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Ce que nous devons à la mémoire de Clément : poursuivre son combat pour éradiquer les véritables racines du fascisme

vendredi 7 juin 2013, par Robert Paris

Après l’assassinat de Clément, la lutte contre le fascisme est plus d’actualité que jamais !

Non ! Ce n’est pas « un accident » !

Non ! Ce n’est pas une bête « bagarre entre gamins » !

Non ! Ce n’est pas « un acte involontaire faisant suite à des provocations mutuelles » !

Non ! La réponse n’est pas "une indignation qui doit dépasser les clivages politiques" !

Non ! Ce n’est pas « la violence d’extrême gauche face à la violence d’extrême droite » !

Non ! La gauche et la droite ne sont pas « des adversaires de la violence d’où qu’elle vienne » !

Non ! Ce n’est pas le gouvernement de gauche de Hollande qui empêchera la montée de l’extrême droite en France, bien au contraire !

Non ! La gauche n’est pas plus antifasciste que la droite ! Mille fois, la gauche a fait le lit de l’extrême droite ! François Mitterrand, son leader emblématique reconnu par tous les dirigeants de gauche, a été trois fois fasciste, décoré par Pétain, massacreur de l’Algérie, génocidaire du Rwanda !

Non ! Ce n’est pas sur l’Etat de Hollande et sur la police de Valls qu’on peut compter pour régler le problème ! Tous les jours les attaques de Valls-Hollande contre les Roms, contre les sans-papiers, contre les immigrés, contre les travailleurs font monter les sentiments d’extrême droite !

Non ! Ce n’est pas Valls qui refuse d’arrêter les groupes d’extrême droite qui occupent des mosquées, qui assassinent des immigrés, qui agressent des homosexuels, qui attaquent des militants, etc, ce n’est pas lui qui combattra le racisme, le fascisme. Bien au contraire, du fait de ses origines de gauche, il est même un des plus sûrs ferments de racisme en France !

Non ! Ce n’est pas l’Etat bourgeois qui a jamais combattu le fascisme ! Pas plus l’Etat de Léon Blum que l’Etat de Salvador Allende, l’Etat de la gauche allemande en 1918 ou en 1930, l’Etat autrichien récemment, l’Etat grec, ou encore l’Etat italien avec gauche et extrême droite dans le même gouvernement !

Non ! L’extrême droite ne se combat pas par la démocratie bourgeoise car la bourgeoisie tient à conserver sa carte fasciste et plus que jamais en période d’effondrement du capitalisme !

Non ! La complicité avec le fascisme n’est pas l’apanage de la droite, la gauche est bien mouillée aussi, elle qui fait élire Pétain chef de l’Etat, elle qui a choisi Pinochet chef d’Etat-Major des armées chiliennes, elle qui a produit les Doriot et les Mussolini, elle qui a fait élire le maréchal Hindenburg président du Reich, soi-disant pour barrer la route à Hitler, alors que celui-ci a nommé Hitler chancelier, elle qui cautionne les lois racistes et les fait appliquer, elle qui produit le discours selon lequel les problèmes économiques et sociaux seraient entièrement de la faute de l’étranger. Pas de la bourgeoisie française bien sûr !

Non ! Ce n’est pas dans le cadre de la république bourgeoise que l’on peut éradiquer le racisme et le fascisme car ceux-ci sont parfaitement inséparables du capitalisme !

Non ! Ce n’est pas vrai qu’il n’y a que quelques petits groupuscules fascistes ! Tout l’appareil d’Etat (police, armée, forces spéciales, églises, justice, administration, etc), est gangréné par le racisme et le fascisme.

Non ! Ce n’est pas vrai que le Front National n’a rien à voir avec les groupuscules violents ! On a vu maintes fois Le Pen père et fille avec les nazis nostalgiques du nazisme dans toute l’Europe et ils appartiennent à des regroupements européens des nazis !

Non ! Ce n’est pas vrai qu’on combat le fascisme seulement par la police et la justice ! L’Allemagne d’avant Hitler avait une police et une justice et même une démocratie bourgeoise. L’Italie d’avant Mussolini aussi. La France de Léon Blum pas moins. Ou encore le Chili d’Allende. Cela n’a rien empêché.

Non ! Ce qui fait que le fascisme devient un danger mortel, c’est la crise de domination du système capitaliste. C’est lorsque la classe dirigeante craint la classe exploitée qu’elle peut faire appel à ses forces supplétives pour encadrer la petite bourgeoisie, une partie des chômeurs et des forces armées et de police pour exercer des violences directes contre les travailleurs, les forces classiques de l’Etat n’y suffisant pas. Dans ce cas, compter sur les forces organisées de la bourgeoisie alors que c’est elle qui a besoin du fascisme, c’est compter sur les bandits pour lutter contre le banditisme !

