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On n’est pas tous des Macro !

vendredi 9 janvier 2015, par Robert Paris

On n’est pas tous des Macro !

Le ministre Macron déclare : « Il faut des jeunes qui aient envie de devenir milliardaires »… alors qu’une grande partie de la jeunesse croupit dans des banlieues où il n’y a aucun travail et que la misère pour perspective !!!

Il affirme : « Je suis aussi pour accompagner les start-up françaises, ce qu’on appelle avec fierté la French tech. C’est un élément clé de notre redémarrage. La France est un succès pour les start-up, Paris est déjà un vrai hub. Mais nos start-up manquent de financements, non pas pour naître mais pour grandir…. La BPI, la Banque publique d’investissements, va créer un fonds pour faire des co-investissements de business angels… L’économie du Net est une économie de superstars. Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires. »

Le ministre de l’économie vient donc de déclarer, une fois de plus, son amour pour les riches, lui qui a fait fortune grâce à son soutien des grands financiers, lui qui entend défendre leurs intérêts contre les intérêts publics et les milieux populaires. Il déclare en effet que son but est de soutenir, à l’aide des fonds publics, les Français qui veulent devenir milliardaires… Sa loi, dite « loi Macron » ne dit pas autre chose. L’objectif affiché de la loi Macron : augmenter la durée du travail, privatiser les transports publics, supprimer les tribunaux de prud’hommes, aider les entreprises capitalistes, etc, etc.
C’est la nième fois que ce ministre lance des déclarations provocatrices (contre les 35 heures, contre les chômeurs, pour le travail du dimanche, contre le code du travail, contre le coût du travail, contre les droits syndicaux, etc) pour affirmer qu’il aime les riches, qu’il veut aider les riches, qu’il considère que les travailleurs doivent faire des sacrifices pour que les riches se portent mieux. C’est même devenu, de sa part et de celle de Hollande-Valls, une véritable stratégie de gouvernement d’affirmer que l’on doit aider les capitalistes et les banquiers. En même temps, Hollande-Valls affirment que s’accrocher aux CDI, au code du travail, au refus du travail du dimanche, c’est du conservatisme. La véritable solidarité sociale devrait, selon ces gens-là, consister à laisser les patrons jeter à la rue des salariés, les propriétaires jeter à la rue des locataires, les banquiers leur fermer leur compte en même temps qu’on leur ferme leur gaz, leur électricité, etc… La véritable solidarité sociale de Hollande-Valls, c’est de traiter les travailleurs et les pauvres de « sans dents » ! C’est de laisser la courbe des suicides suivre la courbe des licenciements et de la misère… Et, en même temps, de distribuer sans limite l’argent des impôts aux capitalistes auxquels on ne demande même pas de payer d’impôts, ni de taxes, ni de dédommagement pour les emplois supprimés !

C’est au point que les dirigeants de droite sont obligés, pour faire croire qu’ils feront autre chose s’ils obtiennent la présidence, de prétendre qu’ « il n’y pas qu’une seule politique possible au gouvernement ». Mais c’est faux : s’il n’y a pas de politique de gauche au gouvernement, c’est parce qu’il n’y a ni gauche ni droite ni extrême-droite dès qu’il s’agit de gouverner dans l’intérêt des classes dirigeantes. Oui, une seule politique est possible pour quiconque prétend gouverner dans le cadre du capitalisme, sans s’affranchir de ses interdits, en respectant ses lois, en les imposant même aux salariés qui se défendraient.

Car, ne serait-ce que pour défendre les emplois, les salaires, les services publics et les droits des milieux populaires, il serait indispensable de ne plus respecter les lois bourgeoises, les interdits des classes dirigeantes et d’abord le premier d’entre ces mensonges selon lequel l’entreprise appartient en privé au patron, selon lequel l’intérêt des salariés serait identique à celui du patron, les bonnes affaires de l’un devant faire celles de l’autre !

