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Comment le président Alassane Ouattara, intronisé au bout des baïonnettes des impérialismes occidentaux, « sauve » la Côte d’Ivoire…

dimanche 17 mars 2013, par Robert Paris

Comment le président Alassane Ouattara, intronisé au bout des baïonnettes des impérialismes occidentaux, « sauve » la Côte d’Ivoire…

La guerre est finie en Côte d’Ivoire mais rien n’est réglé. Tout est revenu comme avant pour les riches et rien ne sera jamais comme avant pour les pauvres. Tout va beaucoup plus mal sur tous les plans…
Des graves violations des droits humains, des centres de détention et de torture secrets, des exactions de groupes paramilitaires armés par l’Etat, des crimes de guerre impunis. Tous ces hauts faits à l’actif des hommes de main du président ivoirien Ouattara rappellent qu’il n’a rien à envier en matière de violence d’Etat à son prédécesseur et soi-disant adversaire Gbagbo. Ils sont rapportés dans un rapport d’Amnesty International paru le 27 février 2013 et depuis ils n’ont suscité aucun commentaire ni de l’Etat français ni de l’essentiel de la presse… Pourtant, l’Etat français s’était porté au secours de Ouattara dans sa guerre civile contre Gbagbo en prétendant ainsi sauver le peuple ivoirien…

Selon l’ONU, au moins 26 personnes ont été exécutées sommairement en Côte d’Ivoire depuis un mois. L’organisation estime que ce sont "principalement" des militaires de la nouvelle armée d’Alassane Ouattara qui ont commis ces crimes.
Le Canard Enchaîné écrit :

