Accueil > 08- LUTTE DES CLASSES - CLASS STRUGGLE > L’Afrique du sud en grèves

L’Afrique du sud en grèves

jeudi 19 septembre 2013, par Robert Paris

Bâtiment, Automobile, Mines, Pompistes, BTP, Transports, tous les secteurs font grève ensemble ou à tour de rôle, avec la méthode des appareils syndicaux et pas dans un même mouvement. La force du mouvement impressionne cependant.

La cause : la fin officielle de l’apartheid n’a pas changé le fond...

Les bidonvilles sont toujours là. La pauvreté frappe toujours 62% des familles noires. Près d’un tiers de la population dépend toujours de l’aide sociale faute de salaires décents. Les multinationales continuent leur pillage. Et comme chaque année, la saison des grèves a commencé en Afrique du Sud. Mais avec une vigueur particulière. Peut-être parce que, malgré tout, plus rien n’est tout à fait pareil depuis la grève de Marikana, il y a tout juste un an...

Dans cette ville du nord du pays, le 16 août 2012, trente-quatre mineurs du groupe Lonmin sont tombés sous les balles des policiers. Cette répression, la plus sanglante que le pays ait connu depuis la fin de l’apartheid, n’a pas empêché les milliers de mineurs en grève d’arracher, quelques semaines plus tard, une victoire sans précédent dans le pays avec des augmentations de salaires de 11% à 22%. Au cours des six semaines de conflit, alors que la grève s’étendait aux autres groupes miniers, les mineurs de Marikana ont déserté en masse le syndicat majoritaire NUM, affilié à la centrale COSATU, liée à l’ANC, le parti de Nelson Mandela, au pouvoir, qui avait condamné leur grève, qualifiant leurs revendications d’« exagérées », et rejoint le tout jeune syndicat AMCU, indépendant, minoritaire et par conséquent illégal.

120 000 adhérents au niveau national

Un an plus tard, la tension dans les mines reste extrême. Les mineurs se battent toujours pour leurs salaires et pour leurs emplois, la plupart des groupes miniers ayant annoncé d’importants plans de restructuration. À Marikana, la commission d’enquête chargée de faire la lumière sur le massacre de l’an passé s’enlise et aucun policier n’a été inquiété. Les affrontements, parfois meurtriers, entre des partisans des deux syndicats n’ont pas cessé.

Mais le 14 août dernier, la direction du groupe Lonmin a dû finir par reconnaître l’AMCU comme syndicat majoritaire. Grain de sable il y a un an, l’AMCU représente aujourd’hui 70% des 27.000 mineurs de Lonmin. Au niveau national, il regroupe environ 120.000 adhérents, contre 270.000 pour le NUM, et commence à s’implanter et à se développer dans d’autres secteurs. Et si le NUM refuse d’admettre formellement cette nouvelle donne et a saisi la justice pour contester la légalité de l’AMCU, il n’en est pas moins contraint d’en tenir compte. Ainsi, lorsque les employeurs des mines d’or ont proposé 6,5% d’augmentation des salaires alors que les mineurs revendiquent 60%, le porte-parole du NUM, Lesiba Seshoka, a déclaré : « Nous rejetons la proposition patronale avec le mépris qu’elle mérite. Nous estimons qu’il s’agit d’une insulte grave pour les travailleurs pauvres. »

À l’heure où des dizaines de milliers de travailleurs sont en grève dans l’industrie automobile, le bâtiment et les travaux publics, le secteur aérien, et où des dizaines de milliers d’autres ouvriers, du secteur textile notamment, s’apprêtent à les rejoindre, l’enjeu dépasse très largement le secteur minier. Karl Cloete, vice-Secrétaire général du NUMSA, a ainsi récemment résumé les choses sur la radio RFI : « Il y a un désaccord sur le fait de se montrer plus critique envers le gouvernement ANC et sur la manière de traiter la question ouvrière, même si la classe ouvrière a bénéficié de maisons, d’un meilleur accès à l’électricité, à l’eau et aux sanitaires. Mais en des termes crus, le plus gros bénéficiaire de notre lutte pour la liberté politique a été le capital, et particulièrement les sociétés monopolistiques blanches. »

Les grévistes de l’Automobile demandant une augmentation de 30 rands (environ 3 dollars) par heure sur les taux réels de rémunération, ce qui a été rejeté par les employeurs.

L’impact de la grève se fait déjà sentir par les conducteurs qui trouvent qu’il est difficile d’avoir leurs réservoirs remplis, puisque de nombreuses stations d’essence étaient fermées.

