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Edito – COP21 : tout ce brouhaha pour arriver à quoi ?!!

dimanche 13 décembre 2015, par Robert Paris, Tiekoura Levi Hamed

Ce n’est pas la fonte des glaces de l’Himalaya ou des Pôles qui menace l’homme et la planète mais le capitalisme sur sa fin

Edito – COP21 : tout ce brouhaha pour arriver à quoi ?!!

La conférence internationale de Paris sur le climat intitulée COP21 a prétendu avoir terminé sur un succès : un texte adopté d’un commun accord par les participants, les Etats bourgeois de la planète qui se mobiliseraient, disent-ils, pour la sauver d’un grand risque qui la menacerait, ce risque, paraît-il catastrophique, de la hausse du gaz carbonique atmosphérique et du réchauffement global de la température qui en découlerait. Tous les Etats bourgeois participent donc de la volonté de nous faire croire qu’il faudrait maîtriser les énergies afin de franchir la « transition énergétique » en passant à des « énergies durables », élément déterminant de ce qu’ils appellent le « développement durable », censé permettre de conserver une planète vivable dans les décennies à venir. Mais peut-on les croire, telle est la première question à laquelle il faudrait répondre alors que c’est présenté comme une évidence indiscutable.

Toute la planète a été présentée comme suspendue aux lèvres des négociateurs de la réunion internationale CP21 de Paris et on nous a dit sur tous les tons que les tractations diplomatiques entre les puissances allaient déterminer l’avenir du monde dans les années à venir et même carrément la vie ou la mort de l’humanité sur Terre ! On nous a répété sur tous les tons que tous les scientifiques et tous les commentateurs politiques et sociaux, extrêmes gauches comprises, seraient d’accord sur un point : la Terre irait à la catastrophe d’un réchauffement très dangereux pour la vie et l’homme si elle continue à diffuser dans l’atmosphère de plus en plus de gaz carbonique ! Et on va nous dire maintenant qu’un accord de compromis, qui cache la réalité, qui camoufle les divergences d’intérêts des différents pays et des divers secteurs capitalistes va nous sauver, que des balivernes !!!

Eh bien, nous ne marchons pas ! C’est faux ! Ce sont des mensonges ! Cela a un but social, politique, économique et cela n’a rien de scientifique. La planète ne se réchauffe pas, elle va vers une nouvelle glaciation, le réchauffement a toujours été une chance pour la planète et pour l’homme et cela ne peut qu’être une chance face aux risques de la glaciation qui vient…

Les époques les plus prospères pour la vie et l’homme ont été les phases de réchauffement, avant même l’activité industrielle et urbaine. Les époques les moins prospères pour la vie et l’homme ont été les phases de refroidissement et de glaciation.

Quand un mensonge est répété, inculqué dans les écoles, diffusé sur tous les tons, tous les jours, toutes les minutes, toutes les secondes, il est difficile de dire le contraire. Eh bien, tant pis, nous le disons.

La gauche, la droite, l’extrême droite, la gauche de la gauche, les syndicats, Lutte ouvrière, le NPA, le POI, les anars et autres se refusent à dire le contraire. Nous le faisons et nous le ferons ! Tant pis pour « l’opinion » qui n’est autre que celle de la classe dominante.

La Fraction de Lutte Ouvrière au sein du NPA est un exemple amusant : elle fait tout un dossier de sa revue « Convergences Révolutionnaires » sur le climat sans aborder une seule fois… la question… du climat ! Pas un mot sur la thèse du réchauffement global anthropique, pas un mot sérieux sur la climatologie, pas un mot sur la fiabilité du GIEC, pas un mot sur le rôle réel du CO² dans le climat. Ils ont décidé de faire l’impasse sur la science dans un sujet qui exploite sans cesse… la science ! Les limites choisies de cette extrême gauche deviennent éclatantes sur des sujets pareils. Ils auraient pu donner la parole à des points de vue contradictoires ; ils auraient pu faire un article discutant les différents points de vue. Mais ils sont opportunistes ! Ils n’osent même pas dire que des gens ne créditent pas la thèse du réchauffement, de peur de s’aliéner des sympathies au sein du NPA et d’être catalogués climato-sceptiques s’ils disent un seul mot pour créditer une thèse contre le GIEC ou contre la pensée unique du « réchauffement climatique ». Du coup, ils ne la diffusent pas, ils n’en parlent pas, ils ne la critiquent pas. Jésuites !!! Ils prétendent, entre eux, qu’ils ne sont pas des scientifiques, que c’est une question de spécialistes, qu’ils ne peuvent pas intervenir sur ce point. Eux sont dans autre chose : ils font du social, ils font de la politique. Et leur conception de la politique n’est pas une question de sciences, de philosophie, d’analyse théorique. Pourquoi continuer alors à se revendiquer de Marx, Engels, Lénine et Trotsky pour lesquels la politique et les sciences, la philosophie, l’analyse théorique étaient une seule et même chose ?!!!

Et ne parlons pas des courants politiques bourgeois, des associations, des syndicats, des média qui se refusent à contrer le courant dominant de la bourgeoisie mondiale !!!

Dans cette thèse dite du « réchauffement global anthropique », il s’agit d’affirmer que notre avenir proche dépendrait non de la crise économique mondiale, non du fait que la reprise des investissements productifs privés n’a pas lieu, non des affrontements et des révolutions qui en découlent, non des guerres et du terrorisme qui s’étendent inexorablement, non de la montée des violences liées notamment au fait que des centaines de milliers de gens sont contraints à fuir leur pays bombardé et terrorisé, de la xénophobie, du nationalisme exacerbé et de l’extrême-droite qui montent de toutes parts et pas même de la montée des risques d’une nouvelle guerre mondiale entre grandes puissances qui découle des affrontements en Ukraine, en Syrie ou en mer de Chine entre le bloc occidental allié au Japon, à l’Australie et à la Nouvelle Zélande face au bloc des puissances émergentes avec notamment la Russie et la Chine. Non, l’avenir de l’humanité ne dépendrait pas d’abord de tout cela mais d’une seule chose : la quantité du gaz carbonique CO² dans l’atmosphère qui entraînerait par ce qu’on appelle « l’effet de serre ».

