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La vague de licenciements massifs arrive : automobile, aéronautique, sidérurgie, métallurgie, banques, communications, bâtiment, etc… Comment réagir ?

dimanche 20 mai 2012, par Robert Paris

La vague de licenciements massifs arrive : automobile, aéronautique, sidérurgie, métallurgie, banques, communications, bâtiment, etc…

Hewlett Packard préparerait 25 000 ou 30 000 licenciements, puis viennent Fralib, Géménos, SNCM, Petroplus, ArcelorMittal, PSA, Renault, Photowatt, la Fonderie du Poitou, Lufthansa, Meryl Fiber, Auchan, Areva, Carrefour, SFR, Technicolor, General Motors, Danone, Air France, Rio Tinto Alcan, Barclays Bank, Caddy, Cooper, chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, Société Générale,,...

Dans tous les domaines d’activité et dans toutes les régions…

Par ci par là, ils mènent des luttes et ont fait entendre leur voix.

Mais…

Et il y a un mais et même un grand nombre de mais…

MAIS il n’y a pas de lutte d’ensemble, pas de projet même de manifestation commune...

MAIS ils croient qu’il faut qu’ils comptent sur Hollande… Comme ils avaient pensé devoir compter sur Sarkozy comme si les présidents de la bourgeoisie auraient dû être là pour aider les travailleurs face aux patrons. Certes les syndicats appellent, comme la CGT à « rester mobilisés » mais cela signifie seulement qu’elle propose l’attentisme et de croire au nouveau gouvernement… Comme si cela allait suffire à faire reculer les patrons alors que la crise s’aggrave réellement. Tout leur discours est de prétendre que l’Etat bourgeois doit sauver les travailleurs.

MAIS ils se battent site par site, entreprise par entreprise et ne sont pas en train de coordonner leurs actions. Comme si le problème ne se posait pas de créer un rapport de force global pour contrer l’attaque patronale.

MAIS ils suivent les directions syndicales qui recommencent à les promener… comme elles l’ont fait dans la lutte des retraites c’est-à-dire vers la défaite malgré de larges possibilités.

MAIS ils sont menés en bateau par les prétendus projets de reprise qui finissent, plus tard, par des licenciements. Comme s’il fallait trouver des « solutions économiques » dans un monde qui n’a plus aucune solution économique…

MAIS ils ne lient pas leur lutte à celle des CDD, des sous-traitants, des chômeurs.

MAIS ils ne lient pas les suppressions d’emplois publics aux licenciements du privé.

MAIS les grands groupes d’extrême gauche eux-mêmes ont passé la campagne sans dire ces vérités et tournent autour du pot en déclarant qu’il faut se mobiliser sans expliquer les échecs des mobilisations précédentes… Alors que la campagne électorale a servi à retarder la lutte, ils disent le contraire. Voir ici. Ils parlent des mesures que devrait prendre un gouvernement comme si c’était la question. Leur « interdiction des licenciements » passe ainsi pour une espèce de loi qu’un bon gouvernement prendrait…

Compter sur le gouvernement, c’est comme compter sur la justice. Le journal bourgeois de droite Le Figaro dit sur ce point la vérité :

« La Cour de cassation a annulé le jugement de la cour d’appel de Paris qui avait interdit à l’entreprise Viveo de mettre en œuvre un plan social pour une absence de motivation économique. Les employeurs peuvent dire un grand merci à la chambre sociale de la Cour de cassation. Les magistrats de la plus haute juridiction dans l’ordre judiciaire français viennent en effet de rejeter l’arrêt de la cour d’appel de Paris qui avait invalidé en septembre 2010 le plan social d’un éditeur de logiciel bancaire, Viveo, au motif d’une absence de motivation économique. « Cette décision est on ne peut plus claire, commente Malik Douaoui, avocat associé en droit social chez Taj. L’absence de motivation économique ne justifie pas de la nullité du plan social. Sa validité est indépendante de la cause du licenciement. » Même point de vue de Virginie Devos, avocate associée pour sa part chez August & Debouzy : « On avait une épée de Damoclès sur la tête que les magistrats de la Cour de cassation ont levée en appliquant de manière stricte le droit actuel. Leur commentaire est limpide : il ne peut pas avoir de jugement sans texte. »
La législation actuelle n’autorise en effet pas un juge à annuler, avant qu’il ait été mis en œuvre, un plan social pour quelque motif que ce soit. Les seuls habilités à se prononcer sont les conseillers prud’homaux qui peuvent être amenés à juger, ex-post, l’absence ou l’insuffisance de plans de sauvegarde mis en œuvre. Et ce avec, à la clé, généralement, de fortes indemnités en guise de dommage intérêt pour les salariés ayant porté l’affaire en justice. « Cet arrêt enlève aux juges la liberté de s’immiscer a priori dans les plans sociaux », se félicite ainsi Nicolas Sauvage, membre du très influent syndicat des avocats en droit social, Avosial, qui avait alerté en février tous les candidats à la présidentielle sur cette question sensible en période électorale du droit au licenciement. »

L’Etat bourgeois, justice, gouvernement, lois, police ne sont pas là pour défendre les travailleurs et il est inutile face à la vague des licenciements de compter sur eux. C’est utile seulement à tous les trompeurs des travailleurs.

On l’a vu mille fois.

Les salariés avaient obtenu de Sarkozy… la réouverture du site ArcelorMittal de Florange.

"Il nous avait dit que s’il était élu président, nous aurions un entretien : nous lui avons donc demandé un rendez-vous", a expliqué naïvement Jacques Minet, secrétaire CFDT de l’aciérie de Florange (Moselle), où les deux hauts-fourneaux qui emploient 550 salariés sont à l’arrêt.

