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Bulletin La Voix des Travailleurs de Renault CTR (Rueil)

mardi 21 mai 2013, par Robert Paris

Accord, pas d’accord !

Des syndicats de salariés, ou prétendus tels, ont donc accepté de donner le feu vert et d’autres ont participé à la prétendue négociation en sachant quel allait en être le contenu, tellement est forte l’attirance du terme « négocier » pour eux…

Et ce contenu est révélé : blocage des salaires, pas de blocage des profits, charge de travail en hausse, horaires en hausse, 8250 suppressions d’emplois avec les pressions à la clef pour les faire partir « volontairement », attaques sur l’ingénierie et, en échange, pas de fermeture immédiatement de sites mais à terme aucune garantie et aussi pas d’engagement sur le site de Rueil qui devrait fermer malgré l’ « accord »…

Tant qu’on laissera des syndicats ne représenter qu’eux-mêmes et pas les salariés, tant que les salariés ne s’assembleront pas d’avance pour prendre des décisions, on tombera dans ce genre de piège. On aura des syndicats qui signeront des GPEC qui permettent de faire partir les salariés de force, on aura des Contrats social de crise CSC signés par des syndicats, on aura la confiance à Ghosn renouvelée par ces mêmes syndicats au conseil d’administration (tous les syndicats présents !). Les syndicats sont censés défendre les salariés mais ils subissent d’énormes pressions patronales, ne serait-ce qu’en se réunissant sans cesse avec la direction. Par contre, nous n’exerçons aucune pression sur eux puisque nous n’avons même pas de réunions de salariés alors que les patrons, eux, se réunissent sans cesse pour mettre au point leurs stratégies. A ce rythme-là, on va y perdre gros ! Il faut se décider à changer. Des travailleurs qui se contentent de déléguer, même au meilleur des syndicats, sont des travailleurs désarmés. Il est plus que temps de changer, de décider nous-mêmes ce que nous voulons en le discutant collectivement. Nous craignons d’avoir perdu notre force parce que le patron veut supprimer des emplois mais ce qui nous affaiblit n’est pas là : une classe qui n’a pas ses formes autonomes d’organisation n’est rien. La classe patronale, en plus de ses syndicats, dispose de lieux de réunions collectives de toutes sortes. Faisons-en autant. Face à la crise actuelle, inédite par sa gravité, il est important de nous réunir pour échanger nos opinions. Fondons nos comités de salariés !

Renault sert d’exemple à PSA

C’est vrai et il n’y a pas de quoi être fiers car c’est l’accord Renault qui est pris comme exemple par le patron de PSA. Après ses licenciements massifs, revus à la hausse à plus de dix mille licenciements secs, il veut un accord du type de Renault pour des blocages de salaires, des charges de travail en hausse, des départs « volontaires ». Bel exemple ! Dès qu’un trust réussit une attaque, le trust concurrent en prend argument pour en faire de même. Pendant ce temps, nous continuons à croire que ce qui se passe à Peugeot ne nous frappera pas. Et, du coup, nous acceptons que les travailleurs de Peugeot se battent seuls, que les travailleurs de General Motors se battent seuls, que les travailleurs de Ford se battent seuls, que les travailleurs de Sanofi se battent seuls, que les travailleurs d’ArcelorMittal se battent seuls. La seule « solidarité » qui nous est éventuellement proposée est de cotiser pour les grévistes d’Aulnay. Comme si c’était une autre lutte que la nôtre et que nous avions juste à être solidaires. C’est ça justement le piège, être battus les uns après les autres, et les centrales syndicales s’y engouffrent allègrement.

