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Bulletins La Voix des Travailleurs d’Eurodisney (Marne-la-Vallée)

mercredi 16 mai 2012, par Robert Paris

Une série de bulletins anciens et récents de La Voix des Travailleurs d’Eurodisney

Mouvement organisé par les centrales

C’est un débrayage et personne n’a vu de délégués, ni d’assemblée, ni de discussions entre salariés pour préparer cet arrêt de travail.

La grève ne s improvise pas, même si elle est pleine d’imprévus.

Les syndicats veulent faire pression mais éviter la grève. Ils respectent tous les règles fixées par le patron et signent même des suppressions de primes en feignant de croire au speech de la direction.

La maintenance sera-t-elle enfin inspectée de manière indépendante ?

Est-il normal que Disney s’autorise à fixer elle-même les normes de sécurité à respecter et les change quand cela lui chante ?

Est-il normal qu’il n’y ait aucun contrôle de l’Etat alors que ce dernier offre des sommes colossales et des grands moyens (en particulier en termes de transports notamment via les autoroutes, la SNCF, de construction avec aides étatiques, de terrains, aide à la formation, aide à l’embauche, impôts, etc...) à cette entreprise qui est le plus grand trust de la région parisienne ?

Après huit mois de bras de fer judiciaire, les élus du CHSCT d’Euro Disney ont obtenu gain de cause : il y aura bien une expertise indépendante de la maintenance des attractions dans les parcs de loisirs.

Une expertise indépendante de la maintenance des attractions sera finalement menée à Disneyland Paris. Après un feuilleton juridique de huit mois, la cour d’appel de Paris a annulé hier l’ordonnance du juge des référés de Meaux et demandé « la mise en œuvre d’une expertise […] immédiate à raison d’un risque grave » visant les salariés.
Dans son arrêt, le juge estime que le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) des services techniques d’Euro Disney a caractérisé « de façon suffisamment claire et précise les différentes circonstances lui ayant permis de constater objectivement l’émergence d’un risque aggravé […] concernant les salariés […] » et que « l’importance de l’accidentologie dans l’établissement participe précisément de la constatation d’un risque grave dont justement l’expertise aura pour objet de vérifier la validité ».

Euro Disney devra en outre verser 3000 € de frais de justice au CHSCT.

La CFDT a-t-elle raison face à la direction ?

Les conditions de travail se dégradent, oui et le risque de fermeture de beaucoup de service est réelle. Qui a donné raison à la direction de faire passer sa restructuration de 2008 ? Qui a démobilisé la lutte des techniciens qui s’y sont opposes ? (Sans vouloir élargir biensûr cette lutte qui avait commencé suite au menace de licenciement de 2 collègues) LES SYNDICATS dont la CFDT qui a signé les yeux fermés pour cette "réorganisation".

Y a t il un problème spécifique en ce moment ?

Pourquoi la CFDT choisit avec d’autres, comme la CGT, l’UNSA et FO d’agiter le chiffon rose ? Non ce qui se passe à Disney se passe dans toutes les entreprises de Métropole, des DOM TOM, et du monde. L’avenir est complètement incertain, Disney vit des subsides de l’Etat et des emprunts bancaires, Disney est dans le rouge au niveau mondial comme tous les trusts et à dèjà licencier des milliers de sous traitants, CDD, intérimaires en France, cadres maisons aux USA.

La CFDT et la CGT choisit ce moment car le 20 eme anniversaire de l’ouverture d’Eurodisney est dans 1 mois. donc elle veut faire croire que les salariés sont en meilleurs posture pour faire pression. Les syndicats veulent faire croire qu’une partie (les opérationnels) des salariés sont vraiment lésés et si le conflit prend de l’ampleur, les syndicats diront que c’est la lutte des Disney car ils profitent de cette grande fête de Disney pour revendiquer. Mais la lutte, comme celle des aéroports en décembre 2011, ira dans le mur si nous écoutons les syndicats qui nous martèlent de regarder le bout de nos doigts de pied et de rester chacun dans son service, surtout de ne pas communiquer entre salariés de différent secteur ou entre CDI et CDD intérimaires et prestataires (de plus en plus nombreux).

Peut-on se fier aux syndicats et à la CFDT en particulier, qui dirige le CE, pour mener la lutte ?

Non elle a fait croire qu’elle dénonçait les pratiques maffieuses de la CGT qui dirigeait avant elle le CE, ; mais elle se comporte pire qu’elle : restriction de la presse et des livres , harcèlement flagrant des salariés du CE, signature d’accord qui spolie les salariés, disparition de document du CE, accusation sans preuves et sanctions des salariés du CE, copinage avec la direction maffieuse de la CGT, signature de communiqué évacuant (avant toute enquête) les responsabilités de la direction dans des suicides de salariés qui eux mêmes étaient harcelés !

Doit on croire au journée d’action, comme celle du 29 décembre 2009, quand la direction proposait 0% d’augmentation ? Non la direction sait d’avance qu’elle ne craint rien, car les syndicats nous promènent un peu à droite à gauche et hop c’est fini tout le monde rentre chez lui, circulez y a rien à attendre.


Pour faire quoi ? avec qui et comment ?

Même s’il y a un peu de monde, les syndicats peuvent mobiliser leur délégué (plus de 400) et faire croire avec quelques drapeaux syndicaux, à une agitation. Rien à voir avec les assemblées et la grève de septembre 2006 ou les grévistes étaient pour beaucoup non syndiqués et ou les drapeaux syndicaux étaient tout à fait absent le 1er jour, mais ou les pancartes des grévistes étaient elles clairs et nettes : "200 euros pour tous les salariés des parcs et hôtels". Nous avons voté la grève à main levée , mais ce qui nous a manqué est une véritable organisation indépendante des grévistes.

Doit on faire confiance aux négociations et promesses des uns et des autres ?

La CFDT et la CGT ont voté pour le dernier plan salaire qui supprimait une prime de fin d’année de 100euros en racontant qu’elles allaient négocier une bonne prime d’intéressement...raté sur toute la ligne et ces syndicats pleurent maintenant que la direction n’a pas respecté sa parole....

C’est du cinéma, et les syndicats qui se font passer pour des victimes, n’en sont pas à leur coup d’essai. En 2006, la CGT signait (en étant à la tête du CE) pour une augmentation générale des salaires de 15Euros brut, et aussi un accord bis des 35H00 augmentant la flexibilité, et les amplitudes horaires journalières.

Qu’est ce que proposent les syndicats comme revendications principales, une augmentation de 5% ou 4% pour l’UNSA.
Donc les petits salaires vont se battre pour que les gros touchent plus qu’eux ?? On y croit vraiment au père noël !

Une attraction de Disneyland responsable d’un accident ?

Un enfant de 13 ans est toujours paralysé depuis son malaise à Disneyland Paris. Il souffrirait de contusions à la colonne vertébrale Quinze jours après son accident à Disneyland Paris, Bautista Riera, le petit argentin de 13 ans est toujours interné à l’hôpital Necker. Souffrant d’une importante contusion médullaire et osseuse son arrivée, il a été placé sous assistance respiratoire. Il a eu quelques problèmes : une pneumonie et il a subi une trachéotomie”, a déclaré Mme Ferreira à Radio Continental. La prudence qui s’imposerait serait un contrôle général et sérieux de la part d’agents indépendants de toutes les attractions à risque...

Mais Disney fait la pluie et le beau temps et ce n’est pas l’Etat qui va le déranger.

Dans ce sens là effectivement, on ne saura jamais.
Mais ce que l’on sait, c’est que Disney est déjà responsable dans bien des cas.

Effectivement la prudence s’impose : de la même façon que rien ne permet d’être docteur à la place des docteurs, ce n’est pas une visite qui permet de connaître la réalité des procédures et des pratiques des services de maintenance.

En 2008, plus de 300 techniciens avec le soutien des ingénieurs et du reste des services techniques, ont débrayé 3jours pour s’opposer à une restructuration qui est finalement passé en force.
Depuis les effectifs ont fondu, de bons professionnels sont partis et non pas été remplacés et les accidents se multiplient.
Et ce constat tout le monde peut le faire sans être spécialiste.
Il est le même dans beaucoup de secteur, automobile, nucléaire, aviation, transport, service public etc...

Quelques questions

La direction se veut rassurante mais est-ce vraiment la vérité que la sécurité des installations est assurée ? Rien n’est moins sûr....

Tout d’abord est-il normal qu’une simple attraction doive être vérifiée par des inspecteurs de l’Etat alors que Disney a le droit de nommer ses propres inspecteurs en interne ?

Est-il normal que les moyens mis pour l’entretien et les contrôles soit sans cesse en diminution ?

Est-il normal que tous les accidents soient étouffés ?

Est-il normal que des pressions soient exercées sur les salariés pour qu’aucun problème ne filtre à l’extérieur, sous peine de licenciement ?

Est-il normal que Disney inspecte lui-même ses installations sans contrôle de l’Etat ?

Trop de questions ou pas assez de réponses ?

"L’inspection du travail en charge du site Eurodisney, contactée à onze reprises par téléphone, n’a toujours pas souhaité répondre à nos questions."

Besoin de rien...alors adressez vous à l’inspection du travail, M.Beaulieu par exemple, et n’attendez pas de réponses.....à chaque coup on gagne ! ou plutôt on perd son temps.

Mais comme on dit les écrits restent , donc il faut quand même ne pas les laisser tranquille.

Encore un suicide à Disney !!!

Après un suicide et une tentative de suicide au début du mois, un nouveau drame à Eurodisney. Un chef de cuisine du parc d’attraction de Marne-la-Vallée, près de Paris, s’est suicidé vendredi dernier à son domicile le jour où il devait reprendre son travail après un arrêt maladie, selon des sources syndicales.