Les militants environnementalistes, eux, ne croient pas spécialement à la bonne volonté des Etats et comptent plutôt sur la mobilisation des peuples mais ils ont adopté la thèse, diffusée par les Etats et les classes dirigeantes, selon laquelle le problème principal de l’humanité actuelle serait… l’excès de gaz carbonique, cause d’un risque de réchauffement global de quelques degrés qui menacerait, selon eux, l’humanité.

Il convient de rappeler que personne ne dispose de la moindre preuve de cette thèse, qu’elle a d’abord été avancée par le « club de Rome », un groupe d’économistes, de politiciens et de bourgeois qui voulaient couvrir la crise économique de 1970 sous le vocable de « croissance zéro » fondée sur une conception malthusienne, affirmant que la démographie croissait de manière exponentielle et les richesses de manière arithmétique. Leur thèse de la démographie galopante s’est révélée fausse et ils ont poursuivi avec leurs thèses de disparition des sources d’énergie qui ne s’est pas davantage confirmée et surtout avec la thèse du réchauffement climatique global d’origine humaine.

Tout le but est de faire croire que ce n’est pas le capitalisme qui serait en crise mais l’occupation de la Terre par l’Homme car l’homme exploiterait exagérément les ressources terrestres, en se servant avec excès sans penser aux générations futures ! Ces moralistes nous donneraient ainsi une leçon sur la manière de se comporter dans le « jardin d’Eden » !

Il ne s’agit pas seulement d’une idée écolo puisque ce sont maintenant les classes dirigeantes qui la reprennent et aussi les Etats bourgeois. Il faut donc voir ce que ces gens-là peuvent bien tirer comme avantage d’une telle politique parce qu’ils y investissent des moyens, bien au-delà des sommes dépensées pour réaliser un tel sommet international durant plusieurs semaines.

Le sommet lui-même a été accompagné par des manifestations dans le monde, sauf à Paris où l’état d’urgence les a interdites suite aux attentats terroristes. On nous a présenté un peu partout les ours blancs, soi-disant victimes de la fin des calottes polaires, comme témoins des destructions qu’opèreraient les augmentations de températures sur le climat.

Mais les calottes polaires sont toujours bel et bien là et leur masse de glace fluctue mais est globalement inchangée !!!

De même, les glaciers de l’Himalaya que le GIEC, groupement politique des Etats et des climatologues internationaux, prédisait devoir disparaître, sont toujours bel et bien présents et n’ont même pas diminué de masse…

Le fait que la science soit ainsi instrumentalisée par des buts sociaux et politiques des classes dirigeantes mondiales est attesté par le fait que ce n’est pas un scientifique qui dirige le GIEC mais un économiste !

Il est répété sans cesse que le consensus des climatologues reconnaît la validité de l’idée du réchauffement anthropique global dû à l’effet de serre, lui-même en augmentation du fait de la quantité de gaz carbonique dans l’atmosphère, augmentation qui serait produite par l’industrie, les transports, l’utilisation des énergies fossiles.

Comment pourrait-on contredire ce que les scientifiques affirment d’une seule voix ? Comment pourrait-on prétendre que les Etats et les classes dirigeantes exploiteraient un filon pour tromper les peuples et ne serait-ce pas une nouvelle « théorie du complot » ?!!!

Tout d’abord, il n’est nullement exact qu’il existe un consensus sur la thèse en question car nombre de groupes de climatologues ne rejoignent pas le GIEC et contestent ses conclusions. D’autre part, les rapports des climatologues du GIEC ne disent jamais qu’ils sont certains de la thèse mais qu’elle est crédible, très crédible ou tout à fait crédible. Ceux qui sont honnêtes reconnaissent toujours que ce n’est qu’une hypothèse qui reste à vérifier et qui est sans preuve réelle directe.

Le climat terrestre n’a nul besoin de l’activité humaine pour fluctuer sans cesse. Bien d’autres facteurs produisent de telles fluctuations et elles ont eu lieu avant toute présence humaine sur Terre !

Ces causes de fluctuations vont des modifications du soleil aux modifications du volcanisme (en particulier le grand volcanisme des trapps, mais aussi aux modifications éventuelles de la radioactivité du noyau terrestre), des modifications des trajectoires de la Terre autour du Soleil aux modifications de la géographie terrestre (formation des plaques continentales, modification des courants marins, des mers et des océans). Toutes ces causes, qui n’ont rien à voir avec l’effet de serre bien entendu, ont déjà été causes de changements fondamentaux du climat terrestre, avec ou sans l’homme et ce sont ces changements que les partisans de l’effet serre comme cause unique et fondamentale essaient d’effacer ou d’oublier alors qu’elles sont déterminantes comme cause, à l’égal d’une autre cause déterminante elle aussi : l’évolution de la production du vivant et, en particulier, de la production de tout petits animaux marins qui fixent le gaz carbonique en masse, production qui agit de manière rétroactive des autres facteurs du climat… Sans parler des modifications des masses nuageuses. Les voilà les facteurs que les modélisations du GIEC minimisent sciemment.

Le facteur du soleil et celui des émissions radioactives du noyau sont d’ores et déjà les facteurs essentiels de la hausse ou de la baisse des températures et le passé des climats terrestres le démontre suffisamment, sans faire appel à l’effet de serre, qui est un effet réel mais modeste et qui a des limites dans son action sur la température et encore plus sur le climat.

Les spécialistes des climats et de la météo, qui feignent d’oublier ces faits, ont de bonnes raisons pour cela : jamais ils n’ont bénéficié d’autant de soutiens financiers pour leur domaine et cela leur paraît bien plus important que quelques petits mensonges pas bien dangereux puisqu’ils servent selon eux à combattre la pollution industrielle et celle due aux transports, des buts tout à fait louables.

