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L’Etat, succursale du secteur privé du Bâtiment ?

samedi 16 mars 2013, par Robert Paris

Après le nouveau ministère de la Défense, le nouveau campus de Saclay et celui de Condorcet de La Chapelle-Aubervilliers

Puis les nouveaux bâtiments hospitaliers de Buca à Tenon et de la Pitié-Salpétrière

L’Etat, succursale du secteur privé du Bâtiment ou le secteur du Bâtiment sauvé sur l’argent de nos impôts ?

ou « Quand le Bâtiment va, tout va »

Chacun le sait, l’Etat n’a pas d’argent. Il est plus qu’endetté : en faillite ! Il doit réduire d’urgence les personnels et les moyens. Il ferme des lits, des services, des hôpitaux, des maternités, des cliniques, supprime des postes d’infirmières, d’aides soignantes, de médecins, de cheminots et d’enseignants.

Tous les services publics (Universités, Hôpitaux publics, SNCF, etc) sont en faillite et l’Etat et les collectivités locales le sont aussi. Pourtant les uns et les autres se lancent, hors nécessité, dans des constructions de folie tous azimuts…

C’est effectivement tous azimuts qu’ ils dépensent dans la construction : nouveaux bâtiments de recherche, d’hôpitaux, d’enseignement, de ministères, de tout ce qu’on veut du moment qu’on aide avec l’argent public le secteur du Bâtiment !!!

L’Etat dépense aussi bien pour construire de nouveaux hôpitaux comme pour le Nouvel Hôpital Sud-francilien d’Evry, le nouvel hôpital de Lagny/Marne-la-vallée, le nouvel hôpital de Chambéry, le nouvel hôpital de Cannes, le nouvel hôpital de Mercy, le nouvel hôpital d’Annemasse ou encore le nouvel hôpital de Gonesse, nouvel hôpital Riviera Chablais, nouvel hôpital des Sables d’Olonne, nouvel hôpital de Belfort-Héricourt-Montbéliard, nouvel hôpital de Chalons sur Saône, nouvel hôpital de Metz, nouvel hôpital civil de Strasbourg nouvel hôpital d’Orléans, nouvel hôpital Ambroise Paré-Paul Desbief à Marseille, nouvel hôpital sur l’île de Nantes, nouvel hôpital d’Alès, nouvel hôpital de Jossigny, nouvel hôpital de Carcassonne, nouvel hôpital Ambroise Paré de Marseille, nouvel hôpital d’Evreux, nouvel hôpital de Rumilly, nouvel hôpital de Rochefort, etc, etc...

Le coût des travaux, voir ici par exemple, le nouvel hôpital Bretonneau du CHRU de Tours

L’Etat construit également de nouveaux bâtiments dans tous les anciens hôpitaux comme à l’hôpital Tenon de Paris, à Argenteuil, à Boulogne-sur-mer, à Auxerre, à Cannes, à Annecy, au Centre hospitalier de la Côte basque, à Nîmes, nouveaux bâtiments au CHRU de Lille, au Centre Hospitalier Bretagne-Atlantique, à l’Hôpital de la Timone à Marseille, nouveau bâtiment à l’hôpital de Brest, à Troyes, à Montbrison, à Saint Morand, au Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil, à Chambéry, Auxerre, Chagny, etc, etc, alors que le reste n’est pas rénové et qu’il n’y a pas d’argent pour le matériel ni de moyens pour le personnel.

La construction hospitalière dépasse les records historiques sans que l’Etat n’ait eu l’occasion de s’en flatter et pour cause : ce n’est pas pour améliorer la santé mais pour servir les trusts privés du Bâtiment ! Et, si les structures en béton se multiplient pour le plus grand plaisir de tous les Bouygues et autres trusts du Bâtiment, les fonds se réduisent d’autant pour le matériel et le personnel… L’Etat emprunte pour bâtir et l’hôpital paiera de plus en plus juste pour exister dans ces locaux…

Mais ce n’est pas tout. L’Hôpital Public devient simple locataire de ses bâtiments ce qui signifie qu’il devra économiser à mort sur ses soins pour aider financièrement… le secteur privé du Bâtiment !