C’est la situation économique et sociale actuelle qui nous montre que tout cela est faux. Dorénavant, on sait que les capitalistes peuvent faire des profits à partir de l’effondrement des finances publiques, ne serait-ce qu’en les ponctionnant en devenant prêteurs de l’Etat endetté. On sait que les capitalistes peuvent augmenter leurs profits en fermant les entreprises. On siat qu’ils peuvent grimper en bourse en licenciant.

Mais, en même temps, à voir les luttes sociales, on pourrait croire qu’on n’a rien compris de tout cela, puisque les dirigeants syndicaux, à l’image des politiciens et des patrons, continuent à considérer que la loi bourgeoise ne peut pas être dépassée, franchie. Si on entend beaucoup parler d’une contestation du dirigeant de la CGT Lepaon concernant des dépenses personnelles excessives, personne ne discute du fait que le même Lepaon ait soutenu les patrons par son rapport au Conseil Economique Social et Environnemental, rapport préparant et organisant la privatisation et le dépecement de la SNCF. Personne ne discute même dans le sens de revendiquer que les syndiqués de la CGT décident eux-mêmes démocratiquement qui doit diriger le syndicat.

Si tout le monde se demande qui peut bien remplacer Hollande, discrédité, à la présidence de la république, alors qu’aucune élection à la présidence bourgeoise ne peut changer quoi que ce soit au fait que l’Etat est au service du grand capital.

Par contre, la représentation du monde du travail serait un moyen de remettre en question tout cet ordre social. Si tous les travailleurs, qu’ils soient du service public ou du privé, qu’ils soient en CDI ou en CDD, qu’ils soient en activité ou chômeurs, qu’ils soient avec ou sans papiers, français ou immigrés, jeunes ou vieux, hommes ou femmes, blancs ou de couleur, de n’importe quelle origine, religion et on en passe, si tous choisissaient sur leur lieu de travail librement des délégués de comités pour se fédérer régionalement puis nationalement. Si ces comités discutaient des mesures d’urgence nécessaires, pour la classe ouvrière, à toute la société. Si ces comités se réunissaient ensuite d’échelon en échelon, du local au national et même au-delà, pour définir un tel programme de la classe travailleuse face à l’effondrement du capitalisme, là oui, il y aurait un véritable changement politique car la classe ouvrière cesserait d’être la grande muette dont les bureaucrates syndicaux prétendent être les porte-parole alors qu’ils ne sont liés qu’aux classes dirigeantes et à la bureaucratie d’Etat.

Les gouvernements bourgeois, comme celui d’Hollande-Valls, ne sont pas seulement des maquereaux des capitalistes, ils sont aussi des massacreurs des peuples. Ils n’ont pas de centimes pour les écoles, les crèches, la santé et les transports mais sont prêts à débourser des milliards pour aller faire des guerres aux quatre coins de la planète, de la Côte d’Ivoire à la Libye, et du Tchad au Kosovo et à Haïti. Dans tous ces pays, les finances publiques dépensent des sommes colossales pour y envoyer des forces armées. Voilà, par exemple, ce que décideraient d’arrêter immédiatement toute assemblée des comités de travailleurs, affichant un programme de la classe ouvrière face à la crise….

Les travailleurs, assemblés sur la base de leurs intérêts de classe, ne pourraient que décider de cesser de défendre les intérêts des capitalistes et des banquiers, en France comme dans le monde, comme ils ne pourraient qu’imposer que les emplois et les salaires soient inattaquables.

Par contre, ils imposeraient la défense de tous les salariés et aussi la défense de tous ceux qui ne vivent que de leur travail, qu’ils soient petits artisans, petits pêcheurs, petits paysans ou petits commerçants…