« Depuis plus de dix-huit mois, les forces armées régulières contrôlent le pays. Et le rapport d’Amnesty cite de nombreux cas d’exactions à leur passif ; comme l’attaque, en juillet 2012, du camp de Nahibly, dans l’ouest du pays, qui « s’inscrit dans le contexte des crimes contre l’humanité ». Des dizaines de réfugiés y ont été liquidés à la machette, par balles, ou brûlés vifs. Les milices dozos (confrérie de chasseurs de la région), auteurs de ces méfaits, avaient déjà, un an plus tôt, tué plus de 200 personnes, coupables d’appartenir à une ethnie jugée proche de Gbagbo. Le document mentionne aussi plusieurs prisons secrètes dans lesquelles l’armée a séquestré et torturé des opposants ou supposés tels. Comme ce cachot de 4 mètres sur 5, à Korhogo, dans le Nord, où des prisonniers se sont retrouvés à 27 durant quarante-neuf jours, sans toilettes et presque sans nourriture. Informé – à tout le moins – de ces pratiques, le régime de Ouattara n’a jamais réagi, malgré les déclarations solennelles du Président. D’ailleurs, précise Amnesty, à sa connaissance, « pas un seul responsable civil ou militaire de violations et atteintes très graves aux droits humains ayant soutenu Ouattara n’a eu à répondre de ses actes devant la justice. ›› Même pas Martin Kouakou Fofié, chef de guerre désigné par la CPI comme responsable de graves « violations des droits humains » et du « recrutement d’enfants soldats ››.
La paisible localité d’Afféry, dans le département d’Akoupé, a vécu une fin de journée traumatisante dimanche 17 février 2013. Les Frci en stationnement dans cette localité, où elles n’ont pas cessé de commettre des exactions sur les populations depuis la prise du pouvoir par Alassane Ouattara, ont encore ôté la vie à deux innocentes personnes.
Selon des informations recueillies auprès de témoins, tout est parti d’une rixe rangée entre deux Frci et des jeunes du quartier Ambeukoi d’Afféry. En effet, racontent nos sources, les deux Frci se sont rendus dans une boutique du quartier Ambeukoi en vue de s’adonner à leur activité favorite, le racket des populations. Mais en l’absence du propriétaire de la boutique, le jeune frère présent va leur opposer un refus catégorique, car dira-t-il, son frère ne lui a pas dit de remettre de l’argent à des Frci.
« Chaque dimanche, les éléments des Frci passent pour encaisser 500 Fcfa par boutique. L’élément des Frci commis à encaisser dans une boutique n’a pas trouvé le propriétaire mais plutôt un de ses protégés. Ce dernier demande donc à l’élément des Frci de repasser puisque le propriétaire ne lui a pas donné instruction de remettre de l’argent à quelqu’un notamment aux Frci. L’élément des Frci s’énerve, crie après le petit. Et affirme que le petit se fout de lui », raconte un témoin. Les engueulades des Frci se transforment donc en bastonnade pour le jeune frère du propriétaire de la boutique, qui est roué de coups, selon les dires de témoins.
Ne pouvant assister impuissants à la scène, des jeunes du quartier interviennent. Cette attitude des Frci irritent ces jeunes qui s’en prennent aux deux éléments-racketteurs des Frci. A qui ils vont arracher leurs armes de dotation pour les remettre plus tard au chef de quartier.
Les deux Frci, qui ont, malgré tout, réussi à regagner leur base, reviennent à la charge avec un véritable bataillon, avec le renfort d’Akoupé et d’Afféry, qui s’est aussitôt mis à tirer à balle réelle sur tout ce qui bouge dans la ville. Même un car de transport de la localité, rempli de passagers, n’a pas échappé aux tirs des Frci surexcités avec au moins un blessé à la jambe parmi les passagers.
Malheureusement, cette furie des Frci va ôter la vie à deux innocentes personnes. Il s’agit du jeune Oué Brou Thierry qui revenait des champs et qui ignorait l’atmosphère de guerre qui prévalait dans la ville. Il reçoit une balle en pleine tête et à bout portant tirées par un élément des Frci, selon les dires de ses proches. La deuxième victime sera abattue un peu plus tard au niveau de la pharmacie de la ville.
Alertés, le Préfet d’Akoupé et le Commandant de brigade de la gendarmerie de la localité n’arriveront pas à ramener le calme dans les rangs des Frci,décidés à faire payer l’outrage subi aux populations d’Afféry. Les populations locales ont d’autant plus peur puisque les Frci ne sont pas à leur premier forfait dans la ville. Elles se disent même victimes d’un harcèlement de la part des Frci. Ceci,avec la bénédiction des autorités compétentes qui n’arrivent pas à faire cesser les agissements d’un autre âge des forces armées à Afféry et dans ses environs depuis avril 2011. Au dire de témoins joint par Le Nouveau Courrier, ce sont pas moins d’une quinzaine de blessés par balles qui ont été enregistrés et qui sont internés à l’hôpital.
Ces mêmes éléments des Frci avaient encore fait parler d’eux, le 31 décembre dernier. Où ils ont fait une victime et passé à tabac des commerçants de la ville. Arrivés après coup dans la ville, le ministre délégué, Paul Koffi Koffi et son homologue Patrick Achi en auraient rajouté à la douleur des victimes, à en croire nos informateurs. En déclarant que les FRCI sont là pour leur sécurité et qu’elles ne bougeront pas, sans même rappeler à l’ordre ces éléments des Frci. Qui semblent avoir la bénédiction des plus hautes autorités dans la commission des exactions.
Pour les populations d’Afféry, c’est ce jour là que les Frci, stationnées à Afféry, ont eu leur permis de tuer en toute impunité. Et elles ont donc mis cela en exécution dimanche 17 février 2013.
« Nous les dozos, nous sommes utiles à la société. Après la crise postélectorale, nous avons beaucoup participé à la mise en place d’une politique de sécurité en Côte d’Ivoire. Il y a des quartiers d’Abidjan où gendarmes et policiers ne pouvaient pas accéder. Nous y sommes allés et avons mis le grappin sur des malfrats. Sur le plan mystique, nous avons débarrassé Abidjan de mauvais esprits. Pour ces efforts et bien d’autres, nous méritons la reconnaissance de l’Etat et même de la communauté internationale qui a installé le président Alassane Ouattara. Nous voulons alors l’incorporation dans l’armée, la gendarmerie et la police de certains de nos frères qui sont lettrés », a déclaré le dozo, Soro Pascal, qui se présente comme leur porte-parole.

