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Bulletin La Voix des Travailleurs de Renault CTL (Lardy)

jeudi 9 janvier 2014, par Robert Paris

Un pour tous, tous pour un !

A l’heure où nous écrivons, nous ne savons ce qui va ressortir des cogitations de la direction sur la menace de licenciement de Philippe Gervais mais nous avons bien assez d’informations pour savoir quoi penser de cette affaire lamentable. Insuffisance professionnelle, voilà le prétexte sur la base duquel le patron, qui se cache derrière son CUET, menace de licencier notre collègue et ami.

Le message de la direction est clair : il s’agit d’accroitre la pression sur l’ensemble des salariés en leur montrant que tous nos emplois ne sont rien d’autre que des sièges éjectables. N’importe lequel d’entre nous peut se retrouver demain avec des avis négatifs de sa hiérarchie et menacé, voilà ce qu’entend nous dire la direction. Tout le monde peut demain être en PPI et chacun est susceptible d’être accusé d’échec professionnel. Les critères sont suffisamment vagues et mouvants pour permettre toutes les dérives.

Bien entendu, cette prétendue rigueur de Renault ne s’applique pas à Ghosn, même s’il s’est révélé manipulateur et menteur dans l’affaire d’espionnage où il a échoué à faire plonger ses collaborateurs, même s’il échoue sur le véhicule électrique, même s’il n’est nullement transparent sur les affaires de la chute en 2007-2008 ou des spéculations de la banque Renault.

Bien entendu, c’est le patron qui lance les CUET quand ils s’attaquent aux salariés et c’est encore lui qui s’érige en juge prétendument indépendant pour trancher s’il faut ou non licencier. C’est dire qu’il n’y a aucune confiance à faire au patron dans cette affaire. Tout dépend uniquement du rapport de forces et pas d’un prétendu sens de la justice patronal.

C’est aux salariés de défendre Gervais et, en agissant ainsi, ils ne font que prendre conscience qu’ils sont eux-mêmes attaqués ou menacés. Si on laisse faire ce licenciement scandaleux, c’est sur chacun d’entre nous que pèsera une épée de Damoclès menaçant nos emplois. Il n’est pas question de travailler avec un fusil dans le dos et des objectifs professionnels qui s’appellent chantage au licenciement.

Il n’est donc pas question de laisser licencier Gervais. Cela doit être dit haut et clair ! Si la décision de la direction n’est pas conforme, Lardy doit arrêter le travail !

Soutien des harceleurs à leurs exécutants

La « pauvre CUET », suite à ses agissements de licencieuse, s’est retrouvée fort marri de s’être vue nommée dans un tract qui rapportait ses agissements et elle a, du coup, bénéficié du soutien officiel et ostensible de sa hiérarchie. Il est clair que la direction soutient ses sbires qui ne font que la sale besogne qui leur a été commandée. A nous d’en tirer la leçon et de soutenir Philippe, sans réserve et massivement.

Le soutien syndical

Trois syndicats ont manifesté leur réprobation de la menace de licenciement de notre collègue même s’il y a à redire à la manière dont ils l’expliquent notamment en affirmant que personne, ni la direction ni notre collègue, n’est entièrement blanc ni entièrement noir !!

Ou encore en créditant l’idée que nous sommes dans une « relation de travail » et qu’ »il faut être deux », que l’encadrement et la direction sont là pour nous aider, pour nous faciliter les choses, pour nous appuyer dans les difficultés.

Mais le pompon revient une fois de plus à la CGC, syndicat le plus patronal toutes catégories, qui, au moment où un CUET vire un salarié, choisit de diffuser par tract que « le CUET est le garant du bon fonctionnement de son équipe » et que le CUET est « en première ligne sur la question coeur/non cœur » sans préciser si, dans le cas de madame L, la CUET de Philippe, c’est cœur ou non cœur ?

