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Et si au lieu de parler sans cesse du climat, on nous parlait de la pollution industrielle

mercredi 12 décembre 2012, par Robert Paris

Et si au lieu de parler sans cesse du climat, on nous parlait de la pollution industrielle

On veut nous faire croire que la pollution essentielle serait le CO², cause de réchauffement climatique. C’est totalement faux !

L’exploitation minière, les fonderies de plomb, décharges industrielles et autres sites toxiques affectent la santé de quelque 125 millions de personnes dans 49 pays à faible et moyen revenus. Une pollution industrielle dont l’ampleur et les conséquences sur la santé humaine sont encore méconnus, mais comparables avec celles du paludisme ou de la tuberculose, estime le rapport World’s worst pollution problems, publié mercredi 24 octobre par l’ONG Blacksmith Institute en partenariat avec la Croix verte internationale.

Dans le détail, le rapport de Blacksmith a classé les dix industries les plus toxiques en fonction du nombre d’années de vie perdues :

1) Le recyclage des batteries au plomb (4,8 millions d’AVCI perdues).
2) La fusion du plomb (2,6 millions).
3) Les mines et le traitement des minerais (2,5 millions).
4) Les opérations de tannerie (1,93 million).
5) Les décharges de déchets industriels et ménagers (1,23 million).
6) Les zones industrielles (1,06 million).
7) L’exploitation minière artisanale de l’or (1,021 million).
8) La fabrication de produits industriels (électroniques, batteries ou encore revêtements métalliques) (786 000).
9) La fabrication de produits chimiques (765 000).
10) L’industrie textile (430 000).

Le pire de ce qu’il y a dans l’air n’est nullement le CO² mais les fines poussières, très dangereuses pour les poumons, notamment ceux des enfants, des femmes enceintes et des personnes âgées.

La pollution atmosphérique est due en moyenne pour un tiers à l’industrie avec en particulier les particules fines qui pénètrent nos poumons. Les causes : 30% pour l’industrie, 28% par l’agriculture et 18% par le transport routier…

Le mercure est un exemple de grave polluion industrielle permanente.
Les scientifiques du C-Merc ont dressé un bilan des sources et du devenir du mercure dans les systèmes marins, ainsi que de leur lien avec la contamination de l’Homme. Ils ont pour cela tracé les chemins de la transformation du mercure au méthyle de mercure : des sources aux fruits de mer jusqu’à l’Homme. « C’est la première fois que les scientifiques synthétisent les connaissances sur la façon dont le mercure circule à partir de ses différentes sources, de différentes zones de l’océan et de la chaîne alimentaire », explique Celia Y. Chen, enseignante-chercheuse en biologie à Dartmouth.

L’étude montre que le dépôt de mercure océanique provient de l’atmosphère à 56 % pour les golfes et à 90 % pour l’océan large. Les estimations des modèles utilisés pour le rapport indiquent que les concentrations de méthyle de mercure dans les poissons marins diminuent proportionnellement à la baisse des apports de mercure. En effet, les simulations suggèrent qu’une réduction de 20 % du dépôt de mercure diminuerait de 16 % le niveau de mercure des poissons. Toutefois, une réduction de 20 % des dépôts de mercure exige des diminutions importantes des émissions anthropiques actuelles, compte tenu de l’importante accumulation de mercure dans les environnements terrestres et les eaux océaniques.

L’équipe du C-Merc estime que les apports fluviaux peuvent générer 80 % des entrées totales de mercure dans certains estuaires. « L’impact du mercure rejeté dans les eaux des rivières a été quelque peu sous-estimé. Pourtant, les baies et les estuaires peuvent être des sources importantes de poissons pour les pêcheurs locaux, et le contrôle de ces sources peut avoir d’importantes retombées locales », explique Charles T. Driscoll, le deuxième auteur de la publication. Il y a malgré tout une bonne nouvelle : le processus de contamination est réversible. En réduisant les émissions anthropiques, les animaux marins seront moins contaminés.

Plomb, mercure, chrome ou amiante. On connaissait déjà les effets néfastes de chacun de ces produits, mais une étude vient de montrer que les conséquences de leur toxicité seraient équivalentes à celles du paludisme.