Ces miliciens armés po-Ouattara réclament leur intégration dans l’armée, la police et la gendarmerie nationale. Au motif qu’ils auraient participé à « la sécurisation physique et mystique » du pays. A la question de savoir précisément leur réponse sur les accusations portant sur leur participation aux massacres des populations civiles dans l’ouest et particulièrement les déplacés de Nahibly (Duékoué), notre interlocuteur est resté évasif. Se référant à la réponse donnée, à l’époque, par Alassane Dramane Ouattara sur la radio française RFI. M. Ouattara avait soutenu, sans convaincre, que c’est en légitime défense que les dozos avaient agi. Les dozos, supplétifs des Frci, forces armées pro- Ouattara, ont été dénoncés, dans le récent rapport d’Amnesty International, d’être les auteurs de pires violations des doits humains sur les populations civiles en Côte d’Ivoire. Soro Pascal, Ouattara Navigué Jean-Pierre et Sekongon Martial sont des dozos qui se disent originaires du département de Korhogo. Hier, vendredi 1er mars 2013, l’équipe du quotidien Note Voie les a rencontrés au corridor de Yopougon-Gesco pour avoir leur réaction relative au dernier rapport d’Amnesty International qui propose le démantèlement de ces milices armées pro-Ouattara accusées d’exactions sur des populations. Entre menaces et intimidation, les dozos ont parlé à Note Voie. Dans leurs apparats de « chasseurs traditionnels » avec des gris-gris et munis chacun d’un fusil de type calibre 12, ces dozos n’ont pas caché leur colère face aux dénonciations d’Amnesty International.
Après la police militaire, la Brigade de sécurité de la gendarmerie et les Forces spéciales, la présidence ivoirienne a officiellement créé, le 11 mars a Abidjan, le Centre de coordination des opérations décisionnelles (CCDO), une nouvelle unité d’intervention mixte pour sécuriser Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
Les Ivoiriens devront désormais s’habituer à voir dans les rues d’Abidjan (puis de toutes les villes du pays) les impressionnants véhicules tout terrain du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO), une force mixte de 750 éléments composée de policiers, de gendarmes et de militaires. Exceptionnellement, lundi 11 mars, le chef de l’État Alassane Ouattara s’est rendu au ministère de l’Intérieur qui abrite le quartier général de cette force pour en lancer les activités. Une cérémonie en grande pompe à laquelle les chefs des missions diplomatiques présentes en Côte d’Ivoire ont assisté.
Tant par sa puissance de feu que par son organisation et son mode opératoire, le CCDO est une unité qui ressemble au redoutable et tristement célèbre Centre des opérations de Sécurité (Cecos), clé de voûte sécuritaire de l’ancien pouvoir de Laurent Gbagbo. Mais les autorités s’attèlent a lever tout équivoque. « L’an dernier, le pays a connu une grande période d’insécurité et d’attaques. Cette force vient répondre aux questions de sécurité. Ce n’est pas la mise en place d’un Cecos bis. Le dispositif sera renforcé », explique Alassane Ouattara lui-même.

