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Qui est François Hollande ?

mardi 10 avril 2012, par Robert Paris

Connaissez-vous un homme politique qui a signé un accord avec les Verts, l’a renié le soir même après un coup de fil du trust Areva pour défendre ensuite le combustible nucléaire le plus dangereux, le MOX, et finir par signer un accord avec Chevènement qui défend entièrement le nucléaire... Et ce n’est qu’un exemple d’un homme politique de la bourgeoisie qui se prétend alternative à la droite en étant tout aussi favorable aux intérêts de la grande bourgeoisie

Le petit a grimpé…

Ce politicien a d’abord pensé à lui : « C’est un moment crucial de ma vie politique. » Il ne cherche pas énormément à fonder des espoirs et compte surtout sur l’effet répulsif de Sarkozy pour parvenir au pouvoir. il vend l’espoir de changement dans la personne bien plus que dans la politique. Et pour cause ! Au service des mêmes intérêts, il n’a pas d’autre politique. Enarque issu de la moyenne bourgeoisie, s’il est élu, il sera un président "normal", comme il le dit lui-même, c’est-à-dire exactement comme les autres, au service du grand capital, ce qui en dit long en période d’effondrement du capitalisme....

Même s’il le souhaitait, même s’il le promettait, Hollande ou tout autre politicien, venu à la présidence de la république par l’élection des institutions de la bourgeoisie capitaliste française intégrée au monde capitaliste, ne pourrait pas :

 créer des postes par des aides de l’Etat capables de couvrir les postes supprimés dans les années précédentes, les postes qui vont être supprimés dans la période à venir

 tenir la France à l’écart de la catastrophe mondiale du capitalisme

 en protéger les travailleurs

 faire payer les capitalistes pour les frais de la crise

 défendre les emplois et les salaires

 interdire les licenciements

 contrôler pour les travailleurs et les milieux populaires les trafics des banquiers, spéculateurs et autres capitalistes

 empêcher le capitalisme mondial de s’effondrer et d’écraser les peuples

Cela, seul les travailleurs eux-mêmes pourraient le faire, mais pas en élisant dans ce système leur candidat : en faisant tomber le système, y compris ses formes électorales parlementaires. Et pas seulement dans un pays, dans le monde entier....

Il faudrait qu’ils cassent l’Etat bourgeois, la police bourgeoise, la banque bourgeoise, la justice bourgeoise, l’administration bourgeoise et mettent en place leurs propres formes d’organisation en comités de travailleurs.

Aucun candidat ni aucune élection dans le cadre de la bourgeoisie ne changera fondamentalement rien au sort des travailleurs et des milieux populaires.

Aucune élection bourgeoise dite démocratique ne remet en cause le pouvoir de la bourgeoisie car elle n’est pas faite pour cela.

Aucun candidat, même tenant un langage radical anti-banquiers, anti-spéculateurs, anti-profiteurs, anti-licencieurs, n’a le courage de dire aux travailleurs la vérité : il n’y aura plus rien de bon qui sortira de ce système complètement vermoulu, ayant achevé sa course. Il ne faut plus rien lui demander. Il ne faut compter que sur nous-mêmes et nous organiser dans ce but. Tous ceux qui se présentent à ces élections laissent croire qu’une politique juste dans le cadre actuel ferait revenir les choses dans le bon sens. C’est fondamentalement faux car ce n’est pas réalisable. Il s’agit seulement d’un discours pour mieux enchaîner les travailleurs à ce navire qui coule....

Quant à Hollande, il est consciemment et volontairement un politicien chargé de détourner la colère populaire vers une voie de garage menant à de nouvelles désillusions et des démoralisations supplémentaires et donc favorisant la montée de l’extrême droite...

Déclaration de Hollande à l’annonce de son succès à la candidature socialiste à l’élection présidentielle en France :

« Cette démarche, elle est fondée sur la crédibilité, sans laquelle il ne peut pas y avoir de réussite durable pour un grand pays comme le nôtre. Elle est fondée sur la justice, et notamment fiscale, sans laquelle il ne peut y avoir de cohésion nationale. Elle est fondée enfin sur une grande espérance, celle que je porte et que je continuerai à brandir tout au long des prochains mois, c’est-à-dire offrir à la jeunesse de France, à la génération qui vient, une vie meilleure que la nôtre.
C’est le rêve français que je veux réenchanter, celui qui a permis à des générations durant toute la République de croire à l’égalité et au progrès. »

a dit Hollande, choisi comme candidat socialiste. Pour quelqu’un qui prétend ne pas vendre du rêve et tenir ses promesses, ça commence bien...

« Nous serons donc tous unis dans cette grande aventure qui nous attend, dans ce long chemin que j’ai commencé à parcourir et qui ne s’arrêtera que le 6 mai 2012 », a-t-il déclaré.

Le 30/07/2011 pour le Dauphiné Libéré : « il faut faire en sorte que les mineurs délinquants soient écartés de leur quartier en ouvrant des établissements de rééducation renforcés bien plus nombreux qu’aujourd’hui.