Des comptes et des c…

Après le mouvement de soutien du vendredi 20 décembre, première réaction contre la menace de licenciement, la priorité de la direction a consisté à envoyer ses CUET faire le décompte des grévistes !! C’est vrai que depuis l’accord compétitivité, elle nous vole les heures de franchise, ce n’est pas pour nous faire cadeau d’une heure de grève ! Des fois que cela mette en péril les dividendes de nos « chers » (très chers) actionnaires.

La politique criminelle du patron

Le 22 avril 2013, un travailleur de l’usine Renault de Cléon mettait fin à ses jours. Toutes les enquêtes sont formelles : la direction de Renault est responsable de ce suicide, que ce soient d’après l’enquête du CHSCT, celle de Technologia ou celle de l’Inspection du travail. Cela n’empêche pas la direction de nier comme elle l’a fait dans tous les suicides précédents, malgré toutes les décisions de justice.

Quand elle le peut, la direction étouffe même l’affaire, comme pour l’ingénieure de Guyancourt qui était en PPI et avec une semaine de mise à pied et s’est suicidée au cours de son voyage aux USA. La direction n’en interrompt pas pour autant sa rage faite de pressions personnelles et collectives et ses chantages à l’emploi. Pour arrêter la liste des drames, il faut arrêter leur cause patronale.

Chapeau !

On aurait pu croire que le scandale de la retraite chapeau de Varin, PDG de PSA, et son annulation allait servir à en finir avec cette pratique. Il faut dire que Varin se servait copieusement au moment même où il imposait aux salariés des licenciements massifs et des sacrifices pour les salariés restants. Mais, même à PSA, toutes les autres retraites chapeau des dirigeants étaient confirmées pour un montant dépassant celui de Varin. Et on apprend que le PDG de Renault a une retraite chapeau qui vaut plus de deux fois et demi celle de Varin sans préjuger de sa retraite chapeau à Nissan ni de ses autres revenus dans les deux entreprises qui le paient deux fois. Toutes ces sommes sont non seulement prélevées sur nos salaires mais aussi sur nos impôts puisque l’Etat est non seulement actionnaire mais a donné des milliards à ces deux trusts. Avec sa retraite chapeau de 810.000 euros par an, Ghosn est bien placé pour exiger des salariés des sacrifices sous prétexte d’aider l’entreprise dans une passe difficile !

Franchise ou pas

En fin d’année, la direction, bien relayée par les CUET, a exigé que nos heures de franchise, qui ne sont plus offertes comme avant mais doivent être saisies sur workflow comme les autres congés. Et pour ceux qui ne les ont pas posées, elles sont comptées automatiquement comme heures supplémentaires ?

Représentants des salariés ou de la direction ?

A propos du comité de groupe Renault, « Global » écrit : « Les relations entre les membres se caractérisent par une grande solidarité, de l’écoute et du respect mutuel. » Le journal cite ainsi une élue CFDT au comité qui est d’ailleurs secrétaire générale du comité de groupe et qui exprime ainsi sa grande solidarité et son respect pour la direction avec laquelle elle se réunit. C’est pas rassurant pour les salariés avec lesquels elle se garde de se réunir et d’avoir des relations d’écoute et de respect mutuel…

A offensive patronale d’ensemble, riposte d’ensemble

Les salariés de Goodyear-Amiens se retrouvent dos au mur, contraints d’actions choc, parce que, face au licenciement collectif qui les menaçait comme des centaines de milliers d’autres salariés, ils se sont battus dans le cadre que proposent toujours les dirigeants syndicaux : sur leur seul site, dans leur seule entreprise. Alors que l’offensive patronale contre les emplois est générale, la riposte syndicale isole chaque lutte, la menant inévitablement à l’échec. Les dirigeants syndicaux parlent de leurs victoires à Continental ou PSA Aulnay mais c’est faux : ce sont des victoires patronales qui permettent à l’offensive patronale de se poursuivre. L’avenir consistant à unir les Sanofi aux SNCM, les cheminots aux salariés de l’Automobile et les enseignants aux chômeurs et aux hospitaliers comme aux sans papiers ne sera pas menée par les centrales syndicales mais par des travailleurs unis au sein d’assemblées générales interprofessionnelles et de comités de grèves fédérés nationalement. Le plus tôt sera le mieux…