Environ "125 millions de personnes dans 49 pays à faible et moyen revenus" seraient ainsi menacées par la pollution industrielle, selon le rapport (pdf) de l’ONG Blacksmith Institute. Près de 80 millions d’entre elles courent de sérieux risques pour leur santé.

Pour donner un ordre d’idée, l’étude indique que cette pollution industrielle correspond à plus de 17 millions d’années de vie (AVCI) perdues.

Cette indice AVCI (pdf) permet de comptabiliser "les années de vie perdues pour cause de décès prématuré, mais aussi les années de vie en bonne santé perdues du fait d’une mauvaise santé", selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

En comparaison, le paludisme correspond à 14 millions d’années de vies perdues, le virus du sida à 29 millions et la tuberculose, 25 millions. Pour aboutir à ce résultat, les chercheurs ont analysé durant quatre ans pas moins de 2600 sites pollués répartis un peu partout dans le monde.

L’exploitation minière, les fonderies de plomb, décharges industrielles et autres sites toxiques affectent la santé de quelque 125 millions de personnes dans 49 pays à faible et moyen revenus. Une pollution industrielle dont l’ampleur et les conséquences sur la santé humaine sont encore méconnus, mais comparables avec celles du paludisme ou de la tuberculose, estime le rapport World’s worst pollution problems, publié mercredi 24 octobre par l’ONG Blacksmith Institute en partenariat avec la Croix verte internationale.

L’enquête a passé au crible, pendant quatre ans, l’impact sur la santé publique des polluants industriels les plus répandus – plomb, mercure, chrome, amiante –, rejetés dans l’air, l’eau et le sol de 2 600 sites répartis dans la plupart des régions du monde.

Tous sont connus pour causer de graves dommages à l’homme. Selon le rapport, qui reprend des études de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le plomb compromet ainsi, entre autres effets néfastes, le développement neurologique des enfants et provoque des maladies cardio-vasculaires chez les adultes. Le chrome, classé cancérigène, peut causer des cancers du poumon s’il est inhalé. Le mercure endommage quant à lui les reins et affecte le développement neurologique chez les enfants. Enfin, l’amiante est responsable de mésothéliomes, de cancers du poumon et d’autres problèmes pulmonaires.

Les accidents industriels rien qu’au 21ième siècle

• 20 mars 2001 — La plateforme géante de la compagnie brésilienne Petrobras, P-36, coule suite à une série d’explosions survenues le 15 mars et ayant fait 11 morts.

• 21 septembre 2001 — L’explosion de l’usine chimique AZF à Toulouse (France) fait 30 morts et plus de 2 500 blessés tout en causant des destructions importantes dans tout le sud-ouest de la ville.

• 22 octobre 2002 — Explosion à la cokerie d’Ougrée (Belgique) de l’entreprise Cockerill Sambre (Arcelor) : trois morts et une trentaine de blessés.

• 14 novembre 2002 — Naufrage du Prestige, un pétrolier, au large des côtes espagnoles ; 77 000 tonnes de pétrole lourd sont répandues.

• 1er février 2003 — Désintégration de la navette spatiale Columbia lors de sa rentrée dans l’atmosphère.

• 27 mars 2003 — Explosion dans la dynamiterie Nitrochimie, à Billy-Berclau, dans le Pas-de-Calais (France).

• 27 juillet 2003 — Naufrage du Tasman Spirit, un pétrolier, au large de Karachi (Pakistan) ; 40 000 tonnes de pétrole brut se déversent dans la mer.

• 30 juillet 2004 — L’explosion d’un important gazoduc à Ghislenghien (Belgique), fait 24 morts et 132 blessés.

• 9 août 2004 — À Fukui, à 320 km au nord-ouest de Tōkyō (Japon), un accident dans la centrale nucléaire de Mihama provoque la mort de cinq personnes et fait sept blessés. La cause de l’accident est une fuite de vapeur non radioactive dans un bâtiment abritant les turbines du réacteur no 3. Les victimes ont été prises dans ces jets de vapeurs brûlantes. L’opérateur de la centrale reconnaît un défaut de surveillance de ses installations. La canalisation rompue ne remplissait pas les normes de sécurité. Les autorités locales ont annoncé qu’il n’y avait pas de fuites radioactives hors des installations où se trouvent les turbines ; c’est pourquoi, bien qu’il s’agisse de l’accident le plus meurtrier de l’histoire nucléaire du Japon, il ne sera probablement pas classé comme incident sur l’échelle INES, car ce n’est pas un accident nucléaire.

