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Quand les puissances occidentales ont soutenu, armé, financé et même organisé des bandes terroristes…

mercredi 8 novembre 2017, par Robert Paris

Laurent Fabius, alors ministre des Affaires étrangères de la France :

« Le Front al Nosra fait du bon boulot en Syrie contre Assad et donc il est difficile de les désavouer »

« Tous les Arabes étaient vent debout (...) parce que sur le terrain, ils font un bon boulot. C’était très net, et le président de la Coalition était aussi sur cette ligne. »

« Les Etats-Unis ont considéré que le groupe devrait être mis sur la liste des terroristes... En ce qui concerne la France, nous allons étudier le rôle de Al-Nosra en détail, car c’est un problème qui doit être pris en compte. »

« En revanche, la décision des Etats-Unis de placer Jabhat Al-Nosra, un groupe djihadiste combattant aux côtés des rebelles, sur leur liste des organisations terroristes, a été vivement critiquée par des soutiens de l’opposition. »

« Par ailleurs, la Coalition nationale syrienne était très hostile à cette position en disant que (les jihadistes d’Al-Nosra) sont des gens qui se battent contre Assad, donc c’est très difficile de les désavouer. »

« Vous aurez noté que autant la Coalition nationale syrienne a désavoué la position américaine, autant elle n’a pas pris dans sa propre représentation les djihadistes. »

Voir l’article du Monde

Qui est le groupe terroriste nommé « Front Al Nosra »

Quand les puissances occidentales ont soutenu, armé, financé et même organisé des bandes terroristes…

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La France, soutien du terrorisme en Syrie

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La France a livré des armes à ces bandes terroristes

Les USA ont aussi fourni des armes aux terroristes en Syrie

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Messages

  • A partir de l’invasion de l’Afghanistan par l’URSS en 1979, des dizaines de milliers de jeunes arabes ont été recrutés, entraînés militairement et idéologiquement sous l’étendard du « jihad », pour aller se battre contre les « infidèles » et « athées » de l’armée soviétique qui avaient envahi ce pays. Ceci s’est fait ouvertement sous incitation américaine officielle par le truchement des deux gouvernements d’Arabie saoudite et du Pakistan, lesquels ont adopté des « versions dures » de la sharia musulmanes enseignées dans des centaines d’écoles coraniques à leurs jeunes enfants. En fait, l’armée américaine encore traumatisée par la défaite du Vietnam a pu ainsi éviter à l’époque d’intervenir directement sur le terrain. Elle l’a fait par des « proxies » et ce dernier affrontement de la Guerre froide a été ainsi gagné par les Etats-Unis. Le théoricien de cette mobilisation de l’Islam a été Zbidigniev Brejenzki, conseiller pour la sécurité du président Carter.

    Au cours de la guerre d’Afghanistan s’est constituée l’organisation d’Oussama Ben Laden, lui-même saoudien, dénommée Al Quaëda, qui a appuyé le mouvement des Talibans lequel a été à l’origine largement une création du gouvernement du Pakistan avec la bénédiction américaine. Al Quaëda va ainsi devenir une internationale de combattants islamiques aux emplois multiples, car une fois cette guerre terminée, on la retrouvera dans divers pays africains – notamment le Nigeria, le Mali et la Somalie – mais aussi en Bosnie, en Tchétchénie, au Caucase, en Russie, de même qu’aux Philippines, en Chine (surtout au Xing Quiang province a majorité musulmane) et au Myanmar. Si les grands attentats anti-occidentaux ont polarisé tous les regards et l’attention médiatique (attaques en Afrique contre des ambassades américaines en 1997, attentats du 11 septembre 2001, attentat de Madrid en 1995 et celui de Londres), on oublie toujours le nombre effarant de victimes que cette internationale terroriste a causé dans le monde arabe et musulman et d’autres pays depuis un quart de siècle, par des centaines d’attentats, sans que cela ne suscite de grandes émotions dans les médias occidentaux, sauf si des touristes ou autres personnes de nationalité européenne ou américaine en ont été aussi victimes.

