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1820 : la naissance des Emirats Arabes Unis (EAU) , une création du colonialisme britannique.

mercredi 15 juin 2016, par Alex

Les cheikhs en 1962 avec leurs conseillers anglais

Les émirs unis en 1971

Quelle est la nature des Emirats Arabes Unis, Etat fédéral né officiellement en 1971 regroupant alors six émirats, puis un septième en 1972, dont les plus connus sont Abu Dhabi et Dubai ?

C’est l’année 1820 qui peut-être considérée comme la date de naissance des Emirats Arabes Unis modernes. Ces émirats sous leur forme moderne sont la création du colonialisme Britannique, et de sa rivalité avec ses concurrents français, russes, allemand.

L’histoire du colonialisme se décompose en trois étapes. La première est celle de l’époque de l’accumulation primitive du capital. La deuxième étape correspond à l’époque du capitalisme pré-monopoliste, et la troisième à l’impérialisme

Aperçu d’Histoire et d’Economie, Editions de Moscou

La prise de contrôle totale en 1820 et pour une durée de 150 ans (1820-1971) par le colonialisme Anglais du Golfe Persique est un des deniers épisodes de la période d’accumulation primitive. Elle correspond à la description que donne Marx de cette période, incluant une guerre mercantile planétaire :

La découverte des contrées aurifères et argentifères de l’Amérique, la réduction des indigènes en esclavage, leur enfouissement dans les mines ou leur extermination, les commencements de conquête et de pillage aux Indes orientales, la transformation de l’Afrique en une sorte de garenne commerciale pour la chasse aux peaux noires, voilà les procédés idylliques d’accumulation primitive qui signalent l’ère capitaliste à son aurore. Aussitôt après, éclate la guerre mercantile ; elle a le globe entier pour théâtre. S’ouvrant par la révolte de la Hollande contre l’Espagne, elle prend des proportions gigantesques dans la croisade de l’Angleterre contre la Révolution française et se prolonge, jusqu’à nos jours, en expéditions de pirates, comme les fameuses guerres d’opium contre la Chine.

Marx, Le Capital (L’accumulation primitive
Chapitre XXXI : Genèse du capitaliste industriel)

Dans son autobiographie, livre quasiment officiel aux Emirats Arabes Unis, l’écrivain émirati A. Fahim décrit le contexte précédant la conquête de 1820 :

La présence Britannique dans le Golfe se manifesta pour la première fois lorsque la flotte de la East India Company aida le Shah de Perse Abbas à expulser les Portugais de Hormuz en 1622. Un an après la défaite des Portugais les Britanniques installèrent un comptoir commercial à Bandar Abbas. Puis d’autres furent établis à Isphan, Shiraz et à Bassora. Dès lors leur influence ainsi que leurs activités commerciales se développèrent dans la région.

Le Golfe demeura relativement calme jusqu’à la fin du siècle suivant . Les événements qui se déroulèrent dans l’autre moitié du globe mirent un terme à cette sérénité : l’Angleterre et la France s’engagèrent dans une guerre qui s’étendit à l’Océan Indien et même plus loin encore. Les répercussions profondes qui en ont résulté ont retardé notre développement.

L’Angleterre préservait jalousement ses intérêts en Inde. Quant aux Français, ils essayaient de développer leurs activités toujours plus loin, par la création d’un comptoir commercial dans l’Océan Indien qui faciliterait le réapprovisionnement de leurs navires et renforcerait leurs liens commerciaux avec l’Extrême-Orient. Ils établirent finalement une base à l’île-de-France, sur l’île de la Réunion

Fin 1819 une flotte Britannique passe à l’attaque :

Sans aucun avertissement préalable, sans qu’une déclaration de guerre ne soit proclamée, la force britannique rasa le port de Ras Al Khaïmah dans le Golfe, détruisant tous les bateaux qui s’y trouvaient. La flotte entière des Qawasim, plus de 300 bateaux de 500 à 1000 tonnes furent détruits dans un bombardement qui dura plusieurs jours. Abandonnant ce carnage, la flotte britannique fit route vers le sud du Golfe et détruisit pendant les jours qui suivirent les petits ports et le bateaux d’Omm Al Qaywayn et d’Ajman. Suite à cette série d’incidents, la présence britannique dans le Golfe qui n’avait été jusqu’alors que commerciale, prit davantage un aspect militaire et politique.

Les commentaires précédents doivent sembler peu compréhensibles pour le lecteur moderne peu familier avec la région. Qui sont les Qawasim ? Qu’est-ce que Ras Al Khaïmah, Omm Al Qaywayn, Ajman ? Avant de donner des explications observons les tableaux suivants décrivant bien la manière dont l’impérialisme occidental « civilise » cette région en commençant par des « destructions massives » :

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Lisons la traduction de la version anglaise du Traité Maritime Général (1820) qui fut le premier d’une longue série qui régit les rapports du gouvernement britannique et des des dirigeants locaux :

Le Traité Maritime Général de 1820

Article 1

There shall be a cessation of plunder and piracy by land and sea on the part of the Arabs, who are parties to this contract, for ever.