• 28 novembre 2004 — Un coup de grisou à Chengjiashan, dans la province du Shaanxi (Chine) fait 166 victimes dans une mine de charbon.

• 6 février 2005 — Incendie sur un site Seveso à Seraing (Belgique) (usine Chimac Agriphar de phytosanitaires).

• 27 juin 2005 — Incendie sur un site Seveso à Béziers (France) dans une usine de pesticides de SMB Formulation ; 1 700 tonnes de produits toxiques partent en fumée, le nuage passe sur Narbonne, Carcassonne, Castres, Toulouse, etc. Le 1er juillet, des résidus brûlaient encore, le feu ne fut éteint que le 7 juillet. Plusieurs milliers de personnes sont confinées dans le cadre du PPI.

• 10 novembre 2005 — Accident à Zeven (Allemagne) dans une usine de biogaz, 4 morts.

• 13 novembre 2005 — À la suite d’une explosion, déversement de 100 tonnes de benzène, produit hautement toxique, dans la rivière Songhua (région de Jilin en Chine).

• 11 décembre 2005 — Catastrophe de Buncefield (Angleterre) : incendie dans un terminal pétrolier. Un des plus graves incendies d’Europe qui dura deux jours, 43 personnes blessées.

• 28 mai 2006 — Un forage de la compagnie pétrolière indonésienne PT Lapindo Brantas à 14 km au sud de la ville de Sidoarjo, dans la province de Java oriental, atteint la profondeur de 2 834 m. De l’eau, de la vapeur et de petites quantités de gaz entrent alors en éruption, provoquant le volcan de boue de Sidoarjo.

• 18 janvier 2008 — Déversement de 200 t d’hydrocarbures au terminal de Copenhague (Danemark) durant un transfert du pétrolier Minerva Helen.

• 16 mars 2008 — 500 tonnes de fioul lourd s’échappent d’une raffinerie Total à Donges (Loire-Atlantique), dont une centaine de tonnes se déversent dans l’estuaire de la Loire.

• 24 septembre 2008 — Le centre nucléaire de production d’électricité (CNPE) de Chinon rejette accidentellement des hydrocarbures dans la Loire, occasionnant un « évènement significatif pour l’environnement » selon le CNPE.

• 25 octobre 2008 — Une explosion dans une usine de poudre de Kazan (Russie) fait 4 morts et 5 blessés. Un tiers du bâtiment a été détruit.

• 29 janvier 2009 — Un camion explose dans la raffinerie des Flandres près de Dunkerque (France), un mort et cinq blessés

• 15 juillet 2009 — Une explosion sur la plate-forme pétrochimique de Carling, en Moselle (France), fait deux morts et six blessés.

• 7 août 2009 — Fuite dans un oléoduc de la Société du Pipeline Sud-Européen (SPSE) qui a entraîné le déversement de 4 000 m3 de brut, contaminant une surface d’environ 5 ha dans la réserve naturelle de la plaine de la Crau (France).

• 23 novembre 2009 — Une série de deux explosions dans une usine pétrochimique classée Seveso à Andrézieux-Bouthéon dans la Loire (France), fait quatre blessés dont deux graves.

• 28 mars 2010 — À la suite d’une inondation, 153 ouvriers se retrouvent piégés dans la mine de charbon de Wangjialing, dans la province du Shanxi (Chine). Au moins 3 000 sauveteurs participent aux secours en pompant environ 2 000 m3 d’eau par heure.

• 7 avril 2010 - Un four de l’usine gennevilloise du Carbone Lorraine explose au petit matin. L’accident fait un mort et douze blessés parmi lesquels quatre policiers et quatre sapeurs-pompiers de Paris.

• 20 avril 2010 — La plateforme pétrolière Deepwater Horizon coule dans le golfe du Mexique au large de la Louisiane, provoquant l’une des marées noires les plus graves depuis la catastrophe de l’Exxon Valdez. Onze travailleurs y perdent la vie.

• 4 octobre 2010 — Accident de l’usine d’aluminium d’Ajka (Hongrie) : à la suite à la rupture d’un réservoir d’environ 1,1 million de m3, des centaines de milliers de mètres cubes de boues rouges toxiques sont répandus sur plus de 40 km2, et atteignent le Danube le 7 octobre.