Il n’y a pas que par l’insécurité due aux forces de l’ordre que Ouattara ne se distingue pas de ses prédécesseurs mais aussi par la mise en coupe réglée des richesses du pays…
À l’occasion de son séjour en Côte d’Ivoire, la présidente et principale actionnaire du groupe de négoce de matières premières Louis Dreyfus a signé le 31 janvier dernier un accord stratégique avec le ministre ivoirien de l’agriculture pour la mise à disposition de plusieurs milliers d’hectares de terres cultivables dans le nord du pays pour la production du riz. On ne peut cependant s’empêcher de s’interroger sur la légitimité d’un tel contrat tant les zones d’ombres sont nombreuses.
De prime abord on pourrait penser que ce projet est une bonne nouvelle ; d’autant plus que ce projet est prévu pour être réalisé dans les régions du Poro, de la Bagoué et du Tchologo qui comptent parmi les plus pauvres de la Côte d’Ivoire. Il permettra aux dires du Ministre de l’agriculture « de consolider les acquis des petits planteurs ». Pourtant, on peut se demander de quels acquis il s’agit quand on sait que tous ces paysans n’ont aucune sécurisation juridique de leurs droits de propriété. Il est, de ce point de vue, curieux de constater que cet accord soit justement passé entre l’État de Côte d’Ivoire et le Groupe Louis-Dreyfus. A aucun niveau les paysans, qui sont sensés être les principaux bénéficiaires de ce projet, n’ont été associés à la négociation et la signature de cet accord. La déclaration de Margarita Louis-Dreyfus selon laquelle ces terres appartiennent et resteront la propriété des paysans dénote que soit elle méconnait la situation foncière en Côte d’Ivoire soit que cet accord cadre n’est rien d’autre qu’un accaparement des terres du Nord ivoirien.
En effet et contrairement à ce qu’elle affirme, les terres des régions du Poro, de la Bagoué et du Tchologo n’appartiennent pas légalement aux paysans mais bien à l’État qui les en a tout bonnement spoliés dès après les indépendances en déclarant que la terre lui appartenait, se substituant ainsi aux colons. Ces paysans qui exploitent pourtant ces terres depuis plusieurs générations n’ont aucun titre de propriété sur ces terres. L’État qui distribue donc des droits d’exploitation à de grandes sociétés étrangères en laissant les véritables propriétaires subir.
Personne ne sait au final ce que contient véritablement cet accord cadre à part la promesse d’un investissement de 30 milliards de F CFA. Mais dans un pays désillusionné des promesses de pluies de milliards de simples slogans ne suffisent plus. Il faut plus de transparence. Quels sont les termes de cette transaction ? Que gagnent les paysans ? Que deviennent leurs droits coutumiers sur ces terres ? Dans un pays comme la Côte d’Ivoire où il n’y a pas de marché du foncier rural, parce qu’il n’y a pas de propriété et donc pas d’évaluation « subjective » de la valeur de la terre par des propriétaires comment établir le prix d’un hectare de terre ? Ce sont autant de questions qui restent en suspens et suscitent des inquiétudes.
Les contreparties en termes d’investissements, de création d’emplois, de développement d’infrastructures et de formations des paysans ne suffisent certainement pas à assurer aux paysans de tirer le meilleur profit de ce projet. Les transactions foncières présentent toujours quasiment autant d’opportunités (investissements, emplois, développement économique, etc.) que de risques (les populations locales peuvent perdre l’accès à leur terre de laquelle dépend leur propre sécurité alimentaire).
S’il en était besoin, le dernier rapport de l’INS sur le chômage et la pauvreté en CI, vient confirmer une convergence implacable : Ouattara et son équipe sont manifestement incapables de relancer ce pays. Ce dernier rapport qui parle des résultats sociaux de la politique incertaine de Ouattara, vient s’ajouter a tous ceux qui l’ont précédés et qui dénoncent, soit la faiblesse de l’état, soit la faiblesse de la justice, soit la faiblesse des choix économiques, soit la répression fasciste et les violations récurrentes et congénitales des droits de l’homme, soit le faible degré de culture démocratique du camp ou clan Ouattara, ou encore, sans prétention d’exhaustivité, tant les faiblesses sont nombreuses, la propension exagérée à faire du bruits pour rien ou sur rien. La curiosité, des lors, c’est de savoir ce que sera le fameux chiffre de la croissance économique sur 2012, quand on sait que le régime et tous ses soutiens projetaient ostensiblement 8% et des poussières. Une année, trois premiers ministres et trois gouvernements, un nombre effarants d’annonces en tous genres, de séminaires ronflants et aguichants, mais désespérants de vacuité. Toutes ces publicités chèrement payées et tous ces événements qui ont espéré remettre la CI dans les radars, tous ces chiffres ronflants, ont semblent-ils oublie un fait et certainement le principal de tous, de tous les objectifs et de toutes les raisons : l’homme, dans toute sa dimension, du primaire au plus sophistiquée, qui énonce des attentes et à la place ou au nom duquel on a tant de prétentions de vouloir dire, parler, formuler, mais a qui, en réalité et en définitive, on enfonce tout et son contraire. Et qui, avec patience stoïque et peines contenues, s’arrange pour subtilement passer les messages qui le représentent mieux que tout ce qui est dit pour lui ! Et qui s’installe dans une passivité si expressive, car trop fatigue de tant de violences, de tant de menaces, de tant de brimades et victimes de tant d’ego et de médiocrité.
Force est de reconnaître au nouvel homme fort du régime d’Abidjan, sa propension à faire miroiter aux yeux de ses interlocuteurs, l’image d’une Côte d’Ivoire au summum de sa croissance économique. En somme, une Côte d’Ivoire où couleraient « le lait et le miel ».

