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Pas dangereux le nucléaire en France ?!!!

samedi 20 avril 2013, par Robert Paris

Pas dangereux le nucléaire en France ?!!!

L’industrie nucléaire française fait des démonstrations pour prouver qu’elle respecte les consignes de sécurité : enquêtes prétendues indépendantes, exercices d’accident, études sur installations, communiqués scientifiques de soutien au nucléaire français. Quiconque a discuté avec des scientifiques du domaine sait qu’il n’est pas possible de discuter et que ces personnes sont des simples défenseurs de l’industrie pour laquelle ils travaillent et, du coup, les avis soi-disant objectifs des spécialistes ne sont nullement des points de vue indiscutables. Trois grandes catastrophes mondiales (Three Miles Island, Tchernobyl et Fukushima) n’y ont rien changé.

Les prétendues études de sécurité, les essais des spécialistes, les exercices sont tous réalisés par des personnes entièrement dévouées à cette industrie, sans aucun recul par conséquent. Elles n’ont aucunement le souci d’information véridique du public et il y a mille moyens de s’en apercevoir.

On peut ainsi examiner leur manière de faire des exercices d’alerte. Ces derniers minimisent d’avance le danger. Il suffit de décider de ne faire que des exercices d’accident nucléaire niveau trois alors qu’à Fukushima on a atteint le niveau sept (que les autorités nucléaires japonaises ont refusé de reconnaître sur le moment !). L’ASE et EDF ont donc décidé d’avance qu’ils ne subiront pas d’accident plus élevé quee niveau trois comme les autorités japonaises avaient elles aussi décrété qu’elles n’atteindraient pas le niveau sept !!!

Par exemple, Le Canard Enchaîné du 17 avril décrit par le menu, à la centrale de Nogent-sur-Marne, un exercice d’accident grave niveau trois plutôt qu’un exercice d’accident majeur, ce qui est très différent. Il s’agit « seulement » de quelques avaries techniques entraînant un risque de fusion du réacteur et des rejets radioactifs dans l’atmosphère sans nécessité d’évacuer toute la population dans un large périmètre. Pourtant un tel risque n’est nullement à exclure. On nous expliquera ensuite qu’on ne pouvait pas deviner que ce serait à ce point et qu’on ne s’y étaiot pas préparé !!!Le seul objectif est un « évitez de sortir » qui est très inférieur en difficulté d’exécution, bien évidemment….

Cependant, Nogent-sur-Marne n’est qu’à une centaine de kilomètres de Paris et pas loin du réseau fluvial avec toutes les contaminations possibles…

Par exemple, comment évacuer une agglomération de 1000.000 habitants comme Cherbourg. A deux pas du centre-ville, on trouve déjà les sous-marins nucléaires, des résidus atomiques, des combustibles usés et donc un peu plus loin un cœur nucléaire avec simplement une sirène municipale pour avertir les 100.000 habitants. Savent-ils où ils devront alors aller ? Poser la question, c’est y répondre ! On n’a pas voulu les affoler par avance… Ils seront informés, nous explique le Canard Enchaîné qui a assisté à l’exercice, par les téléphones fixes. Les téléphones portables, cela aurait été trop compliqué, disent les autorités. Donc celui qui est loin de son téléphone fixe, au boulot ou dans les champs, est foutu ! On s’aperçoit que les pompiers et forces de sécurité disposent de costumes de protection spéciaux pour les risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques mais pas les populations, pas même les enfants. Pas même ceux qui habitent à proximité immédiate des installations incriminées ! Où se protégeront-ils des risques ? Qui les informera des précautions ? Motus et bouche cousue. Et ce n’est qu’un exemple. La vieille centrale mosellane en est un autre et les risques dépasseront les frontières même si les décisions restent intérieures à chaque pays et les informations déjà clairsemées ne vont jamais au-delà des frontières. Ne parlons pas de consulter les populations ni de les laisser décider de quoi que ce soit. Toute personne travaillant pour le nucléaire et qui émet des avis un tant soi peu défavorable ou de simple prudence est immédiatement écartée !!!

L’autorité de sûreté nucléaire fait dans l’auto-assez-satisfaction

"Assez satisfaisant", c’est l’avis rendu par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur les centrales nucléaires françaises dans son rapport annuel publié mardi. Assez satisfaisant ne signifie donc pas parfait. L’ASN indique en effet que les incidents "sont restés fréquents dans les installations".

Assez satisfaisant ? Quand l’Autorité de sûreté nucléaire a recensé 830 incidents l’an dernier dans les 58 réacteurs d’EDF, soit 10% de plus sur un an !!!

A Belleville-sur-Loire (Cher) a été constaté "un manque de rigueur dans l’exploitation des installations d’entreposage des déchets conventionnels et potentiellement pathogènes". Au Bugey (Ain), "une présence anormale de tritium dans les eaux souterraines". A Chooz (Ardennes), une régression "en matière de rigueur d’exploitation". A Civaux (Vienne), "des défauts d’application des règles de conduite des réacteurs". A Cruas (Ardèche), des résultats insatisfaisants "en matière d’hygiène et de sécurité au travail". A Fessenheim (Haut-Rhin), "un manque de culture de radioprotection des travailleurs". A Nogent-sur-Seine (Aube), une "fragilité des moyens humains disponibles en salle de commande". A Paluel (Seine-Maritime), des lacunes "en matière de rigueur, de préparation des intervenants, ainsi que de contrôle des activités de maintenance"...