ArcelorMittal a récemment repoussé à l’été la décision sur leur redémarrage en fonction de "l’environnement économique", estimant avoir actuellement assez de capacités de production pour répondre à la demande d’acier.
Et pourtant, les salariés de PSA conduits par les « radicaux » de la CGT, militants de Lutte Ouvrière, n’ont eu comme objectifs de leurs mobilisations que d’avoir l’oreille … de Sarkozy et, grande victoire, ont obtenu un entretien syndicat/patronat/ gouvernement qui… n’a rien donné !

De même, pour l’usine General Motors de Strasbourg (1.000 salariés), que le constructeur veut mettre en vente, Alain Rousset a assuré qu’il "sera fait preuve de vigilance et de mobilisation". Comme si la vigilance du gouvernement allait sauver les emplois…

Les discours d’Hollande sur la croissance ne sont que du blabla que reprennent tous les dirigeants du G8 et tous savent qu’ils ne vont pas relancer le capitalisme englué dans la pire crise de son histoire. Pour la première fois historique, des centaines de milliards ne suffisent pas à faire repartir la machine qui est définitivement grippée.

Les centrales syndicales, les organisations de gauche et d’extrême gauche n’ont même pas l’honnêteté de le dire : le capitalisme s’effondre car il a atteint ses limites.

Il est inutile de s’accrocher à un bateau qui coule…

Mais il n’y a aucune fatalité à laisser les patrons nous licencier.

La lutte doit se mener sur des bases de classe et non en fonction du type de contrat, du type d’emploi, du site, du secteur.

Elle doit unir tous les travailleurs.

Elle ne peut se faire que par l’organisation autonome des travailleurs, structurés et coordonnés nationalement en comités…

la suite

Messages

  • 12.000 emplois sont menacés dans les supermarchés français. A lui seul, Carrefour envisagerait 3.000 à 5.000 suppressions d’emplois.

  • l’"effet Hollande", les syndicat de Fralib, qui occupent l’usine de Gémenos (Bouches-du-Rhône) depuis le 11 mai, y croient, après la décision du tribunal de grande instance de Marseille, mercredi 16 mai, de ne pas les expulser avant le 1er juin. Unilever, qui tente depuis dix-huit mois de fermer son usine de thé Lipton et d’infusions Eléphant pour en délocaliser la production, avait demandé leur expulsion immédiate.

    "On peut penser que ce délai de quinze jours est lié à l’élection de François Hollande", qui avait apporté son soutien aux salariés à plusieurs reprises, juge Olivier Leberquier, délégué syndical CGT. Unilever se félicite de son côté que le juge ait qualifié l’occupation de "trouble manifestement illicite qu’il convient de faire cesser".

  • Licenciements : Montebourg promet des "discussions tous azimuts". Fralib, Petroplus, ArcelorMittal... Le nouveau ministre du redressement productif a annoncé vouloir discuter avec toutes les entreprises qui menacent de fermer ou de licencier. Lui même n’exclut pas des "échecs".

  • Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a consacré aujourd’hui son premier déplacement à une usine détruite dans un incendie en Saône-et-Loire, appelant à la "mobilisation générale" et prédisant de nouveaux plans sociaux.

    "Nous sommes en état de redressement et de mobilisation nationale", a-t-il déclaré devant le site Sicavyl de Montchanin, évoquant les "750.000 emplois industriels" disparus en France en dix ans et annonçant des temps difficiles pour l’après-scrutin.

    Selon Montebourg, "les plans sociaux qui ont été mis au congélateur pendant la période électorale sont en train de ressortir, comme l’avait annoncé le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque", dans une interview donnée à Libération le 30 avril. "Nous allons connaître, dans très peu de temps, de nombreux dégâts supplémentaires qui vont apparaître dans de grandes entreprises", a prédit le nouveau ministre.

    D’après lui, le redressement de l’industrie "suppose que les idées de tout le monde doivent pouvoir s’unir pour trouver des solutions". "Solutions privées, solutions publiques, alliance du privé et du public, c’est comme ça, au cas par cas, que nous remonterons notre économie", a-t-il insisté.

    Pipeau ! Des idées... Des solutions... Blabla

  • Freescale-Toulouse : une date de fermeture bien calculée

    À la réunion d’avril du Comité d’Entreprise la direction a annoncé un nouveau report de la date de fermeture de l’unité de production, de juin à la mi-août cette fois ! Pour mémoire, lors de l’annonce en avril 2009 de la fermeture, la date prévue était alors « à partir de mai 2011 » (voir CR 80)....

    La suite sur le site de convergences révolutionnaires.

  • La direction d’Eurodisney dit aux syndicats :"Beaucoup de prudence... Et encore de la prudence... Et on fera le point en septembre..."

    Voilà, en résumé, ce que la Directrice des Relations Sociales nous a répondu aujourd’hui, suite à la demande des Délégués FO Disney au CHSCT Central de clarifier les intentions de la Direction Générale à l’égard d’éventuelles "réductions de coûts opérationnels" évoquées ces derniers jours...

  • 5.000 postes détruits à Air France
    Publié le 20 mai 2012

    PARIS (Reuters) - Air France prévoit un accroissement du temps de travail et un plan de départs volontaires concernant 5.000 postes d’ici à 2015, sans licenciements secs, écrit dimanche Le Figaro.fr.

  • Vals -en accord avec Hollande et Ayroualt- attaque les protituées au bois de boulogne. Attaquer les moins protégés des boulots payés de la main à la main, c’est une attaque contre tous les jobeurs et galéiren-nes du monde entier !

    25000 emplois annoncés vendredi dernier chez HP Hewlett Packard.

    Et tout cela n’est qu’un début !