Nos impôts s’envolent

Le Rafale, avion militaire des entreprises Dassault, ne se vend pas. Le Brésil n’en achètera pas, pas plus que l’Algérie ou la Chine, malgré les voyages commerciaux des présidents Sarkozy et Hollande. L’Arabie saoudite hésite. L’Inde, la Malaisie, le Qatar, les Emirats arabes unis sont les seuls à ne pas encore avoir répondu. Les autres pays ont dit non même s’ils avaient pris des options d’achat. Eh bien, c’est l’Etat français, c’est-à-dire nos impôts, qui paiera la note : Hollande achète un Rafale tous les mois !

L’amiante frappe les transports parisiens

Quatre lignes de métro ont été bloquées pendant des heures et 30.000 passagers contraints d’évacuer les rames et stations et de se débrouiller pour se transporter dans Paris. Au début, la direction de la RATP a tenté de justifier la catastrophe par un « incident technique » mais la réalité a fini par être connue : le poste de contrôle RATP de Bastille, en plein désamiantage, était envahi par les poussières d’amiante à un point dépassant largement le niveau d’alerte et a dû être évacué, causant la catastrophe.

La direction n’avait pas eu le temps de prévoir un tel problème : elle n’était prévenue que depuis mai soit seulement huit mois à l’avance. C’est trop rapide pour les gros bonnets qui nous dirigent…

Vaccinés, mais pas contre les profiteurs des labos

On savait depuis 2009 que l’Etat avait déboursé 660 millions d’euros pour commander, inutilement pour l’essentiel, 94 millions de doses de vaccin contre la grippe A. Mais la facture, payée rubis sur l’ongle et par avance aux labos pharmaceutiques, va encore se multiplier avec les indemnités des victimes du vaccin. Celui-ci a en effet causé des morts par maladie du sommeil. 21 se sont déjà déclarés et ce n’est pas fini. C’est encore l’Etat qui va sans doute couvrir les labos pharmaceutiques !


2014 : nouvelle année, situation nouvelle ?

Hollande se permet de nous souhaiter de bons vœux alors qu’il n’a cessé de faire la démonstration que ses seules préoccupations de président vont aux capitalistes, banquiers, spéculateurs, boursicoteurs, assurances, patrons des trusts du Cac40, etc… Pas une banque qui n’ait été sauvée plusieurs fois en France alors que les milieux populaires ne sont pas sauvés du chômage et de la misère et que les classes moyennes sont également frappées.

Les « grandes réformes » de Hollande ne valent pas plus cher que celles de son prédécesseur Sarkozy. Pas plus la réforme des retraites de l’un que de l’autre. Et Hollande a poursuivi avec sa prétendue « réforme de la simplification administrative », celle de la prétendue « garantie universelle des loyers » qui ne garantira finalement pas grand-chose ni grand monde, celle de la « réforme ferroviaire », joli nom de la privatisation et de la rentabilisation contre le service public du rail, celle de la casse du code du travail appelé ANI. Quant à la réforme des marchés financiers et des bourses, elle est tombée aux oubliettes. Pas question de faire peur aux possesseurs privés de capitaux qui ponctionnent le monde entier : c’est au contraire eux qu’il s’agit de séduire et d’aider !

Et la principale des tromperies d’un Hollande, comme de ses prédécesseurs, est de faire croire que l’issue de nos problèmes doit venir du chef de l’Etat. Hollande et ses petits bras à l’assaut de la crise mondiale ? Face à une crise qui n’a pas cessé de frapper depuis 2007, à l’échelle du monde, ce serait les mesurettes de l’Etat français qui sauveraient la population française ? Pourquoi faire croire que ce qui compte c’est les actions de l’Etat bourgeois ? Et pas celles des possesseurs privés de capitaux, des investisseurs ? Et pas celle des banques centrales ? Et pas l’état du système capitaliste mondial ?