La réalité est tout autre. Les buts réels sont bien moins valables qu’il y paraît et les Etats ne sont pas mobilisés, soutenus par de nombreux trusts mondiaux, dans le seul but de sauver une planète qu’ils laissent crever tous les jours, sans se soucier le moins du monde des populations. Les trusts qui se disent mobilisés pour sauvegarder la pureté de l’air sont notamment les trusts automobiles, les mêmes qui polluent tous les jours, qui trichent sur les contrôles de pollution de leurs véhicules, au diesel ou sans diesel, ce sont aussi les trusts de l’énergie, du pétrole, de l’électricité, de la chimie qui sont les responsables des pollutions les plus graves de la planète et se moquent bien de sa durabilité tant que les profits rentrent. On trouve dans les représentants des trusts multinationaux qui parennent le sommet de Paris la plupart des principaux pollueurs mondiaux comme EDF et GDF, comme Total. On y trouve la SNCF, elle qui supprime de lignes de chemin de fer pour les remplacer par des trajets de cars, publics et surtout privés, avec pollutions et risques supplémentaires. On y trouve le trust du pétrole British Petroleum, responsable de la plus grande marée noire de l’histoire. On y trouve surtout les trusts du nucléaire, responsables de pollutions et de risques mondiaux autrement dangereux que le gaz carbonique et qui, sur le simple constat qu’ils ne diffusent par leurs centrales que peu de gaz carbonique, se présentent comme une industrie propre et « durable » !!!

Ces trusts, comme les Etats qui ont toujours été à leur service, se moquent bien des pollutions dont les principales ne sont nullement le CO² mais le nucléaire, avec notamment les produits des catastrophes nucléaires de Tchernobyl et de Fukushima qui se déversent à chaque instant dans l’air et dans la mer, l’amiante qui provoque des cancers partout dans le monde, les produits chimiques dangereux pour la vie déversés dans les mers et contenus dans les produits alimentaires et les vêtements.

En réalité, les classes dirigeantes capitalistes et les Etats à leurs services n’en ont rien à faire de l’avenir écologique de la planète et surtout pas dans un moment où ils ne voient pas du tout quel pourra être l’avenir économique, social et politique du système capitaliste mondial, incapable de continuer à développer les investissements productifs parce qu’il est trop englué dans la masse des profits précédemment accumulés qui excèdent de trop les possibilités d’investissements productifs, les seuls qui peuvent produire de la plus-value et un accroissement des richesses, une source de profits réels. Ils ont été contraints de multiplier les sources de profits fictifs à un degré tel que toutes les finances publiques sont contraintes de se mobiliser d’abord et avant tout pour fournir des intérêts aux capitaux accumulés qui ne peuvent trouver d’investissement réel dans la production, les transports et le commerce. Pour éviter que cette masse de capitaux flottants ne détruisent le système tout entier, ce dernier est contraint de les absorber de manière tout à fait fictive, de leur donner des intérêts en les transformant en prêts pour les dettes étatiques, en investissements boursiers, au prix d’achats massifs de ces « titres pourris » par les banques centrales et les Etats…

Telle est la base du fonctionnement actuel du système mondial, fonctionnement tellement atypique que toute crise d’une grande banque ou d’un trust ou même d’un grand financier y est interdite, que tout mouvement de capitaux important est contrôlé et que les crises nationales des pays émergents eux-mêmes sont interdites, comme on vient de le voir en Russie et en Chine, l’Etat étant chargé de payer pour éviter la crise…

C’est dans ce contexte qu’il faut apprécier toute la signification d’un sommet mondial des Etats et des trusts qui prétend se réunir pour « sauver la planète » alors que toute réunion des bourgeoisies a évidemment comme but de sauver le système, c’est-à-dire de retarder l’effondrement…

Pourquoi les aides étatiques et celles de banques centrales seraient-ils incapables de sauver durablement le système capitaliste ? Eh bien, parce que le fait d’envoyer comme cela des milliers de milliards des banques centrales et des Etats dans les circuits financiers, si cela permet d’offrir aux capitaux privés des revenus pour leur capital, ne fait que davantage augmenter l’ensemble du capital existant et dans le circuit alors que la base même de l’effondrement consiste en un excès de capitaux privés !!!

Que vient faire dans tout cela une conférence mondiale pour sauver… le climat ?

Eh bien, la réponse est à différents niveaux : politique, social, économique et idéologique. A chacun de ces niveaux, les bourgeoisies et leurs représentants politiques ont finalement estimé que le mieux était de prendre eux-mêmes la tête d’une croisade pour la planète, soi-disant pour le climat, et nous allons voir à quoi cela leur sert dès maintenant.

En fait, le climat, la pollution, le CO², les intérêts de la planète et de l’humanité, les classes dirigeantes et les Etats n’en ont rien à faire, c’est le cadet de leurs soucis et même pas du tout leur souci. C’est le seul point sur lequel les associations écologistes sont d’accord.

Mais ce qu’ils ne voient pas, c’est qu’on les a instrumentalisés. L’idée du « réchauffement global anthropique » n’est nullement une idée inventée par des scientifiques mais par des économistes capitalistes, par des patrons et des hommes politiques, à commencer par le « club de Rome ». Bien sûr, l’idée de l’ « effet de serre » est d’origine scientifique, notamment développée par Svante Arrhénius. Mais ce dernier n’a jamais prétendu que c’était le facteur principal du climat terrestre. Il n’a jamais affirmé que c’était un effet de l’activité humaine. Il n’a jamais affirmé que le CO² était le seul ni le principal gaz à effet de serre. Il y a aussi le méthane CH4 et la vapeur d’eau. Mais ce qui n’a rien de scientifique, c’est d’effacer tous les autres termes déterminants du climat terrestre : soleil, noyau terrestre radioactif avec ses conséquences (tectonique des plaques, volcanisme), nuages, courants, calottes glaciaires, etc…

Le but politique et social de tout ce cirque est de faire croire que la crise fondamentale de la planète serait climatique alors qu’elle est la crise de la domination d’une classe exploiteuse qui a atteint ses limites, de faire croire que c’est le capitalisme, s’il parvient à effectuer une transition énergétique et écologique, qui est présenté comme pouvant sauver la planète et l’humanité.

Bien entendu, si nous écrivons tout cela, cela ne signifie nullement que la planète ne nous préoccupe nullement, que nous nous moquions de salir définitivement la Terre, de détruire notre cadre de vie, de détruire le reste du vivant ou d’en épuiser les ressources pour les générations futures mais nous ne créditons absolument pas le capitalisme d’une telle préoccupation et nous ne pensons nullement que le CO² soit le problème essentiel de la pollution industrielle, de l’activité rurale et urbaine.

