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La situation mondiale basculera-t-elle en mer de Chine ?

jeudi 3 janvier 2013, par Robert Paris

Avec l’effondrement du système capitaliste qui n’a été que retardé depuis 2007, le risque est grand que l’impérialisme choisisse de "résoudre" la question par la guerre mondiale...

La situation mondiale basculera-t-elle en mer de Chine ?

Le rachat par le Japon des îles Diaoyu-Senkaku à une riche famille japonaise pour deux milliards de yens a marqué une étape dans l’affrontement entre la Chine et le Japon. Ces îlots inhabités mais riches en hydrocarbures sont depuis l’objet d’un véritable affrontement qui a mené à des manifestations violentes d’hostilité aux ressortissants de chacun des pays, des fermetures d’usines et des gestes militaires. À Qingdao, le feu a été mis à une usine Panasonic, et des concessionnaires Toyota et Honda ont été attaqués. Une autre usine Panasonic a été victime de « sabotages » de la part de ses ouvriers chinois. À Xian, un hôtel de luxe fondé par des Japonais a été saccagé. À Shenzhen, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau contre la foule. Des concessions Toyota ou Nissan et plusieurs usines de groupes japonais, comme Panasonic, ont également été attaquées et contraintes de fermer. Des îlots encerclés aujourd’hui par treize navires de l’armée chinoise, surveillés par des bâtiments des garde-côtes japonais qui peuvent à tout moment se retrouver au contact. La Chine est le premier partenaire commercial du Japon (345 milliards de dollars par an) ainsi que son premier créancier et la chute brutale et massive des échanges est le premier geste de la Chine pour marquer sa réprobation de l’attaque des intérêts nationaux chinois. En fait, ces îlots ne sont qu’un prétexte à un bras de fer inter-impérialiste qui menace de devenir de moins en moins pacifique…

Depuis 2009, les incidents et les provocations se multiplient en mer de Chine, face au Japon, mais aussi face aux Philippines, au Vietnam ou à l’Indonésie et même face aux Etats-Unis. Et l’inverse est vrai aussi : les USA et le Japon multitplient les gestes agressifs…

Les États-Unis ont publiquement affirmé que Washington soutiendrait systématiquement le Japon dans un conflit avec la Chine au sujet des îles Senkaku (Diaoyu), et ont laissé entendre qu’ils feraient de même pour les Philippines. Le gouvernement Obama a exploité les différends maritimes comme un moyen pratique d’introduire des dissensions entre la Chine et ses voisins, de faire pression sur Pékin et de justifier le renforcement de la présence militaire américaine dans la région.
Le contrôle sur les voies de navigation en Asie du Sud-Est est un élément clef de la stratégie plus large de « Pivot en Asie » du gouvernement Obama – une offensive visant à contenir la Chine en renforçant les alliances américaines et les liens militaires en Asie.

Aux Philippines, au Vietnam, des manifestations antichinoises sont organisées à chaque nouvelle crise, et Hanoï et Washington jettent les bases d’une coopération militaire. Au Japon, on veut croire aux déclarations de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton en 2010 plaçant l’archipel des Senkaku dans le périmètre couvert par l’accord de défense unissant Tokyo et Washington.

Dans la région, le développement des capacités militaires s’accélère. Alors que la Chine exhibe son nouveau porte-avions, le Vietnam achète des sous-marins à la Russie et les Etats-Unis annoncent l’élargissement de leur système de défense antimissile en Asie. Face à Pékin, Washington est confronté à un dilemme difficile à résoudre. Jouer l’apaisement et rester en marge serait donner carte blanche à un régime chinois qui ne raisonne qu’en termes de jeux à somme nulle. Ce retrait, en minant la confiance des alliés et partenaires des Etats-Unis, aurait des effets déstabilisateurs et pourrait précipiter une crise plus grave encore. A l’inverse, le jeu des alliances pourrait déclencher un conflit majeur dans la région.

