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Canicule, sécheresse, inondation, les effets de pointe météorologiques ne sont pas des signes avant-coureurs de changements climatiques globaux

mercredi 19 juillet 2017, par Robert Paris

Les effets de pointe météorologiques ne sont pas des signes avant-coureurs de changements climatiques globaux

Inondations au Royaume-Uni, tempête polaire et sécheresse aux Etats-Unis, canicule en Europe... il y a des effets de pointe en météorologie : coups de chaud, coups de froid, tornades et tempêtes de grande force, coups de vents violents, chutes d’eau violentes et copieuses, chutes de grêles violentes et on en passe. On entend souvent dire que cela signifie que le climat se détraque. Autrefois, à chaque hiver violent, on disait que la glaciation approchait. Aujourd’hui, à chaque été chaud, on nous annonce que le réchauffement catastrophique se rapproche.

Le réchauffement climatique est le leitmotiv des commentateurs et ce n’est pas parce qu’on répète une affirmation dans les média, qu’elle est relayée par les politiciens, qu’elle est présentée dans les écoles, qu’elle prend de la valeur, en termes scientifiques.

Tout d’abord, il importe de comprendre que l’on compare là deux échelles différentes de la réalité, l’échelle du météorologique et l’échelle du climatologique. Ce sont des échelles de temps très différentes (petite échelle pour la météo et grande pour le climat), mais aussi des échelles très différentes des interactions terre/océans/ciel.

Un extremum climatique n’est pas un extremum météorologique. Et un extremum météorologique n’est pas le signal d’un extremum climatique. Au sein de situations d’extrema climatiques, il peut y avoir des extrema météorologiques allant complètement en sens inverse : des pointes de réchauffement au sein d’une glaciation ou des points de refroidissement au sein d’un réchauffement global.

Trois étés, quatre hivers, deux cyclones, trois tempêtes, c’est de la météo. Un système qui dure cent mille ans, c’est du climat.

Il y a un autre aspect qui les différencie : les événements météo, c’est surtout du local ou du régional et pas du global alors que le climat est d’abord global.

La météo dépend des montagnes, des vallées, des lacs, des forêts, des marais, des fleuves, des glaciers, etc. Le climat dépend de configurations qui changent beaucoup plus rarement : les océans, les continents, les pôles, les déserts…

Les « événements exceptionnels », que l’on peut appeler des « effets de pointe », de la météorologie sont produits par le caractère de la dynamique de la météo qui permet des déstabilisations brutales sans changement global, contrairement aux changements climatiques brutaux.

Il est courant, en Physique, de remarquer que les phénomènes brutaux de la petite échelle ne sont pas directement reliés à des changements brutaux de la grande échelle, les lois qui l’emportent n’étant pas exactement les mêmes aux deux niveaux, même si ceux-ci sont directement interdépendants. En dynamique des sociétés, on remarque que les changements brutaux à grande échelle, par exemple les révolutions ou les grands troubles, les grands massacres par exemple, ne sont pas le produit de changement brutaux des individus. Il peut parfaitement y avoir des changements brutaux pour les individus sans qu’ils soient symptomatiques de la survenue de changements brutaux à grande échelle et donc d’événements historiques.

L’individu et la classe sociale, l’atome et le matériau, l’animal et l’espèce, manifestent de la même disjonction des dynamiques. Il en va de même des micro-évolutions et des macro-évolutions.

Quelques hivers super froids ne sont pas nécessairement le produit d’un mouvement allant vers la glaciation, pas plus que quelques été chauds ne signifient un réchauffement global.

De même que des événements brutaux et exceptionnels, à petite échelle, ne signifient pas la survenue proche d’un événement exceptionnel à grande échelle.

On le sait à propos des dynamiques humaines sociales. Ce n’est pas parce que vous voyez une dizaine de fois dans une journée des individus révoltés qu’une révolte générale est en cours.

Un autre point mérite d’être souligné. Certains voient dans l’existence d’événements exceptionnels le témoignage que le climat est en train d’être déstabilisé.