Il faut beaucoup de prétention pour ne pas être conscient de la fragilité de la présence de l’homme et de la vie sur Terre. Nous ne subsistons que dans un petit créneau en termes de température, de pression, de rayonnement, de pluviosité, de volcanisme, d’ensoleillement pour nous maintenir en vie sur la Terre et nous serions irrémédiablement éliminés si nous sortions de ce petit créneau dans un sens comme dans l’autre. Mais c’est aussi une grande prétention que de faire croire que nous sommes au niveau qui permet de modifier de manière déterminante le climat de la Terre.

S’il est criminel de détruire et de polluer les mers, les forêts, les équilibres biologiques, les rivières, ce n’est pas essentiellement à cause du gaz carbonique. C’est là que réside une tromperie à grande échelle. Le gaz carbonique terrestre est un élément essentiel à la vie. Le réchauffement, lui-même, est un élément essentiel à la vie. Ses conditions essentielles varient considérablement pour des raisons tout à fait indépendantes de l’activité des hommes et tout à fait indépendantes de l’effet de serre et du gaz carbonique atmosphérique, qu’il soit anthropique ou pas. Ces conditions objectives sur lesquels l’homme, même s’il le souhaitait, ne peut nullement agir, c’est l’énergie solaire qui fluctue, ce sont les conditions du mouvement terrestre dans le système solaire qui dépend des trois paramètres déterminés par Milankovitch, c’est l’évolution du noyau radioactif de la Terre et de ses conséquences à sa surface, tectonique, volcanisme, et c’est la rétroaction des océans et des mers avec les nuages.

S’il ne faut pas détruire les forêts, ce n’est pas parce que ce seraient des puits de carbone. S’il ne faut pas polluer les mers, c’est pour ne pas polluer les poissons et les hommes.

Pourquoi ces Etats, dont aucun ne combat la pollution des capitalistes, ont-il fait tout ce cirque comme si la pollution était vraiment une source d’inquiétude pour eux ? Pourquoi tant de dépenses et tant d’hypocrisie ?

Il y a d’abord un énorme intérêt social et politique à diffuser dans la population et en particulier dans la jeunesse, l’idée que les hommes sont irresponsables sur le terrain écologique et que les Etats sont du côté, avec des faiblesses, de ceux qui veulent « sauver la planète ».

Non, il n’y a de leur part aucune faiblesse : ils se moquent de la planète et de ses habitants et ne se préoccupent que de la pérennité, menacée par leur propre crise, de leur système d’exploitation et d’oppression.

Il y a un énorme intérêt politique et social de faire croire que la crise mondiale est d’abord une crise où tous les humains seraient du même bord, qu’ils soient prolétaires, petits bourgeois ou capitalistes. Car c’est une manière de casser dans les opinions publiques toute idée d’opposition des classes sociales, de lutte des classes, de révolution sociale. C’est une manière pour les classes dirigeantes de prendre barre sur la révolte de la petite bourgeoisie, de la jeunesse et des milieux populaires.

Il y a un immense intérêt pour les classes dirigeantes de faire croire que c’est l’irresponsabilité des populations qui menace les générations futures, que les plus anciens ont trop consommé, ont trop profité et que c’est les nouvelles générations qui vont payer le prix parce que les peuples se sont gobergé, ont exagéré, ont trop détruit la nature, trop ponctionné l’eau, trop utilisé les énergies fossiles !!! En fait, ce sont les peuples travailleurs qui sont désignés du doigt dans cette propagande et ils sont présentés comme des responsables de calamités qui vont frapper la jeune génération. Ainsi, les revendications sociales des travailleurs, des retraités, des milieux populaires sont présentés comme du corporatisme, comme un manque de solidarité planétaire et humaine. Les sacrifices économiques et sociaux, causés par le système capitaliste en décrépitude, sont présentés comme des sacrifices nécessaires pour sauver la planète et l’être humain !!!

Ensuite, il y a un énorme intérêt à présenter les pays riches, leurs Etats et leurs trusts, comme ceux qui vont prendre la tête des pays pauvres, y compris les financer pour les aider à « réaliser la transition énergétique et écologique » !!!

Il y a mille avantages à faire croire que ces aides vont aider les peuples alors qu’elles vont aider des entreprises privées à s’investir dans des pays pauvres pour les exploiter davantage et les rendre plus dépendants.

Dans cette période de crise de la domination capitaliste sur le monde, il y a mille intérêts pour les pays impérialistes à relancer leur intervention financière et économique dans les pays dominés et le climat n’est rien d’autre que le moyen, à grande échelle et pour des buts soi-disant indiscutables, de renforcer ces liens entre oppresseurs et oppressés, entre exploiteurs et exploités, en faisant comme si le danger planétaire serait si grand qu’il serait mesquin de ne penser que des petits avantages particuliers que seraient ceux des salariés, des travailleurs, des retraités.

Il serait long et fastidieux d’étudier un par un tous les domaines où le « durable » est en train d’être présenté comme la panacée et de voir combien il n’en est rien. On pourrait montrer que les automobiles électriques n’ont rien de non polluantes puisque les piles chimiques sont un des éléments les plus polluants de toute l’industrie chimique. Il en va de même pour les piles solaires. L’électrification prétendue de l’Afrique consistera surtout à la transformer en grande poubelle de piles solaires. Pendant ce temps les industriels de la chimie des pays riches se rempliront les poches avec les aides d’Etat sous prétexte de « sauver la planète » !!!

C’est à eux que les Etats vont encore distribuer des centaines de milliards de dollars, que ce soit pour le durable des pays riches ou pour celui des pays pauvres. L’argent prétendument donné aux pays pauvres, leurs peuples n’en verront évidemment jamais la couleur puisque cet argent servira à développer des activités économiques produites par les trusts !!