En liaison avec la montée des sentiments et des manifestations anti-chinois dans les populations, Japon et Corée du sud élisent des présidents d’extrême droite antichinois.

Corée du sud

Les électeurs devaient choisir entre la candidate du Parti de la nouvelle frontière (PNF, conservateur), Park Geun-hye, et son adversaire du Parti démocratique uni (DUP, centre gauche), principale formation de l’opposition, Moon Jae-in, un ancien héraut des droits de l’Homme. « J’exhorte les électeurs à braver le froid et à voter pour ouvrir une nouvelle ère dans ce pays », a déclaré Park à la sortie d’un bureau de vote de Séoul, où le mercure affichait -10° Celsius.
Dépeints comme des candidats de l’immobilisme par une partie de l’électorat lassée de la corruption et de l’emprise des conglomérats, Park Geun-hye et Moon Jae-in témoignent de la pénible marche de la Corée du Sud vers la démocratie, chacun aux deux extrémités du spectre. La première, âgée de 60 ans, est la fille de Park Chung-hee, qui a régné en autocrate brutal pendant 18 ans jusqu’à son assassinat en 1979. Sa mère était tombée cinq ans plus tôt sous les balles d’un militant partisan de la Corée du Nord qui visait le dictateur. Le second, 59 ans, est quant à lui une figure des années noires, adversaire notoire des militaires qui a payé de sa liberté son engagement démocratique dans les années 1970.

Tous deux ont fait les yeux doux aux classes moyennes et populaires et promis de lutter contre les inégalités sociales qui ne cessent de se creuser. « Cette élection porte sur nos moyens d’existence, la démocratisation de l’économie, la sécurité sociale et la paix sur la péninsule coréenne », a martelé Moon en votant dans la ville méridionale de Busan.

La Corée du Nord n’a pas été un thème majeur de campagne alors même que Pyongyang a procédé à un tir de fusée la semaine dernière, le quatrième seulement depuis 2006, coïncidant avec le premier anniversaire du décès de l’ancien homme fort Kim Jong-il. Park et Moon ont exprimé leur volonté commune de redonner une impulsion aux relations intercoréennes même si Park est plus réservée, les conservateurs observant de longue date une ligne intransigeante à l’égard de Pyongyang. Moon s’est déclaré favorable à la reprise sans condition de l’aide à la Corée du Nord et appelé de ses vœux un sommet avec Kim Jong-un, le fils cadet de Kim Jong-il qui lui a succédé à la tête du régime communiste.

Le nouveau gouvernement japonais engage un dangereux tournant vers le militarisme

Par Peter Symonds

Le retour au pouvoir du Parti libéral démocrate (Liberal Democratic Party, LDP) à l’issue des élections législatives de dimanche au Japon marque un changement radical non seulement dans la politique japonaise mais aussi internationale. Le nationalisme et le militarisme qui ont imprégné la campagne électorale montrent la détermination de la classe dirigeante japonaise à réaffirmer ses intérêts en Asie et mondialement par tous les moyens possibles, y compris par la force militaire.

Le dirigeant du LDP, Shinzo Abe, qui sera nommé premier ministre la semaine prochaine, a déjà indiqué vouloir adopter une ligne dure en réaction au conflit territorial avec Beijing sur les îles, connues sous le nom de Senkaku au Japon et de Diaoyu en Chine. En s’exprimant sur la chaîne de télévision publique NHK, Abe a déclaré que les îles Senkakus faisaient partie du « territoire inhérent du Japon » et averti que « notre objectif est de mettre fin au défi » lancé par la Chine.
Durant la campagne électorale, le LDP a préconisé la construction de structures permanentes sur les îles inhabitées, une décision qui aggraverait considérablement les relations avec la Chine. Une situation tendue existe déjà dans la Mer de Chine du Sud après que l’actuel gouvernement du Parti démocratique du Japon (DPJ) a « nationalisé » les îlots en septembre. La semaine dernière, l’armée japonaise a déployé des avions de combat pour intercepter un avion de surveillance maritime qui avait survolé l’espace aérien au-dessus des îles.