Ils nous coupent les fonds

Avec l’accord Renault, un point est acquis avec le soutien de certains syndicats : le blocage de nos salaires alors qu’on n’imposera aucun blocage aux profits des actionnaires, aux revenus divers des gros dirigeants (juste un petit retard limité au PDG). Et est-ce à ces dirigeants syndicaux qui ont négocié ou qui ont signé qu’il faut que nous envoyions nos traites impayées, nos comptes en banques en rouge, nos difficultés de fin de mois, de remboursements de crédit ? Mais ne nous plaignons que de nous-mêmes : c’est nous qui laissons faire les syndicats sans même leur demander des comptes, sans prendre soin nous-mêmes de nos intérêts. Pas étonnant qu’ils soient aussi mal gérés !!

Flins sous Nissan, une bonne nouvelle ?

Tous les média et certains syndicats ont présenté comme un grand soulagement et une bonne nouvelle l’information selon laquelle Nissan produira à Flins car les travailleurs de ce site étaient sous le couperet d’un manque de travail. Ainsi, nous devrions sans cesse être en train de courir après le travail alors que même que nous avons un CDI Renault et des années après notre embauche ? Nous devrions sans cesse trembler que le patron ne nous donne plus de boulot ou que celui-ci soit en baisse ? Non merci ! Nous devons exiger notre paie, qu’il y ait ou pas des commandes, des projets, du travail ! Quant à se satisfaire de travailler pour Nissan, il suffira au PDG samouraï de Nissan, qui est le même que le nôtre, de décréter que Nissan a moins de travail pour que cette bonne nouvelle devienne un nouveau couperet sur nos têtes ! Assez de nous mettre à genoux pour avoir du boulot ! Ne défendons que nos salaires et nos emplois et ne comptons pas sur le Capital pour défendre le Travail ! Surtout dans une période où les capitalistes du monde entier se désinvestissent massivement de leurs investissements productifs…

Pourquoi PSA annonce des résultats aussi catastrophiques ?

C’est à grands coups de trompettes que la direction de PSA a lancé une nouvelle annonce alarmante pour le trust Peugeot : la dévaluation considérable des actifs. Et elle l’a véritablement claironné sur tous les toits ! En même temps, on a constaté que l’action en bourse en a profité pour… grimper notablement. Le monde à l’envers pour qui ne comprends pas les messages patronaux aux actionnaires. L’annonce en question signifie que la direction confirme ne pas reculer devant la grève d’Aulnay et maintenir les licenciements. Pour licencier, il faut des résultats catastrophiques. La dévaluation est la plus grande part de la baisse des résultats annoncée ensuite. La boucle est bouclée. Quant à ceux qui faisaient croire qu’on pouvait lutter contre une vague de licenciements dans une seule usine, comme la CGT d’Aulnay qui prétendait « transformer Aulnay en forteresse ouvrière » ou « être le cauchemar de Varin », ils en sont pour leurs rodomontades. Les licenciements à PSA, il y en aura plus en dehors d’Aulnay que sur ce site, et on ne peut pas combattre l’ensemble des licenciements sur le seul slogan de la banderole « Non à la fermeture d’Aulnay » ! On ne gagnera pas les luttes actuelles, site par site, entreprise par entreprise, ni secteur par secteur, mais tous ensemble ou pas du tout !

Non à la fermeture du CTR !

La direction de Renault a fait clairement entendre qu’elle ne souhaitait pas que la question de l’avenir du site de Rueil soit évoquée aux négociations sur l’accord Renault et les négociateurs ont obtempéré. D’ailleurs aucun syndicat n’a mis clairement en avant une lutte quelconque contre la fermeture du site ! Quel progrès remarquable du syndicalisme d’accompagnement, de négociation, de collaboration, de signature d’accords, et autre billevesées ! Donc un accord visant soi-disant à assurer qu’aucun site ne ferme laisse la porte ouverte… à une fermeture puisque le CTR n’est pas un site industriel !!! Inutile aussi d’écouter la propagande syndicale style CFDT qui prétend que la fermeture du CTR serait inévitable et qu’il faudrait seulement bien s’assurer que le personnel ne soit pas lésé. On a vu lors de la précédente annonce comment ces négociateurs s’étaient occupés des lésés !!!

Les suicides à Renault et la responsabilité du patron

Le dernier suicide d’un salarié, celui de notre camarade de Cléon, est à nouveau une cause de révolte. Non seulement, il est clair que la direction n’est nullement blanche dans cette affaire mais elle ne cesse de déclarer le contraire en insinuant toutes sortes de mensonges révoltants ! Aucun respect pour les victimes et une constante agressivité à l’égard des familles qui ne s’écraseraient pas devant le trust ! Dans ces conditions, pourquoi laissons-nous les syndicats qui prétendent nous représenter participer à des commissions avec la direction pour lutter contre le stress au travail commission qui servent seulement de camouflage à la politique de la direction. Est-ce qu’on participerait à des réunions pour lutter contre le crime avec des criminels avérés ? Une fois encore, tant qu’on laissera les syndicats faire tout et n’importe quoi en se réunissant plus avec la direction qu’avec les salariés, on n’aura que nos yeux pour pleurer !

L’infirmerie, en peau de chagrin

Est-il nécessaire de préciser que, nous salariés, avons besoin d’une infirmerie, dans une grande entreprise comme le CTR et ne devons pas la laisser dépérir par manque de personnel. Eh bien, la direction, arguant de la baisse des effectifs, diminue régulièrement le nombre d’infirmières. Dans ses effectifs, elle oublie de comptabiliser les précaires et les prestataires qui ont parfaitement le droit d’y faire appel. C’est extrêmement important la santé et même si le CTR n’est pas une usine, on s’y fait des bobos petits et grands, on subit le stress et bien d’autres choses. C’est bien la moindre des choses que l’on puisse être soignés immédiatement et sur place ! Et pas à nos frais !


Et si Hollande n’était pas en train d’échouer mais de réussir…

Toute la presse bruit des rumeurs de nomination d’un nouveau premier ministre, dans laquelle tentent leur chance certaines personnalités comme Borloo, Tapie, Aubry ou Mélenchon. Tous se fondent sur l’idée que le gouvernement Hollande est en plein échec et va devoir changer d’équipe et de cap. Tous ont le même refrain : Hollande serait paraît-il en train d’échouer. Il aurait échoué à plaire à qui ? A l’opinion publique, aux milieux populaires qui l’ont élu ? Aux travailleurs qui subissent plus que jamais suppressions d’emplois, attaques sur les salaires, sur les emplois, sur tout ? Les partis et syndicats de gauche ont prétendu qu’il allait sauver les travailleurs ? La belle affaire ! C’était des blagues !

L’échec, ce n’est pas celui de Hollande mais des partis et syndicats qui ont fait croire cela : celui du PCF, du Front de Gauche, ou des syndicats comme la CGT, ou encore des écolos ou du PS, qui ont prétendu que toutes les attaques antisociales provenaient du seul Sarkozy et pas des classes dirigeantes.

La seule particularité du rôle d’Hollande est de se servir du fait que c’est la gauche qui gouverne pour réaliser ce que veulent les classes dirigeantes car un leader de gauche sera plus proche des appareils syndicaux et ne sera pas accusé d’agir pour des raisons idéologiques, s’il favorise les plans sociaux, s’il casse les services publics, s’il aide les patrons à ne pas payer d’impôts, etc…

Or, Hollande au service des intérêts des patrons français, non seulement n’a pas échoué mais il a mieux réussi que tous les présidents précédents à servir les intérêts de la classe capitaliste. En un an, il est parvenu à appuyer le lancement de la vague de licenciements de tous les trusts du privé, de PSA à Renault en passant par Société Générale, Air France et Sanofi sans déclencher de riposte générale.

Il est parvenu à détourner le risque social de l’attaque débutée par le patron de PSA, à éviter qu’elle mène à une confrontation générale, alors qu’elle était clairement le démarrage d’une attaque de tous les trusts. Cela signifie que le gouvernement, loin d’être impuissant face à l’attaque patronale, en est l’un des organisateurs. Hollande joue parfaitement son rôle de paratonnerre en prenant pour lui le mécontentement social qui devrait être dirigé contre l’ensemble des patrons. Il continue à faire croire que c’est l’Etat qui pourrait sauver les travailleurs des licenciements alors qu’au contraire c’est l’Etat qui organise les suppressions d’emplois.

La négociation ANI de la « flexi-sécurité de l’emploi » a été une parfaite démonstration du rôle que Hollande entend faire jouer à l’Etat pour que la « négociation sociale » mène à des accords « donnant-donnant » dans lesquels tous les acquis sont remis en question à grande vitesse. Aucun gouvernement de droite n’avait osé remettre en question aussi directement le code du travail, s’asseoir aussi directement sur les accords collectifs, sur le CDI, sur la garantie de salaire, sur la charge de travail exigée, sur le site de travail, sur les droits légaux des salariés en cas de plans sociaux…

C’est un véritable triomphe pour un président de l’Etat bourgeois d’avoir permis une telle avancée à la bourgeoisie face aux travailleurs en ayant réussi jusqu’au bout à mettre en scène des négociations avec les centrales syndicales. Victoire marquée par le fait que même les centrales non signataires s’apprêtent à participer à d’autres multiples négociations du même type, dans tous les domaines, de la Santé au Ferroviaire en passant par l’Education.

Jamais les choses n’ont changé aussi vite : casse du contrat de travail, casse des accords collectifs, à nouveau remise en cause des retraites, des allocations familiales, de la recherche publique, de l’Hôpital public, des chemins de fer publics. Hollande a réussi à associer les écolos à une politique favorable aux trusts de l’industrie du nucléaire. Hollande a réussi à associer les syndicats à une politique anti-ouvrière et anti-sociale. Hollande a réussi à faire tout cela sans provoquer une grande vague sociale de protestation. Il a même réussi à faire passer une guerre coloniale en Afrique pour une opération humanitaire de solidarité avec le peuple malien.

Hollande, exactement comme Sarkozy avant lui, aura polarisé sur sa personne la lutte qui devrait l’être contre la classe dirigeante et l’Etat. Les organisations qui veulent demander ceci ou cela à Hollande ne font que contribuer à nous faire tomber dans ce piège. Ce n’est pas en changeant l’homme qui préside qu’on change de situation sociale, de rapport de forces entre les classes. C’est en organisant les travailleurs sur des bases indépendantes de toutes les institutions de la société bourgeoise qu’on peut préparer un autre avenir, ni en votant contre Sarkozy, ni en votant contre Hollande…

Arrêtons de nous donner des objectifs bidons comme « faire réussir la France », « faire réussir la gauche », faire réussir les syndicats et donnons-nous l’objectif de défendre des intérêts de classe de la classe des travailleurs…

La suite

Messages

  • Quel est le véritable contenu de l’ « accord » Renault ?!!

    Le « contrat pour une nouvelle dynamique de croissance et de développement social de Renault en France », signé par certains syndicats, imposé par le patron et encensé par le gouvernement comme un « modèle de concertation » n’a pas fini de nous étonner. Son but affiché est de sauver les emplois et les sites de Renault (France). On ne peut que s’en étonner puisqu’avant même qu’il soit signé et sans condition, le gouvernement prétendait que des licenciements à Renault, pendant les licenciements à PSA, ne seraient pas tolérés par l’actionnaire principal, l’Etat français ! Et, après leur signature, ce même gouvernement prétend que l’accord a sauvé les emplois… Ceci étant, on ne voit pas en quoi ce texte est une garantie puisqu’explicitement, il admet qu’en cas de crise économique grave ou d’effondrement des finances de Renault, il puisse être remis en question…

    On le savait, Renault ne peut pas licencier pour le moment car le gouvernement souhaite un étalement des mauvaises annonces anti-sociales. Il fallait donc que le trust donne le change et obtienne des reculs sociaux significatifs soi-disant pour ne pas licencier. Les organisations syndicales signataires diront ensuite, quand le trust prétendra qu’il n’a pas rompu sa signature, que les circonstances ont changé et que Renault est en faillite et ces syndicats diront qu’ils ont été trompés par le patron et instrumentalisés par les politiques, comme vient de le faire la CFDT de Florange après celles de Continental et de bien d’autres entreprises.

