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Japon : derrière la catastrophe naturelle, un véritable crime contre l’humanité de l’Etat et des classes dirigeantes

lundi 4 avril 2011, par Robert Paris

Japon : derrière la catastrophe naturelle, un véritable crime contre l’humanité de l’Etat et des classes dirigeantes

La portée de la catastrophe nucléaire au Japon devient impossible à cacher non seulement aux yeux des Japonais mais aux yeux du monde entier. Le premier nuage radioactif atteindra même la France mercredi prochain.... L’air et l’eau du robinet de Tokyo sont déjà contaminés. Des produits agricoles le sont également dans certaines régions du Japon. Et les centrales sont très loin d’être sous contrôle.

Les scientifiques, politiciens, média et divers commentateurs qui se relaient pour rassurer mentent : aucun spécialiste ne peut prétendre qu’il sait ce qui peut arriver tout simplement parce que ce qui se passe maintenant n’est jamais arrivé !!!! L’interprétation de la nécessité de ne pas affoler n’est pas valable. Ce prétexte a déjà servi à l’époque de Tchernobyl et causé un grand nombre de victimes supplémentaires.

L’excuse de la catastrophe naturelle n’en est pas une. Le Japon a subi un tremblement de terre de grande ampleur, mais ce n’était pas une surprise. Les risques liés aux tsunamis avaient été sous-évalués pour ne pas entraver le développement des villes et du secteur du bâtiment et aussi … du nucléaire en bord de mer… Le tsunami n’était pas une surprise : il existait déjà dans les vieilles estampes japonaises... Du coup, mettre des centrales nucléaires en bordure de mer dans une pareille zone, c’est un véritable crime...

Loin d’utiliser sa capacité économique pour aider massivement la population, le troisième pays le plus riche du monde a abandonné à eux-mêmes les survivants du cataclysme, dans le froid, sans couverture, sans nourriture, sans médicament. La population est menacée par la contamination des eaux, de l’air et de la nourriture par la radioactivité. Quant au gouvernement, il est mobilisé pour aider les banques, les trusts, la bourse et la monnaie.... et il dépense pour cela des sommes colossales !!!

Déjà la catastrophe elle-même a démontré que ce gouvernement n’avait cure de défendre la sécurité de la population… Les plus démunis ont des maisons anciennes sans protection sismique. Si elles étaient en bois, elles ont été balayées par le tsunami... Le Japon ne disposait d’aucun système national d’avertissement contre les tsunamis, ces vagues géantes causées en mer par les tremblements de terre. Or il s’avère que ces tsunamis sont très destructeurs comme l’avait rappelé celui qui avait eu lieu en 2004...

Le Japon n’avait rien prévu concernant le risque nucléaire. Les risques pour les centrales nucléaires avaient été systématiquement niés par le pouvoir et les classes dirigeantes japonais malgré l’aggravation des risques dus aux séismes et aux tsunamis...

Au Japon, dans les centrales nucléaires, l’Etat japonais n’avait pas son mot à dire et acceptait de ne rien vérifier même en cas d’accident grave. De la fin des années 1980 aux années 1990, Tepco le premier producteur mondial privé d’électricité, avait falsifié une trentaine de rapports d’inspection de réacteurs nucléaires.

Au Japon, Tepco a en charge le tiers des réacteurs nucléaires, dont ceux de Daiichi et Daini à Fukushima. Au résultat : des profits fabuleux et de l’énergie à bon marché pour son industrie. Pour cela le capital japonais et le capital internationale sont prêts à payer le prix du sang. Du coup, aucune information sur ce qui se passe dans les centrales en grave dysfonctionnement. TEPCO, dès le début des catastrophes nucléaires, a caché les faits autant qu’elle l’a pu. La société s’est d’abord retirée du site, laissant la gestion des problèmes à des employés de filiales. Afin de pouvoir ensuite leur refiler la responsabilité de l’échec... Ensuite cela a été silence radio...

Les centrales nucléaires sont soit en feu, soit ont explosé dégageant un nuage radioactif, soit sont en fusion nucléaire, ce qui est le plus grave et pourtant le gouvernement et TEPCO annoncent d’abord que les centrales ont été éteintes. Puis, il n’informe que d’un incident dans une centrale, alors qu’il sait qu’il y en a cinq en grave dysfonctionnement. Il déclare que la paroi de confinement va tenir bon puis, quand elle explose, il annonce que le caisson en béton a tenu et tiendra et que les dégagements radioactifs diminuent... Or, en cas de fusion nucléaire du cœur de la centrale, le béton n’est qu’un fétu de paille en guise de protection. Les responsabilités dans l’irradiation de la population du Japon et peut-être du monde incombent aux classes dirigeantes.

Si le gouvernement japonais appelle au calme, c’est qu’après la peur et les souffrances, la colère du peuple travailleur japonais risque fort d’exploser. Il est à souhaiter que les responsables étatiques et capitalistes soient balayés par le séisme populaire !!!!

Messages

  • Déverser à l’océan plus de onze mille tonnes d’eau faiblement radioactive… pour faire de la place à celle très contaminée.

    C’est la décision des Japonais - gouvernement et l’opérateur Tepco - prise aujourd’hui pour résoudre le casse-tête shadokien de l’eau radioactive qui les bloque depuis plusieurs jours. (photo Ho, Reuters)

    La centrale nucléaire de Fukushima est pleine d’eau. Surtout ses parties basses, en sous-sol, fosses, puits. Elle vient du tsunami, des arrosages pour refroidir en catastrophe les réacteurs et les piscines, et enfin d’une ou plusieurs fuites des circuits « primaires » - l’eau qui « voit » le cœur des réacteurs. Toutes sont radioactives… mais pas du tout au même degré, la dernière catégorie étant la plus dangereuse, au point d’interdire tous travaux à proximité. Comment s’en débarrasser, sans la rejeter à la mer ? Et ainsi accentuer les futurs problèmes de contamination du littoral.

    Sur le site d’une centrale nucléaire, il y a toujours un système de stockage des « effluents liquides ». Ils y sont traités - attente de décroissance radioactive, piégeage sur résine - avant rejet. Si l’on comprend bien les communiqués pas très clairs de la Tepco, c’est cette eau très faiblement radioactive qui est rejetée à la mer, afin d’utiliser ce stockage pour y mettre l’eau la plus radioactive du site. Une opération qui devrait durer cinq jours annonce la Tepco.