  • Air France :un plan de départs volontaires portant sur 2.500 à 3.000 personnes, c’est le scénario que compte annoncer la direction fin juin-début juillet à l’issue des négociations avec les syndicats sur l’amélioration de la productivité et de la flexibilité du personnel. Donc chantage à la flexibilité plus départs volontaires qui seront suivis, comme à PSA et Renault, de vrais licenciements. Voilà le menu...

  • Grande distribution : 12 000 emplois, HP : 30 000, SFR 500, Air France 4 000 etc…

    L’APHP, dans un document, consulté par l’AFP, prévoit 3.326 suppressions d’emploi selon la CGT, dont 1.040 postes d’infirmières d’ici 2016. Il précise aussi qu’en 2011, les effectifs rémunérés ont diminué de 1.184, soit une baisse de 1,8%.
    Mais pour le directeur des ressources humaines de l’AP-HP Christian Poimboeuf, il ne s’agit pas de "suppressions d’emplois" mais "d’évolution tendancielle des emplois".

  • Laurence Parisot du MEDEF au journal patronal Les Echos du 11 mai :

    l’approche de François Hollande sur le dialogue social correspond très largement à ce que nous préconisons depuis longtemps. Beaucoup de commentateurs soulignent les points de désaccord entre le patronat et la gauche, et passent sous silence les points d’accord. Les entreprises ne sont ni à gauche ni à droite. La solution à la crise passe par elles, par leur compétitivité et par le dialogue social : il nous faudra travailler de la manière la plus étroite possible avec le gouvernement. Je suis d’accord avec François Chérèque qui préconise une réunion entre les partenaires sociaux et le chef de l’Etat avant les élections législatives. Plus vite on se réunira, plus vite on définira l’agenda social et la méthode de travail : les critères pour distinguer ce qui relève exclusivement des partenaires sociaux des dossiers qui impliquent une responsabilité conjointe avec l’Etat. François Hollande s’est engagé à respecter l’autonomie des partenaires sociaux. Avec les syndicats, nous travaillons déjà activement sur nombre de sujets et nous sommes prêts à définir une feuille de route ambitieuse. Le dialogue social s’est beaucoup amélioré ces dernières années, comme en témoignent les diagnostics partagés et les nombreux accords, dont certains sont historiques, signés. Nous devons maintenant progresser dans le respect de nos calendriers tout en passant à un rythme plus soutenu.

  • Le journal patronal Les Echos :

    Les banques françaises pourraient à nouveau être amenées à supprimer des milliers de postes pour faire face à une croissance économique au point mort dans la zone euro et se préparer à un nouveau tour de vis réglementaire, le président François Hollande souhaitant réformer le système bancaire dans l’Hexagone.
    Déjà contraintes de réduire la taille de leur bilan en raison de la crise de la dette dans la zone euro, BNP Paribas, Crédit agricole et Société générale ont déjà lancé fin 2011 et début 2012 des plans de suppressions de postes, principalement dans la banque de financement et d’investissement (BFI) et dans le crédit à la consommation.
    Déjà plus de 6.000 postes sont en passe d’être supprimés dans le secteur en France.

  • Banques

    La suppression de plus de 6 000 postes dans le secteur en France a déjà été annoncée, soit 1 400 dans la banque de financement et d’investissement (BFI) de BNP Paribas, 1 750 dans celle du Crédit agricole et près de 1 600 à la Société générale. Mais la première vague de licenciements n’est probablement pas suffisante, a rétorqué à Reuters Christophe Nijdam, analyste chez Alphavalue. Aucun chiffre n’a circulé pour cette deuxième vague de suppressions de postes.

  • Menaces sur l’emploi à la papeterie de la Moulasse, à Saint-Girons. En avril 2009, le groupe, leader mondial du papier à cigarettes, qui emploie 1 700 personnes dans le monde, décidait de fermer l’usine de Malaucène, dans le Vaucluse, qui employait environ deux cents salariés. Le groupe ne compte plus que trois sites en France : l’usine de Saint-Girons (environ 300 salariés), l’usine LTR Industries du Mans (420 personnes) et le site de Quimperlé, qui a subi deux plans sociaux successifs.

  • 5000 emplois en moins d’ici 3 ans à Air France, après 4000 emplois supprimés depuis 3 ans ! les licenciements s’accélèrent : car il faut dire que les départs volontaires sont des départs toujours réalisés sous la pression, et en dernière analyse par la décision des tôliers :

    « Ces trois dernières années, Air France a dégraissé discrètement ses effectifs de plus de 4000 postes, dont 1800 départs volontaires dans le cadre, déjà, d’un plan lancé en 2009.

    « Chaque année, 800 personnes quittent la compagnie. Leur non-remplacement trois années de suite se traduira par 2400 postes en moins.

    « Par ailleurs, un plan de départs volontaires [ce qui veut dire pression accrue sur les salariés] devrait doubler le nombre de suppressions pour parvenir à terme à 5000 emplois. Le rythme va donc être très sensiblement accéléré. »

    trouvé sur le site du figaro, qui revendique la publication le 20/05/2012 à 20:45

     >http://www.lefigaro.fr/societes/2012/05/20/20005-20120520ARTFIG00206-air-france-plan-de-departs-volontaires-en-vue.php]

  • Le Parisien d’aujourd’hui titre « peut-on empêcher les plans sociaux ? » comme s’il écrivait peut-on empêcher les tremblements de terre ou les inondations. Mais le capitalisme, ce n’est pas la nature, ce n’est pas non plus la société humaine, ce n’est que l’un des systèmes sociaux possibles ! S’il n’est pas capable de donner emplois et salaires, qu’il dégage…

  • 90000 emplois détruits à venir (voir ici la carte) : que compte faire la gauche au gouvernement qui le sait depuis belle lurette ?

    Des réunions entre syndicats et patronat, pour parler. Mais de quoi ?