Les conséquences sont plus graves pour l’industrie automobile qui a encore du mal à se remettre d’une grève de trois semaines qui a pris fin lundi. La production a repris dans la plupart des grands constructeurs automobiles mercredi.

Les syndicats n’ont accompagné le mouvement de grève que pour le contrôler, le limiter, le ramener à des grèves secteur par secteur et parce que l’exemple de Marikana leur a montré ce qui se passe quand ils bloquent les grèves…

Les centrales syndicales s’ingénient à faire reprendre séparément les différents secteurs de la classe ouvrière : mines, bâtiment, etc ;..

La suite de l’actualité

Les grèves en Afrique du sud

Messages

  • Le Royaume Uni salue la bonne gouvernance en Afrique du Sud

    La Grande Bretagne a fait dans un communiqué, l’éloge de ses relations diplomatiques avec l’Afrique du Sud...

  • En Afrique du Sud, les mineurs de Marikana ont manifesté mercredi 11 septembre dans l’après midi devant les bâtiments du gouvernement à Pretoria. Marikana est une mine de platine, où 34 mineurs avaient été tués par la police lors d’une manifestation illégale il y a un an. Les mineurs demandent aujourd’hui de l’argent pour soutenir les victimes et leur famille et payer les frais légaux.

  • D’ailleurs sur les banderoles des grévistes de Marikana, on pouvait lire « Zuma, no money, no vote ». « Zuma pas d’argent, pas de vote ».

    Et à la tribune, les discours ne laissaient aucune ambigüité. « Zuma, nous allons nous battre contre toi aux élections. Un jour la révolution va renverser ton gouvernement. »

  • Afrique du Sud : Les travailleurs du secteur automobile en lutte

    Depuis le 19 août dernier, les ouvriers de sept constructeurs automobiles (BMW, Ford, GM, Toyota, VW et Nissan) ainsi que de deux usines de poids lourds (UD-trucks et MAN), sont en grève. Ils réclament des augmentations de salaire (en moyenne 650 euros par mois), le paiement à 100% du chômage partiel, et des primes pour le transport et le logement.

    Devant leur détermination, les patrons ont en partie dû céder à leurs revendications. Mais des grèves continuent.

  • Le gouvernement sud-africain entend mettre fin le plus vite possible à la grève qui paralyse la majorité des mines de platines du pays depuis jeudi matin, et a convoqué les partenaires sociaux pour renouer le dialogue, a priori vendredi.

    Le syndicat radical Amcu, majoritaire dans les mines de platine qui fournissent environ 70% de la production mondiale, réclame un salaire de base de 12.500 rands (environ 840 euros) par mois —soit presque deux fois et demie le niveau actuel—, ce que les patrons jugent "irréaliste" car ils emploient des dizaines de milliers de personnes peu qualifiées.

    Les trois groupes touchés sont Anglo American Platinum (Amplats), Impala Platinum (Implats) et Lonmin, respectivement numéro un, deux et trois mondiaux du secteur.

    Tous ont indiqué que la situation restait calme, et que la grève semblait très suivie. Sur place, des journalistes de l’AFP ont constaté que les grévistes restaient sereins.

    "Nous avons proposé 10H00 demain matin" (08H00 GMT vendredi) pour "une réunion de médiation entre les syndicats et les propriétaires des mines", a indiqué à l’AFP le porte-parole du ministère du Travail Musa Zondi.

    Soucieux de ne pas voir la grève s’éterniser, le gouvernement sud-africain avait déjà fait connaître son intention de tenter une médiation, et c’est le vice-président Kgalema Motlanthe qui doit la présider.

    Le syndicat Amcu a accepté l’idée : "Tous les responsables de section qui sont les négociateurs prendront part aux négociations", a déclaré le président d’Amcu Joseph Mathunjwa lors d’un meeting avec les mineurs à Marikana (nord).

    M. Mathunjwa a cependant répété que la revendication de départ était 12.500 rands comme salaire de base. Un chiffre sur lequel il n’a pas transigé pendant des mois de vaines négociations avec les maîtres de mines.

  • La poste sud-africaine est en grève !

    Environ un salarié de la poste sud-africaine sur trois —le groupe emploie 24.000 personnes au total— est en statut précaire, selon le rapport annuel 2013.

    Ce énième mouvement social a démarré par une grève sauvage des salariés temporaires à Pretoria, excédés d’enchaîner les CDD.

    Si la direction refuse de dire quels salaires elle verse à ces différents employés, elle admet qu’"il y des différences en terme d’avantages comme la couverture santé", inexistante pour les non permanents.