Les gouvernements, tant au Japon qu’en Chine, ont choisi d’attiser le nationalisme tandis que la crise économique mondiale affecte de plus en plus leur économie en suscitant une insatisfaction générale et la colère de l’opinion face à la détérioration du niveau de vie. Beijing a réagi à la « nationalisation » des îles Senkakus en donnant le feu vert à des protestations anti-japonaises à caractère ouvertement raciste.
L’économie japonaise vient, pour la cinquième fois en quinze ans, de plonger dans la récession. Les exportations japonaises ont été touchées par le cours élevé du yen et la contractions des marchés aux Etats-Unis, en Europe et en Chine. Après deux décennies de stagnation économique, il y a une frustration intense dans les cercles dirigeants devant la chute prolongée du pays et qui avait été illustrée l’année dernière lorsque la Chine avait éclipsé le Japon en devenant la deuxième économie mondiale.

En politique économique tout comme en politique étrangère, le nouveau gouvernement est déterminé à inverser le déclin aux dépens des rivaux du Japon et de la classe ouvrière japonaise. Abe a annoncé une politique monétaire agressive, identique à celle pratiquée par la Réserve fédérale aux Etats-Unis, pour réduire l’inflation et abaisser la valeur du yen, des démarches qui ne feront qu’accentuer les guerres monétaires internationales émergentes. Le LDP préconise aussi une forte hausse de la taxe sur la vente afin de rejeter sur les travailleurs le fardeau de la dette publique japonaise massive.

Abe incarne le programme agressif de ce qu’il a appelé le « nouveau LDP ». C’est un rejeton de l’establishment LDP. Son grand-père maternel, Nobushuke Kishi, avait été emprisonné sans jamais être inculpé de crime de guerre pendant l’occupation américaine d’après-guerre. Il devint plus tard premier ministre en insistant sur l’abolition de la soi-disant clause pacifiste de la constitution du pays. Tout comme son grand-père, Abe est en quête d’un changement constitutionnel pour « normaliser » et renforcer l’armée japonaise et mettre un terme à ce qu’il qualifie d’« histoire d’auto-torture » du pays – c’est-à-dire toute reconnaissance des crimes de guerre du Japon.
La situation actuelle ressemble étrangement aux années 1930. Le Japon qui était lourdement touché par la récession du commerce mondial, avait plongé dans une crise économique et politique grave. Le régime militariste désespéré à Tokyo cherchait à surmonter le malaise économique du Japon au moyen de guerres afin de s’approprier des marchés et des matières premières, par l’invasion de la Mandchourie en 1931 et de l’ensemble de la Chine en 1937. L’occupation militaire de la Chine avait considérablement exacerbé les tensions avec l’impérialisme américain qui avait poursuivi ses propres intérêts prédateurs en Chine en exigeant une politique de la « porte ouverte » favorisant sa position. Les intérêts concurrents avaient abouti à la guerre du Pacifique en 1941.

Le militarisme japonais allait de pair avec la répression impitoyable de la classe ouvrière sur le plan intérieur et les méthodes les plus brutales pour renforcer son occupation de la Chine et, plus tard, de l’Asie du Sud-Est, ainsi que son actuel régime colonial de la Corée et de Formose (Taïwan). La semaine passée a marqué le 75ème anniversaire du tristement célèbre massacre de Nanjing lors duquel des troupes d’occupation japonaises avaient massacré des centaines de milliers de civils et de soldats chinois. L’attitude qui règne au sein des cercles dirigeants japonais a été publiquement exprimée au début de l’année par l’ancien gouverneur de Tokyo, Shintaro Ishihara, qui dirige actuellement le Parti de la Restauration du Japon. Il a carrément nié le viol de Nanjing en disant qu’il ne s’était jamais produit.
Bien sûr, le monde a bien changé depuis que les Etats-Unis ont mis fin en 1945 à la guerre du Pacifique en larguant des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki. Les Etats-Unis cherchent à maintenir leur domination d’après-guerre en Asie au moyen du soi-disant pivot du président Obama dans la région Asie-Pacifique. Dans le cadre de cette campagne agressive pour saper l’influence de la Chine, Obama encourage le Japon à renforcer son armée et à adopter une attitude plus dure vis-à-vis de la Chine, une politique qui ne sera qu’accélérée sous Abe.

