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Qui était Beethoven

lundi 3 juillet 2017, par Robert Paris

Qui était Beethoven ?

« Les compositeurs ne pleurent pas. Les compositeurs sont des êtres de feu. »

« Je veux saisir le destin à la gorge »

« O vous qui pensez que je suis un être haineux, obstiné, misanthrope, ou qui me faites passer pour tel, combien vous êtes injustes ! Vous ignorez la raison secrète de ce qui vous paraît ainsi. Dès l’enfance, mon cœur, mon esprit inclinaient à ce sentiment délicat : la bienveillance. J’étais toujours disposé à accomplir de grandes actions ; mais n’oubliez pas que depuis bientôt six ans je suis atteint d’un mal pernicieux, que l’incapacité des médecins est venue aggraver encore. […] Aussi, pardonnez-moi si, comme vous le voyez, je me retire aujourd’hui du monde, alors qu’auparavant je m’y mêlais volontiers. Je suis d’autant plus sensible à mon infortune qu’elle me fait méconnaître de tous. »

« Je puis dire que je mène une vie misérable. Depuis presque deux ans, j’évite toute société, parce que je ne puis dire aux gens : « Je suis sourd ». Si j’avais quelque autre métier, cela serait encore possible ; mais dans le mien, c’est une situation horrible. Que diraient mes ennemis, dont le nombre n’est pas petit ! »

« Pour un peu, j’aurais mis fin à mes jours... C’est l’art, et lui seul, qui m’a retenu. Ah, il me paraissait impossible de quitter ce monde avant d’avoir donné tout ce que je sentais germer en moi […]. Ma résolution sera durable, je l’espère ; je tiendrai jusqu’à ce qu’il plaise aux Parques inexorables de trancher le fil de ma vie. »

Par Romain Rolland

Par Richard Wagner

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Messages

  • « D’une immense générosité, Beethoven n’est pas l’esclave de son époque, mais il est pleinement engagé dans son temps. Très politique, il se tient informé par les journaux de tous les événements marquants. Son œuvre est action, car, pour lui, il n’y a pas de dichotomie entre le musicien et le citoyen. C’est pourquoi il rejettera la corporation des musiciens serviteurs du pouvoir en place et « apolitiques ».

    « Beethoven s’abreuva de l’esprit révolutionnaire démocratique, issu de la révolution française, qui s’étendait alors à travers l’Europe. Il a été enthousiasmé par l’idéal démocratique, puis déçu quand Napoléon a transformé ce mouvement de transformation en un nouvel empire. Beethoven efface alors rageusement la dédicace à Napoléon de sa troisième symphonie. Ses positions, très radicales pour l’Autriche et l’Allemagne de l’époque, ne l’empêchèrent pas d’être reçu dans les milieux aristocratiques.

    « En 1802, la troisième symphonie, dite "héroïque", est un hymne à la révolution française. Il l’a, à l’origine, dédiée à Napoléon, celui-ci lui apparaissant alors comme le continuateur du combat de la révolution française et son enthousiasme pour l’armée napoléonienne imprègne toute l’œuvre. « Ainsi, celui-là ne vaut pas mieux que les autres, après tout. Il va devenir un tyran pire que les autres. » écrit-il alors. »

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