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Les USA organisent le retour au pouvoir des Talibans dans le dos de leur pantin Karzaï, de même qu’ils sont le principal soutien des islamistes dans le monde arabe

lundi 1er juillet 2013, par Robert Paris

Les USA organisent le retour au pouvoir des Talibans dans le dos de leur pantin Karzaï, de même qu’ils sont le principal soutien des islamistes dans le monde arabe

En passant par-dessus le président afghan et l’Etat afghan si laborieusement mis en place par les USA et les puissances alliées, dont la France, pour négocier directement avec les dirigeants Talibans récemment établis officiellement au Qatar, les USA ont non seulement reconnu leur défaite militaire mais aussi le caractère bidon du pouvoir afghan et les faux prétextes de cette guerre qui a duré douze et coûté cher en victimes civiles et destructions. En effet, l’objectif prétendu était de libérer le peuple afghan de la dictature des Talibans ! Même si les USA ont ensuite été contraints d’annoncer la suspension momentanée des pourparlers de paix directs pour amadouer le président Karzaï, les discussions secrètes se poursuivent et rien n’empêchera les USA de tenter de remettre au pouvoir les Talibans pourvu que cela n’apparaisse pas pour ce que c’est : une défaite !

Les négociations n’ont donc pas lieu sur le sol afghan ni avec les autorités afghanes. La condition prétendue par les USA qu’elles respectent la constitution afghane est bidon puisque le gouvernement afghan est déclaré d’avance dépendant pour son propre avenir.

L’autre thèse mensongère des USA consiste à affirmer que les forces armées afghanes ont pris le relais des forces armées US et alliées. Constituées de 40.000 hommes en 2009, les forces de sécurité afghanes en comptent désormais 352.000, mais elles ont subi au cours de l’année écoulée plus de pertes que l’Otan pendant toute la durée de la guerre.

L’autre prétendue condition US au démarrage des négociations était que les Talibans renoncent à la violence et pourtant les négociations démarrent alors que les Talibans mènent plus d’attaques que jamais contre le pouvoir officiellement reconnu encore par les USA.

Les talibans ont attaqué mardi la présidence afghane et des bureaux de la CIA à Kaboul, tuant trois gardes lors d’un assaut qui illustre la fragilité du processus de paix une semaine après l’ouverture par les insurgés d’un bureau politique à Doha.
L’attaque, menée dans une zone ultra-sécurisée de la capitale afghane par cinq rebelles déguisés en soldats de l’OTAN qui y ont tous laissé leur vie, est l’une des plus audacieuses menées par les insurgés depuis leur tentative d’assassinat contre le président afghan Hamid Karzaï en avril 2008.
Elle est éminemment symbolique, car elle a visé l’épicentre du pouvoir afghan - le palais présidentiel, résidence de M. Karzaï - et des locaux de la puissante agence de renseignement américaine.

Les USA sont pressés de négocier même s’ils doivent maintenir la fiction du pouvoir afghan pour que leur défaite ne se transforme pas en déroute. Par contre, les talibans ne semblent nullement pressés d’entrer en contact avec le régime de Karzaï, qu’ils ont toujours considéré comme une "marionnette" des "occupants". Lors de la cérémonie d’ouverture de leur bureau du Qatar, la déclaration diffusée par les talibans ne cite même pas le gouvernement de Kaboul, se contentant d’évoquer des réunions à venir "avec d’autres Afghans" à une "date appropriée". Le mépris dans lequel ils tiennent le régime de Karzaï ne pouvait être plus clairement signifié.

« Les talibans sont de plus en plus convaincus que leur heure est arrivée et que leur succès sera proportionnel au retrait américain. Et il se pourrait bien qu’ils aient raison », note avec pessimisme Amrullah Aman, un ancien général afghan, qui prédit que « les combats vont s’intensifier jusqu’à l’élection » présidentielle prévue en avril 2014.