  • Non seulement les puissances impérialistes occidentales qui ont fait chuter le dictateur Kadhafi n’ont pas libéré le peuple libyen mais ils ont transformé la Libye en règne des bandes armées et en zone d’esclavagisme des migrants emprisonnés là par les puissances occidentales comme l’a démontré à nouveau un reportage de CNN !!!!

  • La semaine dernière, des journalistes de CNN ont révélé dans un reportage que des migrants étaient vendus aux enchères en Libye, pays par lequel ils transitent avant de tenter la traversée de la Méditerranée. On y voit notamment, sur une image de mauvaise qualité prise par un téléphone portable, deux jeunes hommes. Le son est celui d’une voix mettant aux enchères "des garçons grands et forts pour le travail de ferme. 400... 700..." avant que la journaliste n’explique que "ces hommes sont vendus pour 1.200 dinars libyens - 400 dollars chacun". Un reportage qui a provoqué des réactions indignées en Afrique et à l’ONU. Une manifestation a eu lieu samedi à Paris.

  • Le prince Mohamed Ben Salmane déclarait :

    « Nous avons travaillé avec ceux qu’on pouvait utiliser pour nous débarrasser du communisme, parmi ces gens il y avait les frères musulmans nous les avons financés et les Etats-Unis d’Amérique les a financés aussi …Si nous remontions dans le temps on ferait la même chose nous utiliserions à nouveau ces personnes ».

    Lire ici

  • Le pouvoir afghan est en train de négocier avec les Talibans, avec le feu vert des USA, un nouvel arrangement et un partage du pouvoir. Voilà donc pourquoi un pays a été mis à feu et à sang : pour faire revenir les Talibans !!!

  • Lundi, l’émission de télévision publique néerlandaise Nieuwsuur (l’Heure des Nouvelles) a rapporté que le gouvernement néerlandais finançait un groupe djihadiste en Syrie, que les procureurs ont qualifié de « terroriste ».

    L’affaire est une révélation dévastatrice du caractère criminel de la guerre pour le changement de régime menée par Washington et l’Union européenne (UE) en Syrie depuis 2011. Elle fait suite au scandale impliquant le conglomérat franco-suisse Lafarge, qui a financé les milices de l’État islamique en Irak et en Syrie qui ont mené des attaques terroristes en Europe.

    Nieuwsuur a rapporté qu’Amsterdam avait fourni une « assistance non létale » à 22 groupes d’opposition djihadistes luttant contre les forces gouvernementales syriennes. Cela comprenait la fourniture d’uniformes et des véhicules de type pick-up à la milice « al-Jabhat al-Sham » dans le cadre d’un programme secret d’assistance aux groupes rebelles en Syrie de 2015 au début 2018.

    Jusqu’à ce que l’affaire soit dévoilée, le ministère néerlandais des Affaires étrangères a affirmé ne soutenir que des « groupes modérés » en Syrie. Il a déclaré à la Tweede Kamer (Chambre des représentants néerlandaise) que les « groupes modérés » respectent le « droit humanitaire de la guerre », ne coopèrent pas avec les extrémistes et recherchent une « solution politique inclusive » pour la Syrie.

    Cependant, un scandale a éclaté après le procès d’un Hollandais accusé d’avoir rejoint la milice al-Jabhat al-Sham en 2015. Les procureurs ont qualifié al-Jabhat al-Sham d’organisation terroriste, la qualifiant de groupe « salafiste et djihadiste » qui « s’efforce d’établir un califat » et insistant sur le fait qu’il ne pouvait être qualifié d’autre qu’une « organisation criminelle à but terroriste ».

    Il s’est avéré cependant que les Pays-Bas faisaient partie d’une coalition de puissances de l’OTAN qui a financé al-Jabhat al-Sham, également connu sous le nom de : « Front du Levant », un groupe de défense des rebelles soutenus par la Turquie dans le nord de la Syrie. En 2016, Amnesty International a accusé le groupe d’avoir procédé à des exécutions sommaires et de créer des tribunaux chargés de faire respecter un code pénal strict basé sur l’islam.

    Le scandale intervient alors que la tentative de l’OTAN pour imposer un changement de régime en Syrie risque une défaite militaire imminente. Le régime d’Assad, avec l’appui aérien de la Russie, s’empare des zones contrôlées par les rebelles et lance une nouvelle offensive à Idlib pour capturer les derniers bastions islamistes.

