la montée en puissance de la bourgeoisie financière qui double sa concurrente la bourgeoisie industrielle. Toutefois, ce n’est pas la spéculation capitaliste actuelle qui a « inventé » de toute pièce la famine en Afrique.

En effet, les famines récurrentes en Afrique traduisent l’oppression l’impérialiste qui continue le pillage des pays de la zone des tempêtes en passant par le canal privilégié des régimes compradores à sa botte. Et en Afrique, La France est bien entendu en première ligne des puissances impérialistes.

A notre époque, l’oppression impérialiste prend une forme de prédation financière car la bourgeoisie financière tient le haut du pavé, mais ce n’est qu’une tendance au sein de l’impérialisme qui représente l’ennemi à abattre. Par conséquent, le fait de fustiger uniquement le capitalisme financier relève d’une attitude anti-capitaliste romantique croyant que les choses iraient mieux si l’on sortait de l’ère spéculative pour revenir à l’époque « classique » de l’offre et de la demande.

Ce point de vue est bien sûr entièrement faux car il est impossible de stopper la roue de l’histoire. Les famines passées comme présentes sont le vrai visage du capitalisme et de son corolaire impérialiste.
La situation de sous-nutrition en Afrique possède un caractère endémique et ne pourra disparaître qu’avec le triomphe de la révolution socialiste.

Messages

  • Aujourd’hui, les produits de consommation vitaux pour le peuple sont devenus des valeurs spéculatives banalisées et la fluctuation à la hausse des marchés traduit l’appât du gain assassin des capitalistes. Mais les situations de famine en Afrique ne datent évidemment pas d’aujourd’hui.

    Les famines en Ethiopie ont notamment marqué les années 80 et le début des années 90. A l’époque, les familles des élèves en primaire ou au collège étaient sollicitées dans toutes les écoles pour donner un paquet de riz.

    La spéculation sur les produits consommables de première nécessité à l’origine de la famine actuellement dans la corne de l’Afrique reflète en réalité la montée en puissance de la bourgeoisie financière qui double sa concurrente la bourgeoisie industrielle. Toutefois, ce n’est pas la spéculation capitaliste actuelle qui a « inventé » de toute pièce la famine en Afrique.

    En effet, les famines récurrentes en Afrique traduisent l’oppression l’impérialiste qui continue le pillage des pays de la zone des tempêtes en passant par le canal privilégié des régimes compradores à sa botte. Et en Afrique, La France est bien entendu en première ligne des puissances impérialistes.

    A notre époque, l’oppression impérialiste prend une forme de prédation financière car la bourgeoisie financière tient le haut du pavé, mais ce n’est qu’une tendance au sein de l’impérialisme qui représente l’ennemi à abattre. Par conséquent, le fait de fustiger uniquement le capitalisme financier relève d’une attitude anti-capitaliste romantique croyant que les choses iraient mieux si l’on sortait de l’ère spéculative pour revenir à l’époque « classique » de l’offre et de la demande.

    Ce point de vue est bien sûr entièrement faux car il est impossible de stopper la roue de l’histoire. Les famines passées comme présentes sont le vrai visage du capitalisme et de son corolaire impérialiste. La situation de sous-nutrition en Afrique possède un caractère endémique et ne pourra disparaître qu’avec le triomphe de la révolution socialiste.

  • La sécheresse frappe depuis fin 2016 plusieurs pays de la région (Somalie, Kenya, Ethiopie, Djibouti, Ouganda, Soudan du Sud, et dans une moindre mesure Tanzanie), où 20 millions de personnes auraient aujourd’hui besoin d’une assistance humanitaire d’urgence, selon les chiffres rendus publics par l’ONU.

    Les plus affectés demeurent la Somalie – 2,9 millions de personnes en état de crise alimentaire – et le Soudan du Sud – 4,9 millions, soit respectivement un quart et la moitié de la population des deux pays. L’état de famine a même été officiellement déclaré par le gouvernement sud-soudanais dans deux comtés de l’Etat de Unity (nord), où 100 000 personnes pourraient mourir de faim si rien n’est fait.

    « Comme des mauvais fantômes, chacun a en mémoire les grandes famines d’Afrique de l’Est, comme dans les années 1980 en Ethiopie, mais surtout celle de 2011 dans la Corne de l’Afrique », note Jordi Raich Curco, chef de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Somalie. La sécheresse avait fait plus de 260 000 victimes en Somalie. « La communauté internationale avait mis un temps invraisemblable à réagir. Quand l’état de famine avait été déclaré, tout le monde était déjà mort. Personne ne veut que ça se reproduise », rappelle M. Raich Curco.

    Mais la situation en 2017 paraît plus préoccupante qu’en 2011. La sécheresse dépasse de loin les frontières de la Somalie, elle s’abat sur l’ensemble de la région et ce pour la troisième année consécutive, ravageant les cultures, abattant les dernières têtes de bétail et fragilisant terriblement les communautés locales. En plus du réchauffement climatique, qui frappe le continent plus durement que le reste du monde, l’Afrique de l’Est a subi les conséquences des phénomènes météorologiques El Niño et La Niña.

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