L’enjeu une fois encore, c’est la jeunesse. Aucun jeune de 16 à 18 ans ne doit être livré à lui-même. Il doit être en formation, en apprentissage et insertion ou dans l’activité. J’en prends l’engagement.”

Comment allez-vous vous y prendre ?

“La sécurité exige des moyens. Ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy a créé 10 000 postes de policiers et de gendarmes et président, il en a supprimé 10 000.

Il y a une détérioration de la présence policière dans les quartiers les plus difficiles et la Cour des comptes a relevé une répartition défectueuse sur l’ensemble du territoire. La présence policière doit être renforcée dans les zones de sécurité prioritaire. »

Hollande s’est prononcé pour un "contrat de génération".

Une initiative qu’il a détaillée lors d’une interview au Parisien : "L’employeur s’engage à garder dans l’entreprise un senior, le temps qu’il parte à la retraite à taux plein, et il embauche dans le même temps un jeune de moins de 25 ans pour acquérir l’expérience du senior. En contrepartie, l’employeur est dispensé pendant trois ans de toute cotisation sociale sur les deux emplois. Il y aurait ainsi une solidarité entre les générations. Et les jeunes pourraient rentrer, avec cette formule-là, avec un contrat à durée indéterminée" .

Hollande s’est également érigé en président "ennemi de la dette". Le député corrézien s’est prononcé pour une réduction du déficit public, dès 2013, à 3% du produit intérieur brut (PIB). "Nous ne pouvons pas laisser gonfler la dette publique au risque de faire de la charge de nos intérêts le premier budget du pays. »

Qui est François Hollande ?

François Gérard Georges Hollande est le fils du docteur Georges Hollande, médecin ORL favorable à l’Algérie française. Il est élève au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine. Licencié en droit de l’université de Paris II Panthéon-Assas, diplômé de HEC Paris, de l’Institut d’études politiques de Paris, il sort 7e de l’École nationale d’administration (ENA), dans la promotion Voltaire. À la fin des années 1970, il fait la connaissance de Ségolène Royal lors d’une soirée de l’ENA (également de la promotion Voltaire) et il y a côtoyé Dominique de Villepin, Michel Sapin.

• En 1974, il préside la section de l’UNEF à l’Institut d’études politiques de Paris. Il entre à HEC Paris, et y préside le comité de soutien à la candidature de François Mitterrand.

• En 1979, il adhère au Parti socialiste, et devient, grâce à Jacques Attali, conseiller de François Mitterrand pour les questions économiques.

• En 1980, sorti de l’ENA, il devient auditeur à la Cour des comptes. Il est également, à cette époque, maître de conférences à l’IEP de Paris.

• En 1981, à la suite de l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République, il devient chargé de mission (toujours à propos d’économie) pour l’Élysée, à l’époque où le nouveau pouvoir entame sa politique de relance par la demande (relance keynésienne) et de nationalisations. Lors des élections législatives de juin 1981, François Hollande se présente contre Jacques Chirac dans la troisième circonscription de la Corrèze, mais, avec 26 % des voix, il est battu, et Jacques Chirac l’emporte dès le premier tour.

• En 1983, il est directeur de cabinet de deux porte-parole successifs du gouvernement Pierre Mauroy : Max Gallo et Roland Dumas. La même année, il échoue aux élections municipales, mais devient conseiller municipal d’Ussel (en Corrèze).
Magistrat de la Cour des comptes, François Hollande dispose d’une équivalence (CAPA) lui permettant d’exercer la profession d’avocat : il travaille quelque temps dans le cabinet de son ami Jean-Pierre Mignard.

• En novembre 1994, il devient secrétaire national du Parti socialiste chargé des questions économiques.

• En 1995, après la renonciation de Jacques Delors, dont il soutenait la candidature à l’élection présidentielle, il se rapproche de Lionel Jospin, qui fait de lui un des porte-parole de sa campagne présidentielle.

• En octobre 1995, après sa défaite face à Jacques Chirac, Lionel Jospin nomme François Hollande porte-parole du PS.

Après les propos de François Hollande de 2006, déclarant "Je n’aime pas les riches, j’en conviens", un internaute nous signale un lien... intéressant, où l’on découvre que le couple richophobe gère une SCI au capital d’UN MILLION D’EUROS !

En août 2007, "On va pas raconter des histoires, on ne va pas raconter qu’à l’horizon des cinq ans ou des dix ans (...) on va en terminer avec le capitalisme", a déclaré le premier secrétaire du PS, interpellé par un militant du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) à La Rochelle.

"C’est fini le grand soir (...) Nous, on est là pour la réforme, la réforme exigeante, la transformation de la vie quotidienne. Cela prend du temps : nous, on est là sur un long chemin, on vient de loin et on ira loin ensemble", a-t-il lancé sous les applaudissements d’un demi-millier de jeunes socialistes.