• 11 mars 2011 — La centrale nucléaire de Fukushima Daiichi (Japon) fait l’objet du deuxième plus grave accident nucléaire de l’Histoire à la suite du séisme du 11 mars 2011 de magnitude 9 qui a dévasté le nord de l’archipel nippon.

• 2 juin 2011 — En Russie, une usine de missile explose.

• 4 mars 2012 — L’explosion d’un des principaux dépôts d’armes de Brazzaville (République du Congo), se trouvant à Mpila, cause la mort de 282 personnes. L’accident a fait plus de 2300 blessés et détruit des milliers d’habitations.

• 25 août 2012 — Un incendie à la raffinerie d’Amuay au Vénézuela provoque la mort de 48 personnes. L’incendie fait suite à une explosion causée par une fuite de gaz.

Et n’oublions pas que sans même aucun accident particulier, l’industrie (et l’agriculture) capitaliste déverse chaque jour des tonnes de produits cancérigènes, de produits nuisibles à l’être humain comme à l’environnement…

Leur caractère de pollution est relatif :
• soit à leur nature de « poison » pour l’Homme ou l’environnement (exemple : mercure de la baie de Minamata ; smog londonien généré par la combinaison d’un phénomène climatique naturel et d’émissions causées par le chauffage urbain) ; par extension, le simple caractère désagréable, même sans danger, peut suffire à invoquer le qualificatif de pollution là où le mot "nuisance" est souvent préféré ;

• soit à leur nature tératogène (provoquant des malformations chez les nouveau-nés), même non associée à un caractère toxique ;

• soit à leur nature de perturbateur endocrinien ;

• soit, en dépit de leur caractère non directement toxique pour l’homme et les êtres vivants, à leur capacité éventuelle à changer ou perturber le fonctionnement d’un écosystème ou de la biosphère,

• soit en détruisant la vie (exemple : insecticides) ou ses conditions (exemple : chlorofluorocarbones détruisant la couche d’ozone),

• soit au contraire en surfavorisant certaines expressions (exemple : nitrates ou phosphates agricoles, favorisant une flore nitrophile au détriment des autres espèces, voire l’eutrophisation ou la dystrophisation des zones humides, baies marines, évoluant vers des zones mortes dans les cas les plus graves).

• Il peut aussi s’agir d’introduction d’espèces ou de pollution génétique pouvant perturber le fonctionnement des écosystèmes, c’est-à-dire l’introduction d’espèces ou de gènes dans un biotope d’où ils étaient absents (p. ex. rat musqué ou OGM) ou de pollution par des gaz à effet de serre tels que le gaz carbonique ou le méthane

Aux Etats-Unis, plus de huit cents composés toxiques différents ont été identifiés dans les Grands Lacs. Dans l’ouest de ce pays, les produits toxiques ou acides rejetés par l’industrie minière ont pollué 16 000 km de rivières. En Pologne, la moitié au moins des eaux fluviales sont tellement polluées que même l’industrie ne peut pas les utiliser. Le Rhin, surnommé l’égout de l’Europe, charrie 4 000 tonnes de métaux lourds par an et 7 000 tonnes d’hydrocarbures. Dans les pays du Tiers Monde, l’OMS a estimé à 25 millions par an, les décès imputables à la consommation d’eau contaminée par des polluants. Enfin, en France, en 1987, 1 716 000 personnes ont été desservies par une eau dont la teneur en nitrate avait dépassé la norme européenne au moins une fois dans l’année.

Les sources de pollution ont trois origines : industrielle (métaux lourds, hydrocarbures, acides, solvants), agricole (engrais azotés, pesticides), domestique (détergents, phosphates, matières organiques fermentescibles). Selon le niveau de développement, l’une ou l’autre source est surtout responsable. Dans les pays industrialisés, la pollution organique a été stabilisée : mais ce sont les substances toxiques qui posent encore problème. Dans les pays récemment industrialisés, les différents types de pollution se rencontrent à des niveaux élevés. Dans les pays en développement, la pollution organique est la plus importante car la population s’accroît et le traitement des déchets n’est pas assuré, ce qui provoque de graves problèmes sanitaires.