    Et bien comme pour les retraites, la partie entre ces 3 compères est déjà jouée d’avance.

    Les "escrocs" de Montebourg ont le droit de venir dans les salons avec nos stratèges sprécialistes en défaite que sont les chefs syndicaux.

    Ils veulent juste s’entendre sur les formes que vont prendre ces licenciements réels ou déguisés en "départs volontaires".

    La gauche n’a rien changer depuis la fermeture de Renault Vilvorde et les privatisations en chaine sous Jospin. Même l’école reste ce mamouth qu’il veule tondre car rien n’est dit de concret sur la nature des 60000 postes en 5 ans.

    La gauche va gérer ce système capitaliste et ses patrons qui sont en train de tout brader en récupérant au passage des milliards d’aide des Etats.

    La gauche syndicale celle de Tibault et Chérèque, ne connait pas le mot "grève générale" et l’exclut même de l’histoire du mouvement ouvrier.

    L’extrème gauche se glorifie chez PSA de son alliance avec une organisation patronale , dit syndicat jaune ou fasciste, le SIA, SIPE, ancienne CSL, qui a du sang d’ouvrier sur les mains.

    La classe ouvrière doit plus que jamais ne pas confier son sort à ces bourgeois de gauche, ces opportunistes communistes d’extrème gauche et biensûr ces assassins d’extrème droite, qui n’ont que des perspectives menant droit dans le mur et à la pire des situations sociales !

    La seule perpsective est de construire des comités de lutte partout avec les chomeurs, travailleurs, jeunes et vieux dans la précarité. Tant que les exploités n’ont pas le pouvoir eux même, ils ne sont rien.

    La lutte contre les licenciements n’est pas seulement celle d’une entreprise ou d’un quartier. Les patrons le savent et tant que nous restons chacun dans nos ateliers ou à la maison, ils ne craignent rien !

  • En fin d’après-midi, entre 18h et 19h à 4 chemins côté Pantin, la police a commencé à faire des contrôles de papiers, comme à leur habitude. Un gars a été menotté et les flics ont commencé à le frapper. Du sang a giclé, des gens sont alors intervenus et se sont fait gazer et frapper également.

    Leur solidarité a toutefois permis que les flics arrêtent de taper sur le gars.

    Les gens n’ont pas accepté ce qui venait de se passer et se sont rassemblés, bloquant le carrefour. Des jeunes beaucoup mais aussi des vieux et des femmes du quartier qui ont assisté au tabassage et en ont été très choqués.

    De très importants effectifs de police sont arrivés sur place, en uniforme et en civil. Après de longues minutes de face à face et des sommations ils ont fait remonter les gens sur les trottoirs en les braquant avec leur flashballs.

    2 autres personnes ont été arrêtées.

    Les 3 personnes interpellées sont au commissariat de Pantin et en tout cas de façon sûre la personne qui a été frappée et dont le sang souille encore le trottoir.

    Vous pouvez téléphoner au commissariat de Pantin au 01 41 83 45 00 pour prendre de leurs nouvelles et montrer qu’ils ne sont pas seuls.

  • Le groupe pharmaceutique Sanofi va annoncer jeudi de 1.000 à 2.000 suppressions d’emploi en France lors d’un comité de groupe. SFR et Bouygues ont tous les deux annoncé le 3 juillet un plan de départ volontaire, lors de leurs comités centraux d’entreprise respectifs. La CGT et Sud Rail appellent les cheminots de la région lyonnaise à la grève samedi 7 juillet, à partir de 8h, pour une durée de 24h. Ils protestent contre le plan ’’Vision 2015’’, élaboré par la SNCF, qui vise à supprimer 750 postes dans toute la France d’ici 3 ans. ’’Cela représente 1/6e des vendeurs’’ explique Gilles Bompard, délégué CGT de la gare Perrache. Car c’est principalement sur les guichets que va se manifester la restructuration. Déjà, un des quatre postes de la boutique de Bellecour a été supprimé, ce qui attend également celle de la Croix Rousse, courant 2012. Air France annonce 5.000 suppressions d’emplois sur deux ans d’ici à fin 2013. PSA pourrait supprimer jusqu’à 10.000 emplois en France. Sanofi, Hewlett-Packard, Nokia suppriment des centaines d’emplois, etc, etc... Les facultés vont supprimer des cours. Les administrations vont supprimer des fonctionnaire. moins d’infirmières, de postiers, de cheminots, etc...

    Mais de lutte d’ensemble, on n’en voit nullement se profiler à l’horizon. Chacun est appelé à prendre le tsunami qui arrive comme s’il s’agissait d’une goutte d’eau individuelle et locale !!!!

  • PSA, dont un délégué syndical Force ouvrière a évoqué la possibilité d’un plan comptant 8 à 10 000 suppressions de postes.

    Dans le textile, autre secteur touché, les chiffres posent également la même question lancinante : peut-on encore produire français ? Après Lejaby, c’est Dim, Playtex et Wonderbra qui sont visés, le fonds d’investissement américain propriétaire de DBApparel ayant décidé de céder le groupe. En balance, plus de 900 personnes à Autun, en Saône-et-Loire, où les employés ont déjà essuyé un plan social.

    Autre dossier chaud, les transports (8 600 départs craints par les syndicats) sont entraînés par le poids lourd Air France, qui a présenté son projet "Transform 2015" pour les personnels au sol, prévoyant 5 122 suppressions de postes sans départs contraints.

    Enfin, le commerce et la distribution s’illustrent dans ce sombre palmarès avec plus de 8 500 emplois en danger.

    Tous ne sont pas logés à la même enseigne : les banques et les assurances devraient subir presque moitié moins de coupes que l’agroalimentaire (environ 4 600 emplois). Et, là où 800 départs volontaires sont proposés chez Société générale, les 3 400 employés de Doux, sans compter les 700 éleveurs qui dépendent de l’avenir de l’entreprise, attendent de savoir s’ils seront repris ou envoyés vers Pôle emploi.