Le temps joue en revanche contre leurs ennemis Américains, souligne Waheed Mujda. « Les talibans estiment que ce sont les Américains qui ont besoin de négocier, pas eux », dit-il.
Faute d’avoir pu mettre les rebelles au pas, Washington, qui compte encore en Afghanistan plus de 60.000 soldats, pour une guerre de plus en plus coûteuse et impopulaire dans son opinion publique, mise désormais sur une solution politique. Quitte à froisser son allié afghan.
A peine le bureau taliban de Doha ouvert, les Etats-Unis ont ainsi annoncé qu’ils allaient venir leur parler directement, avant de retropédaler face à la colère de leur allié le président afghan Hamid Karzaï, ulcéré d’être ainsi mis sur la touche.

La prétention des USA à combattre la charia en Afghanistan a elle aussi été mise à mal puisque les Talibans ont ouvert un bureau officiel à Doha qui s’intitule « le Bureau politique de l’émirat islamique d’Afghanistan » !

Il a fallu que Karzaï menace de boycotter les négociations de paix pour faire officiellement reculer les USA sur leurs négociations directes mais on se doute que c’est surtout un geste diplomatique.

Les USA ont commencé à négocier réellement le retour des Talibans au pouvoir et ils iront jusqu’au bout !

Même leur prétention à exiger que les Talibans rompent avec Al Qaïda n’est pas crédible. En effet, les USA pourraient montrer l’exemple et rompre les liens avec Al Qaïda en Libye et en Syrie, ce qu’ils sont loin de faire…

La « guerre contre le terrorisme islamiste » était un drapeau facile des guerres impérialistes ces dernières années et cela continue mais cette prétention est tout à fait mensongère car le meilleur soutien aux pouvoirs islamistes au Maghreb et dans le monde arabe est bel et bien les USA ainsi que les autres pays impérialistes occidentaux comme le montrent les exemples turcs, égyptien ou tunisien….

Le fait que les USA s’entendent parfaitement avec le Qatar, principal financier des islamistes radicaux partout dans le monde comme ils s’entendaient parfaitement avec l’Arabie saoudite quand c’était elle qui s’en chargeait en dit assez long...

On voit ainsi que les vrais buts de guerre des USA en Afghanistan étaient ailleurs…

Rappelons que la véritable raison pour avoir lancé tous les pays dans la guerre d’Afghanistan, derrière le prétexte de l’attaque du World Trade Center de septembre 2001 (les Talibans afghans n’ont jamais été accusés d’en être complices), était la crise du système capitaliste aux USA même. La guerre, avec toutes les politiques et mesures économiques qu’elle a entraînées, a permis de la retarder de 2001 à 2007… sans pour autant l’éviter totalement.

La défaite impérialiste

Les vraies causes de la guerre d’Afghanistan

Les coûts de la guerre

Messages

  • "Profondément inquiet", Barack Obama a appelé à l’élection rapide d’un nouveau gouvernement civil, quelques heures après la destitution de Mohamed Morsi. "Durant cette période d’incertitude, nous demandons à l’armée de s’assurer que les droits de tous les Egyptiens et Egyptiennes soient protégés, notamment le droit de se rassembler pacifiquement et le droit à des procès justes et indépendants devant des tribunaux civils", a insisté le président américain dans un communiqué.

    Il a par ailleurs annoncé qu’il allait demander aux agences et ministères concernés d’étudier les "implications" légales de la nouvelle situation pour l’aide que Washington verse annuellement à l’Egypte - et qui, en vertu de la loi américaine, ne peut aller vers un pays où un coup d’Etat a eu lieu. L’armée égyptienne qui entretient d’étroites relations avec le Pentagone a d’ailleurs reçu 1,3 milliard de dollars cette année.

    L’Union européenne a elle aussi appelé toutes les parties à "retourner rapidement au processus démocratique", notamment par la tenue de nouvelles élections présidentielles. Sans évoquer explicitement de "coup d’Etat", le Royaume Uni a souligné son hostilité au principe d’"une intervention militaire comme moyen pour résoudre des conflits".

  • Le président Barack Obama a ordonné une réévaluation des programmes d’aide américains au gouvernement égyptien, annonce le Pentagone dans un communiqué.

