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La question du logement

mercredi 22 août 2012, par Robert Paris

Messages

  • Un bailleur a menacé ses locataires d’expulsion s’ils permettaient l’accès de l’immeuble ou donnaient à manger aux sans-abri, provoquant un tollé. C’est le patron de d’immeubles HLM de Saint-Ouen Habitat Public qui est à l’origine de ce message de menaces antisocial !!!

    On devrait bailler son congé à ce directeur du "logement social", pour se faire comprendre de ces patrons anti-sociaux !

  • Un bidonville abritant quelque 300 personnes, dont de nombreux enfants, a été évacué tôt ce matin à Grenoble par un important dispositif de police, à la demande de la municipalité EELV-Parti de Gauche.

  • En milieu de matinée, des pelleteuses ont commencé à détruire les habitations de fortune. Installé dans un quartier périphérique de Grenoble, près d’un centre commercial, le « bidonville Esmonin », qui a compté jusqu’à 400 habitants, dont 200 mineurs.

  • En France, 3,8 millions de personnes sont mal logées ou n’ont pas de logement personnel selon un rapport sur le mal-logement.

    La crise du logement va bien au-delà et touche 12 millions de personnes au total à des degrés divers.

    Les chiffres de cette Enquête nationale logement (ENL) soulignent que le nombre de personnes en situation de mal-logement est en nette augmentation, mais aussi que la gravité de leur situation s’accroit d’année en année. Une évolution qui frappe les personnes sans domicile, comme celle hébergées chez des tiers, celles qui sont contraintes à un effort financier pour se loger excessif par rapport à leurs ressources ou les foyers souffrant du froid à domicile.

    Plus précisément, 643 000 personnes, privées de logement personnel, sont hébergées chez des tiers de manière très contrainte. Plus de la moitié (339 000) sont des adultes de plus de 25 ans obligés, après une période de logement autonome, de revenir habiter chez leurs parents ou grands-parents, alors que 69 000 personnes de 17 à 59 ans sont hébergées par des personnes avec lesquelles elles n’ont aucun lien de parenté direct. D’autres (153 000) sont des plus de 25 ans également vivant toujours chez leurs parents sans jamais avoir été en mesure, pour raisons financières, d’accéder à un logement personnel. Enfin, 83 000 personnes âgées (plus de 60 ans) sont également hébergées chez un tiers sans lien de parenté direct.

  • Alors que la misère grandit en France, que les aides au logement diminuent, les aides aux spéculateurs immobiliers augmentent. Les bandits qui font de l’immobilier un fromage, tous les grands « acheteurs de biens » à milliards ont droit à des aides et des suppressions d’impôts pour tous les grands travaux qu’ils réalisent, aides dont les particuliers qui voudraient faire des travaux ne voient pas la couleur. La question du logement s’aggrave et les profits sur le dos des victimes aussi…

  • « L’extension des grandes villes modernes confère au terrain, dans certains quartiers, surtout ceux situés au centre, une valeur artificielle croissant parfois dans d’énormes proportions, les constructions qui y sont édifiées, au lieu de rehausser cette valeur, l’abaisseront plutôt, parce qu’elles ne répondent plus aux conditions nouvelles, on les démolit donc et on les remplace par d’autres. Ceci a lieu surtout pour les logements ouvriers qui sont situés au centre et dont le loyer, même dans les maisons surpeuplées ne peut jamais, ou du moins qu’avec une extrême lenteur dépasser un certain maximum. On les démolit et à leur place on construit des boutiques, des grands magasins, des bâtiments publics… Il en résulte que les travailleurs sont refoulés du centre vers la périphérie, que les logements ouvriers et d’une façon générale les petits appartements deviennent rares et chers et que souvent même ils sont introuvables. Car dans ces conditions, l’industrie du bâtiment, pour qui les appartements à loyer élevé offrent à la spéculation un champ beaucoup plus vaste, ne construira jamais qu’exceptionnellement des logements ouvriers. »

    Engels, La question du logement – 1872

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