"Ce n’est pas la direction mais un article du Parisien du 24 février qui nous en informé. On apprend ainsi qu’il y a eu un mort le 3 février, un autre suicide qui a failli avoir lieu le 20, et un suicide mortel le 21. Tout cela pour le seul mois de février 2010. Et, loin de se considérer comme responsable, le patron affirme qu’il ne faut pas en parler…".

Les syndicats avaient eu aussi respecter cette loi du silence, et aujourd’hui à moins de 2 mois des élections "professionnelles", ils se vantent tous de défendre les intérêts moraux et matériels des salariés !

Certains délégués auront du mal à convaincre les travailleurs et les autres délégués, on ne les verra pas et donc aucun compte ne pourra leur être demandé.

Des délégués comme ça, le patron en a besoin, mais certainement pas les employés qui voudraient s’organiser pour empêcher toutes formes de harcèlement et de dégradations des conditions de travail.
Le syndicat FO d’Eurodisney estime que le suicide de ce chef cuisinier, âgé d’une quarantaine d’années et en arrêt maladie suivi de vacances, est lié à ses conditions de travail, ce que refusent d’établir pour l’instant d’autres syndicats ainsi que la direction du complexe de loisirs.

« D’après les éléments que nous avons eus, ce chef de cuisine était sous pression à cause des chiffres et des résultats demandés et du manque d’effectifs. Il ne voulait plus travailler dans ces conditions et avait tenté de négocier son départ », a affirmé à l’AFP Guy-Bruno M’Boe, délégué syndical FO. Dans un communiqué FO a déploré « de nouveau les conditions de travail et la pression exercée sur les salariés au sein de l’entreprise ».


Les suicides continuent car les pressions patronales continuent

Un salarié qui avait auparavant porté plainte pour harcèlement auprès du commissariat de police contre Disneyland et s’était adressé sans succès aux syndicats s’est suicidé . Ce lieu de festivités ne l’est pas pour les salariés qui y travaillent.

Un autre salarié de Disneyland a, le même jour, fait une tentative de suicide sur le lieu de travail, tentative sans relation avec la précédente et qui a été arrêtée à temps ! Le seul lien entre les deux est la politique systématique de la direction consistant à "mettre la pression" sur les travailleurs !

Après la vague de suicides, le gouvernement avait prétendu agir mais c’était du vent et le stress des salariés est de plus en plus important en cette période de crise. Loin de gêner l’offensive patronale et gouvernementale contre les travailleurs, cette ambiance de suicides pèse sur le climat social et aide les patrons ....

Tu causes, tu causes…

La réunionite des syndicats et patrons bat son plein, mais que va t il en sortir ? Des supplications, des "on ne va pas en rester là", des "on va porter plainte" etc..

Mais pendant ce temps que faisons nous, employés sans grades ou petits cadres qui subissons la même politique de pression et répression ?

Allons nous attendre que la tempête passe ? Mais pourrons nous nous en sortir en croisant les bras ou en restant le nez dans le guidon ?

Ceux qui ont cru dans les belles promesses s’en mordent toujours les doigts, et ceux qui pensent que faire l’autruche permet de passer à travers les gouttes, se trompent lourdement. Les exemples ne manquent pas ! La peur doit changer de camp et nous devons organiser la libération de la parole indépendamment de tout contrôle de la direction et des coquilles vides syndicales !


Robert Iger : 31,4 millions de dollars

Le patron de Walt Disney a engrangé 31,4 millions de dollars en 2011, soit quelque 24 millions d’euros. La majorité de cette somme provient de son bonus, qui s’élève à plus de 15 millions de dollars. Ce New-Yorkais d’origine occupe cette fonction depuis 2005, et il a annoncé qu’il quitterait ce poste en 2015. En parallèle, il possède un siège au conseil d’administration d’Apple depuis la mort de Steve Jobs.
24 millions Euros en 1 an = 2000 smic annuel.

En ce moment, Disney utilise les médias français pour faire valoir le travail de ses salariés par le biais de reportage sur les conditions de travail revues et corrigées pour la TV.

C’est soit disant la grande famille des "cast members", qui reconnaît le PDG d’Eurodisney "ne gagne pas beaucoup mais a la sécurité de l’emploi".

Vu le niveau de la crise, ce genre d’argument est illusoire.
Pour la grande famille, cela ne leur arrache pas la bouche , car même les empereurs, les rois, n’avaient autant de richesses comparativement à leurs esclaves, paysans, ouvriers, serfs etc...
Le rêve Disney sera t il un cauchemar ? Cela dépend non pas des salariés mais du rythme des faillites des Etats, des entreprises, des banques, des bourses, des monaies, qui n’est pas prêt de faiblir, mais au contraire d’aller crescendo .

Ce qui dépend des salariés c’est de renverser ces pyramides, ces pharaons et ces cités Etat pour construire le socialisme par la collectivisation de ce qui a été fabriqué par la classe ouvrière.

« On a évité la catastrophe » (Président de la république)

On va droit à la Kata-strophe (ce que pensent beaucoup de salariés de Disney)

A force d’économie, de restructuration, de pression sur les salariés, de sous effectifs, de vétusté du matériel, et de remplacement de pièces à la va vite. A force de supprimer des compétences techniques, de réduire les équipes ou de ne former personne correctement par manque d’encadrement. A force de faire l’inverse de ce qu’il faudrait, on se posait toujours la question : « mais que cherche-t-il ? Les accidents ? »

Eh bien, ce n’est que le début, car rien n’est fait pour enrayer ce cercle de la dégradation de tous les secteurs de Disney, dont la maintenance !


La direction cherche-t-elle le clash ?

De l’extérieur, on peut penser que la direction investit de gros moyens pour entretenir les parcs et construire de nouvelles attractions. Disney est une grosse machine, fait beaucoup d’argent, rempli ses hôtels, magasins et parcs tout en satisfaisant pleinement ses actionnaires petits et grands... pour l’instant. Mais ce constat ne tient pas longtemps quand on y regarde de près. Une attraction comme Crush Coaster n’est pas conçue pour tourner aux cadences d’un parc d’attraction comme Disney ; résultat, depuis le début, des pannes en série et beaucoup de casse. Pour les autres, les matériaux fatiguent et la maintenance préventive se transforme en intervention au coup-par-coup, faute de personnel ou de maintenance structurelle importante jamais réalisée. Et puis il y a les restructurations internes qui ont dégoutté les personnels ou simplement forcé à la démission des professionnels compétents, quand ils n’ont pas été simplement remercié d’office !

Alors tout ça pourquoi ? Le parc Eurodisney ne serait plus assez rentable ? Car rentable il l’est mais pour les financiers on connaît la musique. Ils en veulent toujours plus et surtout en ce moment, la spéculation se fait sur la chute des entreprises.

Question à cent balles

Quelle est l’entreprise où 13.000 salariés sur un même site sont payés au lance-pierre, font des deux heures de route pour aller au travail, sont maltraités par des managers qui se prennent pour le bon dieu et n’ont aucune augmentation face à l’inflation galopante ? C’est Eurodisney !


Blabla de direction : quel talent !

Les réformistes, collaborationnistes, syndicalistes d’accompagnement de tous poils étaient satisfaits de « Talent d’équipe », un nouveau projet de contrat social initié par l’entreprise où l’implication, le respect de la parole donnée et des engagements pris ainsi que la responsabilisation des différents acteurs d’entreprise et blabla et blabla... Manque de chance, la Direction Générale a tout de suite montré en termes de salaire et de prime qu’elle était la seule à ne s’engager à... rien !


Le palace « Le Ritz » a trouvé l’excuse pour licencier

Plus de 350 salariés ont appris la nouvelle par les médias et le patron lui a justifié la fermeture de l’hôtel parisien, par des travaux pendant 2 ans minimum ! PSA Citroën, lui, a carrément dit qu’il anticipait la chute de l’économie, et donc qu’il allait fermer des usines, des bureaux, etc. Pour commencer c’est 6500 suppressions de postes, le mot licenciement étant tabou dans l’automobile car le gouvernement leur a « prêté » des milliards. En réalité, les États subventionnent actuellement toute l’économie capitaliste et cela à fond perdu !


PEE : Perdre ses Économies en Épargnant

Ces derniers temps, la direction ne communique plus beaucoup sur le PEE, bizarre ? Eurodisney avait fait confiance à la BNP pour placer nos économies... BNP : vous savez ? cette banque qui a plongé la Grèce, et d’autres pays dans un abîme de dettes. Aux USA, les travailleurs ont perdu leur salaire, leur retraite, leur assurance-santé, leur emploi, grâce à ce système de placement dans la finance. En France c’est le même système et les mêmes effets ne sont qu’une question de temps.
Mêmes méthodes, mêmes combats !

A Eurest, les salariés entendent la même musique tous les ans : des promesses aux entretiens individuels et des effets d’annonce pour des augmentations (ou autre chose) qui payent à peine l’augmentation du carburant. En fait, ces pratiques des ressources « humaines » sont, comme à Disney, un moyen de faire accepter individuellement les bas salaires. Nous sommes, intérimaires, sous traitants, ou Disney, tous sur le même bateau et si on veut vraiment que nos patrons arrêtent leur cinéma, il va falloir unir nos forces, nos assemblées, et nos revendications.


La pommade, ça ne coûte pas cher.

Les femmes sont la préoccupation de la direction, selon un Backtage du mois de septembre. Pourquoi avoir besoin de le dire ? Faire parler des chiffres, c’est facile, et ça coûte moins cher que payer un salaire équivalent quel que soit le sexe : à travail égal, salaire égal : c’est pourtant simple !

Trahison ou cinéma ?

A quoi ça sert de dénoncer le non versement d’une prime d’intéressement, alors que les syndicats n’ont rien fait (à part une pétition sans plus) pour empêcher la suppression de celle de fin d’année ? Pour « augmenter notre pouvoir d’achat », il faut d’abord commencer par ne pas le baisser. La direction se moque de nous en nous disant qu’elle se préoccupe de notre pouvoir d’achat, alors qu’elle nous supprime 100 euros brut. Le voleur qui se fait passer pour le curé, c’est censé nous faire rire ?

Parlons en du pouvoir d’achat !

La direction fait croire que la solution consiste à augmenter de 30 ou 40 euros net nos salaires de base, c’est à dire qu’elle choisit de privilégier les salaires et pas les « compléments » comme les primes : on croit rêver !!

Ce ne sont pas les salariés qui ont réclamé d’être payé avec des primes, ni de faire des nuits, des travaux salissants, etc...
Nous venons chercher un salaire et les conditions de travail, c’est le patron qui les impose.

Aujourd’hui 30 ou 40 euros ne sont pas une fleur ! Tout augmente, et 30 euros cela correspond à la hausse des prix de l’essence, et donc le reste c’est pour notre pomme. Les factures ne se contentent pas de beaux discours, alors Disney doit payer et arrêter de nous escroquer.
Ce que Disney a à cacher…

Grande nervosité à l’état-major d’Euro Disney Associés, exploitant le parc Disneyland Paris. La direction invite de manière pressante les salariés du parc à ne plus parler aux journalistes. Dans un courrier interne du 24 novembre dernier (reproduit en intégralité ci-dessous), Karine Raynaud, présidente du Comité d’Entreprise et en charge des relations sociales chez Disneyland Paris, s’insurge contre la publication de l’audit confidentiel décrivant les conditions de travail chez Disney – révélé sur OWNI le 22 novembre. Et menace les salariés vaguement sensibles à la liberté d’expression qui confieraient à la presse quelques secrets sur les coulisses de Disneyland Paris.
Deux délégués syndicaux de Force ouvrière (FO) à Disneyland Paris ont été mis en examen le 19 avril et le 2 mai pour diffamation à l’encontre de la direction du parc d’attraction, dans l’affaire de suicides de salariés en 2010.

Ces mises en examen font suite à trois plaintes de Disneyland Paris en tant que personne morale ainsi que deux responsables, a confirmé une source proche de l’enquête, relevant que "la justice a eu à se prononcer sur les suicides à deux reprises et (...) elle avait conclu très clairement qu’il n’y avait pas de lien entre les suicides et l’entreprise".
Contactée par l’AFP, la direction de Disneyland Paris n’a pas souhaité "commenter une enquête en cours".

Dans un communiqué, FO "se réjouit d’ores et déjà d’une telle situation car enfin il pourra s’exprimer publiquement et librement devant la justice et devant tout le monde". Le syndicat, qui reconnaît avoir "écrit et publié les textes sur la vague de suicides à Eurodisney en 2010(...), promet de faire" éclater la vérité au grand jour".
Deux salariés du parc d’attraction s’étaient donné la mort en 2010 et un troisième avait tenté de se suicider après l’annonce de son licenciement. Des syndicats avaient dénoncé "la souffrance au travail", tandis que la direction avait fustigé "une instrumentalisation du drame".

Disneyland avait ensuite promis le "renforcement du dispositif de vigilance et d’action en faveur du bien-être des salariés sur leur lieu de travail". Bla,bla...

Disneyland Paris, loin d’être le pays des merveilles pour ses salariés
Loin d’être anecdotique, l’histoire de Gérard Ravenet révèle un monde du travail, cruel, négligé et sans scrupule. Cet ancien cascadeur, qui a travaillé près de cinq ans pour le pays de Mickey, en veut à la firme et lui reproche nombre de choses : harcèlement moral et sexuel, licenciement abusif, conditions de sécurité proches de zéro.
Deux tribunaux ont déjà reconnu que cet ex-salarié Disney avait été victime d’humiliation sexuelle. Mais, Gérard Ravenet se bat toujours pour qu’on lui reconnaisse son licenciement abusif et son handicap. Retour sur le parcours de ce salarié, mis en sursis par Disneyland Paris.

Depuis 2002, Gérard était chef d’équipe des cascadeurs de Disney. Son job ? Organiser et encadrer les grands shows pour que les 12 000 spectateurs quotidiens repartent des étoiles plein les yeux. Mais derrière ce joli décor, les choses vont très vite se fissurer.
La justice reconnaît le harcèlement moral et sexuel


Arrête ton char, Ben Hur !

Les cast members de la parade ont débrayé. Les animateurs des chars ont arrêté le travail pour réclamer des augmentations de salaires. Ils ont bien raison. C’est le seul moyen de faire reculer le patron. On en a tous assez d’être payés au lance-pierres !

La sécurité est fissurée

Un site internet sur Disney nous apprend que le char « la belle et la bête » a été arrêté pour cause de fissure dans la tête du char. Cette fois-ci, il n’y aurait pas eu de conséquences graves. Si au moins cela servait d’avertissement à la direction. Mais n’y comptez pas !


On nous stocke comme des balais

Les locaux du personnel de ménage du parc sont tout petits. Ils sont non seulement exigus mais aussi délabrés. On a des nouvelles tenues mais les locaux sont toujours aussi pitoyables. On en a ras le bol du mépris ! Il faut que ça cesse !

Reculer pour mieux sauter

Rien n’est réglé pour les intermittents. Le gouvernement avait réussi à étaler la lutte en reculant partiellement. Ce n’était que partie remise. Le gouvernement veut toujours satisfaire les revendications du MEDEF contre les intermittents, en cassant le régime particulier d’assurance chômage des artistes et techniciens du spectacle. On ne se laissera pas faire. Des actions sont à nouveau programmées.
Vive la lutte des intermittents ! A bas la précarité !

La soupe est bonne, chef ?

Régulièrement, il y a des inspections sanitaires dans les restaurants d’entreprise Eurest. Les responsables sont aux petits soins avec ces autorités, pour ne pas dire au garde à vous.
En venant à 11H30, au début du service, ils n’auront sûrement pas vu la course dans les cuisines, les queues aux caisses, la plonge à grande vitesse.
Les problèmes d’hygiène, c’est surtout des problèmes de manque de personnel !

A la maintenance, c’est Glace Mountain

A Space Mountain, un ventilateur extracteur d’air s’est mis à fonctionner de manière inattendue. Alors que c’est l’une des rares attractions où la maintenance a lieu en intérieurs, on a été gelés ! A croire que Disney voulait que les salariés se croient dans les Montagnes Rocheuses en hiver ! La prochaine fois, ils devraient carrément pulvériser de la neige. Ça ferait encore plus vrai !

Pas de repos dominical

Pour Eurest, le dimanche est la plus grosse journée pour la quantité de produits à livrer. Répartir le travail sur toute la semaine, est-ce au dessus des compétences de nos responsables ?

Ça tournicote

Il y a de moins en moins de tourniquets qui fonctionnent. Les gardiens sont obligés d’ouvrir les grilles et de contrôler individuellement. Par grand froid, c’est aussi casse-pied pour eux que pour nous. Ras le bol d’être bloqués aux tourniquets !

On pourrait réchauffer l’atmosphère

Le froid est arrivé. C’est curieux comme Disney ignore la météo. Qu’il fasse trop chaud ou trop froid, la direction ne sait pas (ou fait semblant d’ignorer) que l’on doit travailler en extérieurs et que ce n’est pas de la tarte. A elle de faire en sorte que ce soit supportable.

C’est pas fini

La journée d’action du 10 mars a été un coup de semonce sérieux pour la direction de Disney. Si elle voulait connaître notre mécontentement, elle a pu commencer à le mesurer.
Bien sûr, ce qui défaut maintenant c’est la suite. Et justement la direction est attentiste. Elle observe et espère bien que cela retombe. Qu’elle ne compte pas sur nous !

L’air du large

Les travaux de peinture dans le hall de la baie centrale pour le bateau Raccoon sont pour le moins pestilentiels. Il y a quelques mois, c’était pareil avec les travaux sur le livre de l’attraction Story Book.
Que l’on travaille directement avec le bateau ou à côté, dans d’autres ateliers, ce sont les mêmes odeurs insupportables qui se déplacent d’un endroit à l’autre avec les courants d’air. Rien, au niveau installation, ne fait de ce hall un lieu de travail.
Nous ce qu’on préfère, à côté d’un bateau, c’est l’air iodé, et on ne demande que ça de partir en vacances aux frais de l’amiral Mickey.

La tirette à cent balles

Porte-clefs, pin’s, mini-radio ou stylos, voilà la panoplie de cadeaux qui a servi à la direction pour remercier pour « bons et loyaux services » les cast members pour l’ouverture de Space Mountain 2. S’ils croient nous acheter ainsi avec des pin’s, ils risquent de se piquer à l’épingle !

Nous aussi on l’avertit

Avec ses histoires de pointage interdit avant l’heure, non seulement la direction nous casse les pieds mais elle se permet de sanctionner un salarié sur ce thème !
Eh bien, nous aussi on l’avertit : on n’accepte ni l’avertissement ni les leçons de morale. Avant l’heure ou après l’heure, quand on se sera en grève, ce sera à la bonne heure !

Non à la division

Le patron de Sin & Stes continue de chercher à nous diviser entre anciens Disney et embauchés Sin & Stes. Les salaires ne sont pas les mêmes ni le remboursement des heures de week-end. Tout ce que le patron nous a lâché, c’est une petite prime.
A travail égal, salaire égal (le plus élevé), c’est notre dernier prix. Et il faut augmenter, pour tous, salaires et tarifs de week-end. Sinon, on risque de chauffer l’ambiance.