Autre avertissement : la nécessité de conserver au parc nucléaire français "des marges" de production, dans le cas, "plausible", d’une anomalie générique qui obligerait à "arrêter brutalement plusieurs réacteurs". Ou dans l’hypothèse d’une "mauvaise surprise" lors des inspections périodiques, qui forcerait à stopper "un ou plusieurs réacteurs" avant qu’ils aient atteint une durée de fonctionnement de quarante ans. Sur une éventuelle prolongation de la vie des centrales au-delà de cette durée, l’ASN refuse aujourd’hui de se prononcer.
Quant à la fermeture des deux réacteurs alsaciens de Fessenheim, dont François Hollande a annoncé qu’elle interviendrait "à la fin de l’année 2016", M. Chevet a réaffirmé, comme l’a toujours dit l’ASN, que le dossier administratif demandait "cinq ans". Ce qui, sauf accélération soudaine, repousserait l’échéance... au-delà du terme du quinquennat présidentiel.

La réduction de 75% à 50% de la production d’électricité d’origine nucléaire à l’échéance de l’année 2025, la promesse emblématique du Président Hollande qui lui à surtout servit de ficeler les membres du groupe EELV au gouvernement, ressemble de plus en plus à un mensonge comme l’était l’accord signé avec les écolos par Hollande et violé le soir même sdu fait d’un coup de fil d’Areva !!!

Deux réacteurs de 900 MW en moins, (dans le meilleur des cas) et un EPR en plus, 1800 MW – 1650 MW = 150 MW de réduction de la production d’électricité d’origine nucléaire réalisée sous le mandat du François de la Corrèze ! Si l’on s’arrête à l’étude de ces deux réacteurs alsaciens, c’est une réalité incontestable, une opération du premier degré qui démontre ce tout juste retour à l’équilibre, un statu quo qui sera ainsi maintenu en 2017/2018. Nous sommes donc très loin du ratio qu’il faudrait respecter afin d’atteindre l’objectif Hollandais de 50% de production d’électricité d’origine nucléaire en 2025.
On remarquera en tout cas une fois de plus que l’ASN milite en faveur des centrales nucléaires au lieu d’être un avis indépendant..
Le président de l’ASN Pierre-Franck Chevet explique ainsi que l’avis du rapport "est le fruit d’un double constat : un constat plutôt négatif, c’est que les incidents restent fréquents sur les diverses installations (...) et des éléments plus positifs, des améliorations de sûreté qui sont concrètement mises en œuvre par les exploitants" qui ajoute que le rapport présenté au Parlement ne marque pas vraiment une "évolution notable, ni dans un sens ni dans un autre" par rapport à l’année précédente. Il termine finalement en expliquant qu’il s’agit d’"un jugement nuancé, globalement satisfaisant".

Le rapport pointe par ailleurs du doigt six centrales nucléaires françaises, dont celle de Fessenheim. Selon l’ASN, ces centrales ont en effet été moins performantes en 2012 en ce qui concerne la sûreté – c’est notamment le cas de Civaux, Cruas, Paluel, Chinon – et la radioprotection – Cattenom et Fessenheim sont cette fois épinglées.
Le rapport rappelle par ailleurs que l’objectif désormais est de mettre en place "noyau dur" de protections supplémentaires contre les agressions externes en ce qui concerne les installations nucléaires de base, et plus particulièrement donc les 58 réacteurs électro-nucléaires de la France.

Pierre-Franck Chevet a ainsi affirmé que "le travail est encore en cours. Il y a des discussions avec les exploitants sur le niveau des agressions à prendre en compte".

Le rapport de l’ASN critique par ailleurs le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et plus particulièrement son recours excessif à la sous-traitance pour le démantèlement de ses anciennes installations.
Le rapport fait également état d’un renforcement des inspections de l’ASN dans le nucléaire de proximité c’est-à-dire sur les chantiers de BTP.

Le satisfecit est pour le moins mitigé, l’autorité de contrôle pointant, notamment, "un nombre trop important d’anomalies" dans les 58 réacteurs exploités par EDF. L’an passé, toutes activités nucléaires confondues, 1 822 "événements significatifs" ont été déclarés, dont 1 243 ont été classés sur une échelle de gravité qui compte sept degrés. Quatre d’entre eux ont atteint le niveau 2, intermédiaire entre la simple "anomalie" et "l’incident grave".

Les chiffres totaux sont en augmentation par rapport à 2011, pour les installations nucléaires de base (+ 7 %), comme pour le nucléaire de proximité, c’est-à-dire les sources médicales et industrielles (+ 11 %) et, plus encore, pour les transports de matières radioactives, pour lesquels le nombre d’incidents a doublé.

Une nouvelle expédition de combustible nucléaire de la France vers le Japon est imminente. Pourtant, les risques d’un transport maritime transocéanique de combustibles irradiés contenant du plutonium sont très importants.

Elle impliquera une protection physique du Royaume-Uni, des États-Unis, de la France. Ce caractère militaire n’éliminera pas les risques pour la sécurité maritime, pour l’environnement marin et pour les activités de pêche, si le navire transporteur entre en collision avec un autre navire ou fait naufrage.

L’État français et la compagnie Areva productrice des combustibles MOX (Mixed Oxyde) ont déjà une responsabilité dans le désastre de Fukushima en ayant accepté l’exportation de combustibles nucléaires dans un site inadapté, mal organisé et saturé de déchets nucléaires.

Tous les ans, plus de 900 000 colis nucléaires sillonnent la France. L’industrie nucléaire ne compte que pour 15 % dans ces transports. L’uranium arrive sous forme de yellow cake au Havre (Seine-Maritime) et à Sète (Hérault) en provenance du Canada, d’Australie, du Niger et du Kazakhstan. Transporté à l’usine Comurhex de Malvési (Aude), il est transformé en tétrafluorure d’uranium (UF4). Il prend alors la direction de la Drôme. À Pierrelatte, il devient de l’hexafluorure d’uranium (UF6). Il est ensuite enrichi à l’usine Georges Besse II du Tricastin. Les 58 réacteurs, répartis dans 19 centrales, sont alimentés à partir de Romans-sur-Isère, où sont fabriqués les assemblages de combustibles. Ensuite, les combustibles usés, très irradiants, sont transportés des centrales à La Hague, où transitent aussi des convois en provenance d’Allemagne, d’Italie, du Japon et des Pays-Bas. L’uranium de retraitement, du nitrate d’uranyle, est renvoyé vers les usines de la Drôme, tandis que le plutonium prend la route pour rejoindre l’usine Melox à Marcoule (Gard) où est fabriqué le Mox. Ces nouveaux combustibles sont introduits dans le cycle. Au total, l’industrie nucléaire réalise 4 500 transports par an, dont 1 000 en provenance ou à destination de l’étranger, 300 pour le combustible neuf, 30 pour le Mox, 200 pour les combustibles usés, 250 pour les expéditions d’UF6 et 60 de plutonium…

Si la majorité des transports de combustibles s’effectue en train, le plutonium et le Mox (mélange d’uranium et de plutonium) voyagent en camions. Ces colis, plus lourds, ne sont pas autorisés sur le rail. Et les camions ont des possibilités d’itinéraires plus flexibles et modifiables en cas de besoin. Ils sont systématiquement accompagnés de forces de l’ordre.

Le transport ferroviaire de matières radioactives emprunte les mêmes voies que les trains de passagers et de fret. "Les colis de matières nucléaires sont attachés à des wagons transportant des produits chimiques inflammables, assène Yannick Rousselet. Ils sont stationnés dans des gares de triage souvent proches d’habitations, alors que des radiations sont émises à travers les parois." Selon Laura Hameaux, de Sortir du nucléaire, "au contact des conteneurs pendant trente minutes, on reçoit la dose maximum annuelle [tolérée] pour le public".

La législation impose que les radiations émises par un colis ne dépassent par 2 millisievert (mSv) par heure au contact. À une distance de 2 mètres, elles ne doivent pas dépasser 0,1 mSv, soit l’équivalent d’une radiographie pulmonaire. Il faudrait donc passer 10 heures à proximité d’un colis pour dépasser la dose autorisée. "Mais des personnels sont exposés en permanence, assure Philippe Guiter, délégué syndical Sud-Rail. Il n’y a ni formation ni suivi dosimétrique . La SNCF refuse de corréler la découverte de cancers de la thyroïde chez des agents avec leur exposition." La SNCF, elle, dément formellement.

"Les cheminots reçoivent une formation de base renouvelée tous les cinq ans, explique Jean Rouche, de Fret SNCF. Pour les sites d’échanges comme celui de Valognes, les personnels sont équipés de dosimètres individuels." Selon les relevés d’Areva, parmi les 20 salariés du terminal ferroviaire de Valognes, qui sont autorisés à recevoir 20 mSv en tant que travailleur du nucléaire, seul quatre ont dépassé 1 mSv pour un maximum de 1,55 mSv.

Conclusion : il n’y aura pas de sécurité nucléaire tant que les surveillants du nucléaire seront liés à l’Etat bourgeois et aux trusts du nucléaire !!!

La suite

Et encore

Messages

  • Près de soixante mètres cube d’acide chlorhydrique se sont déversés en juillet dans le sol de la centrale nucléaire de Cattenom puis ont été rejetées dans la Moselle, indique l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur son site.

    L’exploitant a décidé d’évacuer le 23 juillet l’acide recueilli vers le réfrigérant atmosphérique du réacteur n°3 via une tuyauterie utilisée habituellement pour l’évacuation des purges des égouttures et des eaux pluviales.

    Mais le 29 juillet 2013, l’exploitant a constaté qu’il manquait le tronçon final de cette tuyauterie. En conséquence, l’acide chlorhydrique, au lieu d’être transféré vers le réfrigérant atmosphérique, s’est infiltré dans le sol.

    Une partie des 58 m3 d’acide rejetés a été récupérée dans les eaux souterraines puis rejetée dans la Moselle par les voies de rejet normales de l’installation. En outre, l’exploitant a engagé un programme de surveillance des eaux souterraines à l’intérieur et à l’extérieur du site, précise l’ASN.

  • 11 septembre 2013 : Déchargement de gravats radioactifs par la centrale du Bugey : EDF condamnée en correctionnelle

    Nouvelle victoire contre l’impunité de l’industrie nucléaire ! EDF, responsable de multiples négligences ayant conduit, en août 2011, au déchargement illégal de gravats radioactifs au Bugey, vient d’être condamnée par le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse. Ces défaillances inacceptables du site du Bugey sont enfin sanctionnées !

    EDF responsable d’un déchargement illégal de gravats radioactifs

    Le 9 août 2011, la centrale nucléaire du Bugey, située à 35 km de Lyon, a procédé à l’évacuation d’une benne de gravats radioactifs, pensant qu’il s’agissait simplement de déchets conventionnels, vers une carrière autorisée à recevoir uniquement des matériaux non radioactifs. Quelques minutes après la sortie du camion, la direction de la centrale s’est aperçue de son erreur, mais le conducteur du camion n’a pas pu être prévenu avant d’avoir déchargé.

    Cette erreur a engendré un risque réel de dispersion de radioéléments dans l’environnement : au point de contamination le plus élevé, le niveau de radioactivité était environ 3 fois supérieur au niveau naturel observé sur le site.

    Des défaillances inacceptables enfin sanctionnées

    Le camion avait pourtant été contrôlé à la sortie de la centrale. La présence de radioactivité avait alors été détectée, mais le signal sonore et la barrière empêchant la sortie des véhicules ne fonctionnaient pas. Seul un gyrophare s’est déclenché, mais n’a pas été repéré immédiatement.

    Les gravats sortis du site le 9 août provenaient d’un local situé sur le chantier de démantèlement du réacteur n° 1 de la centrale du Bugey qui n ‘était pas identifié comme zone réglementée au titre de la radioprotection. Et pourtant, on a trouvé dans ce local plusieurs sources de contamination radioactive.

    Les graves défaillances intervenues dans cette affaire ne sont peut-être que la partie émergée de l’iceberg, la centrale de Bugey ayant multiplié les incidents ces dernières années. Le Réseau "Sortir du nucléaire", soutenu par Sortir du nucléaire Bugey, a porté plainte le 26 juin 2012, suite à quoi des poursuites ont été engagées contre EDF et contre le directeur de la centrale pour de multiples infractions à la législation relative aux installations nucléaires et au Code du travail. Après l’audience devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse le 15 mai 2013, l’affaire a été mise en délibéré. Ce mardi 11 septembre, EDF est enfin reconnue coupable et condamnée à payer 3750 euros d’amende pour les deux délits au Code du travail, 1500 euros pour la contravention à la règlementation sur les installations nucléaires. Et pour la première fois, le directeur d’une centrale nucléaire est lui aussi condamné : il devra payer 1500 euros pour deux délits au Code du travail et 500 euros pour la contravention à la règlementation sur les installations nucléaires.

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" et Sortir du nucléaire Bugey se félicitent de ce verdict et espèrent que cette condamnation alertera nos concitoyens sur les dysfonctionnements incessants de l’industrie nucléaire.

  • 11 mars 2011 la centrale nucleaire americano/franco japonaise de Fukushima devient incontralable. Salaries sauveteurs et population sont contamines, deplaces,malades,decedes, sans toit, travail, ecole , sans avenir. La terre, l eau, l air sont devenus dangereux pour les enfants et tous les etres vivants et organiques.
    L’aventure dramatique du nucléaire civil et militaire doit s’arrêter immédiatement. Elle est responsable des pires catastrophes engendrées par l’homme que la Terre ait connu (Tchernobyl et Fukushima), génératrice de centaines de milliers de m3 de déchets radioactifs mortels pour des millions d’années, pilleuse des ressources des pays d’Afrique et contaminatrice de ces pays, responsable en France de la contamination radioactive des territoires, de l’air et des ressources en eau, génératrice de milliers d’ atteintes à la santé et à la vie des salariés et de la population.

    Berezina nucléaire française en Finlande.
    Commencé en 2005 le chantier de l’EPR finlandais, situé à Olkiluoto et conduit par Areva, devait ne durer que 4 ans et demi et "ne coûter" que 3,5 milliards d’euros On en est à 8 ans et près de 10 milliards. Le quotidien économique finlandais Kauppalehti vient de confirmer (*) ce vendredi 28 février 2014 les informations qui circulaient depuis quelques temps le constructeur du réacteur, le français Areva, vient de mettre un terme aux contrats de travail d’une cinquantaine de contremaîtres, les derniers encore en poste devant suivre la même voie fin mars. Le chantier de l’EPR d’EDF en cours de réalisation en France à Flamanville ne se porte pas mieux. La déconfiture du fanatisme atomiste est en cours...
    , le chantier du grandiose réacteur EPR de ce qui était vanté et vendu comme la 3ème génération du nucléaire made-in-France (crime de destruction atomique) et devait servir de vitrine mondiale à Areva et EDF est en déroute Officieusement, la mise en service de l’EPR serait repoussée à 2018 voire 2020, c’est à dire 15 ans après le début d’un chantier qui devait être bouclé... en 4 ans et demi ! Le plus probable est que l’EPR finlandais rejoigne au musée des horreurs, les autres réacteurs achevés plus ou moins mais jamais mis en service : en Autriche(Zwentendorf), en Espagne (Lemoniz), en Allemagne Kalkar), aux Philippines (Bataan). Il se pourrait aussi qu’i ne soit jamais terminé De l’aveu même du grand patron d’Areva, Luc Oursel " l’EPR finlandais est une réelle difficulté pour Areva" et le président du directoire d’Areva d’avouer, au micro de BFMTV ce 27 février, que le groupe a du prévoir et adopter une nouvelle provision de 425 millions d’euros Un aveu de taille qui illustre que le nucléaire n’est pas rentable, qu’il conduit à l’explosion des coûts et au fina du prix réel du kw/h et que sans aides financières des Etats, donc des contribuables, ce secteur est en faillite.
    EDF, ne fait guère mieux et son chantier EPR de Flamanville (Manche) connait lui aussi : des retards (au lieu des 4 et demi "vendus" pour obtenir l’ava des autorités, l’horizon d’une fin hypothétique de chantier est envisagée à présent à 10 ans ; des surcoûts titanesques voisinant à présent les près de 8 milliards (du premier prix annoncé par EDF de 2,8 milliards d’euros on est passé à près de 10 milliards d’euros) ; des malfaçons et des défauts de conception que l’ Autorité de Sûreté Nucléaire a du mal à couvrir à tous les coups et qui se traduisent sur le chantier par le handicap ou la mort de salariés. L’ endettement d’EDF atteignait lui de son côté en 2011, les 33,3 milliards d’euros alors que, en 4 ans, le nombre d’emplois chutait de 30% passant de plus de 96800 (2006) à moins de 60 400 (2009).
    Les réalisations françaises ont été, hormis la terrifiante bombe atomique mise au point avec l’aide discrète des Etats-Unis, des échecs cuisants : les réacteurs graphite- gaz des années 60 qui ont généré 2 accidents nucléaires entrainant la fusion d’une partie du cœur des réacteurs UNGG de la centrale nucléaire de Saint-Laurent en 1969 et 1980, ainsi que l’imbroglio des réacteurs G1/G2/G3 mis en chantier par le CEA à Marcoule et dont le démantèlement est devenu quasi-impossible et qu génère des drames et morts ; Superphénix (situé dans la centrale nucléaire de Creys-Malville en bord de Rhône, à 30km du Bugey) qui a été abandonné et mis en arrêt définitif en 1997 au terme de près de 20 ans de déliquescence ; et... l’EPR qu’il soit piloté par Areva ou par EDF.
    Le parc nucléaire français est dans un état avancé de délitement. Prévu pour une durée de 30ans, le lobby veut à tout prix en prolonger l’exploitation à coup d’investissements délirants (200 à 300 milliards à la louche et au bas mots !) qu’EDF répercutera sur les factures des usagers pendant des décennies (1). Mais tous les observateurs avertis savent que, techniquement, la mise aux normes pour renforcer la sécurisation des installations est aléatoire et loin d’être possible. Impossible de réhabiliter des installations nucléaires obsolètes, présentant des fissures importantes, et dont la conception initiale empêche une foultitude d’interventions pourtant jugées indispensables par l’Autorité de Sûreté Nucléaire elle-même. En fait pour que le gouvernement français qui veut maintenir 80% de son parc nucléaire, atteigne son but, il faudrait que le lobby nucléaire - qui contrôle l’Etat et est le véritable pilote de la politique énergétique de la France (aveux de l’ex- ministre socialiste Batho) - construise un réacteur par année pendant les 40 prochaines années. ...