    Quelques jours auparavant, le parlement néerlandais avait annoncé que le gouvernement avait décidé de mettre fin à son soutien aux groupes rebelles syriens, affirmant que cela ne fournissait pas les « résultats escomptés ». Une lettre du 7 septembre signée par les ministres des affaires étrangères et du commerce a déclaré : « La possibilité de changer rapidement la situation [en Syrie] est très faible ».

    Il a révélé qu’Amsterdam avait dépensé 70 millions d’euros pour des projets dits de « stabilisation » destinés à soutenir les milices de l’opposition syrienne. Amsterdam a offert 25 millions d’euros à un fonds d’assistance « non létale », 12,5 millions d’euros aux Casques blancs et 15 millions d’euros au programme d’accès à la justice et à la sécurité communautaire (AJACS). La lettre du 7 septembre a reconnu que cet engagement avait cependant échoué, car les forces pro-gouvernementales syriennes sont au bord de la victoire.

    Les médias russes ont indiqué que le programme de l’AJACS était impliqué dans le projet controversé de police syrienne libre, qui avait fait l’objet d’un documentaire de la BBC selon lequel « beaucoup de financements venant de Londres ont été confiés à des éléments djihadistes ».

    Les prétentions « humanitaires » de la guerre sanglante de l’OTAN pour un changement de régime en Syrie se sont complètement effondrées. Alors qu’ils qualifiaient l’État islamiste de dangereuse milice et affirmaient qu’ils la combattaient dans le cadre d’une « guerre contre le terrorisme », les puissances de l’OTAN ont utilisé des organisations terroristes comme intermédiaires à l’étranger pour poursuivre leurs intérêts impérialistes et attiser la guerre au Moyen-Orient.

    Ils ont compté sur les milices islamistes lors de la guerre de 2011 en Libye, puis en Syrie, travaillant avec des cheikhs pétroliers du golfe Persique tels que l’Arabie Saoudite pour injecter des milliards de dollars dans des réseaux terroristes islamistes. Ils ont recruté des dizaines de milliers de combattants d’Europe, du Moyen-Orient et d’Asie pour mener des raids ou des attentats dans les deux pays. En 2012, le Pentagone a désigné une de ces milices qui servaient d’intermédiaires, Al Nusra, comme groupe terroriste affilié à Al-Qaïda, bien qu’il ait continué à recevoir le soutien de l’OTAN.

    Les révélations sorties aux Pays-Bas révèlent le caractère frauduleux des mesures de police imposées par les puissances européennes – comme l’état d’urgence en France, ou mettant Bruxelles en couvre-feu, ou mettant des forces armées dans les rues pour faire appliquer la loi au Royaume-Uni – après les attaques terroristes de l’État islamique. En fait, les mêmes gouvernements ont acheminé des quantités massives de fonds publics vers les réseaux terroristes qui ont mené les attaques.

    Ces mesures de la police ne visaient pas à stopper le terrorisme, mais à supprimer l’opposition sociale croissante à la guerre et à l’austérité.

  • Depuis que le quotidien en ligne Público a révélé que les services de renseignements espagnols et européens ont suivi de près les auteurs de l’attentat terroriste d’août 2017 à Barcelone jusqu’au jour même où il a eu lieu, une âpre bataille se livre au sein des médias et de l’establishment politique espagnol. Le reportage de Público a fourni des preuves détaillées, fondées sur des documents internes, que l’État était au courant qu’il allait y avoir une attaque, qui a été menée par un informateur du service de renseignement espagnol. Pourtant, l’establishment au pouvoir s’unit pour dénoncer le rapport et ridiculiser l’idée qu’une conspiration officielle a eu lieu.

    En juillet, Público a publié un reportage en quatre parties après un an d’enquête sur les relations entre l’imam Abdelbaki Es-Satty, le chef de la cellule terroriste, et le Centre national de renseignement (CNI). Público a fondé son rapport sur les sources du CNI et ses rapports confidentiels sur Es-Satty et sa cellule, dont elle a publié des extraits sur son site. La documentation de Público le prouve en réfutant le compte rendu officiel selon lequel ces attaquants ont agi sