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Crise systémique : « S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème »

samedi 17 décembre 2016, par Robert Paris

« S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème » disent les économistes du Capital, imitant ainsi les shadoks, en affirmant que le capitalisme ne peut pas avoir de fin par lui-même.

Michel Husson :

« Je ne crois pas à l’effondrement du capitalisme. »

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Michael Mann :

« Je ne crois pas beaucoup aux théories qui décrivent une crise terminale du capitalisme. »

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Edwin Mootoosamy :

« Je ne crois pas au “grand soir”, au renversement brutal du capitalisme. »

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Wikistrike est dans le doute :
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Christophe Bellec :

« L’idée de la disparition du capitalisme est ancienne dans les mouvements de gauche et d’extrême gauche. Cette » vieille lune » reprend aujourd’hui de l’actualité, mais de manière complètement différente, car elle se situe dans un tout autre cadre que celui défini au départ par les marxistes. Leur hypothèse était que ce système s’effondrerait de lui-même, en proie à ses propres contradictions et par les inégalités qu’il génère. En fait, le capitalisme va s’autodétruire pour des raisons qui ne sont pas, à la base, de nature sociale, mais plutôt de nature physique, matérielle, ainsi que par rapport à la » fin » du travail. »

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Denis Collin :

« Le cauchemar de Marx. Le capitalisme est-il une histoire sans fin ? »

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Luc Ferry :

« La thèse de la fin du capitalisme est une imposture intellectuelle. »

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Vladimir Vodarevski :

« La dernière crise financière, appelée aussi crise des subprime, a été vue comme une revanche à prendre par les anti-libéraux. Ils dénoncent le capitalisme comme responsable de cette crise. Cependant, les politiques keynésiennes mises en place pour relancer l’économie se sont vite heurtée au plafond de la dette. Les théories anti-libérales se heurtent donc à nouveau à la réalité. Peu d’entre elle prône une nationalisation de l’économie, ce système ayant conduit à une catastrophe. Néanmoins, les idées dirigistes ont repris de la vigueur. »

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Anton Pannekoek :

« L’idée que le capitalisme se trouvait dans une crise définitive, dans sa crise mortelle, domina les premières années qui suivirent la révolution russe. Lorsque le mouvement révolutionnaire des travailleurs se mit à refluer en Europe occidentale, la Troisième Internationale abandonna cette théorie. »

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Michel Gheude :

« No alternative. Le mot de Thatcher est devenu programmatique. Depuis les années 80 et la fin de la guerre froide, le capitalisme semble le seul modèle économique possible. Mais la crise qui secoue l’économie mondiale depuis 2008 suscite inévitablement la question : le capitalisme, au contraire, n’a-t-il pas atteint ses limites ? Ne sommes-nous pas à la veille d’un changement de paradigme ? »

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Youness Bousenna :

« Marx avait tort, le capitalisme n’est pas mort. »

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Les Echos :

« Le capitalisme n’est pas mort. »

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Le Figaro :

« Le capitalisme n’est pas mort ! »

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La Tribune :

« Le capitalisme n’est pas mort. »

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Slavoj Zizek :

« Il y a 30 ans ou 40 ans, nous avions l’habitude de débatre pour savoir comment serait le futur : Communiste, fasciste, capitaliste. Aujourd’hui, personne n’en parle. Nous acceptons tous silencieusement le capitalisme global. Mais d’un autre coté, nous sommes obsédés par les catastrophes apocalyptiques. Le monde entier annihilé par des virus, astéroïdes etc. Donc le paradoxe est qu’il est bien plus facile d’imaginer la fin de toute vie sur Terre plutôt que de modestes changements dans la societé. »

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Immanuel Wallerstein :

« La crise la plus récente similaire à celle d’aujourd’hui est l’effondrement du système féodal en Europe, entre les milieux du XVe et du XVIe siècle, et son remplacement par le système capitaliste. Cette période, qui culmine avec les guerres de religion, voit s’effondrer l’emprise des autorités royales, seigneuriales et religieuses sur les plus riches communautés paysannes et sur les villes. C’est là que se construisent, par tâtonnements successifs et de façon inconsciente, des solutions inattendues dont le succès finira par "faire système" en s’étendant peu à peu, sous la forme du capitalisme. »

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Marianne :

« Non, le capitalisme n’est pas immortel ! Il a eu un début et peut très bien avoir une fin, sous sa forme néocapitaliste tout au moins. »

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