Non ! On ne peut pas se contenter de dire « non à la violence », « non à l’extrémisme », « non à l’action illégale », « non au combat contre la république bourgeoise », « non aux extrêmes », et autres discours des prétendus démocrates. Où est leur pacifisme à ces gens-là quand la France fait la guerre aux quatre coins du monde du Mali à la Côte d’Ivoire et de la Syrie à l’Afghanistan ? Où était le pacifisme de la république française quand elle a organisé le génocide rwandais ? Où étaient les partis de gauche et de la gauche de la gauche qui ont signé ensuite le rapport Quilès selon lequel la France était blanche dans le crime du Rwanda ? Qui peut oublier les crimes de la république française en Algérie, en Afrique, en Yougoslavie, etc ?

Non ! La gauche n’est pas davantage antifasciste que la droite ! C’est la gauche réformiste et stalinienne qui a assassiné la révolution espagnole de 1936, la livrant ensuite à Franco ! C’est la gauche européenne qui a acheté les fascistes espagnols, portugais, grecs, autrichiens pour qu’ils s’intègrent, momentanément, à l’Europe. Mais le fascisme remonte partout en Europe, de la Hongrie à la Roumanie, de l’Allemagne à la Grèce et la France de Hollande se garde bien de la combattre ! Pas un mot de Hollande sur l’Aube Dorée qui, en Grèce, prétend expulser immédiatement tous les immigrés et assassiner au sabre tous les immigrés qu’elle verra dans les rues ! Pas un mot du Parti socialiste sur ces crimes de l’extrême droite en Grèce qui sont couverts par une armée et une police grecs complètement gangrénés par le fascisme. Au contraire, les dirigeants de l’Etat grecs sont les bons copains des dirigeants social-démocrates français !

Non ! Ce n’est pas sur le terrain légal que se déroulera le combat mais sur celui de la lutte des classes ! Ce n’est pas ou la gauche ou la droite et l’extrême droite ! C’est le prolétariat ou la bourgeoisie ! C’est le socialisme ou la barbarie !

Non ! A l’avenir, il n’y aura plus de démocratie bourgeoise parce que la bourgeoisie n’a plus d’avenir à proposer, plus d’emplois, plus de salaires, plus de services publics, mais seulement la faillite, le désespoir, la misère, y compris dans les pays riches ! C’est cela la base du fascisme ! Et son fondement est l’exacerbation des haines parce que la crise de la société provoque les peurs, les rancoeurs, les divisions, les faillites y compris dans les couches petites bourgeoises qui, si elles ne sont pas gagnées par un prolétariat offensif, peuvent aisément être manipulées contre le communisme, contre les travailleurs, contre les étrangers.

Non ! Ce n’est pas un gouvernement qui aide les patrons à licencier, à précariser les emplois, qui envoie ses policiers contre les travailleurs en grève, qui désigne du doigt les Roms, les immigrés, les sans-papiers qui combattra le racisme et le fascisme !

Non ! Ce n’est pas un gouvernement qui prône le nationalisme économique, qui mène des guerres partout dans le monde au nom de la « lutte contre les Musulmans » qui va en France combattre racisme et fascisme ! Non ce n’est pas un gouvernement qui ne s’attaque pas à un groupuscule d’extrême droite qui occupe des mosquées et qui interdit aux Musulmans pacifiques et antiracistes de manifester qui va empêcher la montée raciste-fasciste !

Non ! Ce n’est pas la gauche qui va empêcher la montée d’extrême droite car, au contraire, elle se sert de cette montée pour faire oublier l’impopularité de sa politique anti-sociale, d’aide aux capitalistes, aux trusts, aux financiers, aux bourses, aux assurances, à tous les capitalistes et de destruction de tous les acquis sociaux ! N’oublions pas que Mitterrand reconnaissait avoir aidé à la médiatisation de Le Pen père, pour affaiblir électoralement la droite. Instrumentaliser la droite avec le mariage gay, instrumentaliser l’extrême droite en prétendant être indispensable pour la combattre est un moyen pour la gauche gouvernementale de faire croire qu’elle continue à représenter une nécessité pour les milieux populaires qui ne veulent pas que la société française vire à la droite dure… Mais cela est faux : c’est la politique de la gauche qui fait et qui fera toujours le lit de l’extrême droite !

Non ! Ce n’est pas l’Etat qui colonise l’Afrique, y assassine impunément, qui combattra racisme et fascisme !

Non ! Ce n’est pas l’Etat qui maintient les Antilles, la Réunion, la Nouvelle Calédonie, un bout des Comores notamment sous sa domination coloniale des anciens colons esclavagistes qui combattra racisme et fascisme !

Non ! Ce n’est pas l’Etat qui traite comme des chiens les travailleurs immigrés contraints de quitter leur pays pillé par l’impérialisme français qui combattra racisme et fascisme !