Il n’y a aucun hôpital qui ne soit pas en travaux et des grands travaux !!

Il en va de même des facultés qui n’ont d’argent que pour la construction !!

Nouvelle université "Campus Condorcet" à Paris (de la porte de la Chapelle à Aubervilliers), nouvelle Faculté de Médecine à Montpellier, nouvelle faculté d’Orsay au Plateau de Saclay, nouvelle faculté dentaire à Clermont, en travaux l’université d’Angers, les facultés de médecine et de pharmacie de Limoges, la faculté de pharmacie de Strasbourg, l’université d’Angers,le centre universitaire de l’Ariège, nouvelle aile de l’université du littoral à Boulogne, bâtiment IBIO de l’université de Bordeaux Segalen, sur le campus des Cézeaux à Aubière, etc, etc…

La ministre Geneviève Fioraso, après avoir confirmé Campus Condorcet, a par ailleurs annoncé les treize projets parisiens qui seront lancés en priorité - comme l’Institut des civilisations du Collège de France, la réhabilitation de la faculté de pharmacie de Paris-V, le centre de droit de Paris-I sur le site de l’ancienne caserne Lourcine… « La construction et la rénovation de restaurants universitaires » va aussi se poursuivre, ainsi que « l’aménagement des terrains de la Cité internationale universitaire en vue de la construction de 1 500 logements étudiants ».

Douze projets ont été retenus dans le "plan Campus" : à Bordeaux, Grenoble, Lyon, Montpellier, Strasbourg, Toulouse, Aix-Marseille, Lille, Lorraine, ainsi que le Campus Condorcet, celui de Saclay et Paris intra-muros.

Et aussi en ce qui concerne les ministères !!

L’Etat n’a pas d’argent pour payer les militaires mais il construit à prix d’or payé à Bouygues avec des scandales à la clef (voir le Canard Enchaîné) pour construire le « Pentagone à la française » à Balard !! Un projet pharaonique sur 300.000 m²... Et aussi pharaonique en termes de dépenses pour un gouvernement en faillite financière !!! En décembre 2011, la presse annonce que deux juges d’instruction enquêtent depuis le début de l’année sur d’éventuels faits de corruption et trafic d’influence en marge de l’attribution du projet.
Le groupe Bouygues réfute ces accusations et porte plainte contre le journal Le Canard enchaîné le 20 décembre 2011 et est débouté le 14 mars 2012 par le tribunal de grande instance de Paris. Tout cela n’empêche pas le gouvernement de gauche de confirmer le projet...

D’importants travaux de restauration ont également débuté fin février à l’hôtel du ministre des Affaires étrangères.

La SNCF est elle aussi partie en flèche pour les constructions nouvelles comme la gare de Carpentras, deux bâtiments de CAI-Est à Metz, pôle multimodal Créteil-Pompadour, poste Bellegarde-la plaine, travaux CAI Atlantique, travaux de passage sous les voies, nouvelle branche RER D Gonesse, liaison Roissy-Picardie, grand projet LGV Bretagne - Pays de la Loire, LGV Est européenne (2nde phase), Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest : Bordeaux - Espagne et Bordeaux - Toulouse, LGV Poitiers - Limoges, LGV Tours - Bordeaux, Contournement ferroviaire de l’agglomération lyonnaise, Accès alpins Lyon - Chambéry - Turin, LGV Rhin-Rhône, Contournement de Nîmes et Montpellier, LGV Provence-Alpes-Côte d’Azur, Ligne nouvelle Montpellier - Perpignan, Ligne Toulouse-Narbonne, Ligne nouvelle Paris-Normandie, Le projet Paris – Orléans – Clermont-Ferrand – Lyon (POCL), etc, etc….

La RATP lance, elle aussi, des travaux d’envergure comme le tunnel de 1470 m de long pour la création du nouveau tronçon Porte-d’Orléans - Mairie de Montrouge et ce n’est que l’un des grands travaux nécessaires (5 sites de travaux), travaux à l’atelier de Maintenance de Choisy, travaux de construction de centres de formation continue, réhabilitation du campus RATP de Noisiel, travaux de création et de rénovation du pôle transport de « Châtelet – Les Halles », travaux de construction de la nouvelle porte d’accès au pôle transport de Châtelet – Les Halles,travaux de rénovation des stations du métro parisien, l’extension Nord de la ligne 12, travaux de renouvellement de voie béton pour matériel sur pneumatique pour l’Orlyval, etc, etc…

« Le soutien au bâtiment va être amplifié dans les prochains jours », a dit François Hollande en visite à Dijon, évoquant le rôle du Crédit d’impôt pour la compétitivité (CICE) et celui de la Banque publique d’investissement.

Il est bien clair dans les documents gouvernementaux qu’il ne s’agit nullement d’aider les services publics à se rénover puisque cela fait partie de l’aide aux entreprises privées baptisée « le plan de relance de l’économie » du gouvernement…

Par exemple, les nouveaux travaux, les nouveaux bâtiments et les nouveaux hôpitaux ne sont pas là pour augmenter ou améliorer l’offre de soins mais pour la réduire. L’exemple de la Pitié-Salpétrière est typique. On y construit des bâtiments neufs en supprimant un grand nombre de services et en donnant une grande partie de l’ancienne surface hospitalières à l’Immobilier.

D’autre part, l’hôpital public est chargé de faire des économies pour compenser comme supprimer les logements de fonction des agents ou supprimer des services et des dépenses nécessaire à la Santé.

De plus en plus de responsables hospitaliers eux-mêmes s’inquiètent du coût que représenteront les nouveaux bâtiments dans le budget de l’hôpital, coût qui les contraindra à restreindre toute autre dépense rien que pour payer le loyer…

L’Etat va se lancer, pour sauver le secteur du Bâtiment comme l’a clairement dit Hollande, dans la construction de 500.000 logements. Les plans "Paris Métropole", "Habitat et hébergement", "Climat énergie", "Urgence sociale" n’ont pas d’autre but que d’aider les trusts français du Bâtiment sans la moindre exigence à leur égard ni contrepartie de leur part.

Cet argent déboursé pour aider le privé sera compensé par des destructions et des privatisations de services publics... qui serviront encore à aider le privé sur le dos du public...

Sans l’argent d’Etat, il n’y aurait plus de secteur du Bâtiment mais comment se fait-il que l’on prétende encore que ce secteur est privé puisque tout l’argent de son fonctionnement provient de l’endettement de l’Etat et des collectivités publiques ? Qu’est-ce qu’une économie privée qui ne fonctionne plus du tout sur capitaux privés ?

La suite

Messages

  • L’hôpital public en est à construire des bâtiments neufs sans même savoir à quel usage il sera affecté ni quels types de services il va contenir au risque que la construction ne corresponde pas du tout...

  • Parmi les grandes mesures de ce plan pour le bâtiment, figure la mise en place d’une subvention de 1 350 euros pour les travaux de rénovation énergétique effectués par les classes moyennes. A partir de 2014, les ménages dont les revenus annuels n’excèdent pas 35 000 euros (pour un couple) qui souhaitent réaliser des travaux de rénovation thermique visant à réaliser des économies d’énergie bénéficieront d’une prime de 1 350 euros. Cette aide, qui pourrait concerner les deux tiers des Français selon l’Elysée, s’ajoutera à deux dispositifs déjà existants : le crédit d’impôt développement durable (CIDD) (jusqu’à 16 000 euros pour un couple) et l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ). Elle sera disponible pendant deux ans et devrait coûter à l’Etat 500 millions d’euros, qui seront pris sur les fonds du « Grand emprunt » instauré par la précédente majorité.

    Pour les personnes capables de débourser 5000 à 10.000 euros de travaux de rénovation énergétique ? Ce n’est pas les deux tiers des Français comme le dit Hollande !