Mais on serait bien en peine de trouver de nongues périodes où la Terre n’aurait connu nulle part des grands événements météorologiques. En prendre argument pour « prouver » l’existence d’un réchauffement global est absurde. Et cela d’autant plus qu’il y a non seulement des épisodes météorologiques de réchauffement exceptionnel que des épisodes de refroidissement exceptionnel, à la fois des sécheresses exceptionnelles et des pluies exceptionnelles. Et en rajoutant qu’on ne parle d’exceptions qu’au sens que ces événements sont plus importants que ceux habituels mais cela ne signifie que de tels événements n’aient jamais eu lieu dans le passé récent ou plus ancien.

La Terre a déjà connu des chaleurs bien pires, des refroidissements brutaux bien pires, des tornades bien pires, des tempêtes bien pires, etc.

N’en déplaise aux défenseurs de la thèse du « réchauffement climatique global d’origine humaine », on ne peut absolument pas se servir d’arguments météorologiques pour l’étayer.

Il pourrait parfaitement y avoir, par hasard, une série d’été très chauds sans qu’on s’achemine vers un réchauffement global.

En Physique, cela ne sera pas la première fois que le « petit » n’est pas une réduction du « grand »

Il y a des sauts entre les niveaux d’organisation de la matière et on saute d’un univers à un autre en sautant d’échelle, même si ces niveaux sont interactifs et coexistants. Une forte agitation à un niveau d’organisation ne signifie pas une forte agitation à l’échelle supérieure. Un nuage peut rester immobile dans l’ensemble et conserver sa forme globale inchangée, tout en étant sujet d’une très grande agitation interne, liée à des mouvements ascendants et des descendants de masses de molécules. Une mer peut conserver entièrement ses caractéristiques tout en voyant ses molécules changer à grande vitesse, par évaporation sous forme de nuages, puis condensation sous forme de pluies. Les structures globales à grande échelle sont des produits dynamiques qui émergent d’une agitation sous-jacente alors que ces structures semblent immobiles.

Il n’est pas besoin de penser que les mécanismes terrestres atmosphère/mers/continents « normaux » soient déstabilisés durablement pour expliquer l’existence d’événements exceptionnels en météorologie.

Ce que nous apprennent les anciens climats de la Terre

Que représente le réchauffement actuel par rapport à l’histoire des climats

Les sociétés méditerranéennes à l’épreuve du climat 1500-1850

Les événements météorologiques les plus meurtriers

Un exemple : 1816, l’année la plus froide des 500 dernières années

Année 1870

Catastrophe météorologique de 1693-1694

Les phénomènes météorologiques les plus importants du 20e siècle

Froid en Thaïlande

De l’an 1500 à l’an 1599, conditions météo remarquables

Histoire et Climat

Climat
Météorologie

La météorologie n’est pas la climatologie

Glossaire de la météorologie

Les phénomènes météorologiques les plus extraordinaires

Des effets météorologiques de site

Météorologie et discontinuité

Le réchauffement d’origine humaine, le point de vue d’un météorologue

Est-il vrai que le climat, ce soit d’abord l’effet de serre et cela dépende essentiellement du gaz carbonique CO² ?

Chronologie des événements météorologiques extrêmes en France

Phénomènes météorologiques extrêmes en Roumanie

Évènements météorologiques de 2010 en Europe

Froids extrêmes

De 1954 à 2012, les pires vagues de froid en France

Pire vague de froid du XXème siècle en février 1956

Vague de froid de l’hiver 1956 en Europe et au Maghreb

Pluies extrêmes

Chaleurs extrêmes

Tempêtes extrêmes

Histoire du climat avant 1850

Une analyse des causes profondes des événements récents

Une histoire du climat

Histoire des climats de la planète Terre

Réponses à quelques questions simples sur le climat

Les signaux climatiques signifient un réchauffement global anthropique ou non ?

Va-t-on, au contraire, vers une glaciation ?

Messages

  • Entièrement nouveau ?

    Pas du tout !