Il doit y avoir une cessation du pillage et de la piraterie terrestres et maritimes de la part des Arabes, qui sont parties prenantes de ce contrat, pour toujours.

Article 2

If any individual of the people of the Arabs contracting shall attack any that pass by land or sea of any nation whatsoever, in the way of plunder and piracy and not of acknowledged war, he shall be accounted an enemy of all mankind and shall be held to have forfeited both life and goods. An acknowledged war is that which is proclaimed, avowed, and ordered by government against government ; and the killing of men and taking of goods without proclamation, avowal, and the order of a government, is plunder and piracy.

Si un quelconque individu d’un peuple Arabe engagé par ce contrat attaque qui que ce soit passant par terre ou par mer, de quelque nation que ce soit, pour cause de de pillage et de piraterie, et non d’une guerre reconnue, il doit être considéré ennemi de l’humanité tout entière et sera tenu responsable d’avoir porté atteinte aux vies et aux biens. Une guerre reconnue est celle qui est proclamée, déclarée, et ordonnée par un gouvernement contre un gouvernement ; et le meurtre d’hommes et la prise des marchandises sans proclamation, déclaration, et l’ordre d’un gouvernement est pillage et piraterie.

Article 3

The friendly (literally the pacificated) Arabs shall carry by land and sea a red flag, with or without letters in it, at their option, and this shall be in a border of white, the breadth of the white in the border being equal to the breadth of the red, as represented in the margin (the whole forming the flag known in the British Navy by the title of white pierced red), this shall be the flag of the friendly Arabs, and they shall use it and no other.

Les Arabes amis (littéralement pacifiés) doivent arborer par terre et par mer un drapeau rouge, comportant ou non des lettres, à leur gré, avec une bordure blanche de largeur égale à la largeur du carré rouge, tel que représenté dans la marge (le tout constituant le drapeau connu dans la marine britannique sous le nom du « blanc percé de rouge ») ; ce sera le drapeau des Arabes amis, et ils l’utiliseront à l’exclusion de tout autre.

Article 4

The pacificated tribes shall all of them continue in their former relations, with the exception that they shall be at peace with the British Government, and shall not fight with each other, and the flag shall be a symbol of this only and of nothing further.

Les tribus pacifiées doivent toutes poursuivre leurs relations anciennes, excepté tout ce qui est contraire au fait qu’ils doivent être en paix avec le gouvernement britannique, et ne doivent pas se battre les uns avec les autres, le drapeau doit être le symbole de cela et de rien d’autre.

Article 5

The vessels of the friendly Arabs shall all of them have in their possession a paper (Register) signed with the signature of their Chief, in which shall be the name of the vessel, its length, its breadth, and how many Karahs it holds. And they shall also have in their possession another writing (Port Clearance) signed with the signature of their Chief, in which shall be the name of the owner, the name of the Nacodah, the number of men, the number of arms, from whence sailed, at what time, and to what port bound. And if a British or other vessel meet them, they shall produce the Register and the clearance.

Les navires des Arabes amis auront tous en leur possession un document (registre) signé avec la signature de leur Chef, mentionnant le nom du navire, sa longueur, sa largeur, et combien Karahs il détient. Et ils doivent aussi avoir en leur possession un autre document écrit écriture (dédouanement portuaire) signé avec la signature de leur Chef, mentionnant le nom du propriétaire, le nom du Nacodah, le nombre d’hommes, le nombre d’armes, l’heure et le port de départ, le port auquel il est rattaché. Et si un navire britannique ou autre les croise, ils doivent produire le registre et le certificat de dédouanement .

Article 6

The friendly Arabs, if they choose, shall send an envoy to the British Residency in the Persian Gulf Historically used by the British to refer to the sea area between the Arabian Peninsula and Iran. Often referred to as The Gulf or the Arabian Gulf. with the necessary accompaniments, and he shall remain there for the transaction of their business with the Residency ; and the British Government if it chooses, shall send an envoy also to them in like manner ; and the envoy shall add his signature to the signature of the Chief in the paper (Register) of their vessels, which contains the length of the vessel, its breadth, and tonnage ; the signature of the envoy to be renewed every year. Also all such envoy shall be at the expense of their own party.