  • « Il y a une explosion de la précarité énergétique dans notre pays et ces travaux, c’est le moyen le plus efficace de faire diminuer la facture des Français et de réduire de 25 à 30% la facture de gaz et d’électricité de tout à chacun », a justifié la ministre de l’Environnement, Delphine Batho.

    Mais quand on peut dépenser des milliers et dizaines de milliers d’euros en plus des aides d’Etat, c’est qu’on est loin de la précarité !!

  • D’ici à 2016-2017, quelque 1800 nouveaux logements sortiront de terre au sein de la Cité internationale universitaire de Paris (CIUP), boulevard Jourdan (XIVe arrondissement). Il s’agit d’un événement puisque la dernière construction remonte à 1969 avec la maison de l’Iran… Plusieurs pays sont en discussion pour obtenir la possibilité d’édifier leur maison sur le parc est de la Cité et d’accroître ainsi leur rayonnement universitaire et culturel à Paris dont la Chine, la Corée du Sud et l’Algérie.

    Chaque maison sera construite suivant le modèle historique de la CIUP. Le terrain sera ainsi mis à la disposition du pays gratuitement, le temps des travaux. Généralement, les pays créent un comité chargé de recueillir les fonds gouvernementaux ou privés. Une fois construite, la maison sera remise à la chancellerie des universités de Paris. Selon les souhaits du maître d’ouvrage, la gestion sera ensuite assurée par le pays ou prise en charge par la Cité.

    Quatre autres maisons reliées entre elles seront construites sur le parc ouest, permettant de nouer des partenariats avec des universités et pays étrangers. Par ailleurs des bâtiments vont être rénovés : la maison de l’Ile-de-France financé par la région à hauteur de 22 millions, la Maison de l’Inde, financée par l’Etat Indien. Dans le cadre d’une démarche partenariale, la ville de Paris construit quant à elle deux bâtiments et en rénove un autre, celui de la fondation Victor Lyon avec la participation de la région. Livrées à partir de 2015 et 2016, elles permettront d’héberger des chercheurs et de loger des étudiants, doctorants et postdoctorants.

  • Paris Saclay c’est 600 000 m2 de locaux d’enseignement, de bureaux, de logements à construire d’ici 2020. « Le plus grand projet d’aménagement du territoire depuis les villes nouvelles dans les années soixante », rappelle Pierre Veltz, le président-directeur général du conseil d’administration de l’établissement public Paris Saclay, chargé par l’État de l’aménagement d’un immense territoire de 7700 hectares.

    C’est encore de l’argent pour les trusts du bâtiment alors qu’il n’y a pas d’argent pour la recherche...

  • En tout le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche va investir dans le campus Saclay 1,5 milliard d’euros dans la construction des bâtiments et les différents autres acteurs – les universités, l’École centrale, etc. – 500 millions supplémentaires », détaille Guillaume Pasquier. S’y ajouteront de 2, 8 à 3 milliards d’euros pour les transports. Le tout sur un projet qui va durer quinze à vingt ans...

    Autant d’argent qui n’ira pas à la recherche.

  • Pareil sur la côte d’azur...

    L’inauguration du nouveau bâtiment de Géoazur, sur le Campus CNRS de Sophia Antipolis, permet le regroupement d’équipes jusqu’à présent éclatées sur plusieurs sites et signe la création du Pôle international des Sciences de la Terre et de l’Univers de la Côte d’Azur. Un pôle capable d’effectuer des mesures de l’infiniment petit au niveau de la particule comme de l’infini grand à la dimension des galaxies.

  • Un emploi sur cinq va disparaître dans les travaux publics si l’État n’agit pas face à l’effondrement attendu de la commande publique lié à la baisse des dotations aux collectivités et à l’abandon de l’écotaxe, s’alarment des syndicats patronaux et de salariés. Dans une démarche commune inédite, la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), la fédération Scop BTP (qui représente les coopératives) et les syndicats CFTC, CFDT, CFE-CGC et Force ouvrière (FO) cosignent un communiqué où ils dénoncent la "politique de la chaise vide" du gouvernement.