    Lire ici :

    En septembre 1837, le Racer’s storm est un des ouragans les plus puissants et les plus dévastateurs du XIXe siècle
    Il faut citer aussi :

    L’Ouragan d’Hispaniola en 1495

    L’Ouragan du Colomb en 1502

    L’ Ouragan des Bermudes de 1609

    Le « Grand ouragan colonial » de 1635

    L’ouragan Harry Cane de 1667

    L’ Ouragan de Terre-Neuve de 1775

    Le 11 janvier 1839, un fort

    Voir ici la suite

    En Guadeloupe, celui-ci ne fait pas exception. Il y a eu, dans les époques récntes, l’ouragan BETSY de 1956, la tempête tropicale HELENA de 1963, l’ouragan CLEO de 1964, le cyclone DAVID en 1979 et surtout l’ouragan de classe 4 HUGO de 1989 et l’OURAGAN DEAN en 2007…

    A Saint-Martin et Saint-Barthélemy, on se souvient de l’ouragan de classe 4 DONNA de 1960 et de l’ouragan LUIS de 1995 notamment pour les époques récentes.

  • J ai besoin d un éclaircissement sur ces histoires de typhon ouragan cyclone.
    C est la même chose c est la localisation géographique qui fait le changement de nom.
    Ok c est le froid plus le chaud et augmenter par l évaporation des océans et l énergie des vagues.
    Il me manque l histoire de la rotation. Est ce lié au mouvement terrestre ?
    Sur la terre sans la présence d une étendue d eau pas d ouragan.
    Pourquoi il n y en a pas en méditerranée ?

  • Un cyclone est un tourbillon de nuages et de pluie, associé à une dépression tropicale parvenue à un stade ultime de développement et de violence. Pour fabriquer un cyclone à partir d’une dépression, il faut plusieurs ingrédients, dont les principaux sont :
    Premièrement, beaucoup d’humidité, et c’est pourquoi les cyclones se forment toujours au-dessus d’un océan. Ils aspirent cette humidité, tirent leur énergie de sa condensation, et en ont besoin pour survivre. C’est seulement après un certain trajet maritime qu’ils sont susceptibles d’atteindre un rivage. S’il s’agit d’une île ou d’une presqu’île, ils peuvent la traverser de part en part, mais s’il s’agit d’un grand continent, après avoir provoqué de nombreux dégâts sur la côte et à proximité, les cyclones se meurent par manque d’humidité, et redeviennent des dépressions plus classiques.
    C’est la raison pour laquelle aucun cyclone n’est à craindre. Cette affirmation pourrait toutefois être remise en question si la terre venait à se réchauffer de quelques degrés, suite à l’amplification de l’effet de serre.
    Si aucun cyclone ne peut pour l’instant se développer en Méditerranée, il arrive en revanche que les restes d’un cyclone soient amenés à traverser l’Atlantique, et atteindre la Manche ou la façade océanique de la France Il s’agit dans ce cas d’un ancien cyclone, redevenu dépression après avoir évolué sur les eaux plus froides proches de la côte occidentale des U.S.A., puis entraîné par le courant perturbé d’ouest qui circule généralement au nord de l’anticyclone des Açores en direction de l’Europe. Parvenue sur nos rivages, la dépression ne possède plus les caractéristiques d’un cyclone, mais peut néanmoins être associée à des vents tempétueux.

    Deuxième condition, de la chaleur, il faut que l’eau soit à 27°C au moins. Les cyclones se rencontreront donc généralement vers la fin de l’été (aux Antilles, surtout à la fin du mois d’août et en septembre), à l’époque où l’eau de mer est la plus chaude, et dans les latitudes tropicales. Aux alentours de la France métropolitaine, seules les eaux de la Méditerranée peuvent parfois atteindre le seuil des 27 degrés, mais durant de courtes périodes, et sur des étendues trop réduites pour qu’une dépression ait le temps d’évoluer en cyclone.