Suffirait-il de quelques interventions financières bien ciblées d’un gouvernement pour retourner la courbe ? Certainement pas ! Car les problèmes cruciaux de la planète sont mondiaux. Ils s’appellent : dette massive des pays émergents, dette massive de l’Etat américain, dette massive de la FED, dette chinoise, russe, indienne, et aussi affrontement croissant entre Chine et Japon, fuite en avant guerrière de toute l’Asie, course aux armements mondiale et on en passe… Que de domaines dans lesquels ce n’est pas le président franco-français qui peut agir !

La crise débutée en 2007 a commencé d’emblée de manière mondiale et continue de même. Elle ne touche pas spécifiquement tel ou tel continent, tel ou tel pays, même si elle a des conséquences multiformes.

Face à la crise, les discours des politiques sont quasiment identiques : tous parlent de défendre la France face à la concurrence étrangère, comme si tel était le problème. De la gauche de la gauche à l’extrême droite, les discours convergent sur des points essentiels : la croyance en l’intervention de l’Etat bourgeois en faveur du peuple, la religion du nationalisme français, la prétention que les ennemis seraient surtout étrangers, la prétention que l’aide à l’emploi consiste à aider les entreprises, donc les patrons, la prétention que l’aide aux banques est faite pour sauver la société et est donc inévitable, etc, etc…

Et un autre point leur est commun : le refus systématique d’expliquer ce qu’est cette crise du capitalisme, d’où elle vient et elle va, leur prétention sur la possibilité d’une sortie du tunnel, leurs mensonges sur la possibilité en restant au sein du capitalisme d’éviter les plus gros sacrifices pour la population… Tous ces mensonges sont communs à tous les politiciens français, soutenus par tous les dirigeants syndicaux, tous les média et tous ceux qui font l’opinion publique. Cela ne fait pas de leurs mensonges une vérité !

Aucun ne nous explique pourquoi tous les Etats de la planète dépensent plus d’argent que jamais pour aider les banquiers, les spéculateurs et tous les financiers alors que ces derniers sont au coeur de la crise. Aucun ne nous explique pourquoi les banques ne cessent de chuter malgré les aides qui leurs sont fournies. Aucun ne nous explique pourquoi les investisseurs privés se désinvestissent massivement de la production, au point que l’Etat américain, par exemple, a été contraint de prendre en charge toute l’industrie automobile et une bonne partie du reste de l’industrie. Aucun ne nous explique pourquoi tous les trusts industriels se transforment en banques. Aucun ne nous explique pourquoi les quelques trusts du Cac40 caracolent et gonflent leurs profits alors que le reste de l’économie est en chute libre.

Alors leurs recettes pour résoudre des problèmes qu’ils n’expliquent en rien ne valent pas davantage.

Ce qu’il y a de commun entre tous les politiciens, c’est de faire croire qu’il y aurait des solutions valables à la fois pour le peuple travailleur et pour ses exploiteurs, pour les salariés et les patrons. C’est de faire croire qu’il y aurait des solutions pour les salariés dans le cadre d’un capitalisme effondré et incapable de se relever. C’est de faire croire que l’alliance nationale, l’union entre les classes opposées, serait la solution face à la crise. Pourtant, la réalité est exactement inverse : la classe capitaliste mène une lutte de classe plus violente que jamais au travers des plans de licenciements, au travers des « négociations » pour remettre en question le code du travail, le salaire, le poste, la charge de travail, le site de travail, les horaires de travail, les retraites, les droits sociaux…

Alors que cette lutte de classe est portée à son extrême, le discours dominant exige l’abandon par les travailleurs de la lutte des classes en faveur de négociations pour discuter des sacrifices soi-disant acceptables.