En mai 2010 : « Le candidat qui annonce qu’il n’y aura pas d’effort supplémentaire après 2012 sera un président qui se parjurera ». Tout ce qu’il propose à la jeunesse, face au chômage, c’est des « contrats de génération »… Aucun engagement envers les travailleurs, aucun engagement contre les licenciements, aucune promesse sur les salaires. Même le rétablissement de la retraite à 60 ans n’est promis par Hollande qu’à condition d’avoir cotisé pendant plus de 41 ans. Autant dire que cette condition vide de tout contenu le retour à 60 ans de l’âge de la retraite et ne concerne qu’une toute petite minorité de salariés.

Selon F.Hollande, ” il faut rallonger la durée des cotisations retraite !”

François Hollande proclame a son de trompe “il faudra rallonger la durée des cotisations retraite”si l’espérance de vie augmente"

Pour apprécier dans l’ensemble un système de retraites, la durée de cotisation doit être aussi prise en compte. Or, sur ce point, la France est championne ! La durée de cotisation sera relevée d’un trimestre en 2013 pour atteindre 41 ans et trois mois.

En comparaison des 30 annuités exigées en Angleterre, 35 en Allemagne et en Espagne, ou 36 en Italie par exemple.

Les pensions,pas question de les relever bien sûr !

En France, la moyenne s’établit à 599 euros par mois (681 euros pour les hommes, 531 pour les femmes) en 2009. Selon Le Parisien, qui compare les pensions dans plusieurs pays, ces dernières s’élèvent à 886 euros par mois en Espagne, contre 1.000 euros en Allemagne.

Hollande : "Une méthode brutale"
Propos recueillis par Nicolas MOSCOVICI
leJDD.fr

Mercredi matin, au siège du Parti socialiste, François Hollande, venu devant la presse présenter les "forums de la rénovation", a profité de l’occasion pour revenir sur les projets de réforme sociale déclinés la veille par Nicolas Sarkozy. Sans surprise, le premier secrétaire du PS a dénoncé les plans présidentiels, parlant d’un « contrat léonin » et d’une "méthode brutale".

Quel est votre sentiment au lendemain du discours de Nicolas Sarkozy ?
Nicolas Sarkozy a parlé de nouveau contrat social, mais force est de reconnaître que les partenaires concernés par ce contrat ne sont pas tous considérés de la même manière. Rien n’a en effet été demandé au patronat, tout lui a été offert. En revanche, tous les efforts à fournir ont été réclamés aux salariés et aux assurés. Le président met les représentants des salariés dans la situation : "ça passe ou ça casse". Ce n’est pas la bonne démarche. C’est en fait un contrat léonin que propose Nicolas Sarkozy, clairement déséquilibré en faveur du Medef.

Que vous inspire le calendrier mis en place ?
Il est d’abord flou et cache une méthode brutale. Nous, nous demandons un véritable calendrier, qui englobe le temps du débat parlementaire. En menant cinq réformes d’importance de front, Nicolas Sarkozy montre surtout sa précipitation à réformer. A force d’ouvrir tous les sujets, les partenaires sociaux sont dans la position de ne pouvoir décider. Trop de discussions tuent la concertation. Mais le président va bientôt rencontrer le mur de la réalité. Comme dit le proverbe : rien ne sert de courir, il faut arriver à point.

"Aux syndicats de prendre leurs responsabilités"

Des mouvements sociaux sont-ils d’ores et déjà planifiés ?
Ce n’est pas aux partis politiques de décider de cela. La décision de la mobilisation revient aux syndicats. Le PS ne la souhaite pas, mais, en même temps, le gouvernement tend la corde au risque de la casser.

Cela signifie que vous laisserez faire les choses jusqu’au débat parlementaire ?
Avant que les réformes ne soient amenées devant le Parlement, les partenaires sociaux vont jouer leur rôle. C’est aux syndicats de prendre leurs responsabilités. Notre mission en tant que force politique d’opposition n’est pas d’appeler aux cortèges dans la rue, mais à formuler des contre-propositions.

En mars 2010, François Hollande a estimé, dimanche 28 mars, qu’il allait "sans doute" falloir "allonger la durée des cotisations" dans le cadre d’une réforme des retraites mais qu’il fallait revoir les règles "tous les cinq ans" en fonction de "l’espérance de vie" et de "la pénibilité" des métiers.

"Il faut une réforme des retraites, il faut faire en sorte qu’il n’y ait pas d’impayés pour les générations qui viennent ou que nous soyons obligés d’emprunter", a affirmé le député de Corrèze sur Canal +. Selon l’ex-premier secrétaire du PS, "il va falloir des mécanismes : sans doute faut-il allonger la durée des cotisations à mesure que l’espérance de vie s’allonge".

Mais, a-t-il ajouté, "on ne va pas faire une réforme pour toute la vie. On peut très bien, tous les cinq ans, regarder ce qu’est l’espérance de vie et la pénibilité pour les métiers - parce que ça change - et puis on fixe des règles qui s’appliquent en fonction de la durée de vie".

Le seul engagement de Hollande concerne le remboursement de la dette que les classes riches ont creusée dans les caisses de l’État pour payer une crise dont les capitalistes seuls sont responsables. Cela signifie de nouveaux sacrifices pour les classes populaires.

• Tous les candidats socialistes à la candidature du PS aux présidentielles l’affirment : le point numéro un consiste à payer les frais de la dette de l’Etat. Priorité à la « lutte contre les déficits » : payer et faire des efforts pour sauver le système, pour sauver l’économie, pour sauver le pays. Donc austérité au programme !
Il faut faire des efforts pour sortir de la crise grâce à l’intervention de l’Etat, nous dit-on à gauche comme à droite.
Et quelle est leur solution ? Les peuples doivent faire des efforts parce que les Etats sont ruinés. Mais ce n’est pas pour sauver les peuples que les Etats se sont ruinés : c’est pour aider les banques, aider les bourses, aider les financiers, aider les capitalistes, tous les Etats du monde n’ont fait que cela ! L’Islande a fait faillite pour sauver ses banques. L’Irlande engage deux fois son PIB pour garantir les siennes !

Et ces « socialistes » n’avaient rien contre le fait que l’Etat intervienne pour aider le système capitaliste en 2008 et depuis : plus de 2500 milliards de dollars dans le monde (à comparer aux 300 milliards nécessaires pour éradiquer définitivement la faim dans le monde), 350 milliards d’euros en France, plus d’un mois de PIB de l’Europe et des Etats unis, plus de 10 000 euros par foyer fiscal français, 6 ans d’impôt sur le revenu ! Aujourd’hui, ils sont incapables d’expliquer que c’est de là que vient la ruine des Etats et l’austérité !
La dette Française (1 654 milliards d’euros) représente 7% du PIB, Sarkozy se propose de la ramener à 3% dès 2013, le week-end dernier, son engagement a séduit François Hollande en premier lieu, puis Martine Aubry s’y est rallié. Pour Martine Aubry le plan d’austérité de Sarkozy est tout simplement insuffisant…

L’Etat fait des cadeaux aux capitalistes, mais il leur paie cher les intérêts de tous ses emprunts ! Là encore, les socialistes, au gouvernement ou dans l’opposition, n’ont jamais eu rien contre cet enrichissement des capitaux privés sur le dos des finances publiques…
Et à quoi ont servi ces milliards pour relancer l’économie ? Le PIB des USA n’a augmenté que de 63 milliards au premier trimestre 2011 alors que la dette publique a augmenté de 380 Mds en trois mois. Aucun média n’a mis en parallèle ces deux chiffres (heureusement ! car cela aurait peut-être provoqué la panique des marchés et des consommateurs). Le rendement est catastrophique : il faut 380 Mds de dette nouvelle pour obtenir 63 Mds de PIB supplémentaire. De plus en plus de dette pour de moins en moins de croissance ! La première économie mondiale est comparable à une voiture, qui a besoin d’un litre d’huile tous les 300 mètres. A tout moment, elle peut casser une bielle et le moteur va exploser. D’autant que la réserve d’huile est bientôt vide : comme les investisseurs privés se détournent des Bons du trésor émis par le gouvernement, la Banque centrale a du acheter 85 % des Bons émis depuis huit mois et créer pour ce faire 600 milliards de dollars ex-nihilo. Pour quel résultat ? En mai, la consommation des ménages a baissé pour le deuxième mois consécutif. Malgré des politiques budgétaire et monétaire exceptionnellement favorables, les Etats-Unis sont en train de retomber en récession. Et voilà les politiques qui ont « une solution pour la France » !

François Hollande clame : « retour sous les 3% du PIB de déficit public d’ici 2013 ». Après d’autres dirigeants socialistes, François Hollande, dans une interview publiée dans Le Monde du 19-20 septembre, a mis en garde contre ceux qui, au sein de son parti ou ailleurs, oublieraient qu’il est un parti de gouvernement, un parti responsable devant la bourgeoisie.

Il y explique que l’antisarkozisme ne suffit plus, et qu’il faut que le PS gagne en crédibilité ; ou, pour dire les choses autrement, qu’il ne soit pas un parti qui promet, sans rien pouvoir tenir. Car, explique-t-il, « notre pays est vulnérable et affiche des déficits parmi les plus élevés parmi les pays développés, avec une dette publique qui (...) sera voisine de 90 % du produit intérieur brut ». Cela signifie, insiste-t-il, « qu’il faudra faire des choix, hiérarchiser nos dépenses et nos recettes ». « Nous ne pourrons pas, ajoute-t-il, répondre « plus de fonctionnaires » à toute demande sociale » (...) « Nous ne serons pas là non plus pour accorder des allocations universelles en plus, mais pour être plus sélectifs. »

Hollande revient sur un sujet d’actualité : les retraites. Cela permet de juger des orientations du PS, sans avoir à attendre 2012 et l’éventuelle élection d’un de ses candidats à l’Élysée. « Il faut précise-t-il afficher comme principe que la durée de cotisation est fonction de l’espérance de vie. Je salue la responsabilité des syndicats qui, dans les manifestations, n’appellent pas au refus de toute réforme ».

Il rejoint là, sans surprise, les positions défendues par Martine Aubry qui s’était déclarée, non sans quelques hésitations, favorable au maintien du départ en retraite à 60 ans, sans que cela se fasse forcément à taux plein.

