Doris Lessing laisse une œuvre immortelle

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• 1. Doris Lessing laisse une œuvre immortelle, 19 novembre 2013, 22:23, par Serge LEFORT

  Bizarre cet éloge à une femme qui a participé à la colonisation d’un coin d’Afrique...

  • 1. Doris Lessing laisse une œuvre immortelle, 19 novembre 2013, 22:41, par Robert Paris

    Elle a écrit Le carnet d’Or où elle raconte la situation de l’Afrique du sud, Going Home (1957) où elle dénonce l’apartheid en Afrique du Sud, et La terroriste (1986), sur un groupe de jeunes révolutionnaires d’extrême gauche. Les écrits de Doris Lessing et ses déclarations déplurent au gouvernement blanc de Rhodésie, qui la déclara persona non grata, bientôt suivi par celui d’Afrique du Sud, fâché par ses prises de position antiapartheid. En 1956, après un séjour dans la Fédération de Rhodésie et du Nyassaland où elle interroge comme journaliste le premier ministre sud-rhodésien Garfield Todd et le premier ministre fédéral Godfrey Huggins, elle est finalement interdite de séjour dans toute la fédération et en Afrique du Sud. Au début des années 2000, elle s’en prend pour la première fois brutalement au régime de Mugabe. Elle est alors de nouveau déclarée « indésirable » au Zimbabwe. Refusant d’être anoblie par la reine, elle accepta pourtant de recevoir le prix Nobel de littérature, qui lui fut décerné le 11 octobre 2007. Elle prit la distinction, décernée sur le tard (elle avait presque 88 ans), avec humour : « Ils ont pensé, là-bas, les Suédois : celle-là a dépassé la date de péremption, et elle n’en a plus pour longtemps. Allez, on peut le lui donner ! » Quelques jours plus tard, elle créait la polémique en déclarant, dans El Pais, à propos des attentats terroristes du 11 septembre 2001 : « Ça a été terrible, mais si on se repasse l’histoire de l’IRA, ce qui est arrivé aux États-Unis n’a pas été aussi terrible que ça. »

• 2. Doris Lessing laisse une œuvre immortelle, 19 novembre 2013, 22:47, par Robert Paris

  Elle fréquente les milieux de gauche et milite au Parti - communiste britannique, qu’elle quitte en 1956, à la suite de l’invasion de la Hongrie par les Soviétiques. Elle restera néanmoins toute sa vie solidaire des opprimés, s’engageant pour la cause des femmes (tout en récusant la qualification de « féministe ») et contre l’apartheid.