Les rivières et les fleuves sont davantage touchés par la pollution industrielle, en particulier à cause des phosphates rejetés par les égouts dans l’eau des rivières et de l’utilisation de ces cours d’eau par les centrales électriques classiques ou nucléaires pour leur refroidissement (cela provoque en particulier un réchauffement très néfaste des eaux en aval des usines).

La pollution des lacs, quant à elle, est surtout le fait de la matière organique présente dans les eaux usées. Ils jouent en effet le rôle de déversoir des rivières chargées des déchets provenant des égouts. La pollution des lacs est un phénomène courant aussi bien dans les pays occidentaux (Grands Lacs aux USA)que dans l’ex-bloc de l’URSS (lac Baïkal). Cela se manifeste concrètement par le processus de dystrophisation : le plan d’eau devient un milieu très productif. En effet, l’apport d’éléments nutritifs (comme le phosphore)favorise l’apparition d’algues qui s’accumulent au fond du lac à leur mort. Là, elles sont décomposées par les bactéries qui consomment tout l’oxygène dissous dans l’eau. Cela dégage des substances toxiques et conduit finalement à la disparition de toutes espèces animales.

La suite

Messages

    • Lubrizol : le mercaptan n’est pas sans danger pour les populations critiques 22 jan 2013 Communiqués, Medias Hier, l’usine Lubrizol de Rouen a détecté une instabilité sur une de ses spécialités chimiques : le mercaptan (dont le nom chimique est méthanetiol). Cette instabilité est à’origine de dégagements d’odeurs de gaz qui se sont répandues jusqu’en région parisienne. Selon les autorités, ce gaz n’a pas de caractère toxique Pour Michèle RIVASI, députée européenne EELV, les autorités ont failli dans l’application du principe de précaution : était suffisamment basse pour ne pas déclencher d’alerte, mais il ne s’agit là que d’un calcul lié à une valeur limite d’exposition pour des individus bien portants. La fiche toxicologique du méthanetiol n’a rien de rassurant : il est toxique par inhalation. On ne classe pas une industrie Seveso s’il n’y a pas de risques liés à l’exploitation de quantités importantes de produits chimiques nocifs pour la santé et l’environnement, et dans le cas présent les quantités présentes risquent d’affecter fortement les riverains » quantités présentes risquent d’affecter fortement les riverains ». « Je suis d’accord avec le fait qu’il ne faut pas provoquer des mouvements de panique njustifiés mais il faut aussi et surtout protéger les personnes les plus sensibles et notamment celles souffrant d’affections respiratoires et cutanées chroniques, pour qui ce genre d’expositions temporaires est un véritable calvaire. N’oublions pas non plus que notre société compte de plus en plus de personnes ayant développé une ultra-sensibilité à l’exposition aux produits chimiques. Quand l’on voit l’ensemble des réactions sur Twitter, on est en droit de se poser des questions sur l’absence véritable de risques : migraine, mal aux yeux, mal au cœur, démangeaisons, etc. Ce n’est pas parce que le danger n’est pas mortel qu’il ne faut pas prendre de précautions : le Ministère de l’Intérieur aurait dû appeler à la vigilance et demander aux riverains et aux personnes sensibles de rester confinées chez elles pour ne pas saturer les pompiers d’appels – à juste titre – anxieux » elles pour ne pas saturer les pompiers d’appels – à juste titre – anxieux ».« Surtout il faut bien prendre conscience que cette odeur de gaz risque d’empêcher de détecter de véritables fuites de gaz, chacun doit donc rester vigilant pour éviter tout risque d’explosion » d’explosion

  • Attendue pour samedi soir, la fin des opérations de neutralisation de l’unité de l’usine chimique Lubrizol de Rouen à l’origine lundi d’une fuite de gaz a été repoussée sine die. En effet, le nettoyage de la cuve concernée s’est avéré plus délicat que prévu, a annoncé la préfecture de Seine-Maritime, qui n’a en conséquence pas donné son feu vert à une reprise d’activité sur le site.

    Si le dégagement de mercaptan, un gaz malodorant qui s’est senti jusqu’à Paris et aux côtes anglaises, n’a pas eu de conséquences catastrophiques, il a rappelé aux Rouennais que leur agglomération, qui compte 14 sites Seveso (seuil haut) pour 44 au total dans leur région, est à la merci d’un accident.