  • "L’énergie nucléaire est une ressource de base importante", martèle le Premier ministre conservateur Shinzo Abe, pour qui "les réacteurs jugés sûrs devront être remis en exploitation". Arrivé au pouvoir fin 2012, son gouvernement s’est empressé d’enterrer le projet du précédent exécutif de centre-gauche de "zéro nucléaire" d’ici à 2040.

    Les autorités actuelles martèlent sur tous les tons que le Japon veut certes diminuer la part nucléaire mais ne peut s’en passer s’il veut rester une grande puissance économique indépendante et soucieuse du changement climatique.

    L’opinion espère toutefois que les installations nucléaires seront moins employées. Selon une enquête de la chaîne publique NHK, 95% des Japonais se disent encore anxieux au sujet de la situation à la centrale accidentée Fukushima Daiichi, et 80% pensent que le rôle de l’énergie nucléaire doit être réduit autant que possible.

    A une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de la centrale de Fukushima, les enfants de Koriyama savent à peine ce que signifie jouer en plein air : la peur de la radioactivité les a consignés dans leur maison depuis leur naissance.

    Les conséquences sur leur santé se font sentir : même si les Nations unies ont affirmé en mai dernier ne pas s’attendre à une hausse du taux de cancers après Fukushima (notamment de la tyroïde), ces enfants connaissent des pertes d’énergie, des problèmes de coordination ou d’irascibilité, témoignent des éducateurs. Privés d’activités extérieures, ils grossissent et pèsent davantage que la moyenne nationale.

    La fusion de trois réacteurs de la centrale de Fukushima-Daiichi a contaminé toute un espace agricole réputé autrefois pour son riz, son bœuf ou ses pêches. "J’achète à manger dans des régions éloignées de Fukushima. C’est notre vie normale, maintenant", témoigne Ayumi Kaneta, une mère de trois enfants, âgée de 34 ans.
    "Certains enfants sont très craintifs. Avant de manger quoi que ce soit, ils me demandent toujours : ’Est-ce qu’il y a de la radioactivité dedans ?’", confirme Mitsuhiro Hiraguri, directeur d’une crèche à Koriyama.

    La reconstruction piétine et quelque 270 000 personnes n’ont toujours pas pu regagner leurs maisons, détruites par le raz-de-marée ou rendues inhabitables par la radioactivité. Plus de 100 000, souvent âgées, vivent toujours dans des habitations provisoires préfabriquées où elles souffrent de la promiscuité.

    Malgré les promesses répétées du gouvernement, beaucoup risquent de ne pas être relogées avant plusieurs années. Seulement 3,5% des maisons pérennes promises ont été construites dans les provinces d’Iwate et Miyagi. "Je suis déterminé à accélérer la reconstruction", a déclaré le Premier ministre, Shinzo Abe, lundi au Parlement. "La revitalisation du Japon ne se fera pas sans la remise sur pied des régions dévastées", a-t-il poursuivi.

  • Naoto Matsumara est le dernier homme à vivre près de la centrale de Fukushima-Dati, bravant les ordres d’évacuation. Portrait de cet homme hors du commun.