Oui, la perspective de la classe ouvrière ne peut pas être d’attendre de savoir à quelle sauce les classes dirigeantes vont la manger. Elle ne peut pas être de devenir la chair à canon d’une nouvelle guerre mondiale, qu’on la présente comme une guerre contre le terrorisme (prétenduement islamique) ou comme une guerre contre un nouveau « bloc de l’Est » russo-chinois. Nous ne pouvons pas attendre que le capitalisme, incapable de dépasser sa limite de 2007, se retourne violemment contre nous. Nous avons devant nous l’image de notre avenir, si nous restions ainsi impuissants devant les actes des capitalistes et des Etats à leur service. Cette image, c’est celle des peuples massacrés de Syrie, de Libye, d’Irak, d’Afghanistan, de Gaza, d’Ukraine de l’Est, du Pakistan, du Yémen, ou d’Afrique… Oui, les capitalistes, s’ils sont incapables de permettre au fonctionnement économique capitaliste de repartir, sont capables de nous massacrer en masse, si nous leur en laissons le pouvoir.

Oui, il faut que les travailleurs et les milieux populaires s’organisent en comités dans les entreprises et les quartiers et contestent les politiques des classes dirigeantes en présentant leur propre alternative face à la fin du capitalisme et, pour éviter que cette fin soit un bain de sang ne menant qu’à la barbarie, il faut qu’ils ôtent le pouvoir d’Etat aux classes dirigeantes ! C’est ce que ne peut faire aucune élection organisée dans le cadre bourgeois.

Messages

  • Macron : « La loi se construit autour de trois axes : libérer, investir, travailler. » c’est-à-dire profiter, profiter, profiter....

  • Quel fondement à l’allusion macro = maquereau à part le jeu de mot sur le nom ?

  • Le ministre de l’Economie, Macron, a accordé une nterview au très sérieux et réputé journal américain Wall Street Journal et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’une de ses déclarations n’est pas passée inaperçue...

    Alors qu’il évoque son passé d’homme d’affaires au sein de la banque de Rothschild, où il a travaillé de 2008 à 2012, le ministre qualifie son activité en des termes... peu élogieux. "D’une certaine manière, on est comme une prostituée. Le boulot, c’est de séduire", affirme ainsi le ministre, comme le rapportent nos confrères du Lab d’Europe 1. Emmanuel Macron fait ici notamment référence au rachat exorbitant d’une des filiales de l’entreprise pharmaceutique Pfizer par Nestlé en 2012. Une opération chapeautée et rendue possible par Emmanuel Macron himself et qui a fait de lui un homme (très) riche.

    De prostituée à maquereau, il n’y avait qu’un pas à franchir en devenant ministre...

  • L’une des mesures de la loi Hamon les plus combattue par les patrons va être profondément modifiée dans le cadre de la loi Macron. Cette disposition, en vigueur depuis le 1er novembre 2014, obligeait les chefs d’entreprise de moins de 250 salariés, désireux de céder leur affaire, à en informer leurs salariés au moins deux mois auparavant.

  • La loi des maquereaux est adoptée !!!

    « Un mensonge est en train de s’installer », alerte Florian Borg, président du Syndicat des avocats de France : faire croire, comme le soutient Emmanuel Macron, le ministre de l’économie, que « le plafonnement des dommages et intérêts en cas de licenciement abusif favorisera l’emploi ».
    La création d’un tel barème est prévue par la loi Macron sur la croissance et l’activité, qui sera adoptée définitivement vendredi 10 juillet, par le recours à l’article 49-3 de la Constitution. Il concerne donc les licenciements sans cause réelle et sérieuse, à l’exception des licenciements prononcés dans les cas de harcèlement, de discrimination, nullité du licenciement économique.

    Parmi de multiples thèmes, la loi Macron entérine le projet d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure (Meuse) et aussi la publicité pour les alcools.

    Le projet de Centre industriel de stockage géologique (Cigéo), porté par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), vise à enfouir dans le sous-sol de la commune de Bure, à 500 mètres de profondeur, les 80 000 m3 de résidus à haute activité et à vie longue produits par le parc électronucléaire français. Un aménagement qui, chiffré en 2005 à 16,5 milliards d’euros, a été réévalué en 2009 à 36 milliards d’euros, mais dont le coût final n’est toujours pas connu. Depuis des années, antinucléaires et riverains sont mobilisés contre ce qu’ils qualifient de « poubelle nucléaire ».