  • Le « J’accuse » d’ex-cadres de l’atome japonais !
    http://www.lesoir.be/
    RICHARD WERLY
    jeudi 17 mars 2011, 10:07

    Ils le reconnaissent l’un après l’autre. Debout, micro en main, Chiro Ogura, Masashi Goto et leurs pairs, anciens cadres du programme nucléaire de Toshiba, avouent l’impensable. Par Richard Werly
    Après le tsunami, la neige Alors que le bilan confirmé est de 4134 morts, mais de plus de 10000 disparus, les opérations de secours dans les régions du nord-est du Japon dévastées par le tsunami ont été perturbées.
    TOKYO
    DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

    Un séisme de l’ampleur de celui de vendredi survenu au large de la région du Tohoku avait-il été pris en compte dans les calculs des dispositifs de protection et autres mécanismes de secours des centrales construites, comme celle de Fukushima, à partir des années soixante ? « Non, ce tremblement de terre et ce tsunami sont allés bien au-delà de nos prévisions les plus folles », reconnaît, à Tokyo, Chiro Ogura, qui travailla à la conception de la première tranche des réacteurs de Fukushima, dévastée par un incendie toujours susceptible de déclencher l’apocalypse.
    Les dispositifs de refroidissement du cœur nucléaire avaient-ils été conçus pour résister à une vague tueuse d’une dizaine de mètres de hauteur ? « Non, poursuit l’intéressé. Plusieurs arrivées d’eau étaient constituées par des tuyaux posés en surface, et non enterrés. La vague les a par conséquent aisément arrachés. » Dans le public, journalistes, militants et fonctionnaires venus écouter ce panel d’ex-cadres de l’industrie atomique se regardent les uns les autres. Une jeune femme pleure. Les plans et les schémas montrés sur grand écran ne laissent plus l’ombre d’un doute...

    Le « J’accuse » lancé par ces ingénieurs nippons dit en effet tout, en résumé, du mal de l’archipel devenu, en un demi-siècle et à force d’une lutte sans égal contre les éléments, la seconde puissance économique mondiale.

    Accusée ? La firme américaine General Electric (GE) qui, dans les années 60-70, ne prit guère soin de prévoir le pire ou de former ses clients japonais à l’anticiper. Mashashi Goto, animateur de ce « réseau des citoyens contre le nucléaire », se souvient des débuts de Fukushima, première centrale du pays et pilier, à l’époque, de la recherche effrénée de l’indépendance énergétique sur fond de crise pétrolière annoncée.
    « Nous n’avons presque pas contesté les plans de General Electric. Nous avons importé une technologie qui n’était pas conçue pour notre géographie particulière et les menaces qui vont avec. »

    (suite) suite :
    Coupable ? « Tout le système, nous y compris, poursuit-il, en se courbant profondément, signe d’excuse publique. Je sais qu’à Fukushima, plusieurs systèmes de pompage de secours étaient à l’origine destinés à éteindre des incendies mineurs, pas à apporter de l’eau pour refroidir les réacteurs. » Même si le mot n’est pas prononcé, il résonne dans toutes les têtes : le complexe nippon de l’atome, confronté à des défis jugés alors trop compliqués et trop coûteux à résoudre, s’est contenté de « bricoler » des solutions. Au mépris de la sécurité.
    Ce « J’accuse » est d’autant plus terrifiant qu’il n’est pas assorti d’une liste de noms. A chaque image du toit du réacteur 2 détruit par les flammes, à chaque nouvelle secousse ressentie dans ce quartier de Yurakucho où ils tiennent chaque soir une conférence de presse sur l’état des dégâts et la menace radioactive, Chiro, Masashi et leurs collègues ont l’estomac noué. Ils ne condamnent pas tel ou tel, mais font au fil de leurs déclarations accablantes le procès de leur passé, de leurs négligences, de leur indifférence : « Cette passion de l’atome qui les réunissait est devenue pour eux un boulet impossible à porter », juge Chihiro Kamisawa, médecin du collectif spécialisée dans les radiations.

    Alors ils accusent. Aussi, pour que les sacrifices des heures à venir ne soient pas vains. Tous connaissent en effet au moins l’un des employés de Tepco qui, malgré les risques immenses, continuent de piloter ces jours-ci les opérations désespérées de secours dans la centrale-cauchemar de Fukushima, isolée tel un paquebot naufragé dans le périmètre d’évacuation de trente kilomètres décrété par le gouvernement. Il était à peu plus de 19 heures à Tokyo hier soir lorsqu’ont été rediffusées les images de la relève opérée mercredi entre les deux équipes d’urgence d’une cinquantaine d’employés chacune. L’une sortait du site. L’autre y entrait. Impossible de voir les visages derrière les vitres des masques et sous les combinaisons hermétiques blanches, copieusement arrosées à intervalles réguliers pour la décontamination.

    Chiro Ogura, comme Masashi Goto, eux, ont préféré ne pas regarder

  • La coupe est plus que pleine : les conséquences du capitalisme mondiale poussent les travailleurs, qu’ils soient ingénieurs, cadres, techniciens ou employés ouvriers, à se révolter contre le système.

    Seul la vérité est révolutionnaire et en ce moment les cadres japonais qui parlent, ne peuvent plus supporter la machine économique , sociale et politique dont ils ont été un engrenage malgré eux.

    Général Elecic, Areva, anciennement Cogema, EDF, Tepco, sont aussi, voir plus puissant que les gouvernements, mais sans les Etats du plus petits au plus impérialistes, du Niger aux USA, de l’Inde à la France, sans toutes les institutions "légales", scientifiques, économiques, militaires, répressives et "démocratiques", ces trusts ne pourraient pas régner et commettre des crimes contre l’humanité au nom de la loi profit.

    Les travailleurs japonais de l’atome doivent s’unir aux autres travailleurs de tout le Japon et du monde entier, car l’accusation portée est bien celle contre un système, la dictature du capital, une dictature de classe.

  • Le projet d’Areva contesté en Inde

    Atome contre biodiversité à Jaitapur
    Longtemps privée des technologies occidentales, l’Inde accélère ses investissements dans l’énergie nucléaire civile. Sans se préoccuper de l’avis des populations.