Non ! Ce n’est pas l’Etat qui maintient dans ses « forces de l’ordre » la majorité des nazis de la population française qui combattra fascisme et racisme !

Non ! Le seul moyen de combattre la montée de l’extrême droite, c’est la montée des luttes des travailleurs, des jeunes, des femmes, des chômeurs, des précaires, des sans-papiers, unis dans la lutte ! N’oublions pas que l’extrême droite qui montait en France en 1934 a été momentanément arrêtée par la grève générale ouvrière de 1936 mais que sa montée a repris dès que la gauche et les syndicats ont arrêté la montée ouvrière et fait reprendre le travail, avant de casser le mouvement ouvrier. C’est la gauche qui a endormi les travailleurs avant que l’extrême droite vichyste les frappe.

Tant que les travailleurs compteront sagement sur la gauche et les syndicats, ils seront désarmés face aux attaques de la bourgeoisie dont le fascisme est l’un des risques mortels.

La prétendue banalisation de l’extrême droite par les élections et la démocratie n’est qu’un leurre que préconisent les démocrates bourgeois mais qui permet à la bourgeoisie de garder à disposition un fort parti nazi qui peut demain gouverner l’Etat bourgeois comme l’ont montré récemment l’Italie, la Grèce, ou l’Autriche.

Combattre le fascisme n’est pas séparable de combattre la bourgeoisie et l’impérialisme !

L’assassinat de Clément nécessite la poursuite de son combat et aucun des mensonges de bien des courants politiques et sociaux bourgeois qui ont prétendu être indignés ne doit être toléré dans ce combat !

Clément, non seulement nous ne t’oublierons pas mais nous ne tomberons dans aucun des pièges qui tu souhaitais combattre !

Ce n’est seulement par notre combat contre la domination de la bourgeoisie et de son Etat que nous poursuivrons ta lutte !

Et nous devons jamais accepter de nous laisser désarmer politiquement par de soi-disant démocrates anti-racistes ou anti-fascistes mais qui refusent de combattre la vraie cause de fascisme qu’est le pourrissement et l’effondrement de la domination capitaliste sur le monde ! Ces gens-là prétendent souvent établir un signe égale entre « les extrémismes », entre les violences politiques, prétendant oublier que c’est la violence sociale de la bourgeoisie qui est à l’origine des toutes les violences, la violence des patrons qui licencient, la violence des Etats qui lancent des guerres, la violence des gouvernements qui précarisent et cassent les services publics, la violence des bourgeoisies qui jettent dans la misère, expulsent des habitants, des sans-papiers, matraquent des travailleurs licenciés. Cette violence là est inséparable de la violence fasciste car l’une est le pendant de l’autre.

Non ! Nous ne nous contenterons pas de quelques arrestations ou d’une petite interdiction d’un groupuscule alors qu’il en existe des centaines ! Non ! Nous ne compterons pas sur ceux qui sèment les germes du fascisme pour le combattre ! Comme Clément, nous compterons sur nos propres forces et sur notre capacité à combattre le monde capitaliste dans son ensemble par la révolution sociale !

Messages

  • Démocratie bourgeoise et fascisme ne sont pas des ennemis irréductibles mais deux moments différents d’une même société : ce sont les deux faces de la même pièce. On passe de l’une à l’autre sans rupture, en défendant les mêmes classes dirigeantes, par le même appareil d’Etat et pour défendre les mêmes intérêts fondamentaux. Il n’est pas indifférent aux travailleurs et aux peuples d’être sous la démocratie ou sous le fascisme mais c’est une erreur d’en déduire que la démocratie bourgeoise soit capable d’aller contre la volonté de la bourgeoisie d’aller au fascisme, quand c’est le cas. Le même appareil d’Etat, sans la moindre épuration, qui servait la démocratie sert alors le fascisme et cela peut se faire avec quasiment les mêmes lois… Les lois de la démocratie peuvent parfaitement servir le fascisme parce que la plus démocratique des républiques bourgeoises n’est rien d’autre que le monopole de tous les pouvoirs, sociaux, politiques et économiques par l’infime minorité des grands capitalistes et de leurs représentants politiques.

  • Ce qui est sûr désormais, c’est que ce sont bien ces coups, portés directement et volontairement par le militant d’extrême droite au visage de Clément Méric, qui l’ont tué sur le coup. Cette précision est importante : on a pu penser un moment que le jeune militant d’extrême gauche était mort après avoir heurté un poteau métallique ; un poteau sur lequel il avait été projeté pendant le face-à-face.

    Esteban, le militant d’extreme droite, qui aurait porté le coup fatal aurait donc tué, volontairement et directement, Clément Méric. Un geste qui pourrait être qualifié par la justice d’homicide volontaire -passible des assises - et non pas d’homicide involontaire jugé par un tribunal correctionnel.