    "Compte tenu des événements de la semaine dernière, le président a demandé aux Départements et agences concernés de réévaluer notre assistance au gouvernement égyptien", dit le communiqué, sans citer explicitement la destitution du président égyptien Mohamed Morsi par l’armée.

    Contrairement à ce que l’on aurait pu imaginer si on les croyait à leur discours, les USA soutenaient vraiment Morsi...

  • Les Etats-Unis ont demandé vendredi à l’armée égyptienne et aux dirigeants par intérim de libérer l’ancien président Mohamed Morsi, détenu depuis sa destitution le 3 juillet. Washington est d’accord avec l’appel de l’Allemagne à libérer Morsi et formule "publiquement" la même demande, a affirmé la porte-parole du département d’Etat, Jennifer Psaki.

    Mme Psaki avait condamné ces derniers jours les arrestations arbitraires en Egypte mais refusait de dire si l’administration américaine demandait la libération de M. Morsi.

    "Nous avons exprimé nos inquiétudes depuis le début (...) au sujet de son interpellation, au sujet des arrestations politiques arbitraires de membres des Frères musulmans", a-t-elle rappelé.

  • La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a pu discuter pendant deux heures avec l’ex-chef d’État islamiste, Mohamed Morsi, qui recevait ainsi officiellement sa première visite depuis sa destitution le 3 juillet par les militaires. La France a jugé la situation en Egypte "très critique", et a appelé, à l’instar des autres pays de l’UE et de Washington, à la libération de l’ex-président égyptien, qualifié de "détenu politique".

  • Washington et ses alliés européens augmentent leurs pressions sur l’armée égyptienne pour qu’elle mette fin à sa confrontation sanglante avec les Frères musulmans (FM) et l’ex-président islamiste Mohamed Morsi, qui a été renversé par un coup d’État le 3 juillet après des manifestations massives de la classe ouvrière contre son gouvernement.

    Mercredi, le secrétaire d’État américain John Kerry et la haute représentante de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères, Catherine Ashton, ont publié une déclaration commune qui affirme : « Profondément inquiets du sort de l’Égypte et de ce qui est en jeu en ces temps critiques, nous avons suggéré plusieurs idées pratiques pour calmer les tensions actuelles et aider les Égyptiens à construire un pont vers un réel dialogue politique. Ces idées restent disponibles pour les deux camps même maintenant, et notre engagement à tous les niveaux se poursuit au quotidien. »

    Cette déclaration fait partie des efforts continus des puissances impérialistes pour organiser une trêve politique entre les FM et la junte, après que les tentatives initiales ont échoué plus tôt mercredi. Vendredi dernier, le secrétaire d’État adjoint américain William Burns s’est rendu en Égypte pour des négociations avec le président par intérim de l’Égypte, Mohamed El-Baradei. Burns a également rencontré Kheirat al-Shater, un membre dirigeant des Frères musulmans, qui est actuellement détenu dans une prison du Caire.

  • La décision d’Obama de suspendre, à titre de rétorsion après la répression plus que musclée contre les Frères musulmans, l’exercice militaire conjoint "bright-star" programmé avec l’armée égyptienne ne semble pas avoir impressionné plus que cela les généraux du Caire. Les responsables militaires égyptiens savaient que le Pentagone ne prendrait pas le risque de déployer sur le sol égyptien les quelques milliers de GI’s qui devaient participer aux manoeuvres. On imagine mal en effet, dans la situation de confusion dans laquelle se trouve le pays, des soldats américains, l’arme à la main, patrouillant avec leurs collègues égyptiens dans les villages du delta.

    Quant au front syrien, l’Europe et les USA continuent d’y soutenir des pseudopodes d’al-Qaida.

  • Les principaux conseillers du président Obama sur la sécurité nationale ont recommandé au gouvernement américain de suspendre les millions de dollars d’aides militaire et économique accordés par les Etats-Unis à l’Egypte. Et ce en réaction à la destitution du premier président démocratiquement élu, Mohamed Morsi.