Tout ce cirque ne cachera jamais le point essentiel : malgré toute cette propagande, le capitalisme n’a plus rien de durable ! Son règne est achevé et nous vivons actuellement non la transition énergétique mais la transition vers une société débarrassée de la propriété privée des moyens de production et de capitaux et débarrassée des Etats au service des capitalistes, débarrassée enfin de l’exploitation de l’homme par l’homme et des violences massives qui en découlent. Cette transition va certainement être difficile, violente, barbare sans doute, mais il n’y a pas d’autre issue que d’en finir avec le capitalisme et de mettre en place une société où les hommes ne travailleront plus pour le profit d’une infime minorité, ne travailleront plus pour l’argent mais pour la satisfaction des besoins collectifs des êtres humains. Il n’y a aucune raison de penser qu’une telle société soit incapable de se préoccuper de la vie, de la planète et de l’écologie. L’irresponsabilité, la violence, l’exploitation des ressources et des hommes ne sont pas inhérents à l’homme mais proviennent du système social dominant. C’est celui-là qu’il faut changer pour faire avancer l’humanité.

Quant aux mois à venir, comptons bien que les capitalistes et leurs hommes politiques de toutes couleurs ne nous parleront plus que de climat, de durable et de l’immigration, de l’islam, de la sécurité, des frontières et du terrorisme, des guerres indispensables et continueront cependant à mener, en faveur du profit du grand capital, ce dont ils ne veulent surtout pas qu’on parle : la lutte des classes. Ne soyons pas dupes !!!

La suite

Messages

  • Ce qui pourrit la vie de la planète et de ses habitants humains, c’est le capital, pas le gaz carbonique !!!

  • Pour « solder leur dette climatique », les pays du Nord ont promis à ceux du Sud, en 2009, de mobiliser en leur faveur 100 milliards de dollars [91 milliards d’euros] par an, d’ici à 2020. Les nations pauvres veulent davantage, après 2020, pour faire face aux impacts du dérèglement climatique, sécheresses, inondations, cyclones et montée des mers.

    Le texte entrouvre une porte, en faisant de ces 100 milliards « un plancher », qui est donc appelé à être relevé. De plus, « un nouvel objectif collectif chiffré » d’aide financière devra être avancé « avant 2025 ».

    C’est le prix pour que ces pays, saignés par l’impérialisme, acceptent de dire que leur problème, ce serait le gaz carbonique, ce serait le climat, ce serait le réchauffement !!!

    Mais l’essentiel de ces sommes va aller aux sociétés privées qui vont investir dans ces travaux pour « lutter contre le dérèglement climatique ». Les Etats vont d’abord donner cet argent aux trusts de leurs propres pays bien entendu chargés de ces travaux !!! Cela fait donc partie des milliers de milliards chargés de faire croire que le capitalisme se survit…

  • « Je ne vois pas d’objection dans la salle (...) je déclare l’accord de Paris pour le climat adopté », a déclaré, se faisant passer pour très ému (plus que quand il cautionne des bombardements de peuples !), Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères et président de la 21e conférence climat de l’Onu, en abattant son maillet sur le pupitre.

    Eh oui ! La démocratie de cette assemblée internationale de possédants et de leurs cautions écologiques ne consiste même pas à adopter une décision par un vote !!!

  • Paris a été la seule capitale du monde à interdire toute manifestation déclarant : "changeons de système, pas de climat" et pour cause : l’état d’urgence contre les terroristes sert contre les "radicaux" qui sont assignés à résidence, c’est-à-dire enfermés chez eux sans jugement et sans justice et ne peuvent même pas aller à leur travail !!

  • Le président Obama a pris la parole depuis la Maison blanche, à Washington, pour commenter l’accord de Paris : "Grâce au leadership américain, nous avons posé les bases d’un monde plus libre, plus sûr et plus prospère", a-t-il déclaré.

    Il ne pouvait pas dire comme Fabius que c’est grâce au leadership français mais tous deux sont d’accord que c’est grâce au leadership capitaliste. Mais il ne faut pas le dire ainsi !!!

    Qu’est-ce qui est grâce au leadership capitaliste ? Que la planète bascule dans le violence et la guerre, la misère et la mort ?!!!

  • Petite affaire fort surprenante qui va à l’encontre des idées reçues mais qui est admises par nombre de climatologues qui ne sont jamais invités aux décisions des réunions internationales. Les expériences référées dont les mesures sont vérifiées disent que le climat se refroidit. Les médias nous montre les glaciers en train de se disloquer ; on pense de suite au film le jour d’après ou au documentaire d’Al Gore Une vérité qui dérange . Mais il n’en est rien. La fonte des glaces est uniquement périphérique aux pôles : au niveau des pôles de l’arctique et de l’antarctique c’est l’inverse les glaces augmentent en épaisseur. Tous les gens qui ont fait de la thermodynamiques savent que quand vous avez un refroidissement sur la frontière de la zone d’échange vous avez au contraire un réchauffement par la zone de transfert d’énergie. Sur les zones de bordure, de transition thermique vous aurez une accélération de la fonte des glaces alors que le climat se refroidit. La fonte des glaces a lieu à la jointure des états solides et liquides de l’eau.

    Selon une récente étude du climatologue norvégien Ola Johannessen, publiée dans Science, la couche de glace à l’intérieur du Groeland augmente de 6,4 cm par an.

    60 cm de glace en plus au Groenland depuis 11 ans !!!

    A Iqaluit, la capitale de la province du Nunavut, au Canada, « la température tourne autour de zéro en ce mois d’octobre, alors qu’il fait environ -10°C d’habitude à la même époque.

  • 1. Le premier problème qui déchaîne des tempêtes de conjectures et de discussions sans fins, c’est que le CO2 (et les autres gaz) ne reste pas sagement où il se trouve et que des échanges permanents et très efficaces entre la Terre, les océans (surface et profondeur) et l’atmosphère brouillent toutes les cartes. Sans compter que ces échanges dépendent de la température qui, elle même, dépend des échanges. Ainsi, beaucoup se demandent encore : mais où passe donc le CO2 produit par l’homme ? Comme vous l’imaginez, les échanges entre les différentes sources de CO2, dépendent de la température qui à son tour dépend du CO2 mais aussi de H20... Ils sont très complexes et généralement mal connus dans l’état actuel de la science. Certains croient le savoir ...mais ils sont démentis par d’autres. Bref, honnêtement, on patauge encore !