    Les termes typhon, ouragan et cyclone tropical recouvrent tous les trois la même réalité : ils désignent un phénomène tourbillonnaire des régions tropicales (entre 30°N et 30°S) accompagnés de vents dont la vitesse est supérieure ou égale à 64 nœuds c’est-à-dire 118 km/h ( soit une force 12 sur l’échelle de Beaufort).
    La désignation adoptée dépend simplement de l’endroit du globe où se produit le phénomène.
    Le terme cyclone ou cyclone tropical est réservé à l’océan Indien et au Pacifique sud. On parle en revanche d’ouragan en Atlantique nord et dans le Pacifique nord-est et enfin de typhon dans le Pacifique nord-ouest.

    Si les vents atteignent 33 m/s, on l’appelle alors :

    Ouragan dans l’Atlantique Nord, l’Océan Pacifique Nord-Est, à l’est de la ligne de changement de date, et dans l’Océan Pacifique Sud à l’est de 160°E

    Typhon dans l’Océan Pacifique Nord-Ouest, à l’ouest de la ligne de changement de date
    Cyclone tropical sévère dans l’Océan Pacifique Nord-Ouest, à l’ouest de 160°E et dans l’Océan Indien Sud-Est, à l’est de 90°E)

    Tempête cyclonique sévère dans le Nord de l’Océan Indien

    Cyclone tropical dans le sud de l’Océan Indien

    La répartition des cyclones tropicaux est très inégale entre les deux hémisphères : environ 70 % dans l’hémisphère nord contre 30 % dans l’hémisphère austral. La région la plus active, avec plus de 35 % des cyclones tropicaux du globe, est représentée par l’océan Pacifique nord-ouest. Il s’agit également de la région où les phénomènes sont les plus étendus et les plus violents.

    Sur l’ensemble du globe, seulement 22 % des perturbations évoluant en cyclones tropicaux prennent naissance au-dessous de 10 ° de latitude, contre 65 % entre 10 ° et 20 °, et seulement 13 % au-dessus de 20 °.

    Les amas de nuages nécessaires à la formation des cyclones se trouvent en particulier entre les tropiques, au niveau d’une vaste zone de mauvais temps, qu’on dénomme zone intertropicale de convergence ou zone de convergence intertropicale (ZIC ou ZCIT). Certains cyclones peuvent également se former à partir de perturbations d’origine tempérée, qui sont descendues en latitude et ont pris peu à peu des caractéristiques tropicales (le « cœur » froid notamment devenant alors un « cœur » chaud). On retrouve là-aussi à l’origine, un amas nuageux qui a trouvé forte humidité et instabilité. Certaines de ces perturbations évoluent en cyclones, lorsque les autres conditions sont réunies, d’autres non et restent des amas nuageux, ondes tropicales ou zones perturbées.

    Un cyclone naît et se développe uniquement si les conditions suivantes sont réunies :

     une condition thermique : une température de la mer supérieure à 26 °C sur une épaisseur minimale de 50 m. L’évaporation de surface de grandes quantités d’eau fournit l’énergie nécessaire pour entretenir le système de machine à vapeur qu’est une formation cyclonique. Si l’eau est trop froide, le cyclone ne peut pas se former ou, s’il était déjà formé préalablement, il s’affaiblit puis finit par perdre ses caractéristiques cycloniques tropicales. Cette condition thermique en fait ainsi un phénomène essentiellement maritime (depuis sa naissance jusqu’à sa maturité). En pénétrant sur terre, son énergie tend rapidement à décroître ;

     une condition géographique : être suffisamment éloigné de l’Équateur (cinq degrés de latitude, soit une distance voisine de 550 km) de façon à ce que la force de Coriolis ne soit pas nulle. Cette force, engendrée par la rotation terrestre, imprime une déviation du vent vers la droite dans l’hémisphère nord et vers la gauche dans l’hémisphère sud. Elle est nulle à l’Équateur. C’est elle qui intervient pour déclencher le mouvement tourbillonnaire initial. En dessous de cinq degrés de latitude, la force de Coriolis est trop faible pour un tel déclenchement (il n’y a donc jamais de cyclone entre 5 ° sud et 5 ° nord) ;

     une forte humidité, indispensable à la formation des cumulonimbus. La formation d’un cyclone est impossible pour une humidité inférieure à 40 %, fréquente lorsqu’elle est supérieure à 70 % ;