    L’amendement du gouvernement précise que les informations sur une région de production, le patrimoine culturel, gastronomique ou paysager liées à une boisson ne relèvent pas de la publicité ou de la propagande. Ce texte a été intégré dans le projet de loi sur la croissance, l’activité et l’égalité des chances du ministre de l’Economie Emmanuel Macron.

    A part cela :

     Le nombre d’ouvertures dominicales des commerces autorisées va passer de cinq à douze jours par an,

     Les trajets en autocar vont être libéralisés.

     Les indemnités en cas de licenciement abusif seront plafonnées et variables selon la taille de l’entreprise et l’ancienneté du salarié concerné.

     Développement du "logement locatif intermédiaire" en offrant aux communes une "majoration de constructibilité" de 30%.

     Nouvelle durée des congés pour les locataires lors de ventes d’immeubles à la découpe

     Limitation des "actions en démolition" de constructions dont le permis de construire a été annulé

    Et des cadeaux aux patrons :

     Allègement sur la fiscalité sur la distribution d’actions gratuites.

     Privatisation des sociétés gérant les aéroports de Lyon et de Nice (l’Etat restant propriétaire des infrastructures).

     Privatisation de Giat et de ses filiales pour permettre le rapprochement entre Nexter, filiale du Giat, et l’allemand KMW

     Avantage fiscal pour les investissements productifs réalisés entre avril 2015 et avril 2016

     Suppression de la peine de prison, mais doublement de l’amende, pour le délit d’entrave aux institutions représentatives du personnel

     Modification des règles de licenciements collectifs. En cas de redressement ou liquidation judiciaire, l’administration pourra homologuer un plan social en prenant en compte les moyens de l’entreprise, et non ceux du groupe, souvent plus riches.

     Plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse, variable selon la taille de l’entreprise et l’ancienneté du salarié concerné, mais ne pouvant dépasser 27 mois de salaire.

     Assouplissement des "accords de maintien dans l’emploi" permettant aux entreprises en difficulté d’aménager temporairement temps de travail et salaires

  • Faciliter les licenciements abusifs ne fait pas une politique de l’emploi !

  • Le profit privé, ça roule !

    Avec la loi Macron, des circuits de train vont être abandonnés et remplacés par des circuits de cars privés. Le car est plus lent, plus fatigant, plus polluant, plus gourmant en énergie, plus dangereux, plus dépendant de la météo et n’a aucun autre avantage que de permettre à des sociétés privées de faire du profit sur le dos des passagers et de permettre de privatiser plus aisément et rapidement les transports de trains que la privatisation des trajets. C’est une première étape de la privatisation des transports et du démantèlement de la SNCF. Le prétexte des emplois créés par les lignes de car est bidon car les emplois que supprimera la SNCF sont plus nombreux et mieux payés que les emplois de conducteurs de cars. En plus, la loi autorise les compagnies de car à pratiquer des dépassements d’heures supplémentaires au détriment de la sécurité et des emplois !

  • Le PS se rassure : Valls aurait "recadré" Macron en affirmant que les 35 heures sont toujours la loi...

    Il ne dit pas que la déclaration de Macron serait mensongère et l’aide directe à l’offensive patronale est donc entérinée.

    Ce serait les exagérations du Travail, en l’occurrence vouloir travailler moins, qui causeraient les problèmes du Capital !!!

    La gauche gouvernementale est bel et bien le pilier du grand capital et les syndicats ont beau faire semblant de renâcler, ils avaient appelé à voter pour cette gauche là et la soutiennent...

  • Invité du think tank "En temps réel", le ministre de l’Economie Macron d’un gouvernement dit "de gauche" (qu’est-ce que c’est ?) déclare : "On va progressivement entrer dans une zone - on y est déjà d’ailleurs - où la justification d’avoir un emploi à vie garanti sur des missions qui ne le justifient plus sera de moins en moins défendable."

  • « Quand on a un ministre talentueux qui œuvre pour notre économie et pour notre industrie, on le soutient et on le soutient jusqu’au bout », a lancé Valls pour défendre Macron devant le PS...