    Au conflit sur les précaires, se sont greffés des négociations salariales...

    La poste sud-africaine, en grève quatre mois fin 2012, est régulièrement perturbée par des conflits sporadiques.

    Après un conflit salarial d’une durée et d’une radicalité sans précédent dans le secteur clef des mines de platine au début de l’année, la grève de la poste sud-africaine (Sapo) pourrait paraître un épiphénomène.

    Mais dans le pays le plus industrialisé du continent, l’établissement public est un maillon essentiel de l’activité économique, parfois lent à acheminer le courrier mais généralement fiable. Peu de paquets volés, peu paquets ouverts.

    Depuis trois mois, des montagnes de courrier en souffrance se sont accumulées. Les factures d’eau, d’électricité ou de péages n’arrivent plus aux clients. La grande université par correspondance Unisa ne parvient plus à envoyer ses corrigés, ni à recevoir les devoirs de ses étudiants.

    La situation, que la direction de la poste disait en passe se débloquer, dure depuis le 19 août. "Deux des syndicats, Depacu et Sapwu, se sont mis d’accord avec la poste pour finir la grève", a annoncé la direction dans un communiqué, mais un troisième syndicat, CWU, n’avait toujours pas dit son dernier mot. Et les salariés de la poste non plus !

    "C’est la grève la plus longue depuis fin 2012", reconnaît-on à la direction.

    L’entreprise est dans une mauvaise passe financière, privée de sa subvention d’Etat depuis cette année, en plus d’avoir à desservir les zones rurales reculées et d’enregistrer un recul des volumes de courrier face à la concurrence des opérateurs privés et d’internet.

    A l’instar des métallos ou des mineurs, les syndicats ont commencé par demander une forte revalorisation des salaires, plaçant la barre à 15% de hausse en début de négociation.

    L’accord finalement en train de se dessiner serait de l’ordre de 6,5%, selon Sapwu, soit peu ou prou le niveau d’inflation.

    Mais dans l’intervalle, le gouvernement a dû nommer un administrateur pour épauler la direction et préparer rapidement un plan de sauvetage. Tous les membres non exécutifs du conseil d’administration ont démissionné à la demande du ministre de tutelle.

    Dans un scénario qui rappelle furieusement les déboires de la compagnie publique aérienne SAA, les comptes 2013-14 sont en retard de publication et la South African Post Office a tenté de réclamer une aide gouvernementale, très improbable dans le contexte tendu des finances publiques sud-africaines.

    L’entreprise, qui fut jusqu’à la fin de l’apartheid une administration où le gouvernement donnait des emplois aux Blancs défavorisés, avant sa réorganisation depuis 1994, a plongé dans le rouge avec 178 millions de rands (13 millions d’euros) de pertes en 2013.

    Elle brasse environ 5,7 milliards de rands (412 millions d’euros) de chiffre d’affaires.

  • Huit cents travailleurs et travailleuses à la mine de Koornfontein dans la province de Mpumalanga, Afrique du Sud, sont en grève depuis le 17 octobre, pour protester contre le niveau médiocre des indemnités de licenciement.

    Le géant minier Glencore a offert aux membres du personnel une semaine de salaire par année de service à la mine de Koornfontein, alors que l’indemnité correspond à trois semaines dans d’autres mines. Les personnes licenciées à Koornfontein ne perdent pas seulement leur emploi, mais sont victimes d’un règlement injuste pour les nombreuses années pendant lesquelles elles ont extrait du charbon pour Glencore.

    Frans Baleni, secrétaire général du syndicat national des mineurs (NUM) affilié à IndustriALL Global Union, dit que Glencore refuse de verser une indemnité de licenciement d’un niveau décent :

    “Contrairement à la pratique en vigueur dans l’industrie d’une indemnisation se montant à deux semaines de salaire par année complète de service, Glencore veut seulement payer une semaine par année. Nous mobilisons au niveau international nos syndicats affiliés à IndustriALL pour qu’ils nous rejoignent dans l’attaque menée contre cette conduite inacceptable.”

    Dans un effort pour trouver une solution et mettre fin à la grève, NUM a engagé une instance chargée de la médiation. Mais lors d’une réunion organisée le 24 novembre, Glencore a refusé de prendre connaissance de la révision des propositions du syndicat.

    "On en est aujourd’hui à la 49ème journée d’une grève menée dans le calme pour lutter contre une entreprise multinationale qui refuse de verser une indemnité décente de licenciement aux travailleurs, sous prétexte de ne pas créer un précédent," poursuit Frans Balen.