Les changements les plus importants ont eu lieu en ce qui concerne la position de la Chine dans le monde. Depuis plus de 30 ans, le Parti communiste chinois (PCC) liquide les acquis économiques et sociaux de la révolution de 1949, en restaurant les relations de propriété capitaliste et en faisant de la Chine la plus grande plateforme de main-d’œuvre bon marché du monde. Le nationalisme promu par le PCC en tant que la base visant à étayer son règne représente les intérêts de classe de la bourgeoisie montante et profondément frustrée de ce que ses ambitions sont contrecarrées par l’actuel ordre impérialiste dominé par les Etats-Unis. Le PCC ne dénonce les atrocités commises par le Japon pendant la guerre que pour justifier sa propre initiative de mettre fin à « l’humiliation nationale » de la Chine aux mains des grandes puissances aux dix-neuvième et vingtième siècles et pour se tailler sa propre sphère d’influence.
La classe ouvrière partout en Asie et internationalement est confrontée à de grands dangers au moment où l’aggravation de la crise économique mondiale fait réapparaître les lignes de failles qui ont mené à la guerre dans le Pacifique. Une fois de plus, les classes capitalistes qui se font concurrence sont en train de plonger dangereusement dans un nouveau conflit encore plus dévastateur.
La seule façon d’empêcher cette détermination à faire la guerre est de mettre un terme au capitalisme et à son système démodé de partage du monde en Etats-nations. Les travailleurs en Chine, au Japon et internationalement doivent rejeter le poison du nationalisme et du militarisme et unifier leurs luttes afin d’abolir le système de profit et d’établir une économie socialiste mondiale rationnellement planifiée. C’est pour ce programme que le Comité international de la Quatrième Internationale est le seul à lutter.

Japan turns right with LDP victory

Election sees big defeat for incumbent Democratic Party

chinaworker.info

Shinzo Abe and the Liberal Democratic Party (LDP) swept the Japanese election on 16 December, gaining 294 seats in the 480 seat lower house. Together with its junior coalition partner, the New Komeito Party, the LDP has a two-thirds majority in the lower house enabling it to override the upper house and make changes to the constitution. In the election campaign, Abe pledged to scrap the ‘pacifist’ Article 9 enabling a military build-up. The ruling class want to use nationalism and especially anti-China rhetoric to blind public opinion to the savage austerity plans they want to push through to revive Japan’s “zombie economy”. The extreme right Japan Restoration Party led by Shintaro Ishihara and Toru Hashimoto gained 54 seats.

Abe himself admits that rather than an LDP victory, the election was lost by the Democratic Party (DPJ), which saw its vote crumble, retaining just 57 seats compared to 230 last time. The DPJ broke most of its election promises, doubling sales tax (a move the LDP also voted for), failing to eject a US air base from Okinawa, and reversing a 2011 pledge to close down Japan’s high-risk nuclear power industry. As Asahi Shimbun point out, election turnout was the lowest since 1945, with just 59.3 percent casting a vote. This compares with over 69 percent in the last election in 2009. The main reason for this is the absence of any genuine left force as an alternative to the capitalist parties.