A nous de les faire baliser

Pour les formations « de chantiers » comme le palan, l’élingage, on a droit à un balisage clignotant, très voyant, non pas à l’endroit des manœuvres mais en face de la salle de formation. Des fois que les patrons de la maintenance, qui sont au bout du couloir, confondent le travail et une formation, on leur rappelle que tous les jours, pour nos équipements et leur entretien, c’est Lacroix et la bannière…

Eurest n’est pas en rest ( traduisez repos)

La médecine du travail a constaté qu’Eurest fait porter aux salariés des caisses de plus de 50 kg et même de 60 kg ! Mais, après sa visite, rien de changé. Les caisses sont toujours aussi lourdes et doivent toujours être transportées par une seule personne.
Eurest ne nous fait pas avaler des épinards !

Si ce nettoie, ce n’est donc (pas) ton frère

Dans l’entreprise de nettoyage ESP, rien ne va plus. Les salariés en congé ou en maladie ne sont pas remplacés. L’entreprise ne veut pas embaucher. Et, comme le boulot ne diminue pas, elle prétend augmenter la charge de tous.
Si ça continue, les balais risquent de rester au placard.

Ça va pas la tête

Disney veut ouvrir à tout prix le nouveau Space Mountain pour le 9 du mois. Même au prix de la sécurité puisque la direction reconnaît elle-même dans un site internet que les harnais ne sont pas confortables pour la tête et le dos. Rien d’étonnant : la direction n’a donné que trois mois pour installer une nouvelle attraction. Cela ne les a pas empêché de demander à des salariés de la tester et demain de prendre le risque d’y faire monter les visiteurs !.

Les petits cadeaux qui entretiennent l’amitié

Le « partenariat » entre le conseil général de Seine et Marne et Disneyland vient d’être renouvelé. Les bonnes relations continuent avec sûrement des sous (pas des centimes !) dans les deux sens… Cela signifie notamment que la richissime société Disney reçoit de l’argent du contribuable, argent qui aurait dû servir à la population de la région.

Le moyen de ce tour de passe-passe : attribuer ces sommes à des actions sur la formation, sur le tourisme, etc… On ne nous a pas dit combien cela allait permettre (en retour) de toucher aux copains et aux coquins !

A quand le site « augmentation300€.com » ?

Disney a ouvert un nouveau site internet de recrutement. On ne sait pas si c’est comme cela qu’il a recruté Robert Iger aux USA. Par contre, ce que l’on sait c’est qu’il ne faut pas compter sur l’informatique pour imposer à Disney des postes fixes en CDI avec des salaires supérieurs au mini de la catégorie.
Pour ça, il ne suffit pas d’un petit clic et il faudra sans doute une grande claque.

Ça ne gaze pas !

Dans les restaurants des parcs, le service des boissons gazeuses n’est pas une partie de plaisir. Le remplacement des fûts qui pèsent environ 20 kg se fait à la main. Et surtout, leur installation en hauteur, pour avoir le bon débit, se fait à bout de bras.
La pression, il y a des managers à qui on peut la servir bien chaude pour leur faire comprendre qu’on ne va pas continuer à s’esquinter la santé.

L’intoxication, c’est l’affaire de la direction

La peinture au plomb, la légionellose des ours réfrigérantes, les produits décapants, graisses, solvants, cela fait beaucoup de raisons de mettre la direction devant ses responsabilités. C’est à elle de nous garantir que nous ne mettons pas notre santé et notre vie en danger 8H par jour. On ne vient pas au travail pour être intoxiqués.

Oui aux salaires, Non au supplément d’horaires

Les syndicats sont en train de renégocier les accords concernant .les horaires car Eurodisney souhaite nous faire travailler n’importe quand et n’importe comment, et surtout à n’importe quel prix, en heures supplémentaires.

Pour nous, ce n’est pas des heures de travail en plus qu’il nous faut : c’est des euros en plus par une augmentation générale des salaires. Qu’on se le dise !

Le 16 mai, fais ce qu’il te plait

La Pentecôte approche et ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a rien de sûr. Par contre, ce qui se confirme, c’est que nous faire travailler cette journée sans nous payer est une véritable arnaque. Les personnes âgées, ce gouvernement s’en moque autant que celui qui les avait laissé mourir lors de la dernière canicule. Un responsable des maisons de retraite vient de déclarer qu’il était opposé à la journée travaillée et non payée, affirmant que les maisons de retraite n’auraient aucun personnel ni moyen supplémentaire.
Alors, le 16 mai, qu’on s’occupe de nos parents âgées, que nos enfants s’amusent avec nous à la maison ou qu’on aille à la pêche, en tout cas, on ne se laissera pas emm… par Raffarin et consorts !

Il n’y a que l’arnaque qui n’est pas précaire

Saisonnier, précaire, intérimaire, CDD, Eurodisney veut obtenir le droit de tout faire en même temps pour surexploiter. Pour cela elle joue sur le fait qu’elle est le plus gros employeur du coin. Cela lui sert à obtenir le droit de contourner toutes les législations du travail. Elle négocie tous azimuts pour obtenir la possibilité de précariser au maximum les emplois, que ce soit au CRO, à la restauration, dans les spectacles et autres activités.
On n’est pas des employés-kleenex !

On ne prête qu’aux riches !

On a appris les attendus de l’accord signé le 30 mars entre Eurodisney et le conseil général : moratoire de 3 an sur la dette, douze ans sans intérêt à payer, promotion gratuite de Val d’Europe, etc … En « échange », Disney s’engage à … faire le plus de profit possible en exploitant le plus de monde possible et vise à augmenter la population jusqu’à 40.000 habitants d’ici 2020 !
Décidément, les pouvoirs publics font des cadeaux aux milliardaires avec l’argent de nos impôts. En tout cas, nous, si on est des salariés mal payés qui nous retrouvons endettés, le conseil général ne nous prêtera rien et Disney non plus.

Gaz à explosion

On nous annonce une hausse de 7,5% des tarifs du gaz au 1er juillet, qui viendrait se rajouter aux 5,2% d’augmentation de novembre dernier. C’est à relier à l’annonce de GDF de son intention de tripler ses dividendes d’ici 2007. Inutile de demander sur le dos de qui cette société compte faire ses bénéfices !
On ne va pas laisser l’un après l’autre, EDF, GDF, La Poste et la SNCF nous annoncer des augmentations de tarifs alors que nos salaires sont bloqués. Quand il y a une poche de gaz, à un moment elle explose !

Le patron a trouvé la parade

Les salariés de la parade avaient débrayé avant les fêtes pour faire respecter les conventions collectives : être embauchés avec le coefficient 300 de la profession et le salaire qui va avec. Nombreux sont les employés avec des diplômes bac+2, bac+3, etc, qui sont embauchés au SMIC car leur métier et la convention les placent ainsi. Faire entendre leurs droits, quoi de plus normal. Pour le reste, les divisions selon les métiers, coefficients, anciennetés sont des pièges permettant au patron d’éviter de parler d’augmentation générale.

Nettoyage : l’arnaque, ça suffit !

Sin & Stes est attaqué en justice par ses salariés que le patron les a poussé à la porte en leur donnant de maigres dédommagements qui plus est illégaux pour prendre leur compte. Quant aux salariés qui restent, ils sont débordés de boulot. En journée, il n’y a presque plus que des CDD. Sin & Stes n’embauche que des cadres et ceux-ci refusent de prendre le balai ! Quant aux salaires, ils sont toujours incroyablement bas et très inférieurs à ce que touche Sin & Stes de Disney. On en a assez du blabla des prétendues négociations patron/syndicat dont il ne sort jamais rien. On doit tous être augmentés et les précaires embauchés !

Disney embauche vos enfants
pour 150.000 dollars mensuels !

Disney donne du boulot aux enfants du personnel. En fait, c’est trois membres du conseil d’administration de Disney World Company qui ont été embauchés pour un salaire entre 60.000 et 150.000 dollars mensuels ! De l’argent de poche pour ces enfants de riches !! Au point que l’autorité boursière américaine s’en est émue et attaque Disney en justice. Et ce n’est pas pour protéger l’enfance de ces fils à papa un peu trop pourris !


L’exploitation, c’est pas intermittent

Les parcs Disney usent et abusent de l’intérim, des CDD, des intermittents, de toutes les sortes de contrats précaires et d’emplois jetables ou de stages. Pourtant, tout le travail qu’ils leur donnent, de l’accueil au nettoyage et des mécanos à la restauration ou à l’hôtellerie, est permanent, ce qui est parfaitement illégal. Disney doit embaucher tous ceux qui le souhaitent.

Picsou se roule dans l’or

Le PDG Eisner a décidé de s’augmenter. Comme on n’est jamais si bien servi que par soi-même, celui qui organise le blocage des salaires de milliers de travailleurs s’est octroyé la coquette augmentation d’un million de dollars ! Cela représente le salaire de 600 salariés au SMIC ! Et ce n’est qu’une petite partie de son salaire puisqu’il s’est augmenté de la bagatelle de 15%. Ce n’est qu’une petite partie de ses revenus, coupons de conseil d’administration, actions, stock-options et autres primes. Pas gêné, le PDG, pour nous imposer précarité et bas salaires !

Menteurs !

On continue à lire dans la presse des articles alarmistes sur l’avenir des parcs Eurodisney, la direction diffusant des informations selon lesquelles Disney s’en sortirait de justesse. Pour y répondre, il suffit de lire le compte-rendu de l’assemblée générale des actionnaires d’Eurodisney SCA du 21 décembre 2004 : « Les revenus sont restés stables en 2004 à un peu plus d’un milliard d’euros grâce notamment à une fréquentation stable à 12,4 millions de visiteurs et à une croissance des dépenses par visiteur dans les parcs et les hôtels. (..) Le Groupe a par ailleurs généré un flux de trésorerie d’exploitation positif d’environ 125 millions d’euros (..) Les sources de trésorerie et de financement ont été améliorées à hauteur de 1,2 milliards d’euros. Le capital est augmenté de 250 millions d’euros. »
Il faudra s’en souvenir la prochaine fois que l’on nous dira d’augmenter nos efforts !

Le carburant … du mécontentement

Eurodisney nous a distribué une prime de fin d’année avant calcul d’intéressement soit 100 euros bruts ou 75 euros nets. C’est un peu plus qu’un plein d’essence ! De quoi mettre le feu … à la colère !


Exigeons notre dû !

Selon l’Agence Reuters du 7 janvier, le bénéfice net de la World Disney Company est en augmentation de 85% ! Avec 2,3 milliards de dollars, le trust qui nous emploie prétend toujours ne pas nous augmenter !! Pourtant nos dépenses, elles, subissent des hausses faramineuses : essence, transports, alimentation, gaz, électricité, poste, télécommunications, mutuelles, médecin, restau-ration collective, etc …

Une seule solution : une augmentation générale et uniforme des salaires de tous, Disney comme externalisés ou précaires : 300 euros sur le salaire de base. Et il faudra l’arracher par une lutte d’ensemble des salariés travaillant à Disney !


Space Mountain : arrêtez le carnage !

A la Maintenance de Space Mountain II, les techniciens, ouvriers et ingénieurs en ont assez de courir pour rien. De la catapulte aux nouvelles carrosseries, en passant par les portillons, tout est approximatif, défectueux même, voire dangereux ! Sous-effectif, manque d’aide technique, qu’on soit sous-traitant, intérimaire ou Disney, tout va mal. Parce que, selon la direction, tout doit aller vite, très vite. La voix de son maître (La Tribune) répète ce discours selon lequel « le compte à rebours a commencé ».
Les syndicats proposent qu’on s’invite le jour de l’inauguration pour revendiquer sur les salaires. C’est une idée ! Et pourquoi pas, dès maintenant, poser les outils pour aller dire ensemble au patron ce qu’on pense du projet Space Mountain II.

Les bas salaires c’est Lacroix et la bannière

300 € pour tous ! Voilà l’augmentation uniforme qui manque sur notre feuille de paie, que l’on soit CDI, Disney ou prestataire, que l’on soit CDD, intérimaire ou intermittent.
Alors, plus tôt on se décide d’aller le dire ensemble au patron, plus vite il va comprendre. Et déjà, le 10 mars, saisissons l’occasion de nous faire entendre.


Vis ma vie : déneigeur

Quand ce n’est pas Sin & Stes qui déneige le parc de nuit, c’est ESP qui envoie dans la journée ses employés de nettoyage racler la glace ou la neige fondue partout sur les parcs et dans les coulisses. On aurait aimé voir notre PDG prendre une pelle à 6H du matin et travailler en plein vent glacial, bien sûr sans botte et sans gant et avec seulement 30 minutes de pause ! Lui, qui prétend vouloir connaître nos conditions de travail une fois de temps en temps, il n’a qu’à échanger son travail avec nous !

La loi du silence

Le 21 février, un grave accident avait lieu sur la francilienne. Une navette VEA de Disney était accidentée par un camion. C’est la presse qui nous a informé que le chauffeur Disney était grièvement blessé car, côté direction, c’était le silence radio. Sa

presse aux ordre se garde bien d’aborder le sujet. Interdit de raconter un accident du travail à Disney. C’est comme dans les régimes de dictature : interdit de parler des sujets qui fâchent !

Tourniquet antigel

Les tourniquets commencent à nous faire tourner en bourrique. La semaine dernière, ils étaient bloqués par le froid avec même, un jour, tous les tourniquets bloqués sauf un ! La queue était en conséquence avec l’augmentation du stress dû au retard au pointage… S’ils se mettent en intempéries, les tourniquets seront-ils bientôt tous en grève ?

On n’est pas des horse guards

Dans les guérites d’entrée, le matin tôt, les systèmes de chauffage ne sont pas toujours en fonction. Pourtant le froid est là et les gardiens sont alors entassés dans leur cabane comme des surgelés au frigo ! Tant de mépris pour les salariés mériterait que ça chauffe pour la direction.

La Dark attitude

« La Tribune » de Disney se permet de commenter ainsi le travail de la maintenance des « dark » : « une multitude de tâches en amont permet de travailler sereinement la nuit venue. (..) Nos Cast-Members profitent de la quiétude nocturne et de l’accès aux attractions (..) On serait tentés de croire que c’est la belle vie. »

La réalité est tout autre ! C’est le manque permanent de personnel, les difficultés d’accès aux attractions, un travail très dur en 3x8 et de nuit. L’imagination euphorique des rédacteurs de La Tribune trouve sa source auprès de la direction plutôt que des personnels interviewés ! Notre travail n’a rien à voir avec la belle vie !


La loi du silence

Cela fait plusieurs fois que l’on constate la propension de la direction à étouffer toute information dès qu’il y a un accident grave, très grave et même dramatique d’un salarié sur le site. La dernière fois, c’était à la Maintenance des attractions et cette fois-ci c’est au Magasin.

Elle, qui nous bassine à longueur d’année en prétendant que les cast members seraient une grande famille, voudrait qu’on reste indifférents quand un collègue est blessé gravement, qu’on se moque de savoir s’il est mort ou vivant. On n’a pas à l’accepter !

Salaires dans le rouge

Comme d’habitude, la direction de Disney tient deux discours. Aux actionnaires et à la Bourse, elle dit que tout va bien. Aux salariés, elle dit que tout va mal (pour les bénéfices). En 1994, la fréquentation du parc était de 9 millions de personnes et elle est de 13 millions en 2002. Pourquoi notre salaire ne suit pas cette augmentation de plus de 44% ? En 1994, le chiffre d’affaire était de 600 millions d’euros et il est de 1,1 milliards en 2002. Pourquoi nos salaires ne sont-ils pas eux aussi doublés ?


La lutte n’est pas intermittente

Les intermittents du spectacle sont toujours mobilisés même si les interventions dans les festivals de l’été sont plus soft que l’an dernier. Le gouvernement a momentanément reculé et maintient les intermittents avec la tête hors de l’eau. Sur le fond, rien n’est réglé et le projet du MEDEf n’est pas encore à la poubelle. La lutte continue donc et Disney ferait bien de prendre en compte les revendications des intermittents s’il ne veut pas que son spectacle devienne … intermittent !

Coups de balai dans le personnel

La charge de travail du nettoyage ne cesse d’augmenter. Résultat : une fatigue accrue et l’impossibilité d’assurer le travail. Le personnel, Disney comme sous-traitant, en a ras-le-bol. Tout ce qu’a trouvé la direction, c’est de pousser dehors des salariés et d’en embaucher d’autres. Ça ne résout pas les problèmes de manque de personnel ni ceux du nettoyage des toilettes !

L’attraction n’attire plus !

Depuis un certain temps, Disney a du mal à recruter des chefs d’équipe sur les attractions. Pas étonnant : ce poste consiste à signer que l’attraction est en bon état tout en sachant que c’est limite. En somme à prendre sur sa responsabilité personnelle d’assumer les conséquences en cas d’accident grave sur une attraction, pour couvrir Disney. Et on sait que le patron n’est pas gêné de se blanchir en chargeant les salariés. Alors, qui veut le poste ?

Bons pour travailler, pas pour se distraire

Avec la paie, on a reçu des Passe-partout. Mais ces billets sont réservés aux CDI. Et encore pas à tous : ceux qui ont moins de 6 mois d’ancienneté n’en ont pas eu. Même en faisant des (tout petits) cadeaux, la direction montre sa pingrerie.

L’été à Marne la Vallée (plages)

Nous avons été nombreux à ne pas pouvoir prendre nos vacances en été sous prétexte que cette période amène un grand nombre de clients. Les embauches (précaires) de l’été ne suffisant pas à y faire face, on nous bloque nos congés. Et les conditions de travail, canicule ou pas, sont aggravées l’été. La direction croit-elle qu’on a envie d’aller se dorer sur les plages et se baigner en novembre ?


Ça ne conserve pas la santé

Dans les entrepôts de produits frais, on travaille dans le froid et en plus, on a un grand changement de température à chaque fois qu’on rentre et qu’on sort. Cela s’aggrave encore l’été, la différence étant encore plus grande. Le cœur, la circulation et tous le reste en prenant un coup, pas étonnant qu’il y ait des conséquences graves pour la santé. Salariés Disney comme Eurest en ont assez d’être traités comme des conserves !

Bien joué, Disney

On se souvient que Disney, volant au secours du président américain Bush, avait décidé d’empêcher la diffusion par Miramax du film de Mickael Moore, Farenheit 911 (11 septembre) qui dénonce les liens de Bush avec Ben Laden. Pas de chance pour eux, le film est passé en tête du box office. Lourd politiquement, Disney est aussi peu futé en termes commerciaux…

Disney, tueur d’emplois

Miramax, filiale de Disney, vient d’annoncer le licenciement d’une grande partie du personnel en France (120 emploi sur 400). Et cela alors que les comptes de l’entreprise sont en hausse ! Comme le rappelait Arlette Laguiller, il serait temps d’imposer l’interdiction des licenciements par les entreprises qui font des bénéfices.

Les managers ne sont pas nos curés

A Disney, on commence à en avoir assez des séances de morale et de reproches, des demandes d’autocritiques. Assez des pressions individuelles et collectives qui sont une méthode chère à Disney et pour laquelle elle entraîne spécialement ses responsables et managers. Ni morale, ni catéchisme, ni mea culpa. On est là pour gagner notre vie, pas pour se faire sermonner !!

On n’est pas malléables

Un leitmotiv revient dans toutes les annonces de postes à Disney : la flexibilité. A croire que sur tous les postes, la direction cherche des salariés en caoutchouc. Attention aux réactions en retour contre la direction quand le flexible se détend !