  • D’ici deux ans, les cabines téléphoniques publiques auront toutes disparu, selon la loi Macron qui libère Orange de son obligation de les entretenir. Il n’y aura plus qu’à les démonter !! A quand la fin de l’obligation de tout service public ?!!!

  • Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique doit présenter lundi 9 novembre la feuille de route de la stratégie pour les "nouvelles opportunités économiques". Il s’agit d’accompagner "l’ubérisation" de certains secteurs, à savoir l’arrivée d’acteurs qui utilisent les nouvelles technologies et bousculent les entreprises traditionnelles, ce qui crée "plus de croissance et d’emplois que de désordre".

  • Emmanuel Macron s’est dit ce matin favorable à l’instauration de primes au mérite pour les fonctionnaires. Pourquoi retenir tous les coups de pieds au derrière que ce gouvernement mérite de la classe ouvrière ?!!!

  • Si, par aventure, Macro perdait sa chemise devant des travailleurs révoltés, il l’aurait pleinement mérité !

  • Ce qu’écrivent les revues patronales sur Macron :

    « Le parallèle avec l’action politique d’un autre illustre ex-collaborateur de la Banque Rothschild apparaît à ce stade comme relativement probant. Georges Pompidou, qui a été l’un des dirigeants de cette banque entre 1954 et 1958, tandis qu’Emmanuel Macron l’a été de 2008 à 2012, a en effet favorisé le processus qui a placé nos banques dans la très confortable et aujourd’hui incontournable double position de détenteur de l’épargne des particuliers et de créancier de l’État. »

  • Un ouvrier a six ans et demi de moins à vivre qu’un cadre ou qu’un patron, mais, pour Macron, être patron est plus dur que d’être ouvrier !!!

  • Le Macro marche pour le patronat...

    Le mouvement politique lancé par Emmanuel Macron est domicilié à l’adresse du directeur de l’Institut Montaigne, cercle de réflexion du patronat...

  • Macron déclare qu’il n’est ni de gauche ni de droite mais et de gauche et de droite et Hollande-Valls trouvent tout à fait normal de pactiser cependant avec lui…

    Normal : gauche et droite ont en réalité fusionné depuis longtemps sur le fond, dans les buts, dans les moyens, et même dans les méthodes.

  • Macron est un futur ministre d’un gouvernement de droite… Et il n’est pas le seul, loin de là, du gouvernement « de gauche » a pouvoir être récupéré par la droite…

  • Ce qui caractérise les réactions du prétendu PS, de la prétendue gauche, c’est qu’elle veut conserver ministre un Macron qui ouvertement lorgne vers la droite, sans parler d’un Valls qui fait le lit de l’extrême droite avec ses déclarations sur les salafistes et le voile…

  • Emmanuel Macron a allumé une nouvelle mèche en s’attaquant à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), dans un entretien au magazine Risques. « Je pense que la fiscalité sur le capital actuelle n’est pas optimale », assure-t-il en préambule, avant de lâcher le fond de sa pensée : « Si on a une préférence pour le risque face à la rente, ce qui est mon cas, il faut préférer la taxation sur la succession aux impôts de type ISF. »

    Pour Emmanuel Macron, cette sortie vient s’ajouter à une longue liste d’initiatives qui bousculent son camp à un an de la présidentielle. Dernière en date, cette interview, mardi 19 avril, au quotidien belge Le Soir, dans laquelle le ministre de l’économie reconnaît que son mouvement politique En Marche !, positionné « ni à gauche ni à droite », veut « nourrir un projet présidentiel ».

    Plus surprenante encore est son intention de présider les fêtes de Jeanne d’Arc, à Orléans le 8 mai prochain, à l’invitation du maire Les Républicains de la ville, Olivier Carré.

  • Macron est pour baisser les salaries des salariés, pas ceux des patrons !!!

    Pour Emmanuel Macron, l’augmentation des salaires n’est pas la priorité. Le ministre de l’Economie estime, dans un entretien accordé ce mardi au quotidien Les Echos, que les entreprises doivent privilégier les investissements productifs au détriment des augmentations salariales.