    Et ce n’est pas les propos des patrons comme celui concerné dans cette affaire qui peuvent nous rassurer.

    Le seul risque qu’ils craignant est celui de voir baisser leurs profits !

  • Déjà, cet incident n’est pas une fuite comme on a pu le dire. Une fuite se répare facilement. Là, c’est une réaction chimique dont l’usine a perdu le contrôle. Et ne l’a toujours pas vraiment récupéré. C’est beaucoup plus grave. Pour le gaz, évidemment qu’une fois sur Paris, ce n’était pas toxique car il était en très faible concentration. Seule son odeur était génante. Mais sur place, qu’en est-il ? Et le mercaptan est toxique par inhalation. Il faut donc prendre en compte les gens qui ont des problèmes respiratoires, les enfants. Les informations n’ont pas suivi, il n’y a eu aucune consigne. La communication s’est contentée de dire que ce n’était pas toxique. C’est absurde.

  • Le ministère du Travail a rendu public le 13 février les principaux résultats de la dernière enquête "Surveillance médicale des expositions aux risques professionnels" (Sumer). Cette enquête, qui s’est déroulée de janvier 2009 à avril 2010, a porté sur environ 50.000 personnes représentatives de près de 22 millions de salariés. Son champ était beaucoup plus large que les deux enquêtes précédentes de 1994 et de 2003. En revanche, le protocole est resté identique afin de permettre les comparaisons dans le temps.

    Il en ressort une grande hétérogénéité des expositions selon les secteurs d’activité et les risques considérés. Petit focus sur les risques chimique et biologique, ainsi que sur le bruit.

    "En 2010, un salarié sur trois était exposé à au moins un produit chimique dans l’exercice de son activité", peut-on lire dans la synthèse de l’étude effectuée par la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) du ministère du Travail. Les secteurs les plus fréquemment exposés ? La construction (61% des salariés sont exposés), la fonction publique hospitalière (55%), l’industrie (45%) et l’agriculture (43%).

    L’exposition à au moins trois agents chimiques (multi-exposition) touche 29% des salariés de la construction et 25% des agents de la fonction publique hospitalière. Les solvants sont fréquemment utilisés dans la fonction publique hospitalière et, dans une moindre mesure, dans l’industrie et la construction. Ces deux derniers secteurs sont les plus exposés à des agents chimiques cancérogènes. "Les produits les plus fréquemment cités par les médecins du travail sont les gaz d’échappement diesel, les huile minérales, les poussières de bois et la silice cristalline", précise la Dares.

  • Santé au travail : l’exposition aux produits chimiques fait 1.000 morts par jour.
    Un rapport de l’Organisation internationale du travail a dressé un bilan d’une exposition prolongée aux produits chimiques qui ferait quelque 375.000 morts chaque année dans le monde.

  • La Californie est en état d’urgence. Depuis plus de deux mois, une fuite de gaz massive affecte la région de Los Angeles. Cet accident industriel majeur, qualifié de désastre sans précédent en Californie par les experts, a forcé des milliers de résidents à évacuer la zone.
    La fuite est située à 2 400 mètres de profondeur dans un puits de forage de gaz naturel, sur le site d’Aliso Canyon, qui représente l’un des plus grands réservoirs des Etats-Unis, à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Los Angeles. Le puits est exploité par la société de distribution Southern California Gas Co (SoCal Gas).

  • Voilà un exemple de pollution industrielle dont on pourrait nous parler davantage que des prétendus danger du CO² :

    La pollution des Cévennes

  • La pollution industrielle environnementale liée au capitalisme est un crime contre l’humanité.
    Explosion au plan épidémiologique depuis la fin de la seconde guerre mondiale de cancers, de diabète type2, de cas d’obésité lié aux pesticides et à la pollution de l’air par les hydrocarbures.
    La pollution par les pesticides organochlorés, le mercure et les champs électromagnétiques font partie des causes des 30 millions de cas d’alzheimer dans le monde , avec un doublement de cas tous les 12 ans, chez des sujets très jeunes de plus en plus.
    Corrélation entre maladie et polluant oui mais le mécanisme d’action est maintenant connu :
    l’inflammation cellulaire dite froide, de bas grade, engendré par la pollution, est le marqueur de beaucoup de cancers, de l’autisme, l’obesité, le diabète, Alzeimer etc..
    L’épigénitique , véritable révolution de la compréhension scientifique des mécanismes organiques : sous l’effet des produits chimiques, il y a des modifications protéiniques dans la cellule qui dérégulent l’expression des gènes. Cette dérugalation provoque l’inflammation liée ces nouvelles proteines.