Le développement d’un discours nationaliste est le premier moyen pour combattre la lutte des classes. Ce discours qui prétend que la crise en Europe est causée par les Grecs et les Espagnols. Ce discours qui prétend que l’insécurité est causée par les Roms. Ce discours qui affirme mensongèrement que ce sont les Roumains et les Bulgares qui vont nous prendre nos emplois. Eh bien, ce discours va de la gauche à l’extrême droite, sans presque changer un mot ! Le nationalisme économique, lui, va de la gauche de la gauche à l’extrême droite, en passant de Mélenchon à Montebourg et à Le Pen…

Tous sont aussi d’accord pour faire croire que les travailleurs qui luttent ne défendent que des intérêts corporatistes, que « leurs » emplois, ne sont pas porteurs d’un projet politique global. Tous prétendent qu’il existe des solutions sans sortir du capitalisme. Tous cautionnent la prétention des centrales syndicales de négocier des compromis avec les patrons. Etc, etc…

Des solutions, ils en ont tous plein la bouche, toujours dans le cadre du système, alors qu’en réalité le système est au bout du rouleau et qu’aucun de leurs remèdes ne peut rien soigner et que, d’ailleurs, ils se gardent de dire quelle est sa maladie. Tous sont d’accord aussi sur un autre point : tout remède part de l’injection de milliards de fonds d’Etat dans l’économie soi-disant pour régler les problèmes d’un système qui s’est toujours fondé sur l’injection de fonds privés au travers des investissements. Aucun d’entre eux ne veut souligner le fait que les capitalistes privés ne veulent plus investir dans l’exploitation des travailleurs, point qui est pourtant la caractéristique particulière, historique, de la crise actuelle.

Des Montebourg aux Le Pen en passant par Hollande et Sarkozy, un autre point commun : pas question de montrer que la lutte des travailleurs du monde est un seul et même combat qui va des travailleurs du textile du Bangladesh aux mineurs d’Afrique du sud et aux salariés des usines chinoises. Il n’est pas même question pour eux d’unir dans un même combat les travailleurs européens. Et, là encore, les dirigeants syndicaux, les média, tous les commentateurs suivent le même chemin. L’opinion publique n’est rien d’autre que le reflet de leurs mensonges.

Aucun des courants politiciens, qui sont tous fondamentalement des courants bourgeois, ne se permet de dire qu’il n’y aura, pour le capitalisme mondial, aucune sortie du tunnel, ni à l’échelle nationale, ni à l’échelle mondiale.

Aucun d’entre eux ne se permet de dire qu’avec la nouvelle année, comme avec l’ancienne, il n’y aura aucun capitalisme nouveau ni rénové, ni réformé ni pas réformé, ni régulé ni pas régulé, ni relancé ni pas relancé, ni écolo ni pas écolo, ni prospère ni austère, ni durable ni pas durable.

Avec l’année nouvelle, la seule chose qui peut être relancée, c’est la lutte des classes dans le camp des travailleurs et sa perspective sociale et politique, celle d’une société débarrassée de l’exploitation. Une lutte de classes menée consciemment par des travailleurs organisés de manière indépendante de tous les appareils liés à la bourgeoisie et à l’Etat bourgeois. Une lutte de classe menée par des travailleurs conscients qu’ils ne sont pas des privilégiés occidentaux accrochés à des privilèges mais des prolétaires qui n’ont que leurs chaînes à perdre et un nouveau monde à gagner.

Il reste aux travailleurs à passer du dégoût général des politiciens à l’intervention politique directe sur des bases de classe. Il reste à passer du rejet des politiques gouvernementales au refus de faire confiance dans l’Etat bourgeois. Il reste à passer de la dénonciation des patrons licencieurs à la conscience qu’il va falloir se passer du système capitaliste incapable de se redresser. Il reste à passer des inquiétudes devant l’ampleur de la crise et l’absence de son issue à la préparation d’un autre avenir pour la société humaine.

Décidément pour 2014 et la suite, il y a du pain sur la planche pour les travailleurs et tous ceux qui choisissent ce camp, à condition de se libérer des illusions et tromperies développées par la société bourgeoise et ses défenseurs de toutes couleurs politiques.

A cette condition, on pourra dire : bonne année 2014 !

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