François Hollande (à présent candidat du parti socialiste), a rendu visite aux Goodyear d’Amiens Nord à la veille du 2eme tour des primaires, le vendredi 14 octobre. Travailleurs qui depuis 4 ans tiennent en échec le géant mondial du pneu, pourtant pressé de délocaliser (plus de 1000 emplois en jeu et plus de 2000 si on inclue les Dunlop d’Amiens Sud eux aussi dans le collimateur en fait !)

A la question posée par le secrétaire du syndicat CGT, Mickaël Wamen :

" En 2002 les salariés en lutte de LU avaient demandé à Lionel Jospin ce qu’il ferait s’il devenait Président de la République pour empêcher la fermeture de leur usine, il leur avait répondu « l’état ne peut pas tout ! ». Depuis ils ont fait condamner leur employeur pour licenciement boursier. Que feriez-vous si vous étiez Président de la République, pour empêcher la délocalisation de notre usine alors que GOODYEAR vient d’annoncer de bénéfices historiques ? "

François Hollande répond :

"Vous êtes depuis plusieurs années confrontés à un plan qui vise à délocaliser l’activité sur le seul principe du rendement, alors même que votre groupe fait des bénéfices et que votre site est rentable.

Vous avez engagé une procédure devant les tribunaux … qui a permis de suspendre l’opération qui était prévue. Mais vous avez toujours la même épée de Damoclès sur votre tête. Moi je ne suis pas comme d’autres, vous allez le reconnaître assez facilement, qui vient devant les travailleurs dans leur usine et qui leur promet ce qu’il n’est pas capable de tenir après. Donc ce que je dois dire doit être aussi ce que je tiendrai.

Il faut que face à ces situations où il y a des plans sociaux, des licenciements dont la seule justification est le rendement d’un cours boursier, il faut que la jurisprudence qui maintenant s’est établie puisse être en forme de loi, pour que vous puissiez là, non pas empêcher des licenciements, nous ne les empêcherons jamais dans les entreprises qui connaissant hélas des diminutions de charges ou d’activité. Mais là où il y a la recherche de licenciements pour un seul but boursier, il faut qu’il y ait la saisine d’un tribunal qui puisse suspendre ce plan et obliger l’entreprise et le groupe à revenir dans la négociation et dans la discussion avec les salariés."

Il répond aux travailleurs de Goodyear, "si je suis élu je ne pourrai pas tout ! ".

D’ailleurs en évoquant le rôle de réglementation de l’état, en fait il renvoie immédiatement à la saisine d’un tribunal et à des négociations entre "partenaires sociaux" alors qu’il ne peut ignorer que dans ce cas comme toute l’histoire en atteste, un tel tête à tête profite à celui qui tient le manche et donc au capital.

• En 2011, lors de la candidature aux présidentielles, François Hollande déclare : "Il faut donner une direction (...) qui doit aller vers la maîtrise de notre endettement. Je ne serai pas le président qui accroîtra la dette comme Nicolas Sarkozy l’a fait - dans un contexte de crise, il est vrai, mais en dégradant les comptes publics. Tout ce que j’ai proposé (...) sera financé par des économies équivalentes, notamment sur les exonérations de cotisations sociales et sur les niches fiscales. Rien dans ce que je propose n’est de nature à dégrader les comptes publics." "Nous ferons ce que les disponibilités de la croissance nous offriront. C’est un devoir que de dire cette évidence."

Le PS annonce qu’il mènera des réformes capitalistes s’il parvient au pouvoir pour prélever sur les revenus du Travail et faire payer la crise aux travailleurs.

Le PG et le PCF, relayés par les organisations syndicales dans les manifestations d’aujourd’hui, prétendent qu’une politique favorable au monde du travail peut résoudre la crise, en rupture avec le « libéralisme ». L’adversaire ne serait pas le capitalisme, mais les politiciens libéraux ou sociaux-libéraux, les spéculateurs, les banquiers qui mènent l’économie dans une impasse.

La crise a détruit des valeurs financières dans plusieurs secteurs clés de l’économie. Les profits ont chuté et la production connait des difficultés. Pour relancer l’économie, les capitalistes doivent renforcer leurs profits en augmentant l’exploitation du travail. Les réformes capitalistes ont l’objectif d’augmenter le taux d’exploitation en diminuant les revenus globaux du Travail au bénéfice de la bourgeoisie. La crise est supportée par les travailleurs qui entrent en lutte contre la dégradation de leurs conditions de vie.

L’augmentation de l’exploitation n’aggrave pas la crise, elle est une solution pour sauver le capitalisme au détriment des travailleurs. Les luttes contre la dégradation des conditions de vie doivent se diriger contre le capitalisme qui asservi et exploite l’humanité.

Messages

  • Du coup en l’espace de quelques mois, on a la fausse impression de mieux le connaitre comme Merluchon...il nous semble plus familier, car on voit sa tête partout.

    Il y a la magie disney et celle des campagnes éléctorales, qui sont un défilé pour des politiciens inconnus et sortis de la boite des partis que l’on connait très bien eux...