    "Une fois licenciés, les travailleurs n’ont aucune chance de retrouver un emploi. C’est à proprement parler une condamnation à mort et NUM se battra bec et ongles pour s’assurer que nos membres obtiennent ce qu’ils demandent.”

    Le directeur des mines de IndustriALL, Glen Mpufane, dit :

    ”Le refus de Glencore de travailler avec les syndicats pour trouver une solution raisonnable à ce conflit est scandaleux. Nous soutenons totalement le combat mené par les mineurs et demandons instamment à Glencore de régler ce problème le plus rapidement possible.”

    Le conflit dans lequel intervient le syndicat NUM est l’un des cinq conflits actuellement en cours concernant les activités minières de Glencore au Pérou, en Colombie, en Australie et aux États-Unis. IndustriALL va lancer une action au niveau mondial pour répondre aux pratiques antisyndicales de Glencore.

  • Des milliers d’ouvriers de la centrale électrique de Medupi dans la province du Limpopo (extrême nord-est de l’Afrique du Sud) ont poursuivi la grève, laissant craindre une aggravation des coupures de courant.

    La grève d’environ 8.000 ouvriers de cette centrale électrique est entrée dans sa deuxième journée, entraînant la fermeture totale de la centrale.

    Par ailleurs, la compagnie Eskom a mis en place un délestage en deux phases en raison de la demande élevée et de la maintenance urgente effectuée dans certaines centrales. C’est le deuxième jour consécutif que le délestage en deux phases est mis en place.

    La grève, organisée par le Syndicat national des ferronniers d’Afrique du Sud (NUMSA), a pour but de soutenir la demande des ouvriers pour la finalisation des bonus accordés à tous les ouvriers, et pas seulement aux managers seniors, la fin du dégraissage parmi les ouvriers, et la fin des évictions basées sur la couleur de peau des ouvriers de leurs logements subventionnés.

    Le NUMSA est convaincu que les demandes raisonnables des ouvriers peuvent être atteintes par Eskom, sans interruptions injustifiées de travail afin de pouvoir fournir l’électricité nécessaire et tant attendue au réseau national.

    Le NUMSA a fait savoir que si les demandes n’étaient pas atteintes, le syndicat serait contraint de demander à ses membres de participer à une action de masse, y compris aux ouvriers de la centrale de Kusile dans le Mpumalanga.

  • Plusieurs centaines d’habitants de Soweto ont manifesté jeudi 14 mai pour protester contre la compagnie nationale d’électricité Eskom. Plusieurs quartiers de ce township ont connu une panne d’électricité de près de 10h vendredi dernier. Eskom a du mal à répondre à la demande en électricité et le pays fait face à d’importantes coupures depuis 6 mois. La compagnie menace notamment de couper le courant aux communes n’ayant pas payé leurs factures.

    Soweto mauvais payeur, selon la compagnie d’électricité. La commune de Soweto doit près de 300 millions d’euros de factures impayées. Eskom est très endettée. Aussi a-t-elle annoncé une importante augmentation du prix de l’électricité et menacé de couper le courant à une vingtaine de communes n’ayant pas payé leurs factures.

    A Soweto Eskom prévoit d’installer des compteurs prépayés. Un projet rejeté par les habitants du township.

  • Au cours d’une réunion tenue en juin 2015, Ahmad Farroukh (photo), le directeur général de l’opérateur de téléphonie mobile MTN, a annoncé son intention de démissionner. Sa proposition de départ, bien qu’elle n’ait pas encore été officiellement acceptée par le groupe télécom sud-africain, apparaît comme sa volonté d’assumer la situation difficile que traverse actuellement l’entreprise. En effet, depuis plus d’un mois, les employés appartenant au syndicat Union des travailleurs de la communication (CWU) font grève.

    L’action de protestation engagée le 20 mai 2015 par près de 2000 travailleurs vise à réclamer une augmentation de salaire, ainsi qu’une augmentation des primes pour le travail effectué durant les vacances, jours fériés et week-end. MTN avait proposé aux grévistes un bonus représentant 4% du salaire annuel. Ces derniers l’ont refusé, révélant des accords selon lesquels ce bonus doit être supérieur à celui proposé par l’entreprise télécom. Depuis, le bras de fer entre la société télécom et le CWU est engagé. Aucune des parties ne veut céder.