    Cet homme est devenu une icône. Celle du combat pour le retour à la vie. Refusant les ordres d’évacuation, il habite seul dans la zone contaminée par l’explosion de la centrale. Chaque jour, il nourrit les animaux abandonnés. Il était à Paris hier, pour témoigner.
    Naoto en visite à Paris

    D’un pas tranquille, Naoto, 54 ans, remonte l’allée principale du Jardin des plantes à Paris. Il s’arrête devant les arbres, les touche, gratte leur écorce. Soudain, il se fige. La sirène des pompiers du premier mercredi du mois vient de retentir. On le rassure en plaisantant : « Non, il ne faut pas évacuer les lieux, tout va bien. »

    Naoto en rigole et s’assoit sur un banc public. Après tout, il en a vu d’autres... Depuis des générations, la famille Matsumura vivait près de Fukushima. « C’est la terre de mes ancêtres, elle était belle, je la respecte. »

    Avant le drame de mars 2011, Naoto cultivait le riz. Un séisme, puis « un accident nucléaire majeur » ont tout balayé. Il vit désormais dans un paradis perdu saturé de radioactivité.
    Après la catastrophe, "nous ne savions pas trop où aller"

    « Le 21 mars, Tepco (la compagnie qui gère les centrales) a donné l’ordre d’évacuer la zone. Avec mon père et ma mère nous ne savions pas trop où aller. » Cap au sud, ils ont frappé à la porte d’une tante et de sa famille. Ils sont restés dehors un bon moment.

    « Quand ils nous ont laissé entrer, j’ai vu dans leurs yeux la peur panique d’être contaminés. Ils ne souhaitaient qu’une seule chose, que nous partions dans un centre d’évacuation. » Comme des milliers d’autres réfugiés jetés, hagards, dans des baraquements de fortune.
    "Je me suis retrouvé seul"

    Naoto a vu son honneur et son humanité bafoués. Lui, l’homme de la terre, a senti monter, comme dans des racines, la sève de la colère. Refusant cette condition de pestiféré, il est rentré chez lui à Tomioka. La petite ville de 17 000 habitants, nichée à 12 km du site de Fukushima, n’est plus qu’un désert humain.

    Un décor apocalyptique de cinéma catastrophe peuplé de carcasses de voitures. « Je me suis retrouvé seul ». Il découvre la puissance du « silence absolu », l’angoisse de la solitude et l’ampleur du drame.
    "Avant, le nucléaire ne me faisait pas peur"

    « Avant la catastrophe, je n’étais pas du tout un militant écologiste. Le nucléaire ne me faisait pas peur, j’avais totalement confiance. »

    La défense des animaux n’était pas non plus sa priorité. « En marchant dans la ville et la campagne avoisinante, j’ai vu les cadavres des chiens, du bétail... Mais aussi tous les animaux qui avaient survécu et qui se retrouvaient complètement abandonnés. »

    Depuis trois ans, Naoto s’en occupe tous les jours. Dans sa philosophie, leur vie vaut celles des hommes.
    « Je pissais du césium »

    6 h 30 tous les matins, le voilà debout. Il enfile sa combinaison bleue et entame sa longue tournée. Elle emplit sa journée. Chats, chiens, sangliers, vaches, poneys, il soigne et nourrit tout le monde. « J’ai même des autruches... » Ironie de l’histoire, elles étaient les mascottes de Tepco.

    Depuis un an, l’électricité est revenue sur la zone. « Avant, je m’éclairais à la bougie. » Naoto se nourrit de plats cuisinés qu’on lui envoie par colis. « J’ai renoncé à manger mes propres cultures, elles sont trop contaminées. Et moi aussi ! » Il éclate de rire. « Au début, je pissais et je chiais du césium ! » (Un élément radioactif).
    Le cancer ? "Je m’en fous"

    Une fois, une seule, il est allé à l’université de Tokyo pour faire un bilan de santé. « Ils m’ont collé dans une espèce de four durant une bonne vingtaine de minutes. Quand je suis sorti de là, le médecin n’arrêtait pas de me fixer. Je lui ai demandé pourquoi, il m’a dit : vous avez le plus haut niveau de radioactivité du Japon ! »

    La peur du cancer, de la leucémie ont agité ses premières nuits. « Maintenant, je m’en fous. »
    L’ermite de Fukishima

    Avant l’accident nucléaire, Naoto avait divorcé et ses grands enfants sont loin. Il est devenu l’ermite de Fukushima. Cette infime trace de vie dans un univers de désolation.

    Il sourit aux animaux mais sa fureur gronde contre Tepco qui les a plongés dans l’enfer, contre le gouvernement qui laisse encore vivre des personnes dans des centres de réfugiés. « Les personnes âgées sont déboussolées, stressées. Beaucoup en meurent. »Avec ses cheveux blancs et sa fine moustache, Naoto est devenu un défenseur acharné de la vie. Accompagné du journaliste Antonio Pagnotta qui fut l’un des premiers à le rencontrer sur place, il voyage pour la première fois en Europe.

    Soutenu par des associations écologistes, il diffuse un message simple. « Moi, l’accident nucléaire, je n’y croyais pas. Maintenant, je sais... »

  • L’incident nucléaire survenu mercredi matin à la faculté des sciences de Nancy est parti d’un four dans lequel était chauffé du minerai d’uranium, « dans le cadre d’une expérience habituelle », a expliqué à l’AFP un porte-parole des pompiers. Une vingtaine de personnes ont été placées sous contrôle après l’émanation de fumées de minerai d’uranium. « Il y a eu une défaillance du système de traitement des fumées, qui a provoqué un dégagement de substances radioactives », a-t-il poursuivi, en indiquant que quatre personnes se trouvaient à proximité immédiate du four. D’autres personnes qui avaient côtoyé le four dans les heures précédant la découverte de l’incident font également l’objet d’une surveillance.

  • LES MENACES RADIOACTIVES en France sont partout et tout le temps !

    La Criiad dénonce et se bat CONTRE l’AJOUT de SUBSTANCES RADIOACTIVES dans les BIENS DE CONSOMMATION et les MATERIAUX DE CONSTRUCTION.