  • Sur sa page Facebook, le national-solidariste flamand, Kris Roman, réagit à l’annonce du décès de Clément Méric en ces termes : « ’Un militant de gauche décède après une bagarre à Paris’ Les petits antifascistes pervertissent à nouveau la réalité. Je ressens la frustration du citoyen normal devant l’antifa. À juste titre. Si les antifas continuent à harceler les gens, d’autres mommies de "gauche" suivront… » Autrement dit, « on va en tuer d’autres ». Kris Roman (à gauche) est un ex-membre de la N-SA (Alternative néo-solidariste), groupe néo-nazi flamand qui a notamment assisté à un concert prônant la haine des juifs, avec saluts nazis et tout le toutim. Mais ce qui est plus intéressant ici, c’est que Roman a intégré le mouvement belge Nation cette année. Or, Nation est l’antenne belge (francophone) de la Troisième Voie de Serge Ayoub.

  • La mansuétude vis-à-vis de l’extrême droite est bien montrée par la manière dont les forces de l’ordre ont traité des groupes d’extrême droite qui agressaient violemment les flics dans les manif anti mariage gay. Des salariés en colère auraient fait le millième, ils auraient été traités avec autrement de brutalité. On avait déjà vu les flics autoriser l’extrême droite à manifester contre le droit à l’avortement devant l’hôpital Tenon et même les protéger alors que les pro-avortement, défenseurs de l’IVG à Tenon, n’avaient même pas eu le droit d’approcher de l’hôpital. Les manif anti-mariage gay ont été un terrain d’entraînement militaire de cette extrême droite avec l’aide de l’Etat.

    Il est clair que l’extrême droite ne subi pas le même traitement. Le procureur a refusé de qualifier cet assassinat politique d’homicide volontaire et refusé de donner les noms des criminels. Que de mansuétude pour des assassins qui sont armés, qui ont une préparation militaire et n’ont nullement agi sous le coup de la colère mais en prévenant leur bande.

    Il est faux qu’il s’agisse d’une rixe entre extrême gauche et extrême droite. C’est ce que prétend un vigile mais l’assassin lui-même est un vigile… D’autre part, on le sait, l’extrême droite est très loin d’être seulement un danger pour les militants d’extrême gauche. Chaque fois que, dans le monde, l’extrême droite a pu jouer un rôle politique, cela a été aux dépens des travailleurs, des syndicats, de la liberté et cela a donné la barbarie pour toute la population, pas que pour des groupes d’extrême gauche…

  • Ayraut veut dissoudre quelques groupuscules d’extrême droite mais il ne se propose pas d’expulser les éléments d’extrême droite de sa police, de son armée, de son administration, des églises, etc... Il faudrait déjà expulser Valls ! Puis enlever tout pouvoir à ceux qui pourraient avoir intérêt à la mise en place du fascisme : les trusts, les banques, le grand capital !

  • excellent sauf le titre et la conclusion.

    Dommage. il faut plus donner d’exemples de ce qu’est la bourgeoisie soit disant "libérale" et "démocrate". Elle n’est ainsi que lorsqu’elle peut se payer le "luxe" de la démocratie. Si elle dans une mauvaise situation, elle attaque pour conserver son pouvoir. Elle est alors prête à tout.

    Il faut dire aux jeunes qui enfourchent le cheval de bataille de l’anti-fascisme, qu’ils font fausse route et se batte contre un faux ennemi qu’on leur agite pour les désorganiser.
    Il ne faut jamais parler de fascisme. Le fascisme est seulement une forme de pouvoir du capitalisme comme la démocratie afin de ne pas tomber dans la confusion.
    Il aurait fallu montrer quand le fascisme est à l’ordre du jour.

    Le fascisme est à l’ordre du jour quand le mouvement ouvrier est battu.

    1- Mussolini arrive au pouvoir quand la "gauche" a fait le sale boulot de démoraliser la classe ouvrière, quand les conseils ouvriers sont battus dans le nord de l’Italie en 1920-21. Le fascisme parachève le boulot.

    2 - Hitler arrive au pouvoir en Allemagne quand la révolution est battue et bien battue, il faut 10 ans de gauche qui d’abord tue rosa et les spartakistes puis détruit toute velléité de surgissement de la classe ouvrière.

    3 - Franco arrive au pouvoir en Espagne quand le front populaire a fait le sale boulot et frappe contre la dernière réaction de la classe ouvrière : la commune de Barcelone en mai 1937.

    4 - Pinochet arrive au pouvoir au Chili après qu’Allende est fait le sale boulot. (on ne peut comparer Pinochet à Hitler mais l’idée est là) D’abord la gauche contre la classe ouvrière et ensuite la réaction finit le travail.