    Par Praful BidwaiDans les villages reculés de la chaîne de montagnes du Sahyadri, sur la côte ouest de l’Inde, les noms de l’entreprise nucléaire française Areva et de son modèle de réacteur européen à eau pressurisée (EPR) sont passés dans le langage courant, de même que les termes « radioactivité », « plutonium » et « déchets nucléaires ». Ces villages d’une frappante beauté qui entourent Jaitapur, à quelque quatre cents kilomètres au sud de Bombay, appartiennent à l’un des dix plus grands « points chauds de biodiversité » de la planète. Areva projette d’y construire prochainement six réacteurs nucléaires de 1 650 mégawatts (MW).

    Le partenaire d’Areva, la Nuclear Power Corporation of India Ltd (NPCIL), veut faire de Jaitapur « le plus grand complexe nucléaire du monde ». Contrôlée par le gouvernement, la société envisage pour cela de déraciner les quarante mille résidents qui vivent des ressources naturelles et des produits de cet écosystème : riz, millet, lentilles, légumes, herbes, poissons et fruits, parmi lesquels la fameuse mangue Alphonso.

    Le gouvernement du Maharashtra, l’Etat où est située Jaitapur, soutient ce projet. Son premier ministre, M. Prithviraj Chavan, occupait encore récemment le poste de ministre indien des sciences et technologies. Membre de la Commission indienne de l’énergie atomique, il s’est rendu à Jaitapur le 27 février pour un meeting destiné à démontrer les vertus du projet. Sur les huit mille personnes présentes, une seule a pris la parole pour défendre l’initiative : il s’agissait d’un propriétaire qui, depuis longtemps, réside loin de la ville.

    « Il faudra construire cette centrale sur mon cadavre »
    L’agitation antinucléaire se cantonne à un pacifisme exemplaire. Qu’à cela ne tienne : la police a raflé vingt-deux militants désormais inculpés de plusieurs crimes, dont une tentative de meurtre..

    Extrait d’un article du Monde diplomatique.

  • A titre de comparaison car à chaque fois on entend dire que tout a été fait ou presque pour prévenir plutôt que guérir :
    quand on se souvient que les gouvernements américains, français, japonais etc.. avaient pour la grippe H1N1 déclenché un niveau maxi d’alerte de pandémie...mais des mois après le signalement des risques liés à ce virus ; que d’ailleurs ce type de virus est très surveillé, étudié, et manipulé en laboratoire..publique et militaire.
    Que les Etats avaient donné l’ordre de vaccination massive dangereuse pour la santé mais que la prise en charge de cas réel de personne infectée était nulle ou absolument pas en rapport avec la gravité du virus..
    Que les Etats avaient prévu tout une série de mesure économique et sociale , du type "on ferme tous les lieux publiques" : écoles, transports en commun, entreprises,etc..en pleine crise économique.(Lire ici)
    On se dit simplement que quand les Etats ont une idée derrière la tête, ils se donnent les moyens de sa mise en oeuvre : et en la matière les Etats ne réagissent pas pour sauver des milliers de vies mais pour créer un début de panique tout en laissant concrètement les gens démunis par rapport aux risques (virus, contamination radio active, risques d’explosions, Tsunamis ou séismes).
    Evidemment les conséquences de ces évènements qui n’ont rien de "naturels" pour certains, peuvent être dramatiques même pour les Etats eux mêmes (Haiti et le tremblement de terre en 2010) et d’ailleurs dans ces cas précis, c’est bien "l’aide" des Etats puissants qui est envoyé mais pas pour aider les victimes, le peuple qui meurt de soif, de faim et de maladie, non ! ce sont des soldats qui protègent les restes de l’Etat et qui commencent par reconstruire une police et des moyens de subsistance et de communication pour l’appareil d’Etat répressif !
    Sur les pollutions radioactives en Somalie suite au Tsunami de 2004, causées par des entremprises d’Europe, voir
    http://www.dailymotion.com/video/x2...

    La situation s’est aggravée dans les deux centrales nucléaires de Fukushima (situées à environ 300 kilomètres au nord de Tokyo). Une explosion d’hydrogène a secoué le réacteur n° 3 de la centrale nucléaire de Dai-Ichi, et, selon l’opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power (Tepco), onze personnes ont été blessées. Avant cette explosion, on indiquait que 22 personnes auraient été irradiées et que jusqu’à 190 autres auraient peut-être été exposées à des radiations.
    Dans la centrale de Dai-Ichi, qui rassemble les réacteurs les plus anciens, ce sont désormais trois des six réacteurs dans lesquels les barres de combustibles sont entrés en fusion (jusqu’à ce lundi, la fonte du combustile s’était produit dans les seuls les réacteurs 1 et 3) ; les processus de refroidissment n’ont jusqu’à présent pas fonctionné.
    Tepco a pourtant repris mardi matin (heure japonaise) les opérations d’injection d’eau de mer pour tenter de refroidir le réacteur n° 2. En outre, selon l’agence de presse Kyodo, Tepco envisagerait d’ouvrir un trou dans la zone de confinement pour dépressuriser et libérer de l’hydrogène afin d’éviter tout risque d’explosion (c’est l’hydrogène qui, en entrant en contact avec de l’oxygène, provoque des explosions).
    De fait, des particules radioactives sont donc libérées dans l’air mais nous ne connaissons pas encore leur taux de radioactivité. Pour le moment, les autorités comptent sur la direction du vent, qui emporte ces particules vers le large.
    Dans la centrale Dai-Ni, trois réacteurs sur quatre connaissent des problèmes de refroidissement. Pour l’instant, aucune fonte de combustible n’a été signalée mais il est probable qu’un scénario identique à celui de Dai-Ichi se produise.

    "..Au point aussi de mentir systématiquement.. "
    Toute industrie est basée sur des mensonges concernant ses conditions d’existence et en premier pour les ouvriers qui y travaillent :
    L’AMIANTE, les PESTICIDES, le PLOMB, les DISSOLVANTS, les HYDROCARBURES, le NUCLEAIRE, etc...sont des poisons et les capitalistes nous expliquent que "le risque est statistique et calculé".
    Calculé c’est vrai, les travailleurs morts et les usagers contaminés également, en sont ravis.
    A mort ce système ou on calcule le nombre d’être humain qui peut être sacrifié au nom de quoi ? DES BONUS des MR GOSHN et des FORTUNES de tous les BOURGEOIS du Japon aux USA en passant par la FRANCE, la LIBYE et tous ceux qui polluent cette planète.
    IL FAUT ERADIQUER CETTE CLASSE SOCIALE DE MEURTRIERS et DE PROFITEURS !!
    IL FAUT FAIRE TAIRE TOUS CEUX QUI JUSTIFIENT EN CE MOMENT QUE DES TRAVAILLEURS MEURENT SOUS PRETEXTE DE NUCLEAIRE, D’AMIANTE, ou de tout autre poison matériel et psychologique dans les entreprises comme RENAULT, DISNEY ou FRANCE TELECOM.