Les gentils animateurs en ont ras le bol

Disney s’y entend à égayer les clients. Par contre, il ne fait pas rire les animateurs de divertissements qui s’échinent à longueur de journée pour un salaire insuffisant. Les conditions de travail sont dures, les relations tendues et la fatigue est considérable. La chaleur n’arrange rien. Décidément, il va falloir animer Disney par une bonne lutte pour que ça change.

On ne se laissera pas faire !

Disneyland Tribune du 14 juin interroge le vice-président des relations sociales sur les conséquences des élections professionnelles : « Ces résultats vont-ils modifier la politique sociale de l’entreprise ? ». Réponse : « la politique de rénovation sociale que nous avons entamée est plus que jamais d’actualité. » Sa « dynamique avec les partenaires sociaux », on la connaît : précarité, bas salaires, mauvaises conditions de travail, relations conflictuelles avec la hiérarchie, etc. Après les élections professionnelles, elle affirme qu’elle sera poursuivie. On s’en doutait !

Tchao pantin !

Eisner jette l’éponge. Le PDG annonce d’avance sa démission. Ne vous inquiétez pas pour lui il ne sera pas à la rue. Il a tout prévu : parachute doré, actions, stocks options ou jetons de présence, retraite de luxe et on en passe. Encore un qui, sans travailler, va continuer à creuser dans les richesses que produit notre travail.

Vit ma vie : je prend ton salaire

Les expériences de directeurs venant momentanément travailler à des postes comme la restauration, le service ou l’horticulture sont très en vogue. L’inverse l’est moins. Si l’employé ou le jardinier, dûment installé au fond d’un fauteuil directorial, les pieds dans les tiroirs, s’apercevait de la sueur abondante ( !) causée par … la sieste du directeur, ça risquerait de faire désordre !

On va se fâcher

A Stin & Stes, si la direction avait prétendu régler le problème des salaires et des feuilles de paie, ce n’est toujours pas fait. Les engagements pris ne sont pas tenus. Et on ne touche même pas les sommes dues. Pour cela et pour l’augmentation des salaires, plus indispensable que jamais, c’est un bon coup de balai des salariés en colère qu’il faudra.


L’insécurité maintenue

La direction des services techniques prétend avoir organisé une grande réforme de la maintenance des attractions et l’annonce en grande pompe. En réalité, la pression sur le boulot est toujours plus grande. Et elle n’est pas synonyme de plus de temps pour faire le boulot ni de plus de sécurité !

Disney désinforme

Disney multiplie des revues, les sites internet, intranet, les documents d’information, vers l’intérieur comme vers l’extérieur. Par contre, dès qu’il y a un accident à Disney, plus question d’information. On se croirait alors à Moscou ou à Pékin en pleine époque stalinienne. Il n’est plus question de dire un mot ! Au lieu d’étouffer les informations, le patron ferait mieux de combattre les causes d’accident. La sécurité, c’est mieux que la loi du silence !

Il faut embaucher les précaires

En ce qui concerne les CDD, les intérimaires, les intermittents et autres emplois « aidés » ou stagiaires, l’entreprise Disney est la plus importante de toute la région parisienne : un haut lieu de la précarité ! Elle emploie les précaires en permanence et sur des emplois fixes. Or la loi interdit de faire se succéder sur un poste des emplois précaires. Alors, il faut imposer à Disney d’embaucher.

Les clowns sont tristes ?

Dans leurs costumes comiques, les « characters » sont fatigués. A force de distraire le passant dans les allées et animations, la journée est longue et épuisante. Même les pauses que l’on avait finalement arrachées sont largement insuffisantes. Et on ne parle pas des salaires ! Le masque sourit mais pas celui qui le porte. Pour la direction, il n’y a pas de problème : si on en a marre, on n’a qu’à prendre la porte !

Spartacus

Le client est roi dans l’hôtellerie et restauration Disney. Il faut qu’on soit disponibles jour et nuit pour des clients à qui Disney a annoncé que nous étions leurs esclaves. Du coup, on doit répondre à des demandes parfois incroyables à toute heure et quelle que soit la commande. Et attention qu’il n’y ait pas de plainte du client-roi ! Mais Disney ferait bien de faire attention car les esclaves domestiques cela n’existe plus !

Pour le bluff, Disney n’est pas handicapé

Disney a reçu le label « tourisme et handicap ». Cela vient après les efforts du patron pour se faire couronner pour l’emploi d’handicapés. C’est vraiment pour se faire de la pub que Disney n’est pas handicapé.

Syndicat ouvrier ou patronal,
ne pas confondre

Dans le nettoyage, extérieur comme Disney, on a du mal à faire admettre le droit syndical par nos patrons. En particulier, ils ne parviennent pas à comprendre que les délégués sont censés nous représenter nous ! Ils voudraient même les choisir eux. On ne se laissera pas faire !


Plus de lits, moins de cellules !

Des manifestants ont dénoncé la menace de fermeture de l’Hôtel Dieu à Paris et son remplacement par …. un tribunal de grande instance ! On a mieux à proposer : étendre cet hôpital en fermant les bâtiments voisins de la Préfecture de police de l’île de la Cité !

Les vacances, c’est la liberté

Nous sommes nombreux, à Disney comme chez les sous-traitants travaillant à Marne-la-vallée, à avoir été contraints de modifier nos dates de vacances en fonction des désidérata des responsables qu’ils intitulent pompeusement « nécessités du travail ». Nous, l’été ce que nous connaissons, ce sont les nécessités du repos. Et on préfère les prendre en famille ou avec nos amis, c’est-à-dire aux dates qui nous chantent. Si cela pose des problèmes aux responsables, on les informe que des millions de chômeurs ne demandent qu’un emploi !

Disney et les intermittents

Avec le temps des festivals, celui de la lutte des intermittents est revenu sur le devant de la scène. Le gouvernement pratique de petits reculs limités et calculés pour éviter la grève des spectacles mais n’a pas encore reculé sur le fond. Rappelons que la « réforme » voulue par le MEDEF et le gouvernement équivaut au licenciement de milliers de professionnels du spectacle qui n’auront pas le nombre d’heures requis d’activité pour être indemnisés durant les périodes d’inactivité inévitables dans la profession.
Et à Disney, où en sommes nous ? Est-ce que Disney ne devrait pas laisser une place aux intermittents pour s’expliquer au public afin d’éviter, comme à Avignon, que le spectacle soit interrompu par la lutte ?


Une augmentation invisible

La direction de Sin et Stes doit nous augmenter 3% au premier du mois. Cela représente un tout petit nombre d’euros : l’équivalent de trois carnets de timbres. Si elle croit que ces miettes vont nous suffire, elle est vraiment timbrée. Quand à la feuille de paie, elle est toujours imprimée de manière aussi illisible. C’est pas étonnant, il n’y a rien dedans.

Nos salaires ne suivent pas !

Salariés Disney comme des entreprises extérieures, nous avons tous des salaires largement insuffisants depuis des années. La direction nous doit des augmentations et des retards de salaires importants. C’est d’autant plus scandaleux que le patron est riche à millions. La hausse des prix qui s’aggrave ne fait que souligner d’avantage cette situation : les fins de mois sont difficiles et nombre d’entre nous ne s’en sortent pas financièrement avec les loyers, les assurances, etc…
La seule chose que Disney n’aurait pas volée, c’est une lutte d’ensemble de tous les salariés du site pour augmenter nos salaires !

Chaud aux oreilles

Avec les dernières chaleurs, on a eu un avant-goût de ce qui peut nous attendre l’été prochain à Disney si des journées comme celles d’août dernier avaient lieu à nouveau. On se rappelle de l’absence totale de moyens de lutte contre la chaleur alors que l’on travaillait en plein soleil, dans des ateliers confinés ou dans des costumes étouffants. On se rappelle aussi de l’absence totale de considération de la direction pour nos difficultés, y compris pour ceux travaillant de nuit et qui ne pouvaient pas dormir de jour !
La direction devrait se méfier du coup de chaleur qui pourrait se terminer en coup de colère !

C’est nous qui la payons

A Sin et Stes, on vient d’apprendre la venue d’un nouveau directeur. L’ancien et le nouveau vont cohabiter le temps de la mise en place. L’entreprise a assez d’argent pour se payer de multiples responsables avec des hauts salaires ! Par contre, elle n’aurait pas assez d’argent pour nous augmenter sérieusement. Et même pas pour mettre en place la nouvelle feuille de paie, comme elle s’y était engagée ! Il va falloir rappeler à ces hauts cadres que c’est notre travail qui leur fait leurs paies !

La lutte des intermittents continue

Intermittents du spectacle, à Disney comme dans toute la France, notre lutte continue. Le gouvernement manœuvre pour faire croire que nos problèmes sont maintenant réglés. Il veut faire pression pour éviter des mouvements comme ceux de l’été dernier. Disney aimerait aussi éviter que les intermittents interviennent à Marne la vallée ! Mais, pour cela il faudrait d’abord que nos revendications soient vraiment satisfaites et ce n’est pas encore le cas. En effet, à la suite de notre lutte, le gouvernement a mis en place un dispositif financier permettant de payer des indemnités pour travail intermittent à ceux qui ne le touchaient plus dans le dispositif imposé par le MEDEF. Mais ce n’est que provisoire. On a fait reculé patronat et MEDEF. On peut les faire céder mais il faut continuer de nous faire craindre….


Attention aux chauffards de l’insécurité

En ce moment, il y a des travaux pour refaire les trottoirs au niveau du bâtiment Baloo. Des rubans empêchent de marcher dans le ciment frais. Par contre, on attend toujours un passage sécurisé pour les piétons. Ce ne serait pas du luxe. La pratique est courante pour des travaux dans les villes. Il y a des raisons évidentes de sécurité, surtout pour les personnes en fauteuils roulants ou malvoyantes. Plutôt que de nous faire des leçons de morale, la direction n’a qu’à appliquer les règles de base de la sécurité.

Les statistiques ne règlent rien

Nouvelle idée lumineuse sur la sécurité au travail : ne faites pas exprès de tomber. C’est le slogan sur les chutes de plain-pied qu’on comprend en lisant les nouveaux panneaux sur le nombre d’accidents par mois dans l’entreprise. La sécurité « c’est l’affaire de chacun » martèle l’affiche. Et, comme à Star Tours, les chutes graves c’est le laisser-faire de nos responsables !


Son sondage, c’est du réchauffé

Les enquêtes se suivent et vont se ressembler pour Eurest. Car, depuis les résultats du précédent sondage en avril, rien n’a changé sauf les prix qui continuent d’augmenter centime par centime. Les dirigeants d’Eurest devraient manger plus souvent dans leurs restaurants. Ils feraient au moins l’économie d’un sondage….

Erratum

La rédaction de l’Etincelle s’excuse pour l’erreur de frappe survenue dans sa dernière édition où le terme maintenance était remplacé par celui de manutention. Les salariés auront rectifié d’eux-mêmes. Et d’autant mieux que l’on réclamait la réhabilitation des salaires qui concerne aussi bien les uns que les autres. Manutentionnaires comme techniciens de maintenance, on n’oubliera pas de lutter ensemble pour les salaires !

300 Euros pour tous !

En ce moment, se renégocie entre patrons et syndicat l’accord d’entreprise Disney et en particulier les salaires ( les grilles, les minima, les primes, les augmentations …). Ces dernières années, une partie des salariés, ceux qui ont les plus bas salaires, touchent 1% d’augmentation. Et encore ces 1% sont au « mérite », c’est à dire le plus souvent zéro ! Pour les autres c’est directement 0% d’A.G.S...
Avec ce blocage des salaires, on a au moins perdu 300 Euros sur la base ces dernières années. Eh bien c’est 300 Euros pour tous qu’il nous faut ! C’est plus simple et plus efficace car c’est seulement par la lutte tous ensemble qu’on les obtiendra et pas dans ces « négociations ».

Eu-rest sur sa faim

Disney a sous-traité la restauration des salariés à Eurest. Pour cette entreprise, nous alimenter se faisait déjà en flux tendu. Mais il y a 2 semaines, ils ont changé de système informatique, et là c’est carrément des queues sans fin. Sous prétexte d’améliorer la qualité, Eurest invente… le plat chaud qui devient froid. On décerne 4 étoiles aux organisateurs de la désorganisation !

Une hausse qui n’est pas accidentelle

La CFTC relève une augmentation des accidents de travail chez Disney. Pas étonnant vu que la politique de la direction consiste à diminuer les emplois sans diminuer la charge de travail.
La productivité, c’est le nouveau PDG qui le dit, est le 1er objectif de Disney. Qu’on nous ne dise pas que notre sécurité ne dépend que de nous. C’est le patron qui en est responsable et qui doit l’assurer.

Pas d’accord pour être sacrifiés

Comcast lance une OPA pour racheter Disney. Cet opérateur de câble et de télévision essaie ainsi de devenir le premier mondial. Que les gros requins du capital se dévorent entre eux, cela n’aurait rien pour nous émouvoir si cela ne risquait pas, au final, de nous retomber dessus par des restructurations, des suppressions d’emplois ou même pire. En effet, les parcs d’attraction ne sont une activité de Comcast qui peut s’en dessaisir si l’OPA est réussie. Et si l’OPA ne marche pas, cela ne veut pas dire que l’on ne risque rien car la bataille peut être coûteuse. Mais il n’y a aucune fatalité qui nous contraigne à nous laisser faire.

On apprend ainsi que Comcast compte dépenser 66 milliards de dollars pour racheter Disney. Et on nous dit que ce prix risque d’être réévalué, en particulier s’il y a d’autres acheteurs. Tiens donc ! La direction avait diffusé ces dernières semaines des estimations alarmistes sur Disney pour justifier de nouveaux sacrifices pour les salariés !

Eh bien, on découvre à cette occasion que le bénéfice net de Disney a été multiplié par 19 en un an, passant de 36 millions de dollars à 688 millions de dollars !

La direction de Disney mentait en prétendant des déficits et des difficultés financières et justifier ainsi des suppressions de postes et le blocage des salaires. En tout cas, maintenant que l’on sait qu’elle se porte bien, on ne manquera pas de lui présenter la note : nos salaires à augmenter et des embauches à réaliser !
Et, en ce qui concerne l’OPA, il faut que la direction sache bien que nous défendrons nos emplois et nos salaires quelque soit notre futur patron !

Non à l’insécurité au travail !

Vendredi dernier, il y a eu un accident très grave à la maintenance des attractions. Un technicien travaillant sur une navette est tombé en sortant et a fait une chute importante. Nous ne savons pas dans quel état se trouve notre collègue et de nombreuses questions restent sans réponse. Comment se fait-il que la porte de la navette ait pu s’ouvrir sans que la passerelle soit baissée ? Est-ce que notre collègue travaillait seul et sans sécurité ? Est-ce que les diminutions de personnel sur la maintenance des attractions et l’augmentation des pressions contre eux, entraînant des départs, a pu causer une diminution de la sécurité par manque de personnel ?
Disney est entièrement responsable en cas d’accident et ne doit en aucun cas décharger sa responsabilité sur les salariés. On ne vient pas au travail pour risquer notre vie !

Pas de feu sans fumée !

La bateau qui a pris feu, le lundi de Pentecôte, devrait, en toute logique, ouvrir les yeux de nos responsables. Pourtant, nous n’y croyons pas !
Ce qui les préoccupe, c’est de camoufler les défaillances et anomalies techniques qui peuvent être à l’origine ou avoir aggravé les conditions du démarrage de cet incendie. Il reste un autre bateau qui doit être mis à l’eau dans peu de temps. Vus les discours des dirigeants qui ne visent qu’à se déculpabiliser, on n’a pas envie de risquer notre peau une deuxième fois.

101, l’odyssée de Space

La lutte de la direction pour le taux de disponibilité des attractions bat son plein. La Maintenance est censée résoudre les pannes avant même qu’elles ne se déclenchent ! A Space Mountain, où les 101 se sont multipliés, c’est carrément impossible de tenir le rythme. Avec le tout petit nombre de techniciens attribués aux attractions, la maintenance c’est carrément de l’acrobatie.

Tous à la piscine

Le beau temps est de retour et le coup de chaud aussi … Qu’on soit dans les bureaux, ateliers, sur le parc en plein soleil, sous un costume de « character » ou derrière le fourneau, on subit tous la montée du thermomètre.
Puisqu’ils veulent nous mettre au chaud, on peut en faire autant pour eux. En allant tous dans les bureaux directoriaux, sûr qu’on y ferait monter la température.

150 € pour tous

Les techniciens de la Maintenance Ride ont dit tout haut ce qu’ils avaient sur le cœur au responsable. Leur salaire et leur progression sont bloqués. Ils ont montré par leur coup de colère qu’ils n’acceptaient plus d’être payés de … mots. Le directeur a mesuré l’étendue du mécontentement. Et ce n’est qu’un début !

Il ne sait pas se (main)tenir

Le directeur de la Maintenance a pété un plomb devant la colère des techniciens Ride qui le contestaient. Visiblement ses fusibles ont sauté quand il a vu qu’il ne nous faisait pas peur ni ne nous inspirait du respect.
Ce n’est pas une raison pour se prendre pour un juteux dans une cour de caserne. On n’est pas ses petits soldats et on n’a pas le doigt sur la couture du pantalon !

Un charlot chasse l’autre

Les PDG changent, pas la politique patronale. Nul doute que le nouveau n’est pas plus prêt à embaucher en fixe qu’à nous donner les augmentations de 300 € pour tous qu’ils nous doivent.
Alors, qu’ils changent les têtes à claques qui se prélassent dans leurs bureaux tant qu’ils veulent. Ça ne changera pas pour nous la nécessité de les transformer en punching ball…

C’est la médecine du patron

Selon la Médecine du Travail de Disney, les « Equipements de Protection Individuels » sont suffisants face aux risques de l’amiante. C’est comme si on vous disait qu’un parapluie protège de la bombe atomique ! Comme si on avait tous et tout le temps des masques et des gants. Comme si on savait où il y a de l’amiante et des risques.
Ces responsables feraient bien de se soigner.

Totalement révoltant

D’une manière ou d’une autre, Disney nous a volé une journée de travail. C’est contre le même vol que les salariés de Total se sont mis en grève et ils ont gagné. Ils n’ont pas admis qu’un trust aussi riche se permette encore de leur prendre de l’argent sur leur paie. La journée de travail non payée, ils l’ont reprise au patron.
Comme eux, le patron nous fait les poches. Si l’Etat nous prend une part de la masse salariale ainsi récupérée, le patron prend le reste. C’est inadmissible et l’exemple des salariés de Total est à suivre…

Un accident qui se répète
n’est plus accidentel

Il y a eu récemment plusieurs difficultés et incidents sur des attractions qui rappellent l’accident grave sur Dumbo. Cela montre que la direction ne tire aucune leçon des accidents et est toujours aussi irresponsable.

Pas de discrimination

Il n’y a pas de place de parking à Disney pour les intérimaires et les prestataires. Ils sont obligés de rajouter un temps de trajet important au temps de travail et une fatigue supplémentaire. La direction prétend ne pas avoir de place pour des véhicules supplémentaires. Elle en a bien trouvé pour faire un deuxième parc !

On n’était pas en reste

La plonge du restaurant Eurest a fait grève le 10 mars et s’est joint au cortège des salariés Disney. C’est ce qu’il faut pour obtenir satisfaction : réunir tous les salariés du site, que l’on soit Disney ou non, sur les revendications de salaires.

Val d’Euros

La ville Disney fait visiter les actionnaires. Ils vont pouvoir constater que tout y est fait pour le profit et rien pour le social. Par exemple, pas de logement HLM sur 6000 et bientôt 8000 logements, pas de 1% patronal et rien qui s’adresse aux salariés les plus démunis. Ce n’est certainement pas cela qui va choquer ces messieurs les millionnaires.

En plein vol

12€ par adulte et 6€ par enfant pour monter en ballon pendant moins de 10 minutes, la nouvelle attraction « panoramagique », ça fait cher le bol d’air et le coup d’œil. Les touristes verront surtout l’envers du décor, les coulisses qui sont loin du monde merveilleux et bien propret de Disney. En tout cas, Jules Verne est dépassé : cinq semaines en ballon à ce tarif là, il n’y a que Picsou pour se l’offrir !

Les bons comptes …

Depuis 20 ans, le Chiffre d’Affaires de la World Disney Company a été multiplié par vingt. En 2004, d’après le journal La Tribune, le bénéfice net était de 2,4 milliards de dollars, en augmentation de 85% par rapport à 2003. Quand Disney a racheté le groupe ABC, les financiers ont bien trouvé 16 milliards de dollars. Quand Disney et Eisner ont licencié l’ancien n°2 qui était resté 15 mois dans l’entreprise, ils ont trouvé 150 millions de dollars de prime de départ. Pour un salaire mensuel de PDG, il faut additionner les salaires de 615 salariés payés au SMIC ! Autant dire que Disney n’aurait aucun mal à nous payer les 300€ d’augmentation par mois pour tous que nous revendiquons sur la paie.

Réveillez vous ! Il y a le feu.

La Belle au bois dormant attendait son prince charmant mais c’est le feu qui la guettait. Attention, le rêve peut se transformer en cauchemar avec une direction qui néglige la sécurité.

10 mars et suites

On était des centaines à débrayer et à manifester à Disney pour le 10 mars qui a été un succès important dans certains secteurs. Le patron a pris peur puisqu’il nous a fait surveiller et suivre dans nos déplacements dans le parc. C’est un bon début mais il reste à savoir quelle suite nous comptons donner au 10 mars et cela ne semble pas être un gros souci pour les directions syndicales. Cela ne signifie pas qu’il faille baisser les bras. On ferait bien de prendre exemple sur les salariés de Conforama ou de Peugeot-Citroën (Aulmay) entrés en lutte sur les salaires.

Bon profil ou filon à profit

Le nouveau PDG de la World Disney Company a été révélé, surtout aux actionnaires et au milieu financier. Robert Iger, ancien PDG de ABC a dû passer un entretien d’embauche avec des critères stricts : promesse d’accepter le modeste salaire d’un million de dollars et des bonus d’environ 8 millions de dollars par an. Eisner avait placé la barre très haut.
Eh, Bob, on ne t’a pas dit ce qu’on nous répète : que Disney serait dans le rouge et que les salariés ne doivent pas être trop gourmands ?

Ils sont complètement marteaux !

Space Mountain est en réhabilitation pour trois mois. Question boulot, c’est de la folie. La cadence est accélérée. La semaine dernière, il fallait en plus supporter de travailler dans le bruit et la poussière. En effet, la direction faisait casser du ciment au marteau-piqueur pendant que les autres travaux se poursuivaient ! Pour nous Space Mountain, ce n’est pas une distraction ni une attraction. Ce serait plutôt … une répulsion !

L’heure, c’est l’heure !

Avec le pointage « minute », certains managers voudraient qu’on reste quand même au delà de nos horaires de travail planifiés, pour terminer certains travaux. La direction voudrait bien le beurre et l’argent du beurre. A force de nous bassiner avec leur pointage, nous on est toujours prêts et sur les starting blocks … pas pour les heures sup, mais pour aller pointer … à la sortie !


Vide grenier dans la baie centrale

C’est sûrement la saison des soldes qui veut ça. En ce moment, dans la baie centrale du bâtiment de la maintenance, c’est une vraie « foire-fouille » de pièces mécaniques pour Space Mountain, Casey Junior et Temple des Périls. Au fait, il paraît que cette baie n’est pas un lieu de stockage. En tout cas, on est plus en sécurité aux puces de Clignancourt car il n’y a pas de fenwicks qui circulent entre les gens !

Frisouille mouille la chemise

Le manager maintenance au Cycling a, pendant quelques heures, joué au mécano dans les ateliers de démontage des trains. Il s’est même fait prendre en photo pour avoir des souvenirs. Nous, les dernier souvenirs qu’on a de lui, c’est quand il se les frisait dans son bureau.

Il y a des coups de balai qui se perdent !

Une collègue du nettoyage est tombée pendant son service et s’est fait très mal au point d’avoir un arrêt de travail. Certains cadres témoins de la scène ont rigolé en voyant cette chute. Il y a certaines personnes qu’on aimerait bien balayer de son chemin !

Le 5 février, ça marche !

Après les fonctionnaires descendus dans la rue notamment pour les salaires, c’est enfin ensemble privé et public que nous y sommes appelés le 5 février, notamment pour les salaires. C’est bien vrai que 300 euros pour tous par mois, c’est une bonne raison de marcher !

Les salaires : les miettes, ça suffit !

Les négociations entre parton et syndicats se préparent. Il n’y a pas de raison qu’elles permettent, plus que les autres années, d’obtenir 3, 4 ou 10% d’augmentation. S’asseoir à la table et discuter avec le patron n’a jamais permis de créer le rapport de forces pour arracher des augmentations dignes de ce nom. C’est à nous tous, employés Disney en CDI, intérimaires, salariés externalisés, CDD ou intermittents de montrer à la direction que nous exigeons une augmentation générale.
70% des salariés Disney en CDI ont un salaire qui ne dépasse pas 1800 € brut et 40% de l’effectif total ne touche même pas plus de 1300 euros !
Il nous faut une augmentation de 300 euros par mois et pour tous : c’est ce qu’on a perdu en pouvoir d’achat depuis des années !


Dans la série boite à idées

Disney s’y connaît en économies. Pourquoi ne pas recycler par exemple le câble de la catapulte pour arrimer la nouvelle attraction, le ballon captif panoramagique. Ou encore réutiliser la catapulte, en y arrimant le PDG, quand celui-ci a besoin de prendre l’air !

Chaque année la même chanson

D’un côté la direction nous propose une aumône de 1% d’augmentation des salaires et de l’autre les syndicats causent de 4 ou 5%. Et, selon un scénario habituel, le patron lâchera peut-être 0,5 ou 1% de plus à la fin des négociations. La direction joue là un simple marchandage. Dans ce type de marchandage, elle n’est jamais perdante. Si on veut arrêter d’être spectateurs de l’arnaque, il faudra bien qu’on bouscule la règle du jeu pour imposer des augmentations générales de 300€ minimum pour tous, qu’on soit CDI, CDD, intermittents ou personnels extérieur sur le site. C’est le seul moyen de compenser l’inflation qui rogne notre niveau de vie.

C’est la direction qui disjoncte

Au bâtiment Imagination, la cafétéria Eurest du personnel a subi une panne électrique. Résultat : on a dû faire un à un tous les tickets et tous les comptes … à la main ! Pourquoi on ne proposerait pas demain au personnel de pousser la locomotive du Steam Train à la main quand il y a une panne de courant ?!!

La glace, on la laisse aux pingouins !

Malgré le salage de Sin & Stes dans les allées des parcs et les coulisses, il reste beaucoup d’endroits où la glace rend dangereux l’accès à des locaux des cast members et équipes de maintenance. Nous, la glace, on l’aime bien au bout d’un cornet à la terrasse d’un café.

Coup de chaud à la plonge

A Eurest, ce sont plusieurs milliers de couverts qui sont servis chaque jour. Il y a régulièrement des incidents sur le système de tapis roulant pour les plateaux. En plus de transpirer dans le local où on fait la plonge qui est un vrai enfer, il faut alors sortir pour ramener à la main des plateaux entiers ! Comme boulot dur et mal payé, on a du mal à faire mieux à Disney et ça commence à suffire !

On va se mettre en colère

Dans les hôtels de Disney, on en a assez de la pression exercée sur le personnel pour nous faire travailler de plus en plus pour un salaire qui n’augmente pas. Si ça continue, Disney va réussir à nous amener à suivre l’exemple de nos collègues du personnel de l’hôtel Astor (Paris) qui sont en grève parce qu’on voudrait leur imposer de faire en plus (et gratuitement) une quatorzième chambre par jour sans compter d’autres tâches comme de s’occuper des ordures. Attention à l’avertissement : trop, c’est trop !

Ça l’affiche mal

La direction fait faire des panneaux pour se vanter de la fiabilité et de la sécurité de la maintenance des attractions. Un écriteau récent affirme ainsi que la garantie des biens et des personnes est assurée. Quand on se souvient des derniers accidents qu’il y a eu ou qu’il a failli y avoir et des économies sur la sécurité que fait la direction, on trouve ces panneaux d’autosatisfaction plutôt mal venus.

Ça ne manque pas de sel !

A Sin & Stes, la direction continue à demander des heures supplémentaires pour nous imposer du travail en plus comme, par exemple, le salage la nuit quand il fait froid. Il s’agit bien sûr d’un moyen pour la direction de refuser d’embaucher même quand la charge permanente de travail augmente. Comme la colère monte déjà parce que nos salaires eux n’augmentent pas, c’est les directions de Sin & Stes et Disney qu’on va saler !

Familles, on vous aime…

Au week-end au ski organisé par le CE, les tarifs sont largement supérieurs pour les personnes accompagnatrices que pour les salariés : pour un week-end 125€ par salarié Disney contre 240€ par personne de la famille. Pourtant, ce ne sont pas les sous qui manquent et, en dehors de cette sortie au ski, il n’y a pas grand chose de proposé pour les familles.

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