    5- Staline s’installe en dictateur quand toute l’Opposition du parti (trotskistes, décistes, groupe ouvrier, etc...)et les dernière lutte ouvrières sont écrasées en Russie.
    On pourrait donner d’autres exemples. Je m’arrête là.
    Donc notre seul mot d’ordre est : lutte à mort contre la bourgeoisie de droite ou de gauche qui est le fourrier de la réaction quand nous abandonnons notre propre lutte nos propres intérêts de classe pour une lutte pour la "Démocratie".

  • D’autres agressions ont lieux ces temps-ci.

    Nous assistons à une multiplication d’agressions racistes : des soutiens à tous les camarades sont à soutenir.

    « Le fascisme et le racisme frappent, et tuent !

    Solidarité avec Ibrahima Dia, victime d’une agression raciste. Ne pas accepter l’intolérable !

    Ibrhima Dia, un militant syndical de Sud santé, a été victime d’une odieuse agression raciste en Dordogne pendant ses vacances. Ses agresseurs ont été arrêtés et seront jugés début 2014 à Bergerac. Dans un contexte de banalisation du racisme et de violence fasciste, alors même qu’un autre militant Clément Méric a été assassiné à Paris, nous tenons à affirmer haut et fort notre refus de voir leurs idées nauséabondes s’exprimer en toute impunité et leurs nervis d’imposer la peur et la haine. Un comité de soutien à Dia s’est constitué à Évry autour des premiers signataires, d’organisations ou d’individu.

    Le comité appelle les soutiens et militants de l’Essonne et de l’île de France à rejoindre le dimanche 23 juin à 15h la manifestation contre le fascisme et l’extrême droite sur la place de l’Opéra.

    Le comité de soutien à Ibrahim Dia appelle à se rassembler le samedi 29 juin prochain à 11 h sur la Place des droits de l’Homme à Évry pour dénoncer l’agression dont notre camarade a été victime. Soyons solidaires et n’acceptons plus l’intolérable !

    En vacances en Dordogne dans la commune de Nabirat, dans le canton de Domme en Périgord noir, Ibrahima Dia, a été victime d’une lâche et odieuse agression raciste par trois hommes qui considéraient que sa place n’était pas là... Pas là sa place ? Qu’y a t-il de surprenant à passer ses vacances en Dordogne avec sa famille ? Ibrahima Dia vit à Evry (91) et travaille depuis 12 ans comme aide-soignant dans un centre de soin aux poly-handicapés. Il a la double nationalité franco-sénégalaise... L’agression s’est déroulée mardi 7 mai, alors qu’Ibrahima était allé se promener en fin d’après-midi. D’abord apostrophé, « Qu’est-ce-que tu fais là ? Retourne chez toi ! », il a ensuite été tabassé par ses trois agresseurs : coups de pieds et de poings, insultes racistes : « Sale nègre, sale bougnoule, pédé... on t’avait dit de rentrer chez toi »... Ibrahima a dû recevoir des soins à l’hôpital. Il a eu une interruption de travail. Plainte a été déposée auprès de la gendarmerie. Les trois agresseurs ont été identifiés, interpellés et placés en garde à vue. L’un d’entre eux est un entrepreneur qui vit entre la Dordogne et les Antilles. Interrogé par le journal Sud-Ouest, l’un des agresseurs a tenu à faire savoir qu’il souhaitait être défendu par maître Collard. Une façon de dire clairement que les agresseurs ne sont pas seulement des racistes mais bien des amis du Front national. Le procès aura lieu le mardi 14 janvier 2014 à Bergerac (24). L’affaire a été relayée dans les médias locaux et nationaux, et de multiples réactions de sympathie et de solidarité sont déjà parvenues à Ibrahima, sa compagne et leur fils. Les signataires de ce texte, organisations, associations ou individus, tiennent eux aussi à exprimer leur sympathie et leur solidarité à Ibrahima et à sa famille. Ils appellent à constituer un comité de soutien à Ibrahima Dia :

    - afin de se donner tous les moyens pour que les agresseurs d’Ibrahima soient
    reconnus coupables lors du jugement de la plainte. De tels actes ignobles ne doivent pas rester impunis.
    - afin de combattre à travers cette campagne d’opinion la propagande raciste, xénophobe, réactionnaire qui arme le bras des agresseurs. »

    Article trouvé ici : Le fascisme et le racisme frappent, et tuent !

    http://www.questionsdeclasses.org/?Le-facisme-et-le-racisme-frappent#formulaire_forum

  • qu’est-ce qui prouve que la gauche gouvernementale ne lutte pour empêcher l’extrême droite de venir au pouvoir ?

    • Tu souhaites créditer la gauche de ce que tu aimerais bien que l’on fasse à ta place. La gauche gouvernementale devrait, selon toi, se charger de mener un combat que tu ne mènerais pas toi-même. Mais cela suppose que l’Etat dans lequel la gauche n’est que gestionnaire pourrait servir dans un sens et dans le sens opposé. Cela est faux : qu’il soit démocratique ou fasciste, l’Etat reste au service des mêmes intérêts des mêmes classes dirigeantes. C’est la situation seulement qui a changé.

