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L’homophobie, un des racismes les plus diffusés dans les milieux populaires et dans la classe ouvrière

mardi 21 février 2012, par Robert Paris, Tiekoura Levi Hamed

C’est l’homophobie qui est une tare sociale

Nous avons eu maintes fois l’occasion d’écrire ici que le socialisme n’est pas seulement la libération des opprimés de l’exploitation capitaliste mais aussi la fin de toutes les oppressions : sociale, sexuelle, familiale, religieuse, raciale, ethnique, etc...

La répression des tendances sexuelles est l’une des oppressions violentes que subit l’humanité. L’homosexualité n’est ni une maladie, ni une dépravation, ni un détournement de la nature, ni une mode, ni une tare. C’est une tendance naturelle des êtres humains. La sexualité des individus en homme et femme est certes définie à la naissance, mais elle ne l’est pas de manière tranchée en noir et blanc. Chez chaque homme, il y a des tendances féminines et des tendances masculines chez chaque femme. Et plus ou moins selon les individus. La sexualité est l’une des symétries les plus connues et la symétrie homme/femme est elle aussi une contradiction dialectique. Bien sûr, l’existence des chromosomes XX et XY pourraient faire croire que l’on a soit un homme (et rien qu’un homme) et de l’autre une femme (et rien qu’une femme) mais cela est faux. Chez chaque homme et chaque femme, il n’y a pas élimination des hormones inverses, respectivement femelles ou mâles. Il y a un combat d’influence, dans lequel il n’y a pas définitivement un vainqueur et un vaincu. Tout homme est un peu femme, et inversement. La sexualité est une rupture de symétrie. Non seulement les hormones peuvent modifier l’expression réelle de la masculinité ou de la féminité mais il existe un dispositif de rupture de symétrie homme/femme. Cette rupture est réalisée par un troisième larron : le gène de détermination sexuelle RSPOL qui permet à un être doté d’un XX d’être un homme et non une femme. Une inhibition de l’expression du RSPOL permet l’inversion sexuelle et fait un homme de ce qui devrait être une femme. Une inhibition provoque une inversion de symétrie et la femme XX devient un homme XX. En fait, on a découvert que les gènes des chromosomes XX et XY peuvent être inhibés, ce qui fait que les déterminations sexuelles, loin d’être des propriétés fixes, appartiennent à la chaîne sans fin des rétroactions comme tout le matériel du vivant. L’attirance sexuelle peut donc être portée sur le même sexe et aussi il est possible d’être de tendance sexuelle intermédiaire. La discussion sur l’inné et l’acquis est aussi peu utile que dans les autres domaines qui concernent la conscience. L’homme n’est pas divisible en morceaux. Tout, dans la vie des hommes, est à la fois un choix et une tendance naturelle et bien malin qui pourrait séparer les deux. Ce qui est inacceptable c’est la culpabilisation des êtres humains.

Certaines société ont considéré l’homosexualité comme naturelle et d’autres l’ont combattu. La société occidentale commence à peine à l’admettre et l’ensemble du monde en est encore très loin. Les religions ont bien entendu une très grande part dans cet opprobre attaché à l’homosexualité. On se souvient des villes de Sodome et Gomorrhe soi-disant changées en sel par dieu pour les punir de leurs tendances homosexuelles, selon l’Ancien Testament... La Bible est très claire à ce sujet car il est écrit au chapitre 20, verset 13 du livre du Lévitique : "Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux. ". La Congrégation pour la doctrine de la foi, sous la houlette du cardinal Ratzinger (futur Benoît XVI) a rappelé, en 1986 et 2003, cette position, enjoignant, en particulier, les évêques et législateurs catholiques à s’opposer aux législations en faveur du Pacte civil de solidarité ou de son équivalent dans les autres législations. Le pape écrit : "C’est la théologie de la création, présente dans le livre de la Genèse, qui fournit le point de vue fondamental pour une compréhension adéquate des problèmes que pose l’homosexualité.. Dieu, dans son infinie sagesse et son amour tout-puissant, appelle à l’existence la réalité toute entière comme un reflet de sa bonté. Il crée l’homme à son image et ressemblance, comme homme et femme. Les êtres humains sont donc des créatures de Dieu, appelées à refléter, dans la complémentarité des sexes, l’unité intérieure du Créateur. Ils réalisent cette tâche de façon spéciale quand ils coopèrent avec lui dans la transmission de la vie par la donation conjugale réciproque. Obéissant au Seigneur qui l’a fondée et qui lui a fait don de la vie sacramentelle, l’Eglise célèbre dans le sacrement du mariage le dessein divin d’union, amoureuse et donatrice de vie, entre l’homme et la femme. Ce n’est que dans la relation conjugale que l’usage des facultés sexuelles peut être moralement droit. Aussi, quand elle fait un usage homosexuel de ses facultés, la personne agit de façon immorale."