    Dans le mouvement des vents entre les zones de hautes et basses pressions un équilibre se crée entre la force de Coriolis, centrifuge, et la force qui les attire vers le « creux » de la dépression (force de gradient de pression). Il en résulte un mouvement d’enroulement des vents autour de la zone de basse pression, suivant à peu près les lignes d’égale pression.
     la pré-existence d’une zone dépressionnaire, d’un amas nuageux, d’une ligne de grains ou encore d’une onde tropicale associée à de la convection et à un faible mouvement d’air convergent de basses couches. Cette convergence crée les mouvements ascendants, permettant à l’air humide de s’élever ;

     la présence de vents en altitude (jusqu’à 15 km). Ces vents doivent être relativement homogènes : même direction et même force ou presque. Dans le cas contraire, l’énergie développée par le système va se disperser et le système a tendance à se « cisailler ».

    La structure des cyclones est caractérisée par une masse nuageuse pouvant s’étendre sur 1 000 km pour les plus importants. Elle est organisée en bandes spiralées s’enroulant autour d’un centre de rotation, anneau central compact et droit. Au stade de tempête tropicale, ce centre est noyé au milieu des nuages de type cumulonimbus, à fort potentiel pluvieux et orageux. Il est parfois difficilement discernable.

    Au stade de cyclone, ce centre de rotation, l’œil du cyclone est plus nettement identifiable. L’œil a un diamètre généralement compris entre 30 et 60 km (exceptionnellement de plus de 200 km). Il est caractérisé par des vents faibles et des précipitations nulles ou très faibles, tandis que la pression atmosphérique y est au plus bas et la température en altitude la plus chaude (jusqu’à 10 °C de plus dans l’œil qu’à sa périphérie à 12 km d’altitude). Il y régne ainsi un calme apparent très temporaire (des lambeaux de ciel bleu sont quelquefois visibles).
    Un cyclone s’affaiblit dès qu’une de ses sources d’alimentation en énergie disparaît ou s’atténue. C’est ainsi notamment le cas :
     lorsqu’il arrive sur terre. Ainsi, un cyclone passant sur les Caraïbes se retrouve privé de « carburant » et sort de ces îles souvent très affaibli. S’il rentre (on dit atterrit) sur un continent, comme les États-Unis, il peut mourir (se dissiper) en vingt-quatre heures. Toutefois, les phénomènes les plus puissants peuvent conserver une énergie suffisante pour « traverser » l’étendue terrestre et se développer à nouveau au contact d’un océan, si les conditions nécessaires à leur renforcement sont présentes. Par ailleurs, les forces de frottement sur terre (action de résistance due au relief terrestre et « freinant » les mouvements d’air) ne jouent pas un rôle prépondérant dans la dégénérescence du cyclone ;
     lorsqu’il arrive sur des océans dont les eaux de surface ne sont pas assez chaudes ;
     lorsqu’il subit les effets du cisaillement vertical du vent qui déforme sa structure verticale ;
     lorsque sa trajectoire se rapproche trop de l’Équateur.
    Certains cyclones en fin de vie peuvent être « repris » par la circulation d’ouest des latitudes moyennes et engendrer de violentes tempêtes, sur les côtes européennes notamment (c’est le cas de près d’un cyclone sur deux dans l’océan Atlantique nord).

    Les trajectoires peuvent être définies à partir de deux circulations différentes :
     aux latitudes tropicales, une circulation équatoriale d’est en ouest (sauf dans l’océan Pacifique sud-ouest où la circulation se fait généralement d’ouest en est) ;
     l’entrée du cyclone dans la circulation des régions tempérées après un changement plus ou moins brutal de direction. Cette incurvation de la trajectoire vers le pôle est due à la force de Coriolis, qui dévie les cyclones vers la droite dans l’hémisphère nord et vers la gauche dans l’hémisphère sud.