  • A ceux qui demandent l’interdiction pure et simple des licenciements, le ministre du Travail, Michel Sapin, répond que le gouvernement "ne va pas se substituer à l’entreprise".

    Pour supprimer des emplois d’état d’ailleurs le gouvernement n’a pas besoin de sse substituer à qui que ce soit. il le fait lui-même !

    Il pourrait difficilement reprocher aux patrons ce que fait l’Etat-patron !

    Sauf par hypocrisie...

  • MaLe chef de la Cgt etait il y quelques jours aux cotes de la patronne des patronnes et des ministres, pour un dialogue social.

    Pendant ce temps, les patrons eux multiplient la casse sociale et les syndicats discutent dans les salons , a la radio ou dans les bureaux des patrons.

    La classe ouvriere vaut mieux que ces entourloupeurs.

    Ca pour dire que c est inacceptable ou que la guerre va commencee, il y a du monde.

    MAis pour la suite il faudrait avoir confiance et rentrer chez soi en passant de bonnes vacances !

    Tous ces avocats de la classe ouvriere sont des bons bergers pour nous amener a l abattoir.

  • Les secteurs de la grande distribution, des biens de consommation comme l’habillement, l’agroalimentaire, à l’instar du redressement judiciaire de Doux (3.400 salariés), vont également être pénalisés par le ralentissement de la consommation des ménages. Selon l’Insee, leur pouvoir d’achat a baissé de 0,2% depuis le début de l’année. Chez Carrefour, les syndicats craignent déjà 3.000 suppressions d’emplois. Autre sujet d’inquiétude, le raffinage, qui souffre de surcapacité en Europe pour l’essence. Les 550 salariés de la raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime) et les 370 de LyondellBasell (Bouches-du-Rhône) sont en sursis.

    Les télécoms ne sont pas en reste. Le secteur est en pleine restructuration après l’arrivée de Free Mobile début janvier. Mille postes seraient sur la sellette du côté de SFR et 556 chez Bouygues Telecom, selon la direction. A terme, l’Arcep, le gendarme des télécoms, estime que 10.000 postes pourraient être supprimés. Enfin, les médias sont à la peine. Des centaines de suppressions de postes sont redoutées au sein du Groupe Hersant Media.

  • Les employés d’un centre de stockage de produits dangereux du Nord, classé Seveso, protestent contre la liquidation judiciaire de leur entreprise.

    Des salariés sont montés sur le toit de leur société avec des bidons de produits dangereux et menacent de "tout faire sauter".

    Les salariés d’une société de stockage, site classé Seveso implanté à Orchies, dans le Nord, ont commencé à faire brûler jeudi 26 juillet des palettes remplies de produits toxiques. "D’autres sont montés sur le toit avec des bidons et menacent de tout faire péter", raconte Sébastien Béhague, syndicaliste CGT, entre deux coups de klaxons assourdissants. Pompiers et gendarmes sont sur place, indique-t-il, ainsi que l’assistant du sénateur d’Orchies. Les CRS seraient eux aussi en route vers le site.

    Les 53 salariés de l’une des filiales de l’entreprise MGF logistique (groupe Taxis G7) protestent contre la liquidation de leur société, prononcée lundi par le tribunal administratif de Douai. La filiale, qui gère le stockage de peintures pour carrosseries et de diluants, avait été placée en redressement judiciaire début juillet.

  • LE MASSACRE DES SALARIES CONTINUE ET S’ACCELERE : mois janv.2013

     Fiat va sabrer 600 postes en Italie, lire ici Reuters merci à Mr Brunet

     Le Credit Immobilier de France va licencier environ 800 personnes.

     Coca Cola Allemagne va licencier 450 personnes.

     L’URSSAF va se séparer de 650 salariés .

     Le Comité d’Entreprise d’Air France proche du dépôt de bilan.

     Cargill Beef ferme une usine entière d’emballage de viande et 2.000 salariés sont remerciés

     Air Berlin vire bien 900 personnes)

     Le syndicat du bâtiment CAPEB des Hautes Alpes dépose le bilan lire ici Alpes Sud Infos.

     Le célèbre fabriquant SKF va sabrer 2.500 postes.

     La chaîne Gap ferme des centres de distribution aux US et 350 personnes sont virées

     130 postes sabrés à Bordeaux dans une usine de tri de déchets lire ici Romandie.

     Retour de la corvée dans un village français, lire iciOuest France.

     Hydro-Québec va supprimer 450 postes au Québec.

     Le Cirque du Soleil va licencier entre 400 et 600 salariés au Canada…

     Le « Fnac » anglais HMV a déposé le bilan et 4.350 postes risquent de disparaître.

     Leviton ferme son usine de El Paso et vire 300 personnes

     L’opérateur mobile Vodafone Espagne s’apprête à virer 900 personnes

     Les mines American Platinum vont licencier 14.000 personnes en Afrique du Sud

     Transcom est en redressement et 500 personnes risquent de perdre leur emploi en France .

     Renault va se séparer de 8.260 personnes (et pas 7.500) .

     CommerzBank va se séparer de 6.000 personnes de plus en Allemagne .

     Deutsche Telekom va sabrer 1200 emplois.

     Pratt and Whitney continue : 350 personnes virées au Canada.

     Le courtier d’assurance Gras Savoye, vous savez, celui qui est trop souvent injoignable, prépare une mega-lessive de XXX personnes.

     Halliburton Duncan se débarasse de 130 personnes

     Destruction massive de l’emploi dans les entreprises publiques.

     United Airlines vire 470 personnes à l’aéroport de Newark à New York

     Les vélos Raleigh ne fabriqueront plus au Canada, 100 personnes seront virées.

     Hemlock Semiconductor vire 400 personnes

     Le plan social du groupe Presstalis prévoit une suppression de 1250 emplois en France. A Jarville (Meurthe-et-Moselle) les 12 salariés attendent (Est Républicain, 16 janvier 2013) .

     General Dynamics se débarasse de 140 personnes de plus

     La papeterie UPM Kymene, implantée à Docelles (Vosges) avec 171 salariés, est à vendre. Six mois ont été accordés pour trouver un repreneur.

     Les piles Energizer vont licencier 100 salariés

     La corderie Bihr avec 160 ouvriers à Uriménil risque d’être liquidée le 31 janvier prochain (Vosges Matin, 16 janvier 2013).

     United Technologies mettent à pied 350 salariés

     Express Scripts vire 332 personnes

     L’équipementier automobile TRW Ramonchamp (Vosges) a été liquidé avec une reprise VT2I qui ne gardera que 80 salariés sur les 313 de TRW. (Est républicain, 18 janvier 2013

     Red River Army Depot vire 400 personnes

     La société des abattoirs Pig’aisne vient d’être liquidée et laisse 43 personnes sans emploi.

     State Street va remercier 630 personnes

     L’assureur Standard Insurance va virer 100 personnes

     Rien que dans les Alpes-Maritimes, le BTP compte sur 1.000 emplois perdus lire ici Info Eco, merci à Jonas

     Dans la région de Castres, Coprover va licencier, lire La Dépëche merci à Damien.

     Ikea délocalise en Roumanie, donc Green Sofa à Dunkerque ferme et 115 personnes sur la paille, lire France 3 Nord Pas de Calais ici, merci à mon lecteur.

     Pig Aisne a été liquidée et 43 personnes virées, merci à Mr Bernard

     Enfin, le call center du Forem a été installé au Maroc, lire la Rtbf, merci à Mr Nichols

  • mille plans de licenciements en un an, nous avions bien raison de prévoir un tsunami et bien tort de ne pas organiser une riposte collective...

  • EADS supprime plus de 8000 postes
    Natixis supprime 700 postes
    Alstom supprime 1300 postes
    La Redoute supprime 700 postes
    Volvo supprime 2000 postes
    Air France supprime 5000 postes
    Société Générale supprime 300 postes
    France Télévisions supprime des postes
    Alcatel supprime des postes
    Sanofi supprime des postes
    etc, etc...

    Mais une lutte d’ensemble, ce serait trop demander aux organisations réformistes syndicales et politiques.

    ce serait demander du lait à un bouc.

    donc ne comptons que sur nous-mêmes !

  • Siemens a confirmé ce 30 mai que 11 600 postes seraient concernés par la restructuration annoncée plus tôt dans le mois par Joe Kaeser, président du directoire du conglomérat diversifié allemand, tout en précisant que tous n’allaient pas forcément être supprimés.

    Siemens confirme que plus de 11 500 postes sont concernés par son plan "Vision 2020", annoncé plus tôt dans le mois. Mais tous ne seront pas supprimés, précise ce 30 mai l’entreprise. "A ce stade, Joe Kaeser a simplement déclaré combien de postes allaient être affectés par la restructuration de l’organisation", a dit un porte-parole de Siemens par voie de courrier électronique. "Mais déplacer des postes d’un secteur ne signifie pas forcément les supprimer."

    nouvelle organisation

    Au début du mois, Joe Kaeser a présenté la restructuration appelée "Vision 2020". Elle prévoit notamment une structure segmentée en neuf divisions au lieu de 16, tandis que les activités de santé seront gérées séparément et celle des prothèses auditives sera introduite en Bourse. Ce plan doit permettre d’économiser 1 milliard d’euros par an à partir de 2016.

    Le conglomérat diversifié allemand est toujours en concurrence avec l’américain General Electric pour s’emparer des activités d’énergie d’Alstom, Siemens envisageant de déposer une offre d’ici le 16 juin

  • Les licenciements de masse arrivent dans le monde entier !

    D’importantes multinationales, incluant Kraft, Motorola, Lenovo, Tyson et HTC ont récemment annoncé des licenciements de masse au même moment que les fusions et acquisitions d’entreprises augmentent radicalement et sont en voie d’atteindre un nouveau sommet cette année.

    Le géant de l’alimentation Kraft Heinz Co a annoncé mercredi dernier qu’il éliminerait 2500 emplois en Amérique du Nord, ce qui correspond à 5 pour cent de sa main-d’oeuvre mondiale. L’annonce est le résultat de la fusion de 49 milliards de dollars entre Kraft et H.J. Heinz Co, lors d’une entente orchestrée par Berkshire Hathaway qui appartient à Warren Buffett.

    Les mises à pied annoncées incluent 700 employés au siège de l’entreprise à Northfield en Illinois près de Chicago. L’entente prévoit des milliers de licenciements de plus, alors que l’entreprise a dit qu’elle était « sûre » qu’elle arriverait à atteindre les économies résultant de la fusion qui sont estimées à 1,5 milliard $ jusqu’en 2017.

    Jeudi dernier, le fabricant chinois d’ordinateurs Lenovo a annoncé 3200 mises à pied, soit 5 pour cent de sa main d’œuvre mondiale. Les licenciements seront concentrés dans la filiale Motorola Mobility, qui a annoncé des licenciements initiaux de 500 employés la semaine dernière à son siège social dans la région de Chicago. Trois-cents autres employés perdront leur emploi avec la fermeture de son usine à Plantation en Floride. Lenovo a acquis Motorola Mobility de Google en 2014.
    Jeudi dernier, le fabricant de téléphones intelligents HTC a annoncé qu’il supprimerait 2250 emplois, ou 15 pour cent de sa main d’œuvre mondiale d’ici la fin de l’année. L’entreprise tente de réduire ses dépenses de 35 pour cent.

    Ces mises à pied ont lieu suite à l’annonce de Microsoft selon laquelle l’entreprise éliminerait 7800 postes, principalement de sa division de téléphones mobiles Nokia acquise en 2013. Seulement quelques semaines plus tard, l’entreprise de semi-conducteurs Qualcomm Incorporated qui siège à San Diego annonçait 4700 mises à pied.

    Les licenciements de masse dans les secteurs alimentaire et technologique surviennent en plein carnage des emplois dans le secteur mondial de l’énergie. Vendredi dernier, Samson Resources Corp, un producteur de pétrole et de gaz qui siège à Tulsa en Oklahoma a déclaré faillite, menaçant plus d’un millier d’emplois. La faillite de l’entreprise a lieu après son acquisition en 2011 d’un fonds d’investissement privé KKR & Co.

    Plus tôt ce mois-ci, Alpha Natural Resources, le deuxième producteur de charbon américain en importance, a déclaré faillite, mettant en péril les emplois des 8000 salariés de l’entreprise. Une firme-conseil de l’industrie pétrolière, Swift Worldwide Resources, a publié un rapport en juin indiquant que 150.000 emplois du secteur de l’énergie avaient été perdus mondialement depuis le début de la chute du cours pétrolier l’an dernier.

    La déclaration de faillite de Samson suivait de près l’annonce de la multinationale pétrolière Royal Dutch Shell selon laquelle 6500 postes seraient éliminés cette année, ainsi que l’annonce du conglomérat britannique Anglo American, la cinquième société minière la plus importante au monde, qui éliminera 53.000 emplois.

    La dernière vague de licenciements de masse est intimement reliée au boom mondial de fusions et d’acquisitions d’entreprises. Dans des conditions de ralentissement de l’économie mondiale, en plus des montants records de liquidités qui reposent dans les coffres des entreprises, Wall Street utilise les fusions et acquisitions afin de mettre de la pression supplémentaire sur les entreprises américaines et internationales pour réduire les coûts et augmenter les profits sur le dos des employés.

    Les fusions et acquisitions mondiales se rapprochent d’un record cette année, d’après des données de Thomson Reuters. À un trimestre de la fin de l’année, la valeur des transactions atteint maintenant 2900 milliards de dollars, tout juste sous les 3000 milliards atteints en 2007, immédiatement avant la crise financière de 2008. Aux États-Unis, les fusions ont atteint 1400 milliards en 2015, ce qui représente une augmentation de 62 pour cent par rapport à l’année dernière.

    Le 10 août, Berkshire Hathaway de Warren Buffett a annoncé l’une des acquisitions d’entreprise les plus importantes de l’année : l’achat de Precision Castparts pour 37 milliards de dollars, un fabricant de métal pour l’industrie aérospatiale et la défense qui embauche plus de 30.000 employés.

    Le rythme croissant de fusions et d’acquisitions est rendu possible par l’injection constante d’argent bon marché des banques centrales mondiales qui ont transféré des milliers de milliards de dollars dans le système financier mondial pendant des années d’assouplissement quantitatif et de politiques à taux d’intérêt zéro.

    Les fusions augmentent pendant que la croissance économique ralentit. D’après des prédictions du Fonds Monétaire International, 2015 est sur la voie de devenir l’année la plus lente en croissance économique depuis 2009. Les perspectives déjà pessimistes pour la croissance économique de l’année ont été revues à la baisse vendredi avec la publication de données économiques pour la zone euro montrant que la croissance de la région a seulement été de 0,3 pour cent lors du second trimestre de l’année, ce qui est inférieur à ce que prédisaient les analystes.

    À cela s’ajoute la publication vendredi de résultats économiques négatifs pour la Chine : les exportations du pays ont chuté de 8,3 pour cent en juillet. La baisse des exportations a probablement contribué à la décision qu’a prise la banque centrale chinoise de dévaluer le yuan la semaine dernière, décision qui a tourmenté les marchés financiers mondiaux.
    Le boom de fusions et d’acquisitions, loin d’améliorer la production et la croissance économiques, a pour but l’enrichissement des actionnaires à travers des licenciements et des baisses de salaires. Le résultat de ce cycle vicieux de stagnation économique et de parasitisme est l’enrichissement de l’oligarchie financière aux dépens de la classe ouvrière.

  • Alstom a annoncé mercredi la disparition d’ici à 2018 des branches production de trains et ingénierie de Belfort. Sur le site, 400 emplois sont en jeu. « Tous les salariés concernés se verront proposer un transfert vers une autre usine du groupe, notamment celle de Reichshoffen », a précisé la direction.

  • D’ici deux ans, le site historique de Belfort ne fabriquera plus de trains et sa production sera transférée sur le site de Reichshoffen en Alsace.

    Cette décision a une forte valeur symbolique. Belfort est le bastion historique d’Alstom. Là où a été produite la toute première locomotive à vapeur en 1880, puis la première motrice du TGV. Mais de l’eau a coulé sous les ponts. Il y a un an, Alstom se recentrait sur le ferroviaire après avoir cédé sa branche énergie à l’américain General Electric.

    Quant aux syndicats, ils en restent à demander l’intervention de l’Etat bourgeois et à lutter entreprise par entreprise !!!

  • L’avionneur européen Airbus annonce mardi le nombre de suppressions de postes qu’entraînera l’an prochain sa restructuration, tandis que de premières évaluations syndicales font état de plus de 1.300 emplois, suscitant des craintes de licenciements secs.

    La Société des Transports Publics (STP) a remercié dernièrement un groupe de 183 employés, dont des techniciens, des agents de recouvrement et des chauffeurs.