  • L’ancien premier Socialiste Murayama regrette amèrement de ne pas avoir stoppé le nucléaire Japonais à son arrivée au pouvoir en 1994.

    {} Les politiques de gauche sont les mêmes sur toute la planète, et postulent à diriger des Etats qu ’ils vont gérer dans une continuité, qui ne mettra en rien à mal la classe sociale dirigeante, exploiteuse et maffieuse.

    M. Tomichi Murayama est le premier Premier issu du SDPJ / JSP (Parti Socialiste Japonais) a avoir assumé la direction du Japon du 30 juin 1994 au 11 janvier 1996. Le PSJ avait alors opéré un retournement de chemise nucléaire en quelque sorte, car avant son arrivée au pouvoir ce parti était tout à fait opposé à un quelconque usage de l’énergie de l’atome. Disposant d’une courte majorité, M. Murayama avait pourtant validé la poursuite du programme nucléaire Japonais en échange d’une certaine marge de manœuvre au sein de la fragile coalition "contre nature" PDJ / LDP / NPS qui l’avait désigné à sa tête.

    M. Murayama, âgé de 88 ans, s’est retiré de la vie politique en 2000. Pour des raisons historiques, le Parti Socialiste Japonais (1) s’était toujours opposé fermement à toute utilisation de l’atome, qu’elle soit civile ou militaire. A partie du congrès de 1990 puis plus sensiblement en 1996, à la suite de la refondation du mouvement en Parti Social-Démocrate Japonais (2), un certain nombre de principes évoluèrent, dont celui de l’acceptation de l’utilisation civile de l’atome et d’autres technologies dans des buts d’évolution de la société Japonaise.

    "C’était un décision imprudente et qui s’est avérée être une erreur ; je tiens à m’en excuser aujourd’hui"

    S’exprimant lors d’une réunion d’opposition au redémarrage de la centrale d’Ohi qui s’est tenue à Oita le 8 avril, M. Murayama a tenu à s’excuser publiquement d’avoir autorisé à son arrivée au pouvoir la poursuite de l’exploitation des centrales nucléaires Japonaises. Notons en passant que la tranche n°. 6 de la centrale de Kashiwazaki-Kariwa (1/96) ainsi que la tranche n°. 2 d’Onagawa (12/94) ont été raccordées au réseau Japonais lors du gouvernement Murayama ; il s’agissait en fait apparemment non seulement de valider la poursuite de l’exploitation du parc existant mais également de ne pas s’opposer à la mise en service de nouvelles installations, ce qui sur le plan symbolique est bien différent.

    A l’évidence, avec pas loin de 20 années de recul, il est facile de comprendre la réaction de M. Murayama qui aurait peut-être, avec un peu de volonté et de fermeté, pu faire quelque chose afin de freiner le développement de ce qui s’avère aujourd’hui être une situation actuelle navrante dans son pays. Puisse la leçon être entendue par ceux qui ont adopté relativement récemment la même attitude en France (3) et qui s’apprêtent - peut-être - à prendre très bientôt les rênes du pays. Si un accident majeur se produit en France lors de leur mandat éventuel (4), les responsables socialistes français n’auront pas même l’excuse de l’ignorance d’un précédent ni de ne pas avoir été avertis à plusieurs reprises des lourds dangers représentés par cette industrie pour des bénéfices somme toutes modestes.

    (1) Troisième force politique du pays dans les années 1990, une dizaine de représentants aujourd’hui
    (2) Virage Social-Démocrate et abandon du référentiel Marxiste
    (3) Nous pensons bien sûr à la suite qui sera donnée à l’accord PS / EELV en cas de victoire électorale : même avant le 1er tour, les belles promesses "écologiques" partent en lambeaux !
    (4) Hélas statistiquement de plus en plus probable si la production électronucléaire française, deuxième mondiale après les USA et avant... le Japon ne diminue pas drastiquement

    Extrait de Fukushima informations Face book

  • « François Hollande (à présent candidat du parti socialiste), a rendu visite aux Goodyear d’Amiens Nord à la veille du 2eme tour des primaires, le vendredi 14 octobre. Travailleurs qui depuis 4 ans tiennent en échec le géant mondial du pneu, pourtant pressé de délocaliser (plus de 1000 emplois en jeu et plus de 2000 si on inclue les Dunlop d’Amiens Sud eux aussi dans le collimateur en fait !) »
    Radio-france annonce ce jour que pas de licenciements sec à Good-year Amiens nord.

    Quoi à la place ? des départs volontaires , avec des primes conséquentes. Bien sûr, le journaliste n’a pas du avoir l’autorisation de donner les montants des primes... comme si nous n’étions pas capables de juger nous-mêmes ce qu’il appelle « conséquentes » !

    La pression pour partir, qu’elle soit achetée ou pas, reste un licenciement déguisé : on harcèle les travailleurs, on les fait craquer un par un, tant pis s’il en va de leur santé !

    Et que dit le gouvernement ? que dit Hollande ? voilà la méthode : faire craquer, pousser au suicide et au désespoir, faire pression pour faire craquer les travailleurs.

    Combien de temps allons-nous encore tolérer l’intolérable ?