  • Un cyclone est une tempête caractérisée par le mouvement giratoire convergeant et ascendant du vent autour d’une zone de basse pression (qui est appelée l’œil du cyclone) où il a été attiré violemment d’une zone de haute pression. Dans l’hémisphère Nord, ils tournent dans le sens inverse de l’hémisphère Sud.

    Pour qu’un cyclone se forme, il faut :

     Que la température de l’eau de la mer soit d’au moins 26°C sur une épaisseur minimale de 50 m. Les cyclones dépendent de la température de l’eau de mer, ces phénomènes sont donc des phénomènes saisonniers.

     Que le lieu de formation soit éloigné de l’équateur (au moins 5° de latitude soit environ 550 km) pour que la force de Coriolis ne soit pas nulle.

     Que l’humidité soit d’au moins 40%. De cette manière, la formation d’un cumulonimbus est possible.

     Qu’il y ait un cisaillement des vents.

    Les vents appelés vents alizés poussent les cyclones qui se déplacent d’est en ouest. Cependant cette trajectoire est déviée par la force de Coriolis engendrée par la rotation de la terre qui les dévie vers la droite dans l’hémisphère Nord et vers la gauche dans l’hémisphère Sud. Nous avons préciser précédemment qu’un cyclone se forme à la suite d’une dépression. Or lors du déplacement d’un cyclone à la surface de l’océan, il y a trois force qui interviennent :

    -la force de pression qui est centripète c’est à dire qu’elle est dirigé vers la zone de basse pression

    -la force centrifuge (dirigé vers l’extérieur) et la force de Coriolis (perpendiculaire à la vitesse de déplacement) qui s’opposent à la force de pression ce qui diminuent la force résultante, celle dont dépend la force réelle du vent. En l’absence de force de rotation terrestre, le cyclone se déplacerait des zones de hautes pressions vers les zones de basses pressions. Mais la force de Coriolis due à la rotation de la Terre dévie la trajectoire du cyclone en une forme parabolique.

    Néanmoins, dans la réalité, les trajectoires observées sont plus ou moins complexes et peuvent présenter des boucles, des retours en arrière, etc.

    Lorsque le cyclone atteint le continent apparaît une autre force appelée force de friction au force de frottement qui correspond aux frottements à la surface de la Terre, ce qui diminue la vitesse de déplacement du cyclone. Or la force de Coriolis est proportionnelle à la vitesse de déplacement. Ainsi en présence des force de friction, la force de Coriolis diminue. Par conséquent la force de pression devient dominante ce qui explique le mouvement en spirale de l’air autre de la dépression.

  • Jouzel, climatologue et ancien haut responsable du GIEC, était interviewé hier par la radio sur les orages à répétition en France avec des chutes d’eau exceptionnelles. Il a commencé par dire que c’était dû au réchauffement climatique, puis qu’on ne savait pas, puis que c’était quand même le réchauffement, puis qu’on ne pouvait pas dire, puis qu’il fallait quand même se préparer que... ce soit le réchauffement ! Valse hésitation bien significative ! D’autant qu’il n’était pas sortie lors des vagues de... froid !!!

  • Météo-France n’avait pas prévu la canicule de 2020 des mois ou des semaines avant mais elle prétend prévoir des canicules folles en… 2050 !!!

    https://www.huffingtonpost.fr/entry/meteo-france-canicule-futur_fr_5f353007c5b6fc009a62590c

    Ils ont même oublié que la météorologie n’est pas la même science que la climatologie !!!

  • La France pourrait connaître deux mois de canicule et 50 degrés l’été d’ici 2100, alerte un rapport de Météo France

    https://www.20minutes.fr/planete/2966487-20210201-climat-france-pourrait-connaitre-deux-mois-canicule-50-degres-2100-alerte-rapport-meteo-france

    Ils n’en savent absolument rien et feraient mieux de donner vraiment la météo du jour…

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