    “Sur la fonction production, nous avons rattrapé une bonne partie de notre retard compétitivité-coût des années 2000 via le pacte de responsabilité, le CICE [Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, NDLR] et (grâce à) la fin de la modération (salariale) allemande depuis 2013. Mais il faut tenir et maintenir l’impact de cette dévaluation fiscale. Et la clef, c’est la modération salariale”, considère Emmanuel Macron.

    “Plus on ira vers l’entreprise, plus ce sera efficace”

    Aux industriels français, le ministre lance un message clair : “Je leur dis : ‘Ayez une préférence pour l’investissement et l’emploi-formation plutôt que pour les dividendes et les salaires !’”. “Pour relancer l’industrie française, il faut du temps et il faut privilégier l’investissement productif. Pour les salaires, il faut privilégier des négociations salariales au plus proche de la situation de l’entreprise”, souligne-t-il.

    Interrogé sur la nécessité d’aller au-delà de la future loi El Khomri, qui se limite essentiellement au temps de travail, Emmanuel Macron répond “oui” : “Il faudra élargir le champ de la négociation collective au niveau de l’entreprise à d’autres domaines. Plus on ira vers l’entreprise, plus ce sera efficace. On ne peut pas prétendre aimer l’industrie et refuser les conditions de son succès”.

    Concernant le débat sur la limitation des salaires des patrons, le locataire de Bercy réitère son opposition au passage par la voie législative. “Evitons la réponse réflexe consistant à dire : ’Il y a un problème, faisons une loi’. Il est hypocrite de déclarer ’limitons la rémunération des dirigeants à 100 fois le SMIC’

  • Le genre de déclarations de ce maquereau royaliste :

    « La démocratie comporte toujours une forme d’incomplétude car elle ne se suffit pas à elle-même. Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort »

  • Il déclarait aussi :

    « La vie d’un entrepreneur est plus dure que celle d’un salarié. »

    Ou encore à des salariés en grève, en tee-shirt :

    « Vous n’allez pas me faire peur avec votre tee-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler ».

  • Macron ne s’était pas déclaré à l’ISF et devra payer ses retards d’impôt sur la fortune non déclarée et on ne sait pas s’il a des pénalités de retard. Ne devrai-il pas lui arriver comme à Cahuzac ?!!!

  • Macron a reçu un œuf sur la tête ! Eh bien, c’est le PCF qui a ressenti le besoin d’affirmer que « ce ne sont pas nos méthodes » ! Parce que le PCF, lui, a comme méthode de placer ses œufs au pouvoir plutôt que de les balancer à ses détenteurs !!!

  • Emmanuel Macron, en visite dans le Nord a affirmé selon L’Avenir de l’Artois que "l’alcoolisme et le tabagisme se sont peu à peu installés dans le bassin minier".

    Il en est encore à une image de la classe ouvrière qui date de Germinal...

  • En meeting à Quimper (Finistère) lundi 16 janvier, Emmanuel Macron a réfuté sur l’antenne de France 3 Bretagne avoir autorisé l’extraction de sable marin dans la baie de Lannion. C’est pourtant bel et bien le cas.

    L’entreprise extractrice, la Compagnie armoricaine de navigation (CAN), a en effet obtenu une concession de quinze ans sur quatre kilomètres carrés dans la baie de Lannion, accordée par… Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie.

    Pas moins de six associations (dont Sauvegarde du Trégor), alliées aux élus locaux, ont contesté ce projet minier devant la justice administrative.

  • Début janvier 2015, Emmanuel Macron donnait une interview au journal Les Échos, dans laquelle il déclarait :

    « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires. »

    Son concurrent, François Fillon, répondait de manière cinglante : « Je comprends que c’est un objectif qui peut être le sien, ou qui a pu être le sien dans le passé, mais c’est surtout, je trouve, un peu réducteur comme idéal de vie. »

    Cela réduisait un peu trop son propre idéal qui était seulement de devenir millionnaire !!!