    En 2002, deux garanties essentielles pour la protection du public contre les dangers des rayonnements ionisants ont été inscrites dans le code de la santé publique (CSP) :
    1. l’interdiction d’ajouter délibérément des substances radioactives dans les aliments, les biens de consommation et les produits de construction (cf. article R.1333-2) ;
    2. l’interdiction d’utiliser des matériaux et des déchets provenant d’une activité nucléaire – et qui sont contaminés ou susceptibles de l’être – pour la fabrication de biens de consommation et de produits de construction (cf. article R.1333-3).

    Les articles R. 1333-4 et R.133-5 de ce même code ouvraient cependant la porte à la mise en place d’un dispositif de dérogation. Ce risque est resté virtuel pendant plus de 6 ans mais a fini par se concrétiser avec la publication de l’arrêté du 5 mai 2009. Ce texte a rendu possible le contournement des interdictions et sur des bases particulièrement laxistes. Il a d’ailleurs été publié en dépit d’un avis défavorable de l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

    Cinq produits seulement sont exclus des dérogations et donc protégés de tout ajout délibéré de radioactivité : 1/ les aliments ; 2/ les produits cosmétiques ; 3/ les parures ; 4/ les jouets ; 5/ les matériaux en contact avec les aliments et les eaux. Pour tous les autres produits, les industriels peuvent solliciter des dérogations qui leur permettront de commercialiser des produits dont la radioactivité aura été délibérément augmentée.

    ACTION EN JUSTICE

    Dès le 10 juillet 2009, la CRIIRAD a adressé au Conseil d’Etat un recours pour excès de pouvoir demandant l’annulation de l’arrêté du 5 mai 2009. Afin de répondre au mémoire en défense du ministère de l’économie, des mémoires complémentaires ont été envoyés les 29 janvier et 2 février 2010. Le ministère de la santé a en effet choisi de garder le silence (malgré les relances du Conseil d’Etat) et le ministère de l’écologie a simplement indiqué qu’il reprenait à son compte les arguments du ministère de l’économie. Un constat éloquent.

    INTERPELLATION DES AUTORITES

    Le 6 novembre 2009, sans attendre le résultat de la procédure contentieuse, la CRIIRAD adressait une lettre ouverte aux 3 ministres compétents – Mme BACHELOT, ministre en charge de la santé, Mme LAGARDE, ministre en charge de la consommation et M. BORLOO, ministre en charge de la construction – leur demandant d’abroger l’arrêté du 5 mai 2009.

    Le 14 janvier 2010, la CRIIRAD a obtenu un rendez-vous au ministère de l’Ecologie et, début février 2010, suite à ces discussions, un courrier signé de Jean-Louis BORLOO dont deux passages peuvent être soulignés : 1/ en réponse aux questions sur les risques sanitaires et environnementaux liés au recyclage de matériaux contaminés provenant du démantèlement des installations nucléaires : « le gouvernement n’a absolument pas l’intention de permettre la valorisation de déchets susceptibles d’être contaminés par des substances radioactives pour la fabrication de biens de consommation et de produits de construction destinés au grand public » ; 2/ en réponse aux critiques sur le non-respect des droits du public en matière d’information et de participation au processus de décision alors qu’il s’agit de projets susceptibles d’augmenter son exposition à des produits cancérigènes : « je vous informe que j’ai demandé à mes services d’examiner la possibilité d’avoir une consultation du public pendant la phase d’instruction ».

    Ces engagements restant très insuffisants et aucun changement n’étant intervenu au bout d’un an, la CRIIRAD a saisi par courrier en date du 9 février 2011 la nouvelle ministre de l’Ecologie, à Mme Nathalie KOSCIUSCO-MORIZET.

    MOBILISATION

    En complément de ces démarches, la CRIIRAD a appelé les consommateurs et les associations à se mobiliser et à demander aux autorités le maintien des interdictions et l’abrogation de l’arrêté du 5 mai 2009. Des modèles de lettre ont été mis à la disposition de tous ceux qui souhaitaient interpeller les ministres en charge du dossier. Des centaines d’adhérents et sympathisants de la CRIIRAD ont ainsi témoigné de leur opposition à la dissémination de radioactivité dans leur environnement quotidien.

    Cette première campagne est désormais remplacée par l’appel à signer et diffuser la pétition « HALTE A LA RADIOACTIVITE » : « Je m’oppose aux ajouts de substances radioactives dans les objets et matériaux de mon environnement quotidien. Ces substances cancérigènes doivent rester dans des sites contrôlés, sans possibilité de dispersion dans le domaine public. »

    Cette première campagne est désormais remplacée par l’appel à signer et diffuser la pétition « HALTE A LA RADIOACTIVITE » : « Je m’oppose aux ajouts de substances radioactives dans les objets et matériaux de mon environnement quotidien. Ces substances cancérigènes doivent rester dans des sites contrôlés, sans possibilité de dispersion dans le domaine public. »

  • EDF menace l’Etat Belge si il révèle l’accord secret de la prolongation des réacteurs nucléaires du pays. La CAN-SE publie l’accord secret. La RTBF en parle en juillet 2015 : ici.

    La dictature nucléariste contre les peuples et la démocratie s’étale au grand jour. EDF, co-actionnaire avec GDF-Suez (devenu Engie) du réacteur nucléaire de Thiange 1, exploité par Electrabel, menace la Belgique et les parlementaires si ils divulguent un accord secret passé pour prolonger au-delà de l’admissible la durée de vie du réacteur nucléaire. La France a-t-elle aussi signé de tels accords, secrets ou pas, sur le dos du peuple et du pays ? Que les bouches s’ouvrent ! Nous publions l’accord secret.

    Lire la suite de la l’article ici.

  • Alors que toutes les centrales nucléaires du Japon sont à l’arrêt depuis près de deux ans, un réacteur doit redémarrer ce mardi à la centrale de Sendai, dans la préfecture de Kagoshima (à l’extrême sud-ouest). D’autres réacteurs pourraient être remis en route dans les mois à venir. Une victoire pour le gouvernement conservateur de Shinzo Abe, qui met l’atome au cœur de sa politique énergétique. Le Ministère de l’économie prévoit même que de 20 à 22% de l’électricité proviendra du nucléaire en 2030.

  • Les manifestations antinucléaires n’ont pas cessé depuis l’accident, même si elles n’ont jamais retrouvé leur pic de juillet 2012, quand 170 000 personnes se sont retrouvées dans les rues de Tokyo. Ce lundi, des manifestants ont battu le pavé autour de la centrale de Sendai. Parmi eux, l’ancien premier ministre Naoto Kan, qui était au pouvoir en mars 2011, au moment de la catastrophe de Fukushima.

  • La mise à l’arrêt en urgence jeudi du réacteur 3 de la centrale nucléaire belge de Tihange à la suite d’un incident intervient après la rédaction récente d’un procès-verbal par l’Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire (AFCN) portant sur différentes infractions relevées sur le site nucléaire hutois. Du côté de l’AFCN, on fait remarquer que l’incident qui s’est produit jeudi est d’ordre technique alors que les autres évènements survenus ces dernières semaines épinglés par ses services résultent de manquements de la part du personnel.

  • Un violent incendie s’est déclaré vers 22h, ce mardi, à la centrale nucléaire de Cattenom. Au total, une surface de 1000 m² de bâtiments a été détruite.

  • Du ruthénium-106 a été détecté dès fin septembre 2017 par plusieurs réseaux européens de surveillance de la radioactivité dans l’atmosphère, à des niveaux de l’ordre de quelques millibecquerels par mètre cube d’air. Les investigations de l’IRSN permettent d’apporter des éléments sur la localisation possible de la source de rejet ainsi que l’ordre de grandeur des quantités rejetées.

    Pour la zone de rejet la plus plausible, la quantité de ruthénium-106 rejetée estimée par les simulations de l’IRSN est très importante, comprise entre 100 et 300 térabecquerels. Le rejet, accidentel eu égard à la quantité rejetée, aurait eu lieu au cours de la dernière semaine du mois de septembre 2017.

    Du fait des quantités rejetées, les conséquences d’un accident de cette ampleur en France auraient nécessité localement de mettre en œuvre des mesures de protection des populations sur un rayon de l’ordre de quelques kilomètres autour du lieu de rejet. Pour ce qui concerne les denrées alimentaires, le dépassement des niveaux maximaux admissibles (NMA) (1250 Bq/kg pour le ruthénium-106 et pour les denrées autres que le lait) serait quant à lui observé sur des distances de l’ordre de quelques dizaines de kilomètres autour du point de rejet.

    Selon les autorités françaises de contrôle, il s’y est très vraisemblablement produit un accident nucléaire, dont la nature reste à ce jour mystérieuse, la Russie ayant démenti toute implication. Il aurait pourtant généré une très forte contamination, aux conséquences potentiellement graves pour les populations riveraines.

    • La valeur la plus élevée, parmi quatre cents résultats collectés, s’élève à 0,15 becquerel par mètre cube d’air et a été enregistrée le 30 septembre en Roumanie, rapporte l’Autorité française de sûreté nucléaire (ASN) dans un communiqué publié le 9 novembre. Elle ajoute que « la baisse des activités mesurées, désormais en dessous du seuil de détection, montre que cet épisode est aujourd’hui terminé ».

      Dans l’Hexagone, l’IRSN, qui dispose de plus de quarante stations de collecte d’aérosols par filtration d’air, a relevé, entre le 27 septembre et le 13 octobre, de très faibles dépôts – à l’état de traces – dans ses stations de la Seyne-sur-Mer (Var), Nice et Ajaccio. Le niveau le plus haut, de 46 microbecquerels par mètre cube d’air, a été mesuré à Nice, entre le 2 et le 9 octobre.

      Les autorités nucléaires disent qu’il n’y a eu aucun danger pour les population.

      Tel n’est pourtant pas l’avis de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad), comme le note Bruno Chareyron, le directeur du laboratoire de cet organisme :

      « S’il s’agit bien de rejets émanant d’une installation unique à hauteur de 300 térabecquerels, cela correspond à une quantité colossale. A titre de comparaison, elle est 375 000 fois supérieure au rejet annuel maximal autorisé de la centrale nucléaire de Cruas [Ardèche]. »

    • Les responsables des centrales nucléaires, les autorités politiques et scientifiques peuvent-elles mentir et cacher les accidents ? La réponse est : elles le peuvent et elles l’ont déjà fait !

  • A noter que la faculté d’Orsay et le plateau de Saclay ne disposent toujours d’aucun stock de pilules d’iode, pourtant indispensables en cas d’accident nucléaire aux centrales d’essai du CEA sur le plateau !!!!!!

  • La centrale nucléaire de Paluel (Seine-Maritime) a déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) jeudi 9 novembre 2017 un incident significatif de sûreté de niveau 2.

    L’incident déclaré par la centrale nucléaire de Paluel (Seine-Maritime) est lié à l’indisponibilité potentielle de sources électriques de secours en cas de séisme pour ses unités de production numéro 1 et 2. L’incident est classé de niveau 2 sur l’échelle INES, qui en compte 7.

    Concrètement, une centrale dispose de six sources d’alimentation électriques. Parmi elles, deux alimentations de secours par unité de production, prêtes à fournir la puissance nécessaire au fonctionnement des matériels de sûreté en cas de défaillance. Il s’agit de deux puissants groupes électrogènes à moteur diesel.

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