    Vivement que les travailleurs, déprimés ou pas, de la terre entière s’organisent pour mettre à bas le capitalisme. Il y va de la vie de tous les individus de la planète que la bourgeoisie -avec à leurs bottes des Hollande ou Sarkozy et consorts- veulent faire craquer.

    • Qui est François Hollande ?

      Deux éléments de réponse :

      - Commémoration de la libération de Paris - Hollande fait arrêter les libertaires

      Aujourd’hui, 25 août 2012, avait lieu une cérémonie commémorant la libération de Paris par la deuxième division blindée.
      La plaque déposée par François Hollande fait explicitement référence à la Nueve, des militants espagnols anarchistes et antifascistes qui avaient rejoint l’armée de libération.
      Venu-e-s commémorer la participation de ces courageux militants anarchistes à la libération de Paris, des camarades de notre organisation Alternative libertaire et de la Fédération anarchiste ont été pris-e-s à parti par les forces de l’ordre.
      Bien que la commémoration fut publique, nos camarades se sont vu-e-s accusé-e-s de procéder à des rassemblements non autorisés et de brandir des drapeaux non républicains – les drapeaux étaient noirs.
      Une vingtaine de camarades sont actuellement retenu-e-s en garde à vue au commissariat du 8e arrondissement. Face à l’arbitraire policier et aux évidentes restrictions de la liberté d’expression, nous exigeons la libération de nos camarades.

      Alternative libertaire, le 25 août 2012 - les personnes arrêtées ont été libérées après 4h de contrôle d’identité.

      - Communiqué du CREA de Toulouse du 28/08/2012 : expulsion du CREA en cours !

      C’est quoi ce raffut ?

      C’est le bruit des bottes qui viennent écraser les espaces de liberté qui suffoquaient déjà. C’est l’expulsion maintenant et manu militari par la justice et son bras armé, la police, du CREA-CSA au 70 allée des demoiselles. Pour 40 personnes, dont 15 gamins, c’est : « plus de maison, plus de toit, ce soir démerde toi ! ».

      Depuis avril 2011, on avait fait d’un bâtiment vide, un bâtiment vivant. Le 70 allée des demoiselles c’était un vrai lieu de vie, un centre social autogéré avec des activités, des ateliers, une piscine, un lieu de rencontres, de concerts, un lieu d’organisation, de solidarité et d’entraide. Dans cet espace libéré, on s’amusait, on se cultivait, bref on vivait bien sans que ça coûte walou à personne. Sauf que lorsque l’autogestion fonctionne et coûte que dalle, pour le grand capital, c’est mal ! Et ses ardents défenseurs, les pouvoirs publics, sortent l’artillerie lourde pour nous dégager.

      Pour nous, pas question de se laisser faire, notre maison on la défend ! En barricadant notre bâtiment et en se rassemblant certes, mais aussi en interpellant la mairie, la préfecture, le ministère des affaires sociales, notre cher propriétaire, et le ministère du logement. Leurs réponses : l’expulsion. Ou l’expression du mépris le plus profond pour toute une partie de la population. Réprimer la pensée et punir l’acte, c’est la symphonie du moment.

      Pour les pouvoirs publics, mieux vaut virer tout le monde ! C’est qu’ils sont pressés d’ouvrir un hypothétique centre d’hébergement pour SDF. Coût de l’opération : 500 000 euros de fonctionnement à l’année et quelques millions d’euros de travaux. Centre d’hébergement mystère dont personne n’a entendu parlé et surtout pas les principaux intéressés… Alors, un projet top secret ? Ou une pigeonnade de plus de la part d’un État qui ferme les centres d’hébergement d’urgence à tour de bras faute de budget ? On vous laisse seul⋅e juge de cette pantalonnade, en attendant, nous on en rit… jaune.

      Parce que se faire expulser de sa maison sous des prétextes fallacieux, ce n’est pas une blague. La violence de l’État qui remet les gens à la rue et s’en lave les mains après, ce n’est pas une blague non plus. Le cynisme d’un projet d’un centre d’hébergement ici, où l’État se vante de panser la misère qu’il engendre ne nous fait pas rire du tout.

      On défend notre maison, notre lieu de vie, nos choix de vie aussi face à des forces armées qui veulent nous écraser et nous faire taire. Ce bâtiment qu’on a libéré de la spéculation, dont on a rendu l’usage à toutes et tous, l’État, sa justice et ses keufs veulent nous en virer et ça te concerne aussi !

      ILS NE NOUS FERONT PAS TAIRE, ON CONTINUE ! LA FORCE EST AVEC NOUS !
      TOUT POUR TOU⋅TE⋅S, POUVOIR AU PEUPLE !

      Le CREA et des membres de la campagne Zéro personne à la rue - creatoulouse.squat.net

  • "Quand je me suis présenté, je connaissais la situation" mais "ce que nous n’avions pas anticipé c’est que cette crise allait encore durer, plus longtemps que prévu".