  • En meeting ce samedi à Lyon, Emmanuel Macron, candidat à l’élection présidentielle 2017, a annoncé sa volonté d’alléger les charges patronales et de supprimer le RSI. "Dans notre pays, je veux que créer pour son travail soit plus simple. Et pour cela, je supprimerai le RSI (...) Je simplifierai le droit du travail pour être au plus près du terrain et que la négociation d’entreprise puisse définir les bonnes règles. Je veux un travail moins cher, avec un allègement des charges patronales jusqu’à 2,5 SMIC et un allègement de charges de 10 points au niveau du SMIC. Pour libérer le travail, je veux qu’il paie mieux. Nous devrons financer différemment la maladie et le chômage et alléger les cotisations payées par les salariés. Et tout le monde gagnera en pouvoir d’achat."

    En somme, le programme de Macron égale le programme de Fillon ou celui de Le Pen !

  • Macron du mouvement « En marche ! » a exposé les grandes lignes de son programme, qu’il dévoilera à la fin février. Il propose une austérité rigoureuse, le démantèlement du système de sécurité sociale, des mesures draconiennes relevant d’un État policier et une collaboration étroite avec l’Allemagne sur les mesures visant à militariser davantage l’Union européenne.

  • À Lyon, Macron a appelé à une augmentation des dépenses de défense de 1,6 à 2 % du produit intérieur brut (PIB) de la France, soit une augmentation de 9 milliards d’euros par an.

    Macron vise à placer le fardeau de l’augmentation des dépenses militaires et de la préparation de la guerre entièrement sur le dos de la classe ouvrière. Il propose de réduire les coûts de la main-d’œuvre, les dépenses sociales et les réglementations des activités commerciales, prétendant que cela simplifiera la création d’entreprises et stimulera l’économie française.

    Macron veut une loi travail encore plus sévère que celle que Hollande a fait passer en force à l’Assemblée nationale l’année dernière, face aux manifestations de masse et une opposition populaire écrasante. Il a l’intention d’imposer des réductions drastiques dans les contributions aux charges sociales que paient les employeurs afin de créer une situation en France où les travailleurs n’auront aucune protection sociale ou de santé.

    Il a dit : « Je veux un travail moins cher, avec un allègement des charges patronales jusqu’à 2,5 SMIC et un allègement de charges de 10 points au niveau du SMIC. »

  • Conscient que son programme n’est pas différent et pas plus populaire que les politiques qu’il a aidé à formuler sous Hollande, qui est devenu le président le plus impopulaire dans l’histoire de la France, Macron propose également des mesures du tout sécuritaire accordant des pouvoirs extraordinaires à la police et les services de renseignement. Il a promis de recruter 10 000 policiers au cours des cinq prochaines années, ajoutant : « Nous réorganiserons nos forces de renseignement, pour un renseignement territorial plus efficace et présent. Nous recréerons une police de sécurité quotidienne. »

    Tout militaire et tout policier, le Macron, à part tout pour les milliardaires !!!

  • Dans une interview au quotidien Les Echos du vendredi 24 février, Emmanuel Macron a présenté notamment son projet d’assurance chômage : exclure le système d’assurance du chômage, exclure les syndicats de la gestion, exclure le droit aux assurances pour les chômeurs qui n’ont pas prouvé avoir fait les démarches, fliquer davantage les chômeurs. En somme, il ne s’agit pas de leur assurer un revenu mais de leur assurer… une formation !!!

    Tout bon pour les patrons et pour l’uberisation des salariés et des chômeurs !

  • Le Macron a fini par le pondre son programme contre les travailleurs : suppressions d’emplois massifs de fonctionnaires, suppression des régimes de retraite des fonctionnaires, ultra libéralisme avec des aides massives au privé et des suppressions de fonds au public, plus de militaires et plus de flics, en somme le programme de Fillon ou de Le Pen ou pas bien différent ! La classe ouvrière sait d’avance qu’elle n’a rien à attendre des élections !

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