Le dalaï lama l’a aussi condamné comme impie, à l’égal des manières selon lui "inadaptées" de faire l’amour. En 2001, dans un entretien au magazine Le Point, le Dalaï lama qualifait ainsi l’homosexualité :

« Cela fait partie de ce que nous, les bouddhistes, appelons « une mauvaise conduite sexuelle ». Les organes sexuels ont été créés pour la reproduction entre l’élément masculin et l’élément féminin et tout ce qui en dévie n’est pas acceptable d’un point de vue bouddhiste : entre un homme et un homme, une femme et une autre femme, dans la bouche, l’anus, ou même en utilisant la main. »En 2005, dans un entretien au magazine Metro, il déclarait : « Comme le christianisme, le bouddhisme recommande d’éviter les relations sexuelles avec quelqu’un du même sexe. »

On continue à être persécuté et à mourir aux quatre coins du monde du fait de ses tendances sexuelles. L’homophobie est l’un des racismes les plus implantés et les plus nocifs à l’humanité.

Or, comme l’oppression des femmes, l’oppression de l"homosexualité et les autres formes de racisme et de division sont indispensables au maintien de l’oppression et du système d’exploitation. La famille bourgeoise n’est pas une simple décoration pour le capitalisme. Elle forme une structure sociale au sein de laquelle l’oppression des femmes et de la jeunesse se perpétue, et à cause de laquelle l’oppression des homosexuel(le)s existe. La famille bourgeoise est essentielle pour l’existence du capitalisme lui-même.

L’homophobie, un des racismes les plus diffusés dans les milieux populaires et dans la classe ouvrière

Il est courant d’entendre des propos homophobes dans les milieux populaires et dans la classe ouvrière. C’est même le cas dans les organisations ouvrières. Mais il n’en a pas toujours été ainsi.

En décembre 1917, en avance sur tout le monde capitaliste, la Russie révolutionnaire dépénalisait l’homosexualité (nouveau code pénal de 1917), avancée qui comme bien d’autres sera effacée par la stalinisme (homosexualité interdite en mars 1934). En 1923, l’Institut d’hygiène sociale écrit à Moscou : "La loi soviétique se base sur le principe suivant : elle déclare la non-interférence absolue de l’Etat et de la société dans les affaires sexuelles tant que nul n’est blessé et que les intérêts de personne ne sont empiétés […]. Concernant l’homosexualité, la sodomie et toute autre forme de gratification sexuelle qui sont considérées comme une offense contre la moralité publique dans la législation européenne – la législation soviétique les traite exactement de la même façon que les rapports “naturels”. Toute forme de rapport sexuel est une affaire d’ordre privée » (souligné dans l’original)." L’Opposition de gauche s’était élevée en 1934 contre la re-criminalisation de l’homosexualité par Staline. La Quatrième Internationale de Trotsky affirmait, en 1938, lutter contre le patriarcat, l’homophobie et le sexisme, pour l’abolition des genres.

La société capitaliste a choisi de diffuser cette exclusion comme justifiée socialement, humainement pour ne pas dire quasi scientifiquement !!!

Les organisations ouvrières ont emboité le pas. Il faut bien dire que les travailleurs et les milieux populaires aussi.

Ces derniers n’avaient accepté que tardivement l’entrée des femmes en usine.

L’oppression sexuelle a existé dans toutes les sociétés de classe. L’imposition de la monogamie aux femmes a été intrinsèquement liée à la montée de la propriété privée et des classes sociales. Sous le capitalisme, l’oppression sexuelle générale existe toujours, notamment pour les femmes et les jeunes. Ce système a aussi engendré l’oppression systématique des homosexuel(le)s. La société capitaliste, est malgré ses quelques actes progressistes en période de croissance économique, anti-homosexuelle en soi.

Du fait de l’importance économique et idéologique de la famille pour le capitalisme, tout groupe qui mine la norme monogame et hétérosexuelle de la famille bourgeoise est considéré comme une menace pour la société et est alors stigmatisé. Les homosexuel(le)s représentent une menace au fondement idéologique de la famille et à sa structure, parce qu’ils montrent que l’activité sexuelle n’est ni purement fonctionnelle, liée à la reproduction, ni seulement un moyen de souder le mariage monogame et hétérosexuel, mais peut-être une activité de pur plaisir. Le fait que les rapports homosexuels n’aient rien à voir avec le souci de la reproduction est une menace à la légitimité de la famille bourgeoise.

Les homosexuel(le)s ont été systématiquement dénoncés, abusés et criminalisés sous le capitalisme. Ce qui a conduit des millions d’individus à la misère sexuelle, et créé des divisions malsaines dans la classe ouvrière. Par la manipulation de l’enseignement, des médias, de la religion et du système juridique, la bourgeoisie, et la bureaucratie syndicale, colportent l’idée que l’homosexualité est “contre-nature”.