      Mais, faisons comme toi et essayons d’avoir des illusions par exemple dans Hollande : donc il a des intentions antifascistes, par exemple. Il veut faire barrage à l’extrême droite au pouvoir. Il chercherait à combattre ceux qui font croire que l’extrême droite serait un parti comme les autres ?

      Donc il se serait opposé au prétendu gouvernement d’union nationale allant de la gauche à l’extrême droite en Grèce ? Non ! Il l’a soutenu et a même fait pression en Europe pour qu’il soit imposé à la population ! En Italie, il était opposé à l’union nationale au pouvoir allant de la gauche à l’extrême droite berlusconiste qui gouverne actuellement ? Pas du tout ! Il l’a soutenue et continue à la soutenir, soi disant pour sortir le pays de l’ornière !

      Donc il chercherait à expulser des services de police, de l’armée, des services spéciaux de sécurité, des forces spéciales, des administrations d’Etat et autres services des prisons notamment tous les petits nazis qui y attendent leur jour. Pas du tout, il s’appuie sur eux avec leur chef, le petit candidat à les commander un jour, Valls.

      Donc il chercherait à détruire les idées fascistes en France, en s’attaquant sans cesse avec publicité aux Roms, aux sans papiers, aux immigrés, aux étrangers accusés de plomber « l’économie française » ?!!!

      Non ! La gauche est la meilleure rampe de lancement de l’extrême droite !

  • Vous êtes vraiment loin du compte Monsieur Paris. Vous n’y êtes pas du tout.
    Vous vivez où pour dire ce que vous avancez ? Dans votre télé ?

    Aujourd’hui Monsieur, la réalité c’est que l’extrême droite en France n’existe plus. Depuis 45, elle n’a d’ailleurs existé que subrepticement par des groupuscules de skinhead dans les années 80 mais jamais institutionnellement.

    Les antifa comme l’a dit votre collègue Mr Jean-Louis Roche ne sont que l’outil du néolibéralisme.
    Ce sont des petits bourgeois de Science Po qui combattent des prolétaires nationalistes (en déficit de culture). Des petits bourgeois, en manque de frisson et souhaitant se créer une identité rebelle qu’ils n’ont pu avoir dans leur milieu bourgeois.
    Ces petits bourgeois tentent de donner un sens à leur vide insipide avec certainement un fond d’honnêteté mais une grande crédulité...
    Ces petits bourgeois qui font (par exemple) l’apologie de l’immigration de masse (projet politique antisocial), mais qui n’ont jamais vécu cela de l’intérieur. L’immigration massive loin de chez eux !
    Petit bourgeois éduqués par Sciences Po et autres écoles normaliennes abrutissantes.

    Aujourd’hui, Monsieur, moi qui suis sur le terrain voit chaque jour la communauté des immigrés de banlieue tendre la main aux ex-skin. Ces 2 communautés ont été instrumentalisées par les gauchistes dans les années 80-90. Elles prennent maintenant conscience du piège dans lequel ils sont tombés. La vérité c’est que la réconciliation du peuple, vous gauchistes, vous ne la voulez pas. Vous tirez trop de bénéfices d’images pour la vouloir.

    Aujourd’hui Monsieur une révolution lente de réconciliation est en marche entre le petit prolétaire blanc (dit de souche) et le français immigrés des banlieues. On ne veut plus d’intermédiaire qui nous instrumentalise. C’est la réconciliation du prolétariat français (immigrés ou "de souche") sur des valeurs communes. On se rencontre et bien des choses nous réunissent et nous rassemblent.

    Il est temps de se réveiller...

    Je vous invite pour cela à écouter par exemple Francis Cousin
    http://www.youtube.com/watch?v=GMr6_O439Bo

    Ou plus rapidement Jospin sur l’antifascisme théâtralisé : http://www.youtube.com/watch?v=xY3jUuFBWIM

    • Une première réponse : vous dites que

      l’extrême droite en France n’existe plus.

      Mais pour un courant comme celui de Jean-Louis Roche qui n’a pas voulu voir l’extrême droite et ses dangers en Italie et en Allemagne, je ne vis pas la nécessité d’une telle remarque.

      Pour vous le fascisme ne change rien et qu’il existe ou pas n’est pas votre préoccupation par conséquent. C’est la même dictature du capital dans tous les cas.

      Vous dites encore :

      la réconciliation du peuple, vous gauchistes, vous ne la voulez pas.

      Quel peuple ?

      Nous voyons plutôt des classes sociales et, effectivement, nous ne prônons pas leur réconciliation.

      Les banlieues ne sont ni un peuple ni une classe sociale !

      Il y a même des bourgeois en banlieue.

      Jusqu’à preuve du contraire, Neuilly et Sceaux sont en banlieue autant que Sarcelles et Saint-Denis...