  • Japon : des fuites à la centrale nucléaire d’Oganawa

    Voir ici la carte du nouveau séisme.

    Voir ici des photos du désastre de la centrale de Fukushima prises par un drône.

    Et après on essaye de nous faire croire que Tepco/Areva colmate des fuites !!

    Autant essayer de boucher une passoire avec ses doigts...

  • Fukushima est entré en fusion, confirmation ?!
    http://www.internationalnews.fr/

    Le 6 avril, Reuters a signalé que "le noyau du réacteur nucléaire de Fukushima au Japon est entré en fusion et a traversé la cuve du réacteur", déclare le républicain Edward Markey lors d’une audience à la Chambre à propos de la catastrophe :
    "J’ai été informé par la Commission de Réglementation Nucléaire (CNR) que le noyau a tellement chauffé qu’une partie de celui-ci a probablement fondu dans la cuve du réacteur."
    Promouvant avec inconscience la prolifération nucléaire, la Commission de Réglementation Nucléaire américaine est tristement célèbre pour dissimulation et déni de ses effets nocifs. En conséquence, leurs rares aveux confirment vraiment une réelle fusion du cœur dans un ou plusieurs réacteurs, signifiant qu’énormément de rayonnement est relâché de manière incontrôlable dans l’atmosphère, l’eau et le sol, sur une vaste zone. C’est le scénario cauchemar ultime qui se déroule actuellement, mais ne vous attendez pas à de grands reportages dans les médias ou des explications des représentants du gouvernement.
    Néanmoins, le 6 avril, les écrivains du New York Times Matthew Wald et Andrew Pollack ont mis en gros titre "Le coeur du réacteur touché fuit probablement, annoncent les États-Unis" :
    "La CNR américaine a déclaré mercredi qu’une partie du cœur d’un réacteur japonais touché avait probablement fui de sa cuve en acier vers le fond de la structure de confinement, impliquant que le dommage était encore pire qu’on ne le pensait."
    Bien pire, en fait, parce que le matériau du coeur en fusion brûle ensuite de manière incontrôlée à travers la fondation en béton, ce qui signifie que tous les paris sont ouverts.
    Le 5 avril, James Glanz et William Broad ont titré ainsi le Times : "Les Etats-Unis voient une panoplie de nouvelles menaces à la centrale nucléaire du Japon" :
    Des ingénieurs américains ont prévenu "que la centrale nucléaire en difficulté.... est confrontée à un large éventail de nouvelles menaces qui pourraient persister indéfiniment, et qui dans certains cas, devraient augmenter en raison des mesures mêmes prises pour garder la centrale stable, selon un rapport confidentiel du CNR".
    Les menaces identifiées comprennent :
    - Possibilité d’autres explosions en raison de l’hydrogène et l’oxygène de l’eau de mer utilisés pour refroidir les réacteurs, qui pourraient avoir fait plus de mal que de bien. Selon l’ancienne conceptrice de réacteur, Margaret Harding :
    « Si j’étais dans les chaussures des japonais, je serais très réticente pour avoir des tonnes et des tonnes d’eau dans un contenant dont l’intégrité structurelle n’a pas été vérifiée depuis le tremblement de terre », et très probablement sérieusement endommagé.
    - En raison de préoccupations au sujet de dommages graves au cœur du réacteur, CNR a recommandé que du bore soit ajouté à l’eau de refroidissement pour modérer l’absorption des neutrons.
    - Les barres de combustible usé exposées/ non protégées dans les unités 1, 2, 3 et 4 présentent des dangers extrêmes. Par ailleurs, des explosions ont soufflé dans l’atmosphère du matériau nucléaire "jusqu’à presque deux kilomètres des unités", indiquant de beaucoup plus grands dégâts que précédemment dévoilés.
    David Lochbaum de l’Union of Concerned Scientists (UCS) (union des scientifiques inquiets) estime :
    "Ceci brosse un tableau très différent, et suggère que les choses sont bien pires. Ils pourraient avoir encore plus de dégâts à longue échéance, si certaines de ces choses ne fonctionnent pas pour eux .... Ils ont eu beaucoup de choses désagréables (à manipuler), et un faux pas pourrait rendre la situation bien bien pire. "
    D’autres experts pensent que la criticité a été atteinte, ce qui pose de bien plus grands dangers que révélés.
    Pourtant, le gouvernement et les fonctionnaires de TEPCO prétendent toujours "pas de risque immédiat pour une explosion d’hydrogène" ou un dommage grave pour la santé humaine. En fait, les niveaux de danger sont maintenant extrêmes. Plus à ce sujet ci-dessous.
    Même le CNR a admis que l’eau salée a "sévèrement restreint" et probablement bloqué les circuits. En outre, à l’intérieur du réacteur, "il n’y a probablement pas de niveau d’eau (il est donc) difficile de déterminer la mesure du refroidissement qui a accès au carburant." Peut-être aucun, et trois réacteurs ou plus sont touchés, un ou plusieurs en fusion.
    Le 4 avril, le géoscientifique et expert international en radioactivité Leuren Moret, a déclaré lors d’une interview par Alfred Lambremont Webre qu’Obama et le Premier ministre canadien Stephen Harper vont cacher les effets d’une guerre nucléaire tectonique sur l’Amérique du Nord par les retombées de Fukushima. En fait, les cartes de radioactivité de l’Institut norvégien pour la recherche atmosphérique (NILU) confirment une contamination sur la côte ouest, le Midwest et l’Ouest du Canada, et dans certaines régions plus élevée qu’au Japon.
    (suite) suite :
    De I’iode-131 radioactif dans l’eau de pluie échantillonné près de San Francisco a été trouvé à plus de 18.000 fois au-dessus des normes fédérales de l’eau potable. Les échantillons de l’Idaho, du Minnesota, de l’Ohio,de la Pennsylvanie et du Massachusetts ont montré de l’iode-131 jusqu’à 181 fois supérieur à la norme, et qui devrait augmenter. Il fait aussi son apparition dans le lait.
    En conséquence, les mesures mobiles dans certaines parties de l’Amérique et le Canada ont été suspendues jusqu’à nouvel avis pour dissimuler la gravité de la catastrophe.
    Moret a cité deux éminents scientifiques en nucléaire qui ont déclaré publiquement que le nord du Japon (un tiers du pays) est inhabitable et doit être évacué. Marion Fulk est l’un des scientifiques du projet Manhattan qui a aidé à développer la bombe à hydrogène. Il a également été expert en retombées sur l’atmosphère américaine quand les tests ci-dessus ont été effectués.
    Le Dr Chris Busby est l’autre, le spécialiste des rayonnements ionisants. Le 30 Mars, il a dit à la télévision Russia Today que la contamination de Fukushima causera au moins 417.000 nouveaux cancers.
    Moret a appelé Fukushima une opération "false flag" pour affaiblir un rival économique, nuire à l’économie, l’agriculture et la pêche, et compromettre sa détente avec la Chine. Par rapport à Tchernobyl, Fukushima libère énormément plus de rayonnement, peut-être de trop énormes quantités pour imaginer les effets potentiellement catastrophiques sur le monde.
    En réponse, le Japon, l’Amérique et le Canada sont dans le déni. Les niveaux acceptables d’exposition au rayonnement ont été élevés. Les tests atmosphériques américains et canadiens ont été suspendus. Les autorités de l’État ont dit aux médecins de Californie de ne pas donner de l’iode pour les patients concernés. Mesurer le rayonnement dans le lait a également été arrêté.
    La contamination se répand de l’Arctique à l’équateur. Les isotopes radioactifs à longue durée de vie provoqueront des ravages sur la santé humaine et l’environnement pour des générations. Moret a dit que les formes de vie développées sur des milliards d’années seront détruits dans un siècle.
    Le 29 mars, un article de Chris Busby de Rense.com s’intitulait "Démolir les experts nucléaires" (pdf) :
    "Ce que ces gens ont en commun c’est l’ignorance. (beaucoup de ceux) qui apparaissent (dans les grands médias) et pontifient n’ont pas vraiment fait de recherche sur la question du rayonnement et de la santé. Ou s’ils l’ont fait, ils ont.... raté toutes les études clés et les références. (D’autres sont) réellement méchants en disant qu’on n’a rien à craindre de Fukushima, rien comme Tchernobyl ou Three Mile Island.
    En fait, Fukushima est déjà bien supérieur aux deux autres et ira de plus en plus mal avec les disséminations de rayonnement qui se poursuivent et s’étendent. Busby citait Joseph Conrad en disant : « [i]après que tous les cris se sont tus, le silence sinistre des faits demeurent."
    "Je crois que (l’éventail des) experts charlatans", a déclaré Busby, "sont pénalement irresponsables, car leurs conseils mèneront à des millions de morts... J’espère qu’ils seront envoyés en prison où ils pourront avoir beaucoup de temps pour lire les preuves scientifiques (montrant) que leur avis était fondé sur l’analyse mathématique de l’air léger."
    Il a cité le regretté professeur John Gofman, un grand expert responsable américain de l’énergie atomique à la Commission, qui a démissionné, en disant :
    "L’industrie nucléaire est une guerre contre l’humanité."
    Jusqu’à présent, en fait, il a gagné. On est entré dans un "endgame" qui décidera si oui ou non l’humanité survivra. ’’Pas d’une soudaine guerre nucléaire", a déclaré Busby. "Mais d’une guerre nucléaire en cours et progressive qui a commencé avec les rejets dans la biosphère au cours des années 60 par toutes les retombées des essais atmosphériques, et qui s’est continué inexorablement depuis (à ce jour), accompagnée par un accroissement parallèle des taux de cancer et la perte de fertilité de la race humaine."
    " Busby l’appelle « le scandale de santé publique le plus grand de l’histoire humaine... » Qui peut être en désaccord ?
    Un dernier commentaire :
    Dans un e-mail personnel, le chercheur en environnement, le Dr Ilya Perlingieri a expliqué les dangers du déversement par les japonais de milliers de tonnes d’eau radioactive dans le Pacifique, en disant :
    "Nous sommes tous en grave danger ! Ceci a été de la folie ! Cette eau radioactive va venir ici (vers l’Amérique). Ça ne fait aucun doute. Les courants l’emmèneront vers la côte ouest et contamineront les plages et toute la vie marine entre la côte et le Japon. Ce qui s’évapore naturellement viendra alors par les courants aériens sur le reste des États-Unis et le reste de la planète .