The newly formed Japan Future Party, an anti-nuclear party with a capitalist economic programme, gained nine seats. The Communist Party and Social Democrats together gained ten seats. The LDP’s win on a nationalist programme marks a “sharp swing to the right” in the words of the Irish Times. The election result is an expression of the serious crisis of capitalism internationally and the impasse of Japanese capitalism in particular. Immediately Abe raised the temperature in the infected conflict over the Senkaku/Diaoyu islands saying he wanted to “stop the challenge” from China. As socialists have explained, all governments in the region exploit this and other territorial conflicts to justify bigger arms bills and each side’s superpower ambitions.
Another impact of the elections internationally could be further falls for the yen and a new twist to the global currency war. Abe wants to increase money supply and inflation in order to break a 15-year trend of deflation (price falls). Big Japanese companies like the motor and electronics giants have long complained the high yen has crippled their export performance. But in a world economy mired in depression with protectionism on the rise everywhere, the Japanese ruling class will seek to further shift the burden of the crisis onto the working class, meaning major class battles are inevitable.

Messages

  • Le premier ministre japonais Shinzo Abe a prévenu qu’il repousserait « par la force » toute tentative de débarquement chinois sur les îles Senkaku, appelées Diaoyu par Pékin.

    Une flottille gouvernementale chinoise de huit navires est entrée mardi dans les eaux des îles contestées. C’est la première fois qu’ils s’avancent aussi nombreux aussi loin, soulignent les Japonais. Tokyo a immédiatement dénoncé une « intrusion extrêmement regrettable », dans ses « eaux territoriales ». Et le gouvernement japonais a convoqué l’ambassadeur chinois. Interrogé par un parlementaire sur ce qu’il ordonnerait si les Chinois mettaient le pied sur ces îlots, Shinzo Abe a répondu : « Il serait normal que nous les repoussions par la force si d’aventure ils débarquaient ». Les îles Senkaku-Diaoyu sont au cœur d’un contentieux territorial entre les deux pays. La tension est montée en septembre dernier, quand le Japon a acheté trois des cinq îles de cet archipel inhabité à leur propriétaire privé nippon. Depuis, la Chine envoie régulièrement des navires, voire des avions désormais, dans cette zone.

    De son côté, la Chine a énergiquement protesté contre l’arrivée dans ces eaux disputées d’une autre flottille, armée celle-là par des nationalistes japonais. Quelque 80 militants du mouvement nationaliste Ganbare Nippon (« Tiens-toi ferme, Japon »), ont pris place à bord d’une dizaine de bateaux. Ils affirment que leur objectif est d’étudier les ressources halieutiques, et de démontrer que ces îles peuvent faire vivre des marins pêcheurs japonais. En août dernier, une dizaine de membres de Ganbare Nippon avaient débarqué sur un des îlots, provoquant la colère des autorités chinoises et des manifestations antijaponaises dans toute la Chine. Ce mardi, les garde-côtes japonais leur ont demandé de quitter la zone. A Pékin, le ministère chinois des Affaires étrangères a dénoncé une action « illégale et provocatrice ».

    Ce chassé-croisé nautique et ces passes d’armes verbales interviennent alors que la visite de 170 parlementaires japonais au sanctuaire Yasukuni - symbole du « militarisme nippon » pour Pékin - a suscité l’ire chinoise. C’est dans ce lieu que sont honorés les soldats japonais morts pour la patrie, dont 14 Japonais reconnus coupables de crimes de guerre par les Alliés après la Seconde Guerre mondiale. La semaine dernière, trois ministres japonais - dont le vice-premier ministre et ministre des Finances Taro Aso - s’étaient déjà rendus au sanctuaire, ce qui avait poussé la Corée du Sud à annuler un déplacement au Japon de son chef de la diplomatie. Shinzo Abe s’est abstenu de s’y rendre, mais il a offert dimanche un pin au sanctuaire. La Chine a estimé que ces hommages étaient autant de nouvelles « tentatives de nier le passé d’agression du Japon ».

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