    2. Le second problème qui déchaîne aussi des tempêtes et des affrontements sanglants entre les partisans et les opposants à la thèse de l’effet de serre, c’est que l’on ignore beaucoup de choses sur la manière dont notre vieille planète réagit à un excès de CO2 dans l’atmosphère et à une élévation de température. C’est la biosphère, en particulier. Que deviennent les planctons et les algues marines (on les appelle les "biota"), les forêts et les plantes lors d’une augmentation de température et de CO2 ? Que devient l’immense réservoir thermique de l’eau des océans ? Que font les bactéries présentes dans le sol de la planète ? Ce n’est pas simple du tout et certains pensent que la paléoclimatologie (l’étude de la manière dont la biosphère a réagi dans un passé lointain où l’atmosphère était riche en CO2 et la température très élevée. La paléoclimatologie qui se fait en étudiant des fossiles, apportera des réponses à ces questions.

    3. Le troisième problème vient de notre incapacité actuelle à prévoir et à estimer l’influence de l’eau contenue dans l’atmosphère qui représente l’immense majorité des molécules présentes (!) et que l’on sait bien que H20 joue un rôle tout à fait primordial pour l’effet de serre, entre 95% et 64% selon les auteurs. Ainsi, de même pour la couverture nuageuse à basse altitude qui joue un rôle absolument décisif pour la température de la planète. Terra Incognita avec un grand I. Comment et pourquoi la vapeur d’eau se condense en gouttelettes ? Comment se forment les nuages ? Pourquoi il pleut ici mais pas là-bas ? Des progrès dans la compréhension de ces phénomènes ouvrent grand les portes de la connaissance scientifique du climat et même de la météorologie. Pour l’heure et pour les tenants de l’effet de serre, c’est une inconnue pratiquement insurmontable quoiqu’en disent certains, avides de reconnaissance et de résultats !

    4. Le quatrième problème c’est qu’on est encore incapable d’injecter avec certitude l’influence réelle du soleil et de ses variations périodiques dans les programmes d’ordinateurs. Sachant que le soleil est à l’origine de la chaleur sur notre planète mais aussi de la génération de champs magnétiques qui peuvent influencer la formation des nuages par les particules ionisées, ces inconnues mal maîtrisées suscitent de graves réserves sur les prévisions climatiques par ordinateur. Jusqu’au point où les chercheurs ont proposé un modèle qui expliquerait le réchauffement climatique uniquement à partir des instabilités solaires... qui ne sont même pas impliquées dans les modèles standards actuels. Alors que l’on débatte de l’efficacité de tel ou tel processus, oui, bien sûr. Mais qu’on les oublie dans les calculs, non !

    Au vu de ces difficultés et du très grand nombre d’inconnues qui restent à élucider, on comprend que les prévisions sur le futur de notre planète soient pour le moins hasardeuses. Les mathématiciens ou les physiciens sérieux diraient qu’il s’agit d’un énorme système d’équations différentielles à coefficients inconnus, non linéaires et couplées entre elles et donc très difficile à élucider les modèles des climatologues). En plus, une partie est plus ou moins chaotique c’est à dire très sensible aux conditions initiales souvent inconnues. Il n’y a pas pire ! Pourtant, les programmeurs sur ordinateurs s’en donnent à coeur joie avec des milliers de paramètres inconnus et la forme des équations maîtresses qu’il faut essayer de deviner. Disons gentiment que, comme toujours, ils obtiennent des résultats mais le problème c’est que l’on peut faire évoluer a volo les résultats en changeant un seul des paramètres ou une seule des équations inconnues. Comment croire que les ordinateurs font une prédiction correcte alors que les mécanismes essentiels des échanges et des rétroactions (feedbacks) positives et négatives sont encore très mal comprises et font toujours l’objet d’âpres discussions entre les chimistes, les physiciens, les climatologues, les géophysiciens etc.?

    Ainsi pour un scientifique rigoureux et au niveau d’incertitude scientifique où nous nous trouvons actuellement, la croyance dans la véracité de telle ou telle prédiction d’ordinateur semble plus relever de la foi que de la certitude scientifique ! Sans compter que vu la multiplicité des méthodes de résolution possibles, les équations hasardeuses et le nombre de paramètres injectables, les résultats des simulations sur ordinateur sont très difficilement controlables par quiconque ne les a pas programmées lui-même. Bref, on nage et les partis-pris prennent le dessus, déclenchant des polémiques dont le niveau n’est pas celui que l’on pourrait attendre d’un grand débat scientifique et de scientifiques honnêtes et rigoureux. Pour leur part, les politiques et les écologistes choisissent les résultats qui leurs conviennent, mais ils ignorent tout des nombreuses incertitudes, des approximations et des problèmes que posent encore les méthodes qui ont été employées. Bref, ils sont dans l’incapacité totale d’apprécier la fiabilité des résultats qui leur sont communiqués et l’on ne saurait leur en vouloir au vu des difficultés du problème. La seule chose que l’on peut leur reprocher c’est leur trop grande crédulité et leurs affirmations péremptoires pour faire croire que tout cela est sûr et certain. Alors que ça ne l’est pas du tout !
    Ceci étant bien compris, voyons maintenant quelques résultats de calculs sur ordinateur qui, selon les partisans de l’effet de serre du CO2, "prouvent" que l’homme est bien pour quelque chose dans le réchauffement climatique :

    Une des simulations numériques pour démontrer l’influence du CO2 introduit par l’homme dans l’atmosphère. (du NCAR/DOE parallel climate model), à l’intention des politiques est à vocation pédagogique. Elle est facile à comprendre. En noir, la courbe représentant les températures mesurées en moyennant les résultats des mesures d’un grand nombre de thermomètres placés sur notre planète. En bleu (le flou représente les incertitudes), la courbe des températures calculées avec un modèle d’ordinateur qui introduit les effets du rayonnement solaire (le simple rayonnement ? voir plus bas) et de l’activité volcanique. En rose une courbe de variations de températures calculées en ajoutant à la précédente l’effet de l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère (du fait des activités humaines pensent les auteurs) ainsi que les sulfates présents dans l’atmosphère. A noter que l’on néglige l’effet du méthane et des autres gaz à effet de serre (comme H20, le plus important de tous mais sur lequel on a peu ou pas de modèles). Les opposants à la théorie de l’effet de serre anthropogénique (produit par l’homme) donnent, eux, une explication basée sur la couverture nuageuse due à H20 et non pas sur l’effet de serre du CO2.