    "L’État doit exercer son rôle de stratège en garantissant la qualité des infrastructures et la sécurité des usagers, pour préserver l’emploi et renforcer l’attractivité du pays", font valoir ces organisations. Elles attendent une "compensation pérenne de la perte de ressources liée à l’abandon de l’écotaxe", des "moyens pratiques pour que les collectivités locales continuent à financer leurs infrastructures" et une "accélération des projets d’infrastructures reliant les territoires des futures grandes régions".

    Pleurer après l’argent public pour aider le secteur privé, voilà une tâche que réalisent les centrales syndicales !!!

  • Les coûts des travaux du nouveau "Pentagone français" sont invraisemblables pour un Etat qui prétend chercher des économies partout !!!

    L’installation d’une imprimante et d’un scanner pour 13.613,21 euros ! Plus de 2.270 euros sont alloués à l’installation de deux prises murales de courant, la maintenance de ces mêmes prises est estimée à 3.194 euros et le matériel et son entretien sur 60 mois reviennent à 8.146 euros.

    Puis l’État a opté pour un partenariat public-privé (PPP) avec le consortium Opale. Ainsi, pendant 27 ans, l’État sera tenu de payer un loyer de 154 millions d’euros par an pour la location, le fonctionnement du lieu et son entretien, avant d’en devenir propriétaire.

    Le consortium Opale Défense (Bouygues, Thales…), opérateur privé de l’Hexagone Balard, facture chaque prestation au prix fort.

    Une opération qui coûtera au final 4,2 milliards à l’Etat alors que le gouvernement cherche de nouvelles recettes d’économies sur le dos de la population pour financer les dépenses !!!

  • La "nouvelle" Université Paris-Saclay, rien pour la science, tout pour le BTP !!!

  • Le Grand Paris est l’un de chantiers de folie lancés par l’Etat pour "sauver" le secteur du BTP !!! Et ce chantier est déjà passé de 22 milliards prévus à 35 milliards !!! Gageons que cela ne va pas s’arrêter là !!!

  • Paris-Saclay :

    Quand le Bâtiment va, tout va !

    L’ISMO, un bâtiment pourri qui ne sert à rien !!! Construit sur une rivière non drainée, avec des défauts de fabrication évidents, et pour remplacer des bâtiment parfaitement fonctionnels !!!

  • Macron a rendu visite à la nouvelle université Paris-Sud, mais c’est pour annoncer qu’il cautionne le dédoublement orsay-polytechnique qui enterre le pôle ! Et il s’est gardé de parler du projet de dédoublement entre orsay 1 (faculté bas de gamme) et orsay 2 (faculté à vocation top avec master-recherche).

    Ce modèle à deux niveaux provoque déjà une vive opposition chez certains représentants de la communauté universitaire. Difficile de ne pas y voir une manière de « faire le tri entre “ceux qui ont réussi” et “ceux qui ne sont rien” », dénonce le Syndicat national...

    En tout cas, les seuls qui ont des raisons de parader avec Paris-sud, ce sont les trust du Bâtiment qui se font des couilles en béton !!!

    Quand le Bâtiment va, tout va, est le nouveau slogan de Macron !

  • D’abord estimés à 6,8 milliards d’euros, les travaux en vue des Jeux olympiques de 2024 pourraient coûter plus cher. Un rapport de l’inspection générale des finances (IGF) publié vendredi 30 mars estime les risques potentiels de surcoûts à 500 millions d’euros.

  • L’Etat construit à crédit sur dix générations !!! Non seulement, il s’endette pour construire mais il n’est plus propriétaire de ses bâtiments, il devient locataire avec des locations extrêmement coûteuses comme celle du ministère des Armées de Balard ! Et ce n’est pas seulement l’Etat qui devient locataire, c’est l’hôpital public, la recherche, l’enseignement, les universités, etc.

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