    Laurent Guillou,de l’association Phytovictime, a été empoisonne par des pesticides interdits quand il était employé dans l’agroalimentaire. Ces pesticides stockés depuis 15 ans ont provoqué après inhalation des crachats , tremblements, maux de tête etc..tous les symptomes de la maladie MCS (multiple chemical sensitivity ou sensibilité multiple aux produits chimiques), reconnue en maladie professionnelle avec 1 taux d’incapacité de 25%.
    D.Belpomme a été designé comme expert par la justice pour faire reconnaitre la faute de l’employeur.
    Une intoxication aux produits chimiques réapparait tout le temps après la contamination, c’est pour cela qu’il faut associer aux traitements des mesures de protection.

    extrait del’émission priorité santé avec D.Belpomme.

  • Avec trois ans de retard, la Commission Européenne a défini des critères pour les perturbateurs endocriniens dans le domaine des pesticides.

    Les critères en question ont en effet de quoi décevoir ceux qui attendaient une réglementation un tant soit peu ambitieuse.

    Mais les gouvernants, nationaux comme européens n’ont jamais eu l’ambition de contrer le profit, même quand celui-ci tue.

  • Encore un accident grave sur un site industriel chimique classé Seveso !!!

    Le corps d’une victime a été retrouvé mardi après-midi dans les décombres d’un incendie survenu dans l’usine de produits chimiques Bluestar Silicones, classée Seveso, à Saint-Fons, près de Lyon, a-t-on appris de sources proches du dossier. « On a retrouvé un corps », a déclaré l’une de ces sources en confirmant une information du Progrès. Les enquêteurs de la police judiciaire doivent procéder à l’identification formelle de la victime avant de confirmer ou d’infirmer qu’il s’agit du corps d’un employé du site recherché par les services de secours depuis la mi-journée. Celui-ci travaille pour un sous-traitant de Bluestar Silicones.

    « Un pompier de l’entreprise chargé de la sécurité a été légèrement blessé et transporté à l’hôpital », avaient également indiqué le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve et la préfecture du Rhône. Le feu s’est déclaré vers midi dans un local de stockage de produits finis et l’entreprise a alors déclenché son plan d’opération interne, selon les pompiers. Le feu a embrasé des fûts de silicone dans un entrepôt de 2 500 mètres carrés et 600 mètres carrés du bâtiment ont été détruits.

  • La pollution atmosphérique mondiale tue chaque jour 18.000 personnes mais il ne s’agit nullement de pollution au CO² mais aux particules, au pétrole et autres substances chimiques rejetées par l’industrie et les transports. Mais la propagande nous présente le CO² comme le seul ennemi à combattre… Cherchez l’erreur !

  • Un important dispositif avait été déclenché ce lundi 2 janvier après la formation d’un nuage toxique dans une zone industrielle de Sète. Pour des raisons encore indéterminées, une fuite d’acide sulfurique s’est produite dans un bassin de rétention de l’usine de fertilisant Timac Agro, anciennement Sud Fertilisant. L’acide, en s’évaporant, a formé un nuage qui a nécessité la mise en sécurité et le confinement d’une trentaine d’employés du site.

  • ArcelorMittal accusé à Florange de déversements d’acide en pleine nature...

    Une pollution industrielle a été constatée dans le ruisseau du Stanven, un affluent de l’Ellé, à Plouray. Faune et flore sont impactées.

    Saint-Félix-de-Pallières, Thoiras : deux communes rurales du piémont sud-est des Cévennes, ancien pays minier (zinc et plomb), reconverti en écrin touristique.
    L’exploitant belge est parti en 1971, en laissant derrière lui près de 3 millions de tonnes de déchets contaminés. Il en a enfoui une partie, sans le reconnaître. Ces résidus recèlent des concentrations hautement toxiques d’arsenic, cadmium, antimoine, thallium, plomb…

    Loin d’être isolée, la situation de Plouray, Florange ou Saint-Félix-de-Pallières reflète celle de centaines de milliers de sites industriels potentiellement pollués en France.