    ET IL NE L’A TOUJOURS PAS ANTICIPE :

    "A la fin de l’année nous serons dans une baisse du nombre de chômeurs. C’est un engagement et une bataille (...) Mon cap c’est la croissance". Emplois d’avenir, crédit d’impôt pour les entreprises, banque publique d’investissement, "les outils sont là, il faut les utiliser pleinement".

  • Mon père était un riche bourgeois médecin ORL, propriétaire de plusieurs cliniques, qui militait pour l’OAS et à l’extrême droite au côté de Maître Tixier-Vignancourt

    J’ai passé mon enfance à Bois-Guillaume, riche ville résidentielle des hauteurs de Rouen

    Après un passage par le pensionnat privé St Jean-Baptiste de la Salle à Rouen, j’ai poursuivi mes études à Neuilly sur Seine où mes parents avaient acheté une vaste propriété
    Je n’ai jamais dirigé une grande ville ni une grande région.

    Je n’ai jamais été ministre ni secrétaire d’état

    Je dirige le département de la Corrèze et grâce à moi :

    La Corrèze est devenue en 4 ans le département le plus endetté de France (+ 25% de dette, soit 3 fois plus que la moyenne nationale)

    La Corrèze est le seul département où le nombre de fonctionnaires a augmenté de 50% dans le même temps

    J’ai déjà fait voter pour 2012 une hausse de 6,5% de la taxe foncière et de 300% les taxes sur les permis de construire

    J’ai supprimé les bourses étudiants, la gratuité des transports scolaires, les 1000 euros de prime de garde d’enfants et diminué presque toutes les aides aux personnes âgées ou dépendantes

    Je ne déjeune pas au Fouquet’s mais chez Laurent un restaurant bien plus sélect du 8ème

    Je n’aime pas les riches qui gagnent plus de 4 000 euros par mois, alors que je gagne 30.387 euros par mois soit seulement 63% de plus que le Président de la République (19.331 euros par mois)

    Mon patrimoine est estimé à plus de 10 millions d’euros, mais grâce à un ingénieux montage fiscal à base de SCI je ne paie pas l’ISF

    Arrivé au pouvoir, je m’attaque aux sans dents et je distribue les milliards de l’argent public aux trusts et aux banques

    J’envoie l’armée française faire des guerres aux quatre coins du monde

    Je jette les Français contre des boucs émissaires : Roms, sans papiers, banlieues, Musulmans accusés d’être des djihadistes potentiels, chômeurs, etc...

    Je suis, je suis, je suis …

    François Hollande

  • Pour le bain de foule de François Hollande, Papeete expulse… les SDF !

    Pas question de gâcher la carte postale présidentielle : prière de raser les cahutes des sans-logis sur le parcours de François Hollande à Papeete...

  • Encore plus fort que l’interdiction de pendre du linge aux fenêtres sur le parcours présidentiel lorsque le président de la République s’était rendu à Pointe-à-Pitre. « Coup de karcher à Pointe-à-Pitre », titrait alors le quotidien local, France Antilles. Cette fois, pendant la visite de François Hollande, la mairie de Papeete a demandé aux SDF de bien vouloir quitter les lieux « squattés ». Expulser des SDF, il fallait tout de même y penser…

  • La mairie de Papeete avait déjà décidé de fermer écoles, collèges et lycées lundi afin d’éviter tout risque de bouchons dans le centre-ville. Mais, à force de vouloir peaufiner la carte postale ensoleillée à des fins de communication, le marché Mapuru à Paraita devra être littéralement « nettoyé » de ses SDF. Un nettoyage qui n’empêchera pas les rats de pulluler à deux pas, comme le montre Polynésie 1ère dans son reportage. « On laissera passer le président et on reviendra, explique Gontran Haapa, magnétiseur-masseur, dont la baraque vient d’être détruite. Pas si sûr : les cahutes n’étaient pas construites sur un terrain public mais sur une enclave privée. Et, une fois François Hollande remonté dans son avion, comme tous les autres occupants qui ne payaient pas de loyer, Coco, Gontran et les autres devront en fait bel et bien trouver un autre lieu où bâtir une nouvelle cabane. Merci pour ce moment ?

  • François Hollande : je suis socialiste et féministe...

    mais surtout la tête à claques au service de la grande bourgeoisie !!!

  • Le PS, Hollande et les ministres font campagne auprès du "peuple de gauche" car les élections arrivent... Mais, dans leurs actions, ils ont fait campagne auprès du patronat, de la droite, de l’extrême droite, de tous ces adversaires du fameux "peuple de gauche" ! Pas étonnant que ce dernier se détourne d’eux ! C’est cette "gauche" qui a fabriqué tous les Valls, tous ces Macron, ces PDG d’Air France, d’EDF, d’Areva, de la SNCF, de l’hôpital public qui sont plus à droite que la droite...

    Gauche de quoi ? Gauche de m...

  • A l’Elysée, la nouvelle a dû surprendre : contesté et impopulaire en France, François Hollande a été désigné "homme d’Etat mondial" de 2016 par The Appeal of Conscience. C’est cette fondation américaine qui l’a annoncé jeudi 26 mai dans un communiqué.

    C’est vrai qu’il n’y a pas meilleur suppôt de l’impérialisme US...

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