    Lorsque l’on voit le très bon accord de ces courbes, comme les participants du GIEC, les écologistes et les politiques et nombre de journalistes l’ont fait, on est prêt à jurer que cette explication est la bonne et qu’il n’y a pas à discuter." The debate is over" : Le débat est clos, comme dit Arnold Schwartzenegger le gouverneur de Californie qui n’est pas vraiment un connaisseur en simulations numériques. Malheureusement, ce faisant, les crédules ignorent totalement les grandes incertitudes de ces simulations numériques sur ordinateur qui peuvent prédire la même chose avec des jeux totalement différents de paramètres et d’équations. Autrement dit, et je suis très bien placé pour le savoir après 40 ans de pratique, le fait qu’une simulation numérique "marche", c’est à dire semble reproduire une courbe, ne donne absolument aucune garantie que cette solution soit la bonne et surtout qu’elle soit UNIQUE et qu’il n’y en ait pas d’autre. Et il peut y en avoir beaucoup d’autres, surtout avec autant d’inconnues et d’équations à la clef, qui donneraient des résultats tout aussi convaincants ! Bref, "comparaison n’est pas raison" dans ce domaine et, au cours de ma longue carrière, j’ai vu bien des simulations qui semblaient aussi convaincantes que celle-ci mais qui ne reflétaient absolument pas la vérité comme l’ont démontré les expériences réelles ultérieures !

    Malgré toutes ces réticences que beaucoup connaissent mais dissimulent (il faut les comprendre, c’est leur gagne-pain !), certains (avec ou sans arrières-pensées), comme les membres politiques du GIEC (beaucoup moins pour les scientifiques !) font naïvement(?) confiance à ces calculs d’ordinateurs...

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  • Cependant, la pollution de Pékin démontre que la COP21 a raison ?!!!

    • Non, la pollution de Pékin démontre que la pollution est dangereuse mais pas que le CO² est la cause principale de pollution ni que cela produit un réchauffement global planétaire !!!

      Le trafic automobile, avec ses embouteillages et ses flux de circulation mal gérés, est à l’origine d’une importante pollution de l’air par des hydrocarbures (et d’autres composés organiques volatils - COV) et des oxydes d’azote (NOX). 73,5% de s hydrocarbures, 63,4% des COV et 46% du NOX présents dans l’air proviennent des gaz d’échappement. D’autres sources d’informations indiquent que les émissions de COV sur Pékin, en moyenne annuelle, proviennent pour 22% de l’industrie, 3% des sources domestiques, 38% du trafic automobile et 37% de sources biotiques. Il est intéressant de remarquer l’influence des sources biogéniques constituées essentiellement par les arbres présents sur Pékin qui émettent des COV comme des monoterpènes et de l’isoprène. Les principaux arbres à l’origine de cette « pollution naturelle » par les COV sont les pins, les cyprès, les peupliers et les sophoras. Les émissions de COV biogéniques sont fortement dépendantes de la température et de l’énergie lumineuse, et elles sont donc particulièrement importantes durant la journée et pendant l’été. Vingt huit millions de tonnes de charbon sont brûlées chaque année à Pékin, dont 8 millions pour le chauffage durant les mois d’hiver. Durant la période hivernale, 90% du SO2 , 50% des NOX et 40% des particules présentes dans l’air, proviennent de la combustion du charbon. Cette forte pollution a pour origine aussi bien la mauvaise qualité du charbon que la vétusté des centrales thermiques assurant le chauffage collectif, caractérisées par un faible rendement énergétique (de l’ordre de 30%), et l’absence, en général, d’équipement de dépollution.

      Une trentaine d’industries importantes émettrices de polluants atmosphériques sont répertoriées dans Pékin et sur sa grande banlieue, et la moitié de celles-ci, environ, sont fortement polluantes. Ces usines se rencontrent surtout à l’ouest de la ville et, dans une moindre mesure, à l’est. Pratiquement tous les secteurs d’activité sont représentés par ces usines : chimie, métallurgie (ferreux et non ferreux), ciment, construction mécanique, agro-alimentaire, etc

      Si de très nombreux polluants différents sont émis dans l’air par toutes ces usines, celles-ci sont avant tout d’importantes sources de SO2, de NOX, de COV, de métaux lourds, mais aussi de poussières. Toutes ces activités industrielles plus les transports, le chauffage, etc. ont répandu sur Pékin, durant les années 1990, des oxydes de soufre et des oxydes d’azote aux concentrations annuelles de 100 u,g/m3 et 60 | i g / m3, respectivement.

      Les produits nocifs dans l’air que nous venons de citer ne sont pas… du CO² !!!

      Le mal de Pékin n’est pas non plus une chaleur excessive due à l’effet de serre ni une montée des eaux !!!

      C’est la pollution industrielle qu’il faut combattre et pas le CO² !!

  • Enfin une application rapide de la COP21 en Californie !!!

    La fuite de méthane pollue comme 7 millions de voitures...

  • Le journal français « Le Monde » du 20 janvier écrit :

    « L’annonce était pressentie. Elle est désormais officielle. L’année 2015 a été – et de loin – la plus chaude de l’histoire moderne. L’Agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA) et l’Agence spatiale américaine (NASA), qui tiennent toutes les deux le registre des températures de la planète, l’ont confirmé conjointement, mercredi 20 janvier… Mais une chose est certaine : du fait de la persistance des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, de l’accumulation de chaleur dans les océans et, plus globalement, de l’inertie de la machine climatique, la planète va continuer – même dans l’hypothèse d’une réduction drastique des émissions anthropiques – à se réchauffer dans les prochaines décennies. »

    source

    Fantastique de dire « une chose est CERTAINE » alors qu’il n’y a aucune preuve directe de cette « chose » !!!

    Une année chaude n’est la preuve de rien du tout en termes climatiques !

  • Qui a dit que la COP21 et que le GIEC ne produisaient qu’un effet de brouhaha ? Pas du tout, ils refroidissent la planète !