Durant les années 80, la bourgeoisie des pays impérialistes a utilisé l’épidémie du SIDA pour renforcer la persécution des homosexuels, qui furent condamnés comme des responsables de la maladie. Dans la classe ouvrière, ces positions ont été généralement acceptées, et la peur profonde de l’homosexualité (l’homophobie) est devenue la norme. Souvent, cette homophobie crée la base d’une bigoterie anti-homosexuelle violente dans le prolétariat. Pourtant, la classe ouvrière entière n’a aucun intérêt matériel ou fondamental dans le maintien de l’oppression des homosexuel(le)s, ni dans la perpétuation de la bigoterie anti-homosexuelle.

Les homosexuel(le)s souffrent d’une oppression profonde dans tous les domaines, y compris celui de la justice. Même si cette oppression concerne les homosexuel(le)s de toute classe, c’est encore une fois les homosexuel(le)s de la classe ouvrière qui sont les plus touchés.

L’oppression joue au niveau de l’emploi : les homosexuel(le)s déclarés ont plus de difficultés à trouver du travail. De plus ils sont isolés, méprisés et insultés sur leur lieu de travail et risquent de perdre leur emploi plus facilement que les autres. Enfin, à cause de leur sexualité, ils risquent de perdre leur logement ou la garde de leurs enfants. A la différence des opprimés bourgeois, les homosexuel(le)s de la classe ouvrière sont obligés de travailler pour survivre. C’est pourquoi ils cachent leur sexualité et souffrent des blessures psychologiques que leur cause cette situation.

La classe ouvrière doit combattre pour mettre fin à la discrimination juridique contre les homosexuel(le)s. C’est un droit démocratique fondamental. L’Etat ne devrait avoir aucun droit de s’ingérer dans la sexualité des adultes consentants. L’abolition de la majorité sexuelle est nécessaire pour priver la police et les tribunaux d’une arme qu’ils utilisent pour harceler et malmener les jeunes homosexuel(le)s. Il faut combattre la discrimination dans tous les domaines, notamment ceux du travail, du logement et de la garde des enfants. La classe ouvrière doit lutter pour l’égalité des droits pour des homosexuel(le)s et défendre ceux qui existent.

Si Le Pen déclare :

"L’activisme homosexuel fait peser une menace mortelle sur notre civilisation" et fait partie d’une "atmosphère de désagrégation des disciplines sociales et humaines [...] Il faut sanctionner le prosélytisme homosexuel ". Il ajoute, " le plus grave péril qui menace la terre, c’est la dénatalité du monde occidental affrontée à la surnatalité du tiers-monde. De ce fait, j’estime que l’homosexualité nous conduit, si elle se développe, à la disparition du monde."

il est loin d’être clairement combattu par les autres forces politiques !

Un maire PCF peut même déclarer :
"Il n’est pas question que je donne un caractère officiel à une union contre nature"  !!!

Un maire PS déclarait :
"J’ai été élevé dans les valeurs de la chrétienté, je l’affirme, je ne veux pas de mariage homosexuel. Dans la Bible, Dieu dit que c’est une abomination. Si un jour on instaure le mariage homosexuel, je préfèrerais démissionner du poste de maire plutôt que de célébrer un mariage homosexuel."

Même un groupe d’extrême gauche comme Lutte Ouvrière a exclus des militants pour homosexualité !

On a donc du boulot pour balayer devant notre porte et combattre au sein de notre classe des préjugés que nos prédécesseurs communistes avaient combattu.

A lire l’histoire d’un homosexuel célèbre : Alan Turing


Extrait du hors-série

Les inégalités en France d’Alternatives Economiques.

Lutter contre l’homophobie : une responsabilité collective

le 17 mai 2010

Tout reste à faire dans le domaine de la lutte contre l’homophobie, et c’est la responsabilité de l’ensemble de la société.

Le 17 mai 2009, journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, s’est tenue à Paris la première cérémonie nationale d’hommage aux 10 000 à 15 000 victimes qui ont péri dans les camps de concentration en raison de leur orientation sexuelle. Plus de soixante ans après la Seconde Guerre mondiale, alors que l’on sait que les homosexuel(le)s ont été déportés et massacrés, une reconnaissance officielle a enfin lieu. Ce sombre épisode n’était pourtant pas méconnu, et il est troublant de voir qu’une telle cérémonie, dans une France qui a maintes fois montré son appétence à honorer la mémoire de ses citoyens, arrive si tardivement.