  • Voici ce qu’écrivait le courant de Jean-Louis Roche :

    Une récente affiche du M.R.A.P. attribue au nazisme la responsabilité de la mort de 50 millions d’êtres humains dont 6 millions de Juifs. Cette position, identique au « fas­cisme-fauteur-de-guerre » des soi-disant communistes, est une position typiquement bourgeoise. Refusant de voir dans le capitalisme lui même la cause des crises et des cataclysmes qui ravagent périodiquement le monde, les idéologues bour­geois et réformistes ont toujours prétendu les expliquer par la méchanceté des uns ou des autres.

    dans un article attribué à Bordiga

    Pour ce dernier c’est ou le capitalisme ou le fascisme qui est cause !

    Alors que c’est le choix par les classes dirigeantes capitalistes du fascisme qui en est la cause....

    Et qu’il faut expliquer.

    Et aussi qu’il faut combattre non pas pour rétablir le capitalisme sous sa forme démocratique de dictature de classe.

    Mais au contraire pour montrer comment et pourquoi le capitalisme a objectivement besoin du fascisme dans certaines de ses phases.

    Mais certainement pas pour nier le fascisme !

  • Voici dans le même texte l’explication de l’extermination des Juifs par les nazis :

    L’Allemagne de l’entre-deux-guerres nous montre cette situation à un stade particulièrement aigu. Ébranlé par la guer­re, la poussée révolutionnaire de 1918-28, toujours menacé par la lutte du prolétariat, le capitalisme allemand subit pro­fondément la crise mondiale d’après-guerre. Alors que les bourgeoisies victorieuses plus fortes (États-Unis, Grande-­Bretagne, France), furent relativement peu touchées, et surmontèrent facilement la crise de « réadaptation de l’écono­mie à la paix », le capitalisme allemand tomba dans un marasme complet. Et ce sont peut-être les petites et moyen­nes bourgeoisies qui en pâtirent le plus, comme dans toutes les crises qui conduisent à la prolétarisation des classes moyennes et à une concentration accrue du capital par l’élimination d’une partie des petites et moyennes entrepri­ses. Mais ici la situation était telle que les petits bourgeois ruinés, faillis, saisis, liquidés, ne pouvaient même pas tomber dans le prolétariat, lui même durement touché par le chôma­ge (7 millions de chômeurs au paroxysme de la crise) : ils tombaient donc directement à l’état de mendiants, condam­nés à mourir de faim dès que leurs réserves étaient épuisées. C’est en réaction à cette menace terrible que la petite bour­geoisie a « inventé » l’antisémitisme. Non pas tant, comme disent les métaphysiciens, pour expliquer les malheurs qui la frappaient, que pour tenter de s’en préserver en les concen­trant sur un de ses groupes. A l’horrible pression économi­que, à la menace de destruction diffuse qui rendaient incer­taine l’existence de chacun de ses membres, la petite bourgeoisie a réagi en sacrifiant une de ses parties, espérant ainsi sauver et assurer l’existence des autres. L’antisémitisme ne provient pas plus d’un « plan machiavélique » que « d’idées perverses » : il résulte directement de la contrainte économique. La haine des Juifs, loin d’être la raison a priori de leur destruction, n’est que l’expression de ce désir de déli­miter et de concentrer sur eux la destruction.

    Ce n’est pas du tout la nôtre.

    Le danger révolutionnaire des Juifs d’Europe de l’Est n’est pas cité par Bordiga car pour lui la question nationale, celle de l’oppression d’un peuple ou d’une nation, n’a rien de révolutionnaire.

    Pour lire notre point de vue : cliquer ici

  • Pour Bordiga, la classe ouvrière n’a pas à gagner à lui des couches attaquées de la petite bourgeoisie ni des peuples agressés, menacés, opprimés.

    Il écrit dans le même texte :

    « La petite bourgeoisie, par contre, est une classe condam­née. Et du coup elle est condamnée aussi à ne pouvoir rien comprendre, à être incapable de lutter : elle ne peut que se débattre aveuglément dans la presse qui la broie. Le racisme n’est pas une aberration de l’esprit : il est et sera la réaction petite-bourgeoise à la pression du grand capital. Le choix de la « race », c’est-à-dire du groupe sur lequel on essaie de concentrer la destruction, dépend évidemment des circons­tances. En Allemagne, les Juifs remplissaient les « conditions requises » et étaient seuls à les remplir : ils étaient presque exclusivement des petits-bourgeois, et, dans cette petite-­bourgeoisie, le seul groupe suffisamment identifiable. Ce n’est que sur eux que la petite bourgeoisie pouvait canaliser la catastrophe. »

    La petite bourgeoisie est condamnée, les Juifs aussi et ce n’est pas Bordiga qui va proposer qu’ils s’unissent au prolétariat !

    Lui propose que le prolétariat fasse seul la révolution communiste.