    Lire aussi icil’article : Fukushima, le syndrome Japonais…

  • Core of Stricken Reactor Probably Leaked, U.S.

    Article du New york Time 6/04/11 : voir ici

    WASHINGTON — The United States Nuclear Regulatory Commission said Wednesday that some of the core of a stricken Japanese reactor had probably leaked from its steel pressure vessel into the bottom of the containment structure, implying that the damage was even worse than previously thought.

    The statement came as the Tokyo Electric Power Company, the operator of the Fukushima Daiichi plant, started to inject nitrogen into the reactor containment vessel of unit No. 1 to prevent a possible explosion.

    The Nuclear Regulatory Commission’s statement regarded unit No. 2, and the agency underscored that its interpretation was speculative and based on high radiation readings that Tokyo Electric had found in the lower part of unit No. 2’s primary containment structure, called the drywell. The statement said that the commission “does not believe that the reactor vessel has given way, and we do believe practically all of the core remains in the vessel.”

    The agency’s statement was issued after Representative Edward J. Markey, Democrat of Massachusetts, told a House hearing on Wednesday morning that the commission had told him that the core had melted through the vessel.

    He based that on a question his staff had asked the agency. But the agency responded to him by e-mail on Tuesday without directly addressing possible melting, saying only that it speculated that “part of the Unit 2 core may be out of the reactor pressure vessel and may be in the lower space of the drywell.” After the hearing, in response to numerous questions, the agency said that “there are possible leakage paths from the reactor vessel into the drywell.”

    It did not say whether the fuel was molten or solid. If molten fuel has left the reactor’s pressure vessel and reached the drywell in substantial quantities, it raises the possibility that the fuel could escape the larger containment structure, leading to a large-scale radioactive release.

    A training manual developed by the companies that operate this type of reactor and dated 2009 refers to the possibility of “creep rupture,” in which molten core material begins seeping through a hole in the vessel and creates a bigger hole as it works ; the document says the molten core material can “ablate” a bigger hole. It can then burn through the steel at the bottom of the drywell and interact with the concrete, producing carbon monoxide and hydrogen, which could react explosively.