2009, c’est très exactement quarante ans après un autre événement notoire pour les homosexuel(le)s : les émeutes de Stonewall, à New York, qui ont donné naissance à la Gay pride. Avant cela, quelques mouvances avaient commencé le travail de lutte pour la visibilité des gays et des lesbiennes. Mais le combat pour l’égalité des droits pour les personnes lesbiennes, gays, bi, transsexuelles et transgenres (LGBT) est récent. Il est bon de se souvenir que l’homosexualité n’est plus un délit depuis la promulgation de la loi Deferre, sous la présidence de François Mitterrand, en 1982 ( !), et que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne l’a retirée de la liste des maladies mentales qu’en… 1990. Le terme même d’« homophobie », traduction sauvage de l’anglais homophobia, n’est apparu qu’en 1971. Pour comparaison, les termes « raciste » et « antisémite » datent de la fin du XIXe siècle.

La question du bien-être quotidien

Cela fait donc à peine quatre décennies qu’un mot a été posé sur les violences dont les gays et les lesbiennes, mais aussi les bisexuel(le)s, les transsexuel(le)s et transgenres, peu à peu ralliés au combat pour bientôt former le mouvement qu’on appelle « LGBT », sont victimes. Car si les associations et instances militantes, dont SOS homophobie fait partie depuis plus de quinze ans, luttent pour une pleine égalité des droits, il ne faut pas oublier que, bien avant la reconnaissance du couple homosexuel, voire de la parentalité possible des gays et lesbiennes, se pose déjà la question de leur bien-être quotidien et de leur acceptation.

Il faudrait faire attention à ne pas céder aux sirènes anticommunautaristes qui voient d’un oeil suspicieux les réactions outrées de ce que l’on qualifie aujourd’hui de « minorités » (comme s’il existait d’un côté une majorité uniforme et cohérente, et de l’autre une poudrée de groupuscules identitaires) à chaque fois qu’elles « se sentent » attaquées. Les chiffres sont une fois de plus édifiants : chaque jour, trois à quatre personnes nous ont encore contactés en 2009, sur notre ligne téléphonique d’écoute ou par écrit, pour nous rapporter les propos injurieux, le harcèlement moral, les agressions physiques dont elles ont souffert. Non, être homosexuel(le), aujourd’hui, en France, n’est pas accepté par tou-te-s, et est passible des pires violences.

L’un des combats du mouvement LGBT a toujours été, et est encore aujourd’hui, celui de la visibilité de l’homosexualité. Une large majorité de gays et lesbiennes ne parle pas de sa vie privée sur son lieu professionnel ; révèle tardivement à ses proches son attirance ; n’ose pas tenir la main de son compagnon ou de sa compagne dans des lieux publics. En 2009 ont été lancés, pour la première fois dans l’Hexagone, des « kiss-in », rassemblements de gays et lesbiennes qui s’embrassaient publiquement. Ce genre de pratique montre que la liberté de vivre son désir doit encore faire événement, et n’est pas banalisée.

Pour une prise de conscience

Mais il manque aussi, aujourd’hui, une véritable prise de conscience de la violence homophobe. Rappelons que l’homosexualité est passible de la peine de mort dans sept pays, et de prison et/ou torture dans soixante autres. Aux Etats-Unis, jusqu’en 2003, treize Etats (sur cinquante) condamnaient l’acte de sodomie. En France, la situation n’est pas enviable : on recense une quinzaine de meurtres à caractère homophobe depuis 2001 ; le don du sang est interdit pour les gays ; des victimes témoignent chaque jour des diffamations que colporte un voisin homophobe, du traitement insoutenable que leur font endurer leurs parents, du passage à tabac que leur a fait subir un groupe d’individus dans la rue ; la justice ne reconnaît pas toujours l’homophobie comme caractère aggravant d’une agression physique ou verbale, alors qu’elle est inscrite dans le code pénal au même rang que l’origine ou la confession.

Sans parler de l’absence d’accès au mariage ou à la parentalité pour des couples gays et lesbiens, qui se voient aujourd’hui considérés comme des sous-citoyens. Quel message envoie Frédéric Mitterrand, homosexuel notoire, en acceptant un poste dans un gouvernement ouvertement hostile à l’avancée des droits pour les LGBT ? Des personnes directement concernées et ayant un poids politique et médiatique certain ne luttent pas, et courbent l’échine. Alors que l’on apprend, chaque semaine, que d’autres pays adoptent de telles mesures, sans que leur équilibre sociétal s’en voie bouleversé, comme le craignent et le prédisent les paranoïaques. Or la non-considération permanente de l’Etat à l’encontre des personnes LGBT, ainsi que la hiérarchie opérée entre les sexualités, offrent un écrin de choix à l’expression de la violence. Il faut alors se demander si la responsabilité individuelle des agresseurs ne serait pas aussi, surtout, une responsabilité collective.

Extrait de Les inégalités en France - hors-série Alternatives Economiques Pratique n° 043 - mars 2010.

Enquête CGT

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