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Le peuple Sami de Laponie, témoignage des anciens peuples chasseurs, est menacé !
jeudi 20 avril 2017, par
Le peuple Sami de Laponie, témoignage des anciens peuples chasseurs, est menacé !
Les Lapons menacés par l’extrême droite suédoise
Une mine qui menace la vie des Sami
Menacé en Suède par l’exploitation minière
Exploitation minière et atteintes à la culture menacent les Sami de Laponie
Les Sámi s’opposent à une compagnie minière britannique
Les Sami de Laponie, une des vieilles sociétés de chasseurs de rennes, païenne, animiste et matriarcale du monde
La religion finnoise antique (en finnois : suomalainen pakanuus, paganisme finnois) constitue l’ensemble des croyances religieuses Antiques de Finlande et de Carélie avant leur christianisation. La religion des anciens finnois est très similaire aux religions alentours, comme les religions germaniques, norrois et baltiques. Il possède cependant des différences, liées aux cultures fino-ougriennes et balto-finnoises de la région. Il s’est construit par rajouts au cours du temps, et inclut des aspects de l’âge de pierre européen aussi bien que des croyances Proto-Indo-Européennes plus tardives.
Le comté de Finnmark (Finnmark fylke en norvégien, Finnmárkku fylka en same,Finnmarks fylke en suédois, Finnmarkin lääni en finnois et Финмарк ou финская пограничная область en russe) est un comté norvégien situé à l’extrême nord du pays. Le Finnmark est une partie du Sámeeana, lequel s’étend sur les trois pays voisins : la Finlande, la Suède et la Russie.
Des divinités incarnaient des esprits de la nature, qui contrôlaient divers aspects de l’environnement et des éléments. Des chasses amenant beaucoup de gibier, un temps plus agréable, une pêche miraculeuse étaient le genre de requêtes faites à ces esprits au travers de sacrifices. Les emuus, mères ancestrales de nombreuses espèces, aidait à la chasse.
Le catholicisme a violemment combattu l’ancienne religion animiste des Lapons, allant jusqu’à assassiner et mettre sur le bûcher ceux qui persistaient dans leurs croyances.
Au xviie siècle, 88 jeunes femmes ont été brûlées comme sorcières, un chiffre extrêmement élevé au regard de la population du lieu.
Ilmatar est la déesse primordiale vierge de la mythologie finnoise, associée à l’air. En effet, ilma veut dire l’air et le suffixe -tar désigne une être féminin ou la fille, faisant d’Ilmatar la « fille de l’air ». Elle a été comparée à la Vierge Marie.
Elle est la mère de Väinämöinen, le héros principal de l’épopée Kalevala. On apprend dans le chant I du poème qu’Ilmatar, lassée de sa solitude, décide de s’allonger dans la mer et d’être ainsi fécondée par les vagues et le vent.
Seulement elle demeure enceinte de Väinämöinen pendant 700 ans. Éprise de douleur, elle prie le dieu-père Ukko de l’aider à s’en délivrer. Vient un canard qui fait son nid sur le genou d’Ilmatar qui dépasse de la mer, et pond six œufs d’or et un septième de fer. En couvant les œufs il brûle le genou de la vierge qui le secoue et fait disparaître les œufs dans les vagues et ils se cassent. Les différentes parties des œufs cassés forment la terre, le soleil, la lune, les nuages, le ciel, etc.
« Il était dans l’air une vierge, la superbe Luonnotar ; très longtemps elle resta pure. Elle finit par s’ennuyer de rester toujours solitaire au fond des vastes cours de l’air. Elle se posa sur les grandes vagues, le vent ballota la vierge. Pendant sept cents années, mère des eaux la vierge erra, nagea vers le midi, le nord, vers tous les horizons. Vint un vent violent qui couvrit d’écume la mer.
– Oh comme ma vie est pitoyable ! Oh Ukko, père des dieux, viens à moi quand je t’appelle ! Vint une cane, un bel oiseau volant d’horizon en horizon, cherchant un endroit pour faire son nid.
– Non, non, non ! Mettrai-je mon nid sur le vent ou sur les vagues ? Le vent le renversera et les vagues l’engloutirons.