    Some engineers have theorized that if a core melted down and concentrated at the bottom of the vessel, it could melt through the vessel and then burn through the concrete of the foundation. One element of such an event would probably be a resumption of the nuclear chain reaction, in a molten mass in which no control would be possible because there would be no control rods to slide smoothly between neatly arrayed bundles of fuel.

    Other experts say that a resumption of the chain reaction would be difficult or impossible with the type of fuel in use at Fukushima Daiichi.

    Neither the commission’s response to Mr. Markey nor its public statement later in the day outlines such a serious turn of events.

    A spokesman for the commission, Scott Burnell, said in an e-mail that a flow of core material out of the reactor vessel to the drywell did not necessarily indicate that the vessel had melted. The vessel, he noted, is penetrated by pipes, and a seal around one might have failed.

    The agency did not say when the flow might have occurred. In an e-mail to Mr. Markey on Tuesday, the agency gave a figure for radiation levels in the drywell high enough to cause death within minutes.

    The commission’s statement said that since it believed the reactor vessel had not given way, “Every available method should be used to add fresh water to the Unit 2 reactor vessel and to continue cooling the core.”

    Linda L. Gunter, a spokeswoman for Tokyo Electric, dismissed the N.R.C. analysis, saying Thursday morning, “We believe the containment for the reactor is still functioning at Unit 2 ; however, the damage to the suppression pool may be the source of the radiation.”

    But a spokesman for the Nuclear and Industrial Safety Agency of Japan said that he was familiar with the N.R.C. statement and agreed that it was possible the core had leaked into the larger containment vessel. The Japanese agency also confirmed that nitrogen injections had started at the No. 1 reactor, to reduce the risk of an explosion from hydrogen gas that might be building up. . Officials said the step was being taken as a precaution, not because an explosion was deemed imminent.

    “We do not believe there is a lot of hydrogen in the units,” Hidehiko Nishiyama, deputy director general of the regulatory body, the Nuclear and Industrial Safety Agency, told reporters Wednesday.

    This is the first injection of nitrogen into any of the reactors. The same approach might be tried later for the No. 2 and No. 3 reactors.

    Hydrogen explosions occurred in some of the reactors in the days after the March 11 earthquake and tsunami that crippled the nuclear plant. The explosions damaged the outer buildings around the reactors. It was thought that the hydrogen was produced when zirconium from fuel rods reacted with steam.

    Mr. Nishiyama said a concern now was that as the reactors gradually cooled, there would be less steam in the containment vessels, leaving room for oxygen to enter, react with the hydrogen and cause explosions. Injecting nitrogen can reduce the amount of hydrogen and oxygen.

    The injection of nitrogen was one of the steps recommended by the Nuclear Regulatory Commission in a confidential assessment dated March 26. Mr. Nishiyama said the recommendation “substantiated and reinforced” an idea already being discussed by the Japanese authorities.

    Matthew L. Wald reported from Washington, and Andrew Pollack from Tokyo. Reporting was contributed by Ken Belson from Tokyo.

  • Interview de Yoshikazu Takahashi de Sendai, adhérente au syndicat de l’Energie.

    "Je ne vous pardonnerai pas, gouverneur Ishihara ;

    I am in Sendai City. Je suis dans la ville de Sendai. I was finally able to confirm safety of the union members and their families. J’ai finalement été en mesure de confirmer la sécurité des membres du syndicat et leurs familles. I assume the areas along Sanriku coast are completely destroyed. Je suppose que les zones le long des côtes Sanriku sont complètement détruites. It may take more than 10 years to reconstruct the areas. Il peut prendre plus de 10 ans pour reconstruire les régions. It seems like there are bodies being washed up at the coast where I used to go fishing all the time. Il semble que il ya des corps échouer sur la côte où j’avais l’habitude d’aller à la pêche tout le temps. We don’t know where to even start. Nous ne savons pas où même de commencer. I have so much to say to TEPCO and the government. J’ai tellement de choses à dire à TEPCO et le gouvernement. The situation became serious because they forced the nuclear plants upon the locals by saying that it was safe. La situation est devenue grave, car ils ont forcé les centrales nucléaires sur les gens du pays en disant qu’il était sûr. The company’s vows on safety and emergency countermeasures were all a myth and a lie. La société de vœux sur des contre-mesures de sécurité et d’urgence étaient tous un mythe et un mensonge. A warning has been issued, but elderly and the sick people are left behind. Un avertissement a été émis, mais les personnes âgées et les malades sont laissés pour compte. No one can go and rescue them. Personne ne peut aller les secourir. The DVD rental store, TUTAYA, invited people to come and rent a video or two to take a break from a flood of earthquake news. La location de DVD, TUTAYA, a invité les gens à venir et de louer une vidéo ou deux pour faire une pause à partir d’un flot de nouvelles tremblement de terre. What are they thinking ? Que pensent-ils ? People are made. L’homme est fait. And Ishihara. Et Ishihara. I will never forgive him. Je ne lui pardonnerai jamais. An apology is not enough. Des excuses ne suffit pas. It is unbelievable that he acts as though he knows it all, being in Tokyo. Il est incroyable qu’il agit comme si il sait tout, être à Tokyo. I want the people in Tokyo to hear me. Je veux que les habitants de Tokyo pour m’entendre. (Yoshikazu Takahashi, Electric Union, Miyagi Godo) Report from Miyagi Zenrokyo HP (Yoshikazu Takahashi, Electric Union, Miyagi Godo) Rapport de Miyagi Zenrokyo HP

  • Pas question pour moi d’intervenir sous un pseudo. Je suis Jean-Pierre Petit, ancien directeur de recherche au Cnrs. Je vois qu’à Fukushima l’opérateur TEPCO et le gouvernement n’ont pas réagi comme ils auraient dû le faire. "A la russe". Il aurait fallu immédiatement faire des travaux de dégagement routiers pour permettre l’acheminement de moyens lourds. Ces sarcophages ne résoudront rien. Un séisme peut fracturer n’importe quelle dalle de béton, quelle que soit son épaisseur. A mon avis le séisme a fissuré celles qui se trouvent sous le réacteur. D’où fuites incontrôlable d’eau radioactive vers la mer. Il aurait fallu donc dégager les sources de radioactivité au plus vite, et au moins celles qui pouvaient être accessibles : les contenus des piscines. Pour ce faire il aurait fallu amener à pied d’oeuvre un pont roulant, capable d’enjamber les réacteurs, en le télécommandant. Le Japon est leader en matière d’industrie lourde et de construction navale. De tels ponts existent déjà, très puissants. Restait à les acheminer, ce qui n’aurait pas été facile. En les démontant partiellement, et par la mer ?
    Mais au lieu de ça, 50 pauvres types ont arrosé les réacteurs avec des lances à incendie...
    Pathétique !
    Des ponts roulant auraient pu dégager les poutrelles légères qui encombraient le dessus, qui sont retombées après l’explosion. De puissants grappins auraient permis de dégager les décombres.
    Enfin, les Japonais auraient pu enlever, laborieusement, les assemblages en les extrayant des piscines, pour les replonger au plus vite dans des containers portés par des camions, emplis d’eau. Tout cela aurait pu être télécommandé. La radioactivité est présente à proximité des réacteurs, mais elle reste sans commune mesure avec celle de Tchernobyl, immédiatement après l’explosion du réacteur.
    Transportés immergés, par cette noria de camion, ces assemblages auraient pu simplement être réimmergés dans un vaste bassin. Voire même dans un ... port, ou un pièce d’eau. Séparés les un des autres, sous quelques mètres d’eau, leur chaleur aurait pu être dissipée, sans avoir besoin " de les arroser". Après, on aurait construit une piscine pour les immerger de nouveau (comme à la Hague).
    C’était la mesure d’urgence. Ouvrir les cuves aurait été une toute autre affaire. Pas sûr que ça soit faisable. Mais pour les piscines, oui.
    Ce qui se passe au Japon est l’illustration des dérives du libéralisme qui dit toujours qu’il y a " trop d’Etat ". Le pouvoir politique Nippon est inexistant. Il est "aux ordres" et là, les ordres n’arrivent pas. Il n’y a pas de "cellule de crise". Les spécialistes du nucléaires, sollicités pour se rendre sur les lieux, se sont défilés. Simple état de fait.
    Si on se replonge dans ce qui s’est passé à Tchernobyl, on peut voir qu’une crise nucléaire coûte très cher. Tout de suite, il fallait pouvoir se dire "cette crise va coûter des milliards de dollars", et pouvoir les mettre sur la table. Mais qui pouvait faire cela ?
    Il est significatif qu’un mois après la catastrophe des journalistes aient pu s’aventurer près du site avec une simple voiture, sans apercevoir le moindre contrôle policier ou militaire. Il aurait fallu boucler la zone très vite. Ces gens sont revenus avec un véhicule possiblement contaminé.
    Il aurait fallu, comme l’ont fait les Russes, créer une brigade dont la mission aurait été d’abattre tousles animaux errants, dans la zone, domestique ou sauvags. Les chiens peuvent ramener de la radioactivité dans leurs poils.
    Je sais que le Japon était dans le chaos et que réagir face à une telle situation n’était pas facile, avec les conséquences du tsunami. Mais on a entendu personne dire "je prends les choses en main". La pantomime où on a pu voir les responsables de TEPCO se prosterner, face contre terre, était lamentable.
    Lamentable aussi ce refus nippon d’aide extérieure. Lamentable le fait d’être leaders en matière de robots domestiques, et de n’en avoir aucun capable d’intervenir en "zone chaude".Et de refuser de recevoir des robots étrangers.
    Cette affaire ne fait que commencer. Les sarcophages ne résoudront rien, sinon en cachant au public l’état des réacteurs. En cessant d’être arrosés, les éléments combustibles monteront en température. On ne connait pas l’état du soubassement, sous les réacteurs. Il doit être fracturé et la radioactivité polluera la nappe phréatique, filera dans la mer. Il sera alors techniquement impossible de contrer cette dissémination.
    Il est effarant que les Japonais aient évacué 10.000 tonnes d’eau hautement contaminée, simplement dans la mer, quand les cuves ont été pleines, "en s’excusant auprès des riverains". N’importe quel bateau disposant de cuves (un vieux pétrolier prêt à partir à la ferraille) aurait pu siphonner cette eau, en s’ancrant dans le port. Quitte à l’emmener à 2000 bornes de là, quand ses cuves sont pleines, et à le couler, sans ouvrir ses cuves. La rouille aurait lentement fait son oeuvre et cette eau contaminée aurait été relâchée en 30 ou 40 ans. Mais ce pétrolier se remplissant d’eau contaminée, ça aurait fait mauvais effet. Sa photo aurait circulé partout. Les gens de TEPCO ont préféré se débarrasser de cette eau "en douce", comme un chat qui planque ses excréments sous un tapis. Relâcher cette eau en bordure de mer était la pire des choses à faire. Mais les Japonais sont dépassés. Il n’y a personne à la barre.
    Les seuls qui ont une réelle expérience de ce genre de crise gravissime, ce sont les Russes. Mais qui imaginerait que les Japonais puissent, ne serait-ce que recevoir la visite d’experts étrangers, d’où qu’ils viennent, et, au-delà, de voir ces gens faire des recommandations ? Non, les affaires japonaises ne regardent que les Japonais. Mais dans ce cas, ces gens n’ont aucune expérience. Ils savent réagir très efficacement à des tremblement de terre. Là, les gens sont formés à tous les niveaux. Mais, côté nucléaire, ça a été 30 années d’anesthésie à tous les niveaux. D’où cette incapacité à réagir.
    Chez nous, au passage, ça serait pareil, en cas de grosse crise.
    Le Japon a reçu ... le soutien d’AREVA. Mais rien de plus. AREVA n’aurait pas pu s’asseoir sur ce nid de guèpes. De plus AREVA est responsable de la présence de plutonium dans la cuve du réacteur numéro 3, combustible du MOX, vendu par la France aux Japonais.
    Les poissons disperseront ces polluants radioactifs en les disséminant dans la chaîne alimentaire. Un jour peut-être on déconseillera au public de ... consommer du poisson. Après peut-être les veaux que nous sommes réagiront-ils.
    Fukushima risque de devenir un problème planétaire du fait des emplâtres sur jambe de bois qui ont été mis en oeuvre. Sous cet angle c’est terrible à dire, mais ça sera la seule chance que nous ayions de réagir contre ce danger du nucléaire.
    Hier, j’étais le seul scientifique et le seul universitaire à m’être joint aux 200 manifestants réunis devant l’hôtel Aixoix où les 20 députés européens écoutaient les sermons des gens d’ITER, plaidant pour le triplement de leur budget, passant d’un à 3 milliards d’euros. J’ai remis un document à une des parlementaires, Michèle Rivasi. 15 pages en 40 exemplaires, expliquant ma vision des choses, un vision de scientifique et d’ingénieur. Les gens ne le savent pas, mais tel qu’il se présente, ITER n’est pas un démonstrateur, du tout. On envisage avec ce projet déjà pharaonique de ne gérer qu’une seule des deux réactions nucléaires-clés, la fusion deutérium tritium. La seconde, la régénération du tritium par fission du lithium sous l’effet du bombardement neutronique sera seulement "testée" sur ITER, qui ne possède pas de système de dépollution de son plasma.
    Oui, si on le construit, ITER fonctionnera 400 secondes en produisant "plus d’énergie qu’on n’en injecte". Mais rien ne sera résolu pour autant. Répondant à ma question, un des responsables m’a dit au téléphone, il y a quelques jours : "Oui, on pourra peut-être un jour avoir un générateur à fusion, si on n’est pas à quelques dizaines de milliards d’euros près, ni à quelques décennies près" (...)
    Voilà ....