    Les premiers flocons ont commencé vendredi à ensevelir l’Est des Etats-Unis sous une épaisse couche de neige, qui pourrait atteindre 60 cm notamment à Washington, conduisant les autorités à prendre toutes les précautions face à cette tempête qui s’annonce record.

    "Je veux être très claire avec tous le monde. Nous percevons cela comme une tempête majeure et potentiellement meurtrière", a déclaré vendredi la maire de la capitale des Etats-Unis, Muriel Bowser. Près de 50 millions de personnes devraient être affectées par la tempête Jonas, surnommée par le quotidien Washington Post "Snowzilla", et dont les premiers flocons ont commencé à tomber vers 13h, comme prévu.

    "Une zone de basses pressions centrée sur le sud-est des Etats-Unis va continuer à créer une tempête hivernale majeure qui va affecter une large partie de la côte Est (...) à partir de vendredi et tout au long du week-end", a averti le dernier bulletin des services météorologiques. Ceux-ci ont émis des alertes au blizzard pour plusieurs Etats.
    Plus de 60cm de neige sont prévus… Merci COP21 !

    La tempête de neige Jonas, surnommée Snowzilla, qui touche une grande partie de l’est des Etats-Unis tout au long du week end, a déjà tué dix personnes au moins.

    Hier, déjà 100.000 personnes n’avaient plus l’électricité et aujourd’hui c’est bien pire...

    Avec une intensité revue à la hausse, il s’agit "très probablement" de l’une des pires tempêtes de neige jamais vues dans la mégalopole, selon le maire de New York, Bill de Blasio.

    En même temps, il y a eu le Japon…

    La neige est tombée drue sur l’est et le nord du Japon, lundi 18 janvier, perturbant les réseaux de transport urbain à Tokyo. Six centimètres de neige ont recouvert la capitale japonaise et 250 personnes ont été blessées dans les rues.

    La Chine affrontait samedi une vague de froid glacial dans tout le pays, avec des chutes de neige dans le sud qui ont entraîné l’annulation de nombreux vols.

    Le Centre national météorologique (NMC) a décrété une « alerte orange » sur l’ensemble du territoire. Le mercure devrait tomber au plus bas dans la partie septentrionale du pays, avec -39°C annoncés à Mohe (nord-est, province du Heilongjiang), frontalier avec la Sibérie, voire même -41°C à Genhe (nord, Mongolie intérieure). Les météorologues s’attendent à ce que des records de froid vieux de plusieurs décennies soient battus au cours du week-end. Sur les deux tiers du pays, le thermomètre devrait descendre sous les -12°C, selon le NMC. Dans la grande métropole de Chongqing (sud-est), la neige est tombée pour la première fois en 20 ans, entraînant l’annulation de nombreux vols au départ ou à l’arrivée de la ville.
    La Chine affronte une vague de froid historique…

    Jusqu’à - 41°C : la Chine bat de (très vieux) records de froid…

    En Russie, de très fortes neige au Kamchatka, à l’extrême est du pays, dans la ville de Petropavlovsk-Kamchatsky. Pendant 24 heures, 20 000 mètres cubes de neige ont été enlevées des routes de cette commune. Mais comme ces chutes de neige sont les premières de la saison dans le pays, presque personne ne s‘était préparé, d’où de nombreux accidents …

    Le nord-ouest du Mexique enregistre cet hiver ses plus importantes chutes de neige depuis plus d’un demi-siècle, entraînant la fermeture temporaire d’un aéroport et de plusieurs autoroutes dans l’État de Chihuahua, ont indiqué lundi les autorités locales.
    En fin de semaine dernière, jusqu’à 30 centimètres de neige sont tombés sur une trentaine de villes proches de la frontière américaine, le thermomètre dégringolant jusqu’à -18°C.
    « Il s’agit du niveau de neige le plus important des 55 dernières années », a déclaré à l’AFP Efrén Matamoros, directeur de la Protection civile de Ciudad Juárez, ville située dans l’État de Chihuahua.

    Une importante tempête dans les régions montagneuses d’Italie la semaine dernière pourrait devenir la pire chute de neige du monde. En effet, d’après l’Organisation météorologique mondiale (OMM), 256 centimètres sont tombés en 18 heures seulement dans les régions de Capracotta. Il s’agirait ainsi d’un record historique mondial.

    Bravo GIEC et COP21 ! Vive le refroidissement de la planète !!!

  • La côte est des Etats-Unis affronte ce week-end la pire tempête de neige de son histoire, avec vingt morts et des niveaux d’enneigement jamais vus.

  • Un froid glacial et une tempête de neige record se sont emparés de l’est des États-Unis. En quelques heures, un épais manteau de neige, tombée sous l’effet de la tempête Jonas – surnommée « Snowzilla » – a paralysé la côte, de Washington à New York, privant des dizaines de milliers d’habitants d’électricité et forçant l’armée à intervenir pour déneiger et réparer les dégâts. La tempête a déjà provoqué la mort d’au moins douze personnes, notamment dans des accidents, d’après les médias américains. 85 millions de personnes, soit un quart de la population américaine, pourraient être affectées par la tempête, surnommée « Snowzilla » par le quotidien « Washington Post », en référence au destructeur lézard géant du cinéma japonais, « Godzilla ». Une quinzaine d’États devraient être touchés.
    De l’autre côté du globe, la Chine n’a pas non plus été épargnée par cette vague de froid qui s’empare de tous les continents. De fortes chutes de neige dans le sud du pays ont entraîné l’annulation de nombreux vols.

    La neige est tombée pour la première fois depuis 20 ans dans la grande métropole de Chongqing (sud-ouest). 118 vols ont dû être annulés et 195 autres retardés. Le Centre national météorologique a annoncé des températures pouvant descendre jusqu’à -39 et -41 °C dans le nord du pays (une moyenne de -12 °C sur l’ensemble du territoire).

    Hong Kong connaît ses températures les plus froides en près de 60 ans…

    On n’entend plus tous ceux qui tiraient argument du démarrage doux de l’hiver...

  • Efficace Hollande !!! Il avait à peine introduit l’assemblée internationale contre le réchauffement anthropique que le froid hivernal s’abattait sur l’Europe de l’ouest ! Dites encore que les conférences internationales n’ont pas des effets immédiats…

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