    Mais si le prolétariat n’apparaît pas comme la perspective pour l’ensemble des opprimés, il échoue complètement dans son rôle et n’a aucune chance de succès.

    Marx a expliqué cela sous toutes les formes et Bordiga qui prétend se revendiquer de Marx ne l’a jamais compris...

  • Plus d’un an après la mort de Clément Méric, après une rixe entre skinheads et antifascistes à Paris, l’un des principaux suspects a été remis en liberté

  • Dimanche 2 novembre

    une grande manifestation est organisée suite au meurtre de Rémi par des gendarmes !

    RENDEZ-VOUS :

    15h Paris, métro stalingrad, à faire tourner très largement, à diffuser partout !

  • Cinq ans après le meurtre de Clément Méric et après dix jours de procès, les voyous néo-fascistes qui l‘ont tué ont été condamnés à des peines minimales d’emprisonnement. Durant le procès, la justice qui s’est refusée à reconnaître le caractère ouvertement politique du meurtre, a obscurci les principales questions qu’il soulevait.

    Les peines requises par l’avocat général étaient, elles, déjà minimales. Il avait demandé douze ans de réclusion criminelle à l’encontre d’Esteban Morillo, 25 ans, qui a reconnu avoir frappé deux fois Clément Méric au visage, sept ans de prison ferme pour Samuel Dufour, 25 ans, porteur a minima de bagues, « armes par destination », et quatre ans dont deux avec sursis pour Alexandre Eyraud, 29 ans, jugé pour « violences volontaires ».

    Après un peu moins de 10 heures de délibération, la cour a décidé d’une peine de prison de 11 ans pour Morillo et de 7 ans pour Dufour. Eyraud, qui était aussi présent lors de l’attaque de Méric, a été acquitté. Une trentaine de gendarmes étaient postés devant la salle d’audience en cas de débordement à l’annonce du verdict.

    Des témoins affirment qu’Esteban Morillo avait un coup de poing américain et que les SMS interceptés de Samuel Dufour prouvent que les voyous néo-fascistes étaient bel et bien armés. Mais la justice n’en a pas tenu compte. Malgré la présence d’une vidéo de l’homicide de Méric, il a fallu cinq ans à la police et à la justice pour lancer le procès de ses tueurs.

    Pendant les dix jours qu’aura duré ce procès, la justice s’est contentée de chercher à déterminer qui avait porté le coup fatal au jeune militant Méric et si le ou les meurtriers étaient armés. La justice n’a pas pris au sérieux les motivations politiques des trois néo-nazis qui faisaient partie des Jeunesses nationalistes révolutionnaires, le service d’ordre du groupe néo-fasciste Troisième Voie.

    La justice a refusé de reconnaître le crime politique alors que celui ci avait été clairement admis par le dirigeant des JNR et de Troisième Voie, Serge Ayoub, après s’être fait porté malade dans un premier temps. Celui qui dispose de réseaux dans la police et le renseignement avait expliqué à la barre que si Méric était mort, c’est qu’« il l’[avait] voulu ».

    Toutes les personnes impliquées dans ce crime politique n’étaient pas sur le banc des accusés. Serge Ayoub, appelé par l’ex-petite amie d’Estaban Morillo après mais aussi avant le meurtre et qui avait de plus été en contact avec la préfecture de police de Paris juste après le meurtre, n’a jamais été inquiété.

    Lors de son audition, la justice n’a pas essayé de savoir qui était le contact d’Ayoub à la préfecture, malgré le fait que celui-ci avait reconnu avoir « tenté d’appeler la préfecture » et un « contact pour les manifs » pour dire que les « gamins » allaient se rendre, mais pas sans avocat. Il aurait dit à son contact de la préfecture que pour les jeunes ayant frappé Méric à mort, « y aller tout seul, c’est se faire broyer. ». Cette personne contactée par Ayoub n’a pas été convoquée par la justice pour faire la lumière sur cette discussion et l’influence que celui-ci a pu avoir dans le crime ou sur la procédure de police.

    Ce qui est ressorti de l’action de la justice et de l’État n’était pas une procédure judiciaire sérieuse. Ceci est directement lié aux virage politique réactionnaire de la bourgeoisie française depuis le meurtre. En 2013, le climat politique officiel en France n’était nullement propice à une investigation de ce meurtre, la classe dirigeante préparant elle-même un vaste tournant vers l’extrême-droite. Les néo-nazis ont été libérés sous contrôle judiciaire. Deux ans plus tard, la France entrait dans l‘état d’urgence.

    La couverture de l’extrême droite par la justice et l’État dans l’affaire Méric durant ces cinq ans et les peines minimales prononcées contre les trois néofascistes ne mettront pas fin aux violences de l’extrême droite. Bien au contraire : l’État a donné ici le feu vert pour d’autres affaires Méric.

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