    Bien que MTN ait obtenu de la justice sud-africaine qu’elle empêche les grévistes de bloquer l’entrée de l’entreprise et d’intimider les travailleurs non-grévistes, le volume d’employés en arrêt de travail a un impact certain sur son dynamisme. Le mouvement ne touche pas uniquement le siège de MTN à Johannesburg, il se poursuit également en province.

  • Le syndicat sud-africain des mineurs a lancé un mot d’ordre de grève pour les 2.000 employés de la filiale sud-africaine LafargeHolcim à l’appui de revendications salariales.

    "La grève va englober tout le personnel", a affirmé la National Union of Mineworkers (NUM) dans un communiqué.

    La porte-parole de LafargeHolcim, Unathi Batyashe-Fillis, n’était pas disponible dans l’immédiat pour commenter l’annonce.

    La NUM réclame une augmentation de 13% des salaires, plus du double du taux d’inflation officiel.

  • Des milliers d’ouvriers ont fait grève dans les centrales électriques du fournisseur public Eskom, pour demander une hausse de leurs salaires, défiant une décision de justice qui avait interdit ce débrayage, a indiqué l’un des principaux syndicats du pays.

    L’employeur a obtenu une interdiction de la grève, tard mardi soir, mais les ouvriers ont quand même décidé de débrayer.

    Le mercredi 08 août, les travailleurs ont manifesté devant plusieurs centrales électriques dans la province du Mpumalanga (est), assurant que leur mouvement continuerait jusqu’à obtenir satisfaction.

    Selon le syndicat, près de 15 000 travailleurs sont en grève à travers tout le pays, soit environ 30 % des effectifs du groupe.

    Les grévistes réclament une hausse de +10 % des salaires les plus bas, de +8,5 % des revenus les plus élevés et une allocation logement de 3 000 rands (200 euros).

    Eskom a accepté d’augmenter de +10 % les plus bas salaires et de +8,5 % les employés les mieux payés, se pliant aux revendications des ouvriers grévistes, selon un communiqué de l’Union nationale des ouvriers miniers (NUM) publié ce vendredi 12 août.

  • Les jeunes sont en colère en Afrique du Sud. Le prix de leurs études augmente chaque année, 8% de plus pour les taxes de scolarité en 2017. Pour se faire entendre des autorités, les étudiants sud-africains font grève depuis la mi-septembre sur leurs campus. Une campagne appelée #FeesMustFall (« les frais de scolarité doivent tomber ») pour réclamer la gratuité de l’éducation et l’égalité des chances.

    Ce blocage a provoqué des actes de violences et de vandalismes dans plusieurs universités du pays. Près de Johannesburg, un prêtre a été blessé à la tête par un tir de la police alors qu’il protégeait des étudiants réfugiés dans son église.

    Cette colère qui dégénère est le signe d’un malaise plus large des jeunes face aux inégalités persistantes en Afrique du Sud, notamment entre populations noires et blanches.

  • Environ 1 700 mineurs de l’exploitation minière de Harmony Gold en Afrique du Sud ont organisé mercredi une grève de siège à 2,4 kilomètres sous terre dans la mine de Kusalethu dans le district de West Rand.

    La grève a débuté mercredi, et selon l’entreprise qui a produit une déclaration, l’action des mineurs grévistes est illégale, car ils n’ont pas fait de demandes formelles.

    « Le sit-in a commencé le mercredi 11 janvier lorsque les employés ont décidé de ne pas revenir à la surface à la fin de leur service », a écrit le site sud-africain Fin24, qui cite un communiqué de l’entreprise minière.

  • Environ 1 700 mineurs de l’exploitation minière de Harmony Gold en Afrique du Sud ont organisé une grève de siège à 2,4 kilomètres sous terre dans la mine de Kusalethu dans le district de West Rand.

    La grève a débuté, et selon l’entreprise qui a produit une déclaration, l’action des mineurs grévistes est illégale, car ils n’ont pas fait de demandes formelles.
    « Le sit-in a commencé lorsque les employés ont décidé de ne pas revenir à la surface à la fin de leur service », a écrit le site sud-africain Fin24, qui cite un communiqué de l’entreprise minière.

  • En Afrique du Sud, environ 1000 employés de 8 fermes sucrières du producteur sucrier Illovo Sugar, situées dans la province du Kwazulu Natal pourraient se mettre en grève pour motifs relatifs à l’amélioration des salaires et d’autres prestations sociales. C’est ce qu’a annoncé à Reuters, le Syndicat sud-africain de l’alimentation et des secteurs connexes (FAWU), qui précise qu’une motion de grève a été d’ores et déjà lancée.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.