    Les régions industrielles du Nord-Pas-de-Calais, ainsi que les départements de la Moselle, des Bouches-du-Rhône et l’Île-de-France apparaissent les plus touchés. Mais en réalité, toute la France est concernée par des problématiques propre à l’histoire industrielle de chaque territoire.

    La plupart des sources de pollutions sont liées à d’anciennes décharges et dépôts de résidus (miniers, incinération) ou de produits chimiques abandonnés. L’origine des pollutions peut également provenir d’infiltrations et déversements de substances (type hydrocarbure), ou encore de « retombées de poussières consécutives à des rejets atmosphériques accumulés sur de longues périodes ».

  • C’est pas le gaz carbonique qui détruit massivement les insectes, au point qu’ils vont bientôt manquer pour la pollinisation des plantes !!!

  • La revue scientifique médicale The Lancet affirme que la pollution industrielle est cause d’un décès sur six dans le monde soit une mortalité quinze fois plus que les guerres et trois fois plus que celle causée au total le sida, la tuberculose et le paludisme réunis… Et cette pollution est en grande partie celle des locaux industriels et ce n’est nullement ni le gaz carbonique ni le réchauffement climatique, le seul que les gouvernants prétendent combattre !!!!

  • L’explosion de l’usine de Meuzac démontre encore que c’est le capitalisme qui est dangereux : faire ressouder des cuves pleines de produits explosifs, c’est l’irresponsabilité capitaliste !!!

  • L’Inde étouffe littéralement sous la pollution industrielle, et les gaz qui l’intoxiquent, ce n’est pas le gaz carbonique !!!

  • Un lanceur d’alerte ouvrier qui dénonce la pollution organisée par le trust ArcelorMittal de Florange, voilà qui n’a pas la une des média !!! Et le lanceur d’alerte, lui, n’y gagne que le chômage !!! Lire ici son histoire

  • La catastrophe industrielle polluante, cela n’a jamais été le gaz carbonique !!!

    Un lac qui prend feu : cela se passe à Bangalore, la "Silicon Valley indienne". La pollution est telle qu’une mousse toxique se répand sur les lacs et cours d’eau, et parfois s’enflamme. La ville pourrait être inhabitable d’ici 7 ans. Ce phénomène, c’est le résultat d’un mélange entre les eaux usées des habitations et les rejets massifs de produits chimiques des usines de la région. Ici, rien n’est traité. Ces deux types de pollution cumulés créent cette mousse extrêmement rare. Les résidents ont dû installer des filets pour s’en protéger. Un système d’arrosage a été installé par les autorités pour faire redescendre la mousse : il est pour l’instant la seule solution pour la combattre. Sous l’effet du soleil, les produits chimiques se sont enflammés pendant plusieurs heures. La combustion serait due à la présence de phosphore et de pétrole flottant sur l’eau. À cause de la pollution, il faut creuser de plus en plus profond pour trouver de l’eau potable.

    Et ce n’est qu’un exemple !

    Les écolos naïfs continuent de se mobiliser sur "le carbone" !!!

  • La pollution, ce n’est pas le climat

    C’est l’industrie qui utilise le formaldéhyde
    https://www.midilibre.fr/2021/12/30/formaldehyde-ou-trouve-t-on-cette-substance-cancerigene-qui-provoque-des-troubles-de-la-memoire-10019689.php

    C’est l’industrie qui utilise le benzène, l’amiante, le parabène, le plomb, le polyéthylène glycol, etc…

    Un salarié sur dix est exposé à un produit chimique cancérogène

    https://www.actu-environnement.com/ae/news/enquete-sumer-exposition-professionnelle-produits-cancerogenes-BTP-maintenance-19443.php4

    Et ce n’est pas le réchauffement climatique qui en est cause mais le capitalisme

  • Polluer ce n’est pas abimer le climat...
    « Il n’y a nulle part sur Terre où l’eau de pluie serait propre à la consommation, d’après les données que nous avons utilisées », déclare Ian Cousins, professeur à l’Université de Stockholm et principal auteur de l’étude, publiée dans la revue « Environmental Science and Technology ».

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