    Une telle décision représenterait un véritable retournement diplomatique pour une administration qui a refusé de nommer "coup d’Etat" la destitution par l’armée de M. Morsi, et qui répète, depuis, qu’il est dans l’intérêt national américain de continuer à fournir ces aides. Cela aurait également de profondes conséquences sur la relation bâtie depuis des décennies entre les Etats-Unis et l’Egypte, et qui a permis l’instauration d’une certaine stabilité au Moyen-Orient.

  • La guerre en Syrie va-t-elle bientôt se résumer à un face-à-face entre les groupes islamistes radicaux et le régime de Bachar al-Assad ? Deux ans et demi après le début de la révolution, la dérive islamiste a pris une telle ampleur que le chef de la Coalition nationale de l’opposition, Ahmed al-Jarba, s’en est alarmé vendredi, accusant même les jihadistes étrangers d’avoir « volé la révolution ».

    Le tournant s’est produit à Homs, pendant l’hiver 2012. Assiégée depuis sept mois, la ville, qui est alors l’épicentre de la révolution, est défendue par des brigades de l’Armée syrienne libre (ASL) qui n’ont pas un agenda islamiste. Mais la violence des bombardements qui vont anéantir des quartiers entiers, dont celui emblématique de Bab Amro, les exactions terribles des chabiha, ces milices de voyous chargées des basses œuvres du régime, l’impuissance de l’opposition à venir en aide à la population, vont provoquer une radicalisation de certains groupes, encouragée par la quasi-indifférence des pays arabes et occidentaux pendant la longue agonie de la cité. A cette époque, on voit apparaître un communiqué signé d’un certain Abou al-Homsi : un appel au massacre de la communauté alaouite de la ville. De révolution, la crise syrienne a commencé à muter en guerre civile.

    Depuis, la mouvance islamiste n’a cessé de gagner du terrain. Elle a pris plusieurs formes. Elle est d’abord présente, à côté de brigades moins religieuses, au sein même de l’ASL, formée au départ par des officiers déserteurs des forces loyalistes. Hors l’ASL, on compte aussi nombre de formations armées dont l’agenda est tout autant la chute du régime d’Al-Assad que l’instauration d’une république islamique pure et dure. Elles ont été rejointes par des milliers de combattants arabes et occidentaux, dont 130 Français.

  • Les Etats-Unis comptent suspendre la majeure partie de l’aide militaire qu’ils fournissent à l’Egypte en représailles à la sanglante répression contre les partisans du président déchu Mohamed Morsi, ont indiqué des responsables américains mercredi. Cette décision entraînera la suspension des livraisons d’hélicoptères Apache, de chasseurs F-16 et de chars M1A1 Abrams au Caire, selon ces interlocuteurs qui s’exprimaient sous couvert de l’anonymat, confirmant des informations parues dans les médias américains tard mardi soir. En revanche, ont-ils souligné, la coopération américano-égyptienne en matière d’antiterrorisme se poursuivra.

    Une annonce officielle doit intervenir dans les prochains jours, mais ces responsables ont précisé que l’administration américaine avait déjà suspendu ses livraisons de matériel militaire lourd depuis le 3 juillet et la destitution du président Mohamed Morsi. « Cela fait des mois que rien n’a été livré », a expliqué un responsable.

    Depuis le début de la répression, l’administration du président Barack Obama est sous pression pour couper l’aide versée chaque année au Caire. Elle s’élève à 1,55 milliard de dollars, dont 1,3 milliard pour l’armée égyptienne et 250 millions d’aide économique. A la mi-août, Washington avait déjà annulé des exercices militaires conjoints avec l’Egypte et reporté la livraison de quatre avions de combat F-16 à l’armée égyptienne.

  • Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a conclu avec le président Hamid Karzaï un accord préliminaire sur un pacte de sécurité bilatéral qui attend désormais le feu vert des dirigeants tribaux afghans.

    Cet accord, annoncé samedi soir par les deux hommes après deux jours de discussions à Kaboul, assurerait la présence d’un contingent américain en Afghanistan après 2014.