Les Arabes amis, s’ils le souhaitent, enverront un émissaire à la Résidence britannique dans le Golfe Persique (nom traditionnellement utilisé par les Britanniques pour faire référence à la zone maritime située entre la Péninsule arabique et l’Iran, souvent désignée comme le Golfe ou le Golfe Persique) avec les accompagnements nécessaires, et il doit y demeurer pour la transaction de leurs affaires avec la résidence ; et le gouvernement britannique s’il le souhaite choisit, enverra un émissaire de manière analogue ; et l’émissaire devra ajouter sa signature à la signature du chef dans le document (registre) de leurs navires, qui contient la longueur du navire, sa largeur, et le tonnage ; la signature de l’envoyé sera renouvelée chaque année. Et tout émissaire sera à la charge de la partie qui l’envoie.

Article 7

If any tribes, or others, shall not desist from plunder and piracy, the friendly Arabs shall act against them according to their ability and circumstances, and an arrangement for this purpose shall take place between the friendly Arabs and the British at the time when plunder and piracy shall occur.

Si une tribu, ou d’autres, devaient ne pas cesser le pillage et la piraterie, les Arabes amis doivent agir contre eux selon leur capacité et les circonstances, et un arrangement à cet effet doit avoir lieu entre les Arabes amis et les Britanniques au moment où le pillage et la piraterie ont lieu.

Article 8

The putting men to death after they have given up their arms is an act of piracy and not of acknowledged war ; and if any tribe shall put to death any persons, either Muhammadans or others, after they have given up their arms, such tribe shall be held to have broken the peace ; and the friendly Arabs shall act against them in conjunction with the British, and, God willing, the war against them shall not cease until the surrender of those who performed the act and of those who ordered it.

La mise à mort d’hommes après qu’ils ont déposé leurs armes est un acte de piraterie et non de guerre reconnue ; et si une tribu mettait à mort toute personne, mahométantes ou autre, qui aurait déposé ses armes, cette tribu doit être considérée comme ayant rompu la paix ; et les Arabes amis doivent agir contre eux, en liaison avec les Britanniques, et, si Dieu le veut, la guerre contre eux ne cessera pas jusqu’à ce que la reddition de ceux qui ont accompli l’acte et de ceux qui l’ont ordonné.

Article 9

The carrying off of slaves, men, women, or children from the coasts of Africa or elsewhere, and the transporting them in vessels, is plunder and piracy, and the friendly Arabs shall do nothing of this nature.

L’enlèvement d’esclaves, hommes, femmes ou les enfants des côtes d’Afrique ou d’ailleurs, et le fait de les transporter dans des vaisseaux, est faire acte de pillage et de piraterie, et les Arabes amis ne commettront aucun acte de cette nature.

Article 10

The vessels of the friendly Arabs, bearing their flag above described, shall enter into all the British ports and into the ports of the allies of the British so far as they shall be able to effect it ; and they shall buy and sell therein, and if any shall attack them the British Government shall take notice of it.

Les vaisseaux des Arabes amis, arborant leur drapeau décrit ci-dessus, entreront dans tous les ports britanniques et dans les ports des alliés des Britanniques pour autant qu’ils seront en mesure de l’effectuer ; et ils y achèteront et y vendront, et au cas où quiconque les attaquerait le gouvernement britannique en prendrait note.

Article 11

These conditions aforesaid shall be common to all tribes and persons, who shall hereafter adhere thereto in the same manner as to those who adhere to them at the time present. End of the Articles.

Les conditions ci-dessus seront les mêmes pour toutes les tribus où personnes, qui à dès aujourd’hui ou à l’avenir y adhèreront.

Signataires

Signé à Ras-al-Khaimah à l’émission du traité par

W. Grant Keir (Major-General).

Hassan bin Rahmah, Sheikh de Khatt and Falna, anciennement de Ras-al-Khaimah.

Rajib bin Ahmed, Sheikh de Jazirat al Kamra.

Signé à Ras-al-Kheimah le 11 janvier 1820 par SHAKBOUT Sheikh de Abu Dhabi.

Signé à Ras-al-Kheimah le 20 janvier 1820 par Hussun bin Ali, Sheikh of Zyah.

Signé à Sharjah le 28 janvier 1820 par Saed bin Syf, pour Mohamed bin Haza bin Zaal (mineur) Sheikh de Dubai

Signé à Sharjah le 4 février 1820 par Sultan bin Saqr, Chef de Sharjah ;

Signé à Faleia le 15 mars 1820 par Rashid bin Hamid, Chef de Ajman et par Abdullah bin Rashid, Chef de Oumm al Quaywayn

Commentaire du Traité de 1820

Certains détails de ce traité permettent de comprendre la révolution politique qu’il a impliqué dans cette région dont l’organisation politique en reste marquée jusqu’à nos jours.