Le travail des enfants est une réalité en Côte d’Ivoire et on en parle généralement dans l’univers de la cacao-culture. Pourtant il existe d’autres domaines d’activité où l’exploitation des enfants semble normale. C’est le cas dans le secteur des porte-faix ou les enfants doivent transporter des charges que les adultes eux-mêmes peinent à soulever ! Dès l’enfance, c’est la surexploitation au lieu de l’école !
A Abidjan, des familles entières s’entassent dans des baraques pourries qui prennent l’eau de partout ! Ces familles mettent en péril leurs vies et certaines malgré les appels du Gouvernement préfèrent camper sur des sites classés à risque.
Les toitures rouillées s’étendent à perte de vue, à quelques endroits des constructions en dur, ici une habitation faite de matériaux de récupération…Voici le visage que nous offre Washington nouveau quartier situé entre les communes de Cocody et d’Adjamé. Ici, comme dans la majorité des bidonvilles, les familles luttent pour survivre dans un univers insalubre. Manque d’eau potable, d’électricité, de sanitaire digne du nom et de canaux d’évacuation des eaux usées sont les premiers problèmes que l’on y rencontre.
En Côte d’Ivoire, le taux de chômage de la population active s’élève à 15,7 % selon les statistiques. 4.500.000 voici officiellement le nombre de chômeurs que compte la Côte d’Ivoire et sur ce chiffre assez inquiétant il faut compter plus de 3 millions 800 milles jeunes. Le chômage touche un nombre important de personne notamment les jeunes et la situation ne s’est pas améliorée avec la crise post-électorale que le pays vient de traverser. Les autorités sont conscientes qu’un nombre trop important de désœuvrés constitue une bombe sociale mais cela ne signifie pas que le chômage diminue pour autant.
Pendant que le peuple travailleur est voué au chômage, à la misère et au dénuement, les classes bourgeoises sont plus riches que jamais …
Abondamment projetés par la télévision nationale, ces signes extérieurs d’aisance caractérisant les leaders ivoiriens sont une insulte pour le peuple. C’est donc avec dégoût que celui-ci y assiste, incapable qu’il est de manger, de se loger, de travailler depuis des années, lorsque les enfants ont du mal à aller à l’école. Au lieu de se pavaner sur les routes dégradées d’Eburnie avec leurs interminables cortèges et donner constamment d’eux, cette anachronique image de gens rassasiés, les leaders ivoiriens risqueraient de finir par payer leur ostensible indifférence à la souffrance du peuple ivoirien. La classe bourgeoise ivoirienne est tellement égoïste, que c’est désormais en cliché que son peuple l’observe, impuissant et presqu’agonisant. Elle n’est compétente que dans la création des rebondissements à répétitions des maux qui font perdurer la crise parce que cela lui donne l’occasion de s’approprier à chaque fois les deniers publics, alors que cet argent devrait servir à financer le bien-être des populations, dont une frange importante est réduite à néant depuis des années. « Ils disent parler et agir au nom du peuple. Alors que ce peuple est davantage malheureux chaque jour, ils donnent, eux, l’impression de vivre un bonheur sans fin » déclarait un témoin cité dans la presse, se fâchant à propos des politiciens ivoiriens et des classes dirigeantes, tous bords confondus.

La révolte du peuple travailleur de Côte d’Ivoire ne s’est pas éteinte malgré les fausses guerres civiles des classes dirigeantes !!!

Pour peu qu’il tire des leçons des défaites passées et surtout celle de ne plus confier son sort à aucun chef des classes dirigeantes mais à lui-même, l’avenir ne sera pas aussi rose qu’il y paraît aux exploiteurs !!!

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