    Le groupe PSA pourrait supprimer 2133 postes l’an prochain selon des documents internes, révèle ce lundi France Info. Un comité central d’entreprise (CCE) se réunit ce lundi après-midi à Paris, au siège de l’entreprise.

    Renault Trucks annonce plusieurs centaines d’emplois supprimés...

    Le groupe SFR a annoncé cet été la suppression d’ici à mi-2019 d’un tiers des effectifs de son pôle télécoms via des départs volontaires, mais n’avait jusqu’à présent donné aucune indication sur les métiers concernés.

    Volkswagen supprime au moins 30.000 emplois.

    Assurances Generali supprime des milliers d’emplois.

    La fusion FNAC-Darty menace des centaines d’emplois.

    La Poste et les Impôts se préparent à des suppressions massives d’emplois.

    L’APHP supprime massivement les emplois hospitaliers.

    Nikon supprime des milliers d’emplois.

    Fillon annonce 500.000 suppressions d’emplois de fonctionnaires : infirmières, postiers, enseignants et cheminots !!!

  • L’ex-GDF-Suez a programmé la suppression d’au moins 1.900 emplois en France dans sa branche énergie d’ici à 2019, a affirmé mardi la CGT.

    Mim, enseigne de mode, supprime 800 emplois...

    SFR supprime 1974 emplois...

    Tati, en redressement, prépare des suppressions d’emplois...

    Coca rajoute 1200 suppressions d’emplois à ses annonces précédentes...

    Thyssen supprime des emplois...

    EDF supprime 7000 emplois en quatre ans...

    Whripool supprime 570 emplois...

    Areva supprime 2700 emplois d’ici 2017.

    Le bruit a filtré d’un plan de suppression de 2133 emplois PSA...

    Les banques suppriment massivement des emplois. HSBC, premier groupe bancaire européen, envisageait de supprimer à lui seul 50 000 postes d’ici 2017. Aujourd’hui, au prétexte de l’entrée dans le monde digital, les banques françaises s’apprêtent à opérer une nouvelle saignée. La Caisse d’Épargne de Midi-Pyrénées a annoncé d’ici 2020 la fermeture de 35 agences, soit une réduction de 17 % de son réseau. Entre 2010 et 2020, c’est plus de 29 % de son réseau qu’elle aura supprimé.

    Emmanuel Macron veut supprimer 120.000 emplois publics...

    Et, dans tout cela, croyez-vous qu’il y aurait une coordination interentreprises des luttes contre les suppressions d’emplois, les licenciements, les fermetures d’entreprises et le chômage, la misère qui monte ? Non ! Parce que nous ne dirigeons pas nos luttes nous-mêmes. Ce sont les appareils syndicaux qui les dirigent et ils divisent nos luttes entreprise par entreprise !

  • General Electric va tailler dans ses effectifs, 345 emplois menacés en France...

    Pendant qu’on ne parle, côté syndical, que de l’entreprise de la Souterraine, isolée dans son combat, on se garde de la relier à toutes les autres qui licencient ! Il y a actuellement 700.000 licenciements par an !!! Citons notamment : toutes les banques, Michelin, Airbus, Yahoo !, Veolia, Colgate-Palmolive, SFR, Nobel Plastiques, Hanon Systems, Seita, CastMetal, Whirpool, Nestlé, Avadel, Haribo, Engie, Vivarte, Mim, Tati, Accor, etc, etc…

  • Ford anticipe une récession mondiale. Le trust révèle avoir mis de côté plus de 20 milliards de dollars pour anticiper la potentielle crise économique à venir.

    Le 14 septembre, à minuit, les accords salariaux de quatre ans couvrant 155 000 travailleurs américains, chez General Motors, Ford et Fiat Chrysler, arriveront à terme.

    Les travailleurs de l’automobile sont déterminés à se battre. Ils ont subi des décennies de baisse des salaires et d’attaques contre les avantages sociaux, qui se sont intensifiées à la suite de la crise de 2008 et de la restructuration de l’industrie automobile sous le mandat d’Obama. L’assaut sur les travailleurs a produit des profits record pour les constructeurs automobiles et les investisseurs de Wall Street.

    Les constructeurs automobiles sont déterminés à faire supporter aux travailleurs de l’automobile américains le poids d’une nouvelle restructuration de l’industrie automobile mondiale qui a déjà éliminé des dizaines de milliers d’emplois dans le monde. Face aux signes croissants de récession, les entreprises intensifient leurs attaques contre les emplois, les salaires et les conditions de travail. Ils ont l’intention de réduire les travailleurs au statut d’intérimaires totalement à la merci des employeurs.

    Ils n’ont aucune intention de se plier aux revendications des travailleurs. Au contraire, ils entendent utiliser le ralentissement économique pour faire chanter les travailleurs pour qu’ils acceptent de nouveaux reculs brutaux. GM voudrait que les travailleurs temporaires représentent la moitié de sa main-d’œuvre dans les usines américaines, tandis que Ford souhaite supprimer les supposés avantages de couvertures médicales « dorés » et mettre fin à ce que Forbes appelle le « dernier vestige du quasi-socialisme qui a dominé l’industrie automobile américaine pendant 100 ans ».

    Le conflit, cependant, n’est pas entre les entreprises et le syndicat United Auto Workers (UAW). Cette organisation pro-patronal est embourbée dans un scandale de corruption qui a envoyé des hauts responsables en prison pour avoir accepté des pots-de-vin de Chrysler en échange d’avoir entériné de force l’accord salarial au rabais de 2015.

    La bataille se joue entre les travailleurs de l’automobile américains et internationaux, d’une part, et les sociétés transnationales et leurs « syndicats » pro-patronat, de l’autre.

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