    Il satisfait l’une des principales exigences de Washington en maintenant les militaires américains en Afghanistan sous la responsabilité légale des Etats-Unis, ce qui leur garantirait l’immunité vis-à-vis de la loi afghane.

    Ce sera désormais à la Loya Jirga, l’assemblée des anciens et des chefs tribaux qui peut compter jusqu’à un millier de participants, de valider ou non ce pacte bilatéral. La Loya Jirga devrait se rassembler dans le mois à venir, a précisé Hamid Karzaï.

    Les Etats-Unis souhaitent qu’un accord, qui doit déterminer les effectifs du contingent américain appelé à rester sur place après 2014, soit conclu avant le 31 octobre. Pour le président afghan, en revanche, rien n’empêche d’attendre l’issue de l’élection présidentielle d’avril prochain.

    Faute d’accord bilatéral sur la sécurité (BSA), Washington menace de choisir l’"option zéro", c’est-à-dire rapatrier l’intégralité de son corps expéditionnaire à la fin de l’année prochaine.

    Un haut responsable de l’administration américaine a indiqué que les deux parties étaient tombées d’accord sur la formulation d’un accord couvrant la question de l’immunité et que ce dernier pouvait être "présenté à la Loya Jirga pour qu’elle l’examine".

    "Il faut souligner que si la question de la juridiction ne peut être résolue, il ne pourra malheureusement pas y avoir de pacte de sécurité", a prévenu John Kerry lors d’une conférence de presse. "Nos forces, où qu’elles soient, opèrent selon les mêmes normes. Nous ne traitons pas l’Afghanistan à part."

    Hamid Karzaï a renvoyé de son côté à la décision de la Loya Jirga. "La question de la juridiction dépasse l’autorité du gouvernement afghan et ce n’est que le peuple afghan qui décidera via deux mécanismes", a-t-il dit en référence à l’assemblée tribale et au parlement.

    KARZAÏ CRITIQUE LE RAPT D’UN CHEF TALIBAN

    Hamid Karzaï a ajouté que les principales divergences sur la question de la souveraineté afghane avaient été aplanies, notamment à propos des opérations antiterroristes que les Américains souhaitent toujours mener à leur guise sur le sol afghan, et que le président afghan condamne de longue date.

    Les autorités afghanes préfèreraient les effectuer elles-mêmes sur la base d’informations fournies par Washington.

    Hamid Karzaï a déclaré que l’enlèvement récent en territoire afghan par les Etats-Unis d’un haut responsable opérationnel des taliban pakistanais, Latif Mehsud, était le genre d’action que Kaboul souhaitait éviter.

    "C’est une question que nous avons sérieusement soulevée avec les Etats-Unis ces derniers jours, comme nous l’avons fait lors de toutes les précédentes opérations du même genre qui ignorent la loi afghane", a dit le chef de l’Etat.

    "Notre discussion a donc porté en particulier aujourd’hui sur la manière de garantir, grâce à l’accord bilatéral, que de telles violations ne se répéteront pas."

    John Kerry a toutefois évacué la polémique, parlant d’un malentendu. "Nous avons suivi les procédures normales (...). Nous avons fait ce que nous sommes supposés faire", a-t-il dit.

    Au département d’Etat, on relève que John Kerry n’avait pas l’ambition de boucler les discussions sur un pacte de sécurité bilatéral lors de cette visite à Kaboul mais que Washington souhaitait accélérer les négociations, redoutant que la campagne en vue de la présidentielle d’avril 2014 ne freine la conclusion d’un accord.

  • Des années de massacres de civils et de destructions massives pour finir par redonner le pouvoir aux Talibans !!!

    Les Etats-Unis et les talibans ont signé, samedi 29 février à Doha, au Qatar, un accord historique qui doit permettre le retrait sous quatorze mois des troupes américaines d’Afghanistan après dix-huit ans de présence — la plus longue guerre des Etats-Unis — et l’ouverture de négociations de paix avec le gouvernement afghan.

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