Alors la mère des eaux, la superbe vierge de l’air, sortit son genou de la mer ; et sur celui-ci la cane fit son nid et entreprit de couver ses œufs. Ressentant une chaleur ardente, la vierge agita sa jambe, le nid tomba à l’eau et se brisa en miettes. De ces morceaux apparut alors la beauté. Le haut de la coque des œufs devint le ciel sublime, le blanc, la lune et le reste devint les étoiles du firmament. »
Les droits des Sami sont menacés par le colonisateur scandinave
Publié officiellement le 12 janvier, le nouveau rapport sur la situation du peuple sami en Norvège, Suède et Finlande développe une éloquente critique de la politique indigène de ces trois pays vis-à-vis des Samis. Le rapport souligne particulièrement le fait que, parmi ces trois pays, seule la Norvège est signataire du fameux « convention 169 » relatif aux peuples indigènes et tribaux.
Rédigé par l’américain James Anaya, rapporteur spécial sur le droit des peuples indigènes, le rapport, écrit dans un anglais académique mais très clair, expose les avancées et les obstacles inhérents aux droits du peuple sami. Débutant par un court mais précis récapitulatif de l’histoire et de la culture samie, le document va ensuite droit vers l’essentiel. Organisé logiquement entre les divers domaines sensibles de cette question, il pointe le doigt vers les réels problèmes auxquels doivent faire face les représentants du peuple sami.
Pour résumer succinctement les 88 articles du rapport, on pourra trouver trois sujets de préoccupations majeurs qui sont :
– Le manque de pouvoir décisionnel réel des parlements samis.
– Le manque de protection et la question de l’appartenance des terres traditionnelles des Samis.
– Le manque de fonds pour la protection et le développement de la culture et du langage samis.
Ainsi, s’il existe un parlement sami dans les trois pays, ceux-ci remplissent surtout des fonctions consultatives, administratives et culturelles. Tous manquent de moyens pour améliorer la représentativité de leur institution et pour travailler sur les projets de l’Etat central les concernant. Cette dernière remarque étant particulièrement adressée à la Suède où le parlement est souvent forcé d’appliquer des régulations nationales s’opposant à sa mission première.
La question de la propriété des terres traditionnelles samies est probablement la plus délicate de toutes. Alors que l’Etat norvégien a trouvé un compromis à travers le décret du Finnmark, transférant la possession des terres du nord du pays à un corps administratif local, cette solution reste unique en son genre. En Suède, il faut pouvoir documenter 90 années de présence continue pour se voir légalement attribuer un terrain, tandis qu’en Finlande, l’Etat est propriétaire de plus de 90 pour cent du territoire sami.
Le langage sami, divisé en 9 branches survivantes à l’heure actuelle est finalement la question qui touche certainement au cœur de l’identité samie. Alors que le plus important dialecte, le samegiella (Saami du Nord) est relativement sauf, le manque de moyens budgétaires menace directement la survie de plusieurs autres. Le problème est ainsi toujours le même, les gouvernements centraux rechignent à former et à enseigner le langage sur une plus grande échelle. En conséquence, juste une fraction des Samis peut bénéficier d’une éducation et de services publics dans leur langue maternelle, les dialectes Skolt et Inari sont parmi les plus menacés à l’heure actuelle.
Dans l’ensemble, le document prouve que le rapporteur spécial a effectué un travail exemplaire. Toutes les questions et controverses regardant l’auto-détermination du peuple sami ont été minutieusement traitées. C’est sûrement une coïncidence mais le rapport aura été rendu public alors que d’autres affaires liées à des thématiques qui y sont abordées refont surface. En Suède, de massifs projets miniers et éoliens menacent de larges pans de terres utilisés par des éleveurs de rennes. En Finlande, le gouvernement en place a affirmé avoir rejeté l’idée de ratifier la convention 169 alors même que le rapport presse Suède et Finlande de la signer.
Il est vrai que si une telle convention venait à être mise en application, cela signifierait l’immédiate acquisition de droits plus aboutis se basant sur la loi internationale, une protection légale dont de nombreux Samis auraient plus que besoin.