    Aucun accord n’empêchera le patron de fermer des usines quand il voudra, rompant l’accord. N’avons-nous pas vu tous les Continental, tous les ArcelorMittal, tous les Peugeot rompre les accords qu’ils avaient signé et n’avons-nous pas, à chaque fois, entendu les syndicalistes qui avaient signé au nom des travailleurs prétendre qu’on les avait trompé. On vient encore de les entendre à Florange où la CFDT qui dirige les opérations vient de l’affirmer…

    La seule chose claire, c’est qu’il y aura 8250 suppressions d’emplois sans indemnités de licenciement et sans plan social. Ce n’est pas un progrès ! Et le patron ne s’engage nullement à nous donner le détail des partants et des conditions qui leur ont été proposées. On ne saura pas quelles pressions ils ont subi avant de se résoudre à quitter. La hiérarchie a ordre de trouver tous les salariés qu’on pourrait pousser au départ par tous les moyens, en les convoquant autant qu’on peut et en leur faisant toutes les remarques désobligeantes qui seront nécessaires pour qu’ils aient envie de faire cesser le cauchemar en touchant une toute petite somme (toute petite au vu qu’on ne retrouve plus de travail en CDI dans la période actuelle).

    Quant au blocage des salaires, le patron ne s’engage nullement à bloquer aussi les rémunérations des hauts cadres et dirigeants, les revenus des gros actionnaires et membres du conseil d’administration. La direction ne s’engage nullement à fournir aux salariés des éléments réels sur le fonctionnement financier du trust.

    Par exemple, en ce moment, les milieux financiers bruissent des opérations invraisemblables de la banque Renault RCI mais les salariés n’en sont nullement tenus informés. A qui pourrait bien servir l’emprunt massif en livres sterling que prévoit la banque RCI ? On ne sait même pas si les centrales syndicales s’en sont inquiétés ? On se souvient que récemment la banque Peugeot avait fait faillite, devant emprunter des millions à l’Etat français. Quid de la banque Renault, c’est-à-dire de la transformation du capital productif en capital spéculatif ?

    On ne nous dit pas que le départ de 8250 salariés signifie un désinvestissement productif massif de Renault et que cela signifie aussi un transfert de capitaux vers la finance spéculative. On a déjà constaté que le patron avait inauguré une nouveauté à Renault : une année entière sans aucun nouveau modèle. Le patron peut bien prétendre après qu’il n’a pas vendu beaucoup de véhicules !

    Le patron peut bien prétendre « sauver l’entreprise », « sauver les sites français », en bloquant les salaires, en flexibilisant le travail, en obligeant à la mobilité, même les syndicats signataires ne peuvent prétendre qu’ils savent ce qui se cache derrière l’opacité des comptes et des stratégies patronales.

    Le regroupement des sites productifs en grands pôles ne diminue pas les distances entre ces sites : un pôle nord-ouest, du Nord à la Meurthe-et-Moselle, et un pôle Vallée de la Seine, qui va du Havre au Val-d’Oise en passant par la Sarthe ! Hollande montre le bout de ses mensonges pro-patronaux, en déclarant que cet accord augmente les emplois à Renault alors qu’il signe 8250 suppressions d’emplois qui se rajoutent aux multiples suppressions de ces dernières années… Il faut arrêter de demander aux patrons, aux politiciens à leur service, à l’Etat bourgeois de « sauver » les travailleurs au lieu de compter sur nous-mêmes !

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