  • Manifestation à Québec contre le nucléaire 11 mars 2012, devant le parlement .

    Centrale nucléaire : émeute à Jaitapur जैतापूर अणुऊर्जा et Ratnāgiri रत्नागिरी. Un mort – 18-19 avril 2011 .

    Jaitapur est un petit port situé en Inde dans l’État du Maharashtra. Jaitapur se trouve sur les côtes indiennes de la mer d’Oman.

    Un projet de centrale nucléaire a été annoncé par le gouvernement indien et la société Areva le 3 décembre 2010. Les 6 réacteurs nucléaires EPR seraient construits dans une zone hautement sismique – classée 4 sur une échelle de 51. La population locale est fortement opposée au projet : en novembre 2010, plus de 3 000 Indiens se sont fait volontairement arrêter par la police, lors d’une manifestation2.

    extrait de ce blog. . anthropologie du présent

  • Lors d’une conférence de presse le 18 Août, 2014 à Tokyo, Toshio Yanagihara, avocat représentant les enfants de Fukushima et leurs parents, accuse les autorités japonaises, de par leur inactions et leur incompétence, de commettre un crime contre l’humanité à l’encontre des populations impactées par la catastrophe nucléaire.

    Les cas de cancer de la thyroïde chez les enfants, en comparaison avec ceux de Tchernobyl et la situation actuelle à Fukushima, sont 14 fois plus élevés.

    La Préfecture de Fukushima affirme que les cas de cancers sont plus nombreux car il y a eu beaucoup plus d’études qu’à Tchernobyl, ce qui est plus que douteux comme justification. A la préfecture de Fukushima, dans la partie ouest, il y a environ un quart de la population qui est atteinte du cancer de la thyroïde.

    En juin de cette année, le comité de Fukushima en charge de la recherche sur le cancer de la thyroïde a admis pour la première fois que la suspicion est due à la métastase ganglionnaire. C’est le cas le plus commun apparu après l’accident de Tchernobyl.

    A Fukushima en ce moment, nous voyons que le nombre d’enfants atteints de cancer de la thyroïde (et l’ampleur de la catastrophe en cours), va beaucoup plus vite qu’en Ukraine après l’accident de Tchernobyl.

    L’annonce faite par la Haute Cour de Sendai en avril 2013, sur le fait que la vie des enfants de Fukushima est mise en danger n’a pas le moindre motivé le gouvernement japonais à apporter son soutien.

    Toshio Yanagihara, a insisté sur le fait que le gouvernement japonais fait preuve de discrimination à l’encontre des enfants de Fukushima, et au regard du tribunal international, il affirme qu’il s’agit d’un crime contre l’humanité, du plus grand crime et crise humanitaire auxquels le Japon soit confronté à l’heure actuelle.

    Fukushima est une zone de guerre, et les enfants ont le droit d’être évacués vers des endroits plus sûrs ... Au Japon, la situation actuelle est la plus difficile du monde pour l’éducation des enfants.

    Les autorités japonaises sont censées apporter leur aide et évacuer les enfants de Fukushima de cette zone de guerre ... Il doit être affirmé à la cour internationale qu’il s’agit d’un crime contre l’humanité. Les familles des victimes souhaitent porter cette affaire à la Cour Pénale Internationale, et elles s’y préparent.

    Témoignage de Katsumi Hasegawa, père de deux jeunes enfants évacuée à Koriyama, à 60 km de la centrale de Fukushima Daiichi :

    "Nous vivons actuellement à la Préfecture de Shizouka où nous avons évacué en Août 2011 - Ma femme est enceinte et elle a un fils de 5 ans ... Pourquoi le gouvernement japonais nous confine dans une zone interdite de 20 à 30 km de circonférence, alors que de nombreux pays étrangers ont dit à leurs résidents d’évacuer à au moins 80 km de la centrale Fukushima Daiichi ?"

    "Je suis un parent d’enfants, et je suis un adulte qui vit au moment de l’accident. Je tiens à révéler la réalité sur ce qu’il se passe. Et je voudrais faire de mon mieux, même si je ne commence que maintenant, je voudrais faire de mon mieux. C’est de ma responsabilité, et c’est la seule façon de se débarrasser des criminels et de l’irresponsabilité que nous avons déjà commise ... Même si soulever ma voix est difficile, je sais qu’il y a des choses que nous devons faire. Merci."

  • Lors d’une réception mardi avec les responsables du Parti libéral-démocrate (PLD), dont le Premier ministre, Masahiro Imamura a déclaré, en parlant des dommages entraînés par le sinistre qui a fait plus de 18.500 morts et provoqué l’accident nucléaire de Fukushima : « C’est bien que ce soit arrivé dans la région du Tohoku (nord-est), car les dégâts auraient été énormes si cela était survenu plus près de la capitale ».

  • Pour ce crime contre l’humanité, les responsables de Tepco ont été... acquittés !!!

    Huit ans et demi après l’accident nucléaire de Fukushima, trois anciens dirigeants de Tepco, l’opérateur de la centrale, ont été acquittés jeudi 19 septembre. Ils étaient accusés de négligence ayant entraîné la mort pour ne pas avoir tenu compte d’informations faisant état d’un risque de tsunami dépassant les capacités de résistance de la centrale. Le tribunal de Tokyo a jugé qu’ils ne pouvaient être tenus coupables des conséquences de la catastrophe nucléaire.

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