Premièrement on voit apparaitre les noms de six sur sept des Emirats qui composent les EAU aujourd’hui. Outre Abu Dhabi et Dubai qui sont assez connus, on lit Ras al Khaimah, Sharjah, Ajman et Oumm al Quaywayn. Ces émirats qui sont aujourd’hui les plus petits et les moins riches étaient au contraire à l’époque des ports de la première puissance maritime de la région : le royaume maritime des Qawasim. Ils étaient sous le contrôle d’un seul Shaikh : le Sheikh de Ras Al Khaïmah. Dans la liste des signatures après celle du Major-Général Keir, représentant du colonialisme britannique on lit : « Hassan bin Rahmah, Sheikh de Khatt et Falea, anciennement de Ras-al-Khaimah ».
Un des objectifs de l’attaque britannique contre Ras al Khaimah était de destituer Hasan bin Rahmah. Il devient Sheikh de Khatt et Falana qui sont doute des territoires minuscules comparés à Ras al Khaimah. Il est remplacé par un autre signataire « Sultan bin Saqr, Chef de Sharjah », Sultan bin Saqr est de fait le nouveau Sheikh de l’émirat regroupant les deux ports de Sharjah et Ras al Khaimah. Remarquons que le Sheikh soumis aux anglais Sultan bin Saqr appartient, comme le sheikh destitué Hassan bin Rahmah a la même famille des Qawasim. Formellement la continuité avec le passé est maintenue, les anglais s’appuient sur une structure tribale qui est garante du maintien de l’ordre sur les populations locales. Mais depuis ce traité de 1820, les seuls Shaikhs tolérés par les Anglais sont ceux qui leurs sont soumis. La structure tribale est propice a ce mécanisme de selection : si un Sheikh est insoumis, un de ses frères ou cousins est toujours prêt à l’assasiner et prendre sa place. C’est formellement un meurtre féodal, mais depuis 1820 c’est une forme de remaniement dans un gouvernement bourgeois pro-britannique. Les trois émirats : Ajman, Umm al Quwayn et Sharjah-Ras al Khaimah sont le résultat du démembrement de l’Emirat de Ras Al Khaimah. Les deux derniers restent restent dirigés par des membres de la famille des Qawasim. Ultérieurement l’émirat Sharjah et Ras al Kahimah deviendront deux émirats distincts. Mais le Sheikh de Ajman appartient a la tribu des Al Naim, de la confédération tribale des Bani Yas. Or les Bani Yas sont la confédération tribale dont la famille Al Falah contrôle Abu Dhabi. Le pouvoir tribal de la confédération Bani Yas est donc lui aussi démembré : les anglais font signer Dubai qui est vassal d’Abu Dhabi à l’époque ... tout en donnant l’enclave d’Ajman arrachée aux Qawasim aux Bani Yas.

En ce qui concerne les Al-Qawasim, que les Britanniques ont défaits en 1820, les Britanniques remplacèrent leur vieil adversaire, Sheikh Hassan bin Rahmah de Ras al-Khaimah par Sheikh Sultan bin Saqr. Cependant les Britanniques refusèrent de signer le Traité de 1820 avec le seul Sheikh Sultan bin Saqr comme chef unique de la Confédération Qasimi, le signant plutôt avec plusieurs membres éminents de la Confédérations Qasimi soigneusement choisis par leur soins, à savoir Sheikh Abdakkah bin Rashid pour Umm al-Quwain, et SheikhRashid bib Hamaid pour Ajman. Ainsi au moyen du Traité de 1820, le colonialisme Britannique a divisé la confédératio Qasimi en trois émirats.

Par le Traité de 120, les Britanniques ont démembré la Confédération des Bani Yas en refusant de permettre au Sheikh Shakhbut bin Dhyab de signer en tant que seul représentant des Bani Yas. Au lieu de cela ils l’ont signé avec Sheikh Tahmoun bin Shakhbout d’Abu DHabi et Sheikh Hazza bin Zaal de Dubai qui n’avait pas encore dix ans, divisant ainsi la Confédération en émirat d’Abu Dhabi et de Dubai. (...) Ras al-Khaimah devint un émirat séparé de Sharjah en 1914 (...) Fujairah, également en territoire Qasimi, fut érigé en émirat en 1952.

Traduit de The United Arab Emirates A.D. 600 to the Present - A Socio-Discursive Transformation in The Arabian Gulf par Aqil Azim

On voit donc que sept émirats constituent aujourd’hui les EAU suite à la politique du « diviser pour régner » du colonialisme britannique. L’émirat d’Abu Dhabi a été divisé en deux émirats : Abu Dhabi, Dubai ; Ras al-Khaimah a été écrasé en tant que puissance maritime du Golfe et divisé en 5 émirats : Ras al-Khaimah, Sharjah, Ajman, Umm al Quwayn, Fujairah.

L’Orient est compliqué disait de Gaulle. On peut ajouter : l’Orient a été compliqué par les puissances coloniales ... dans le but de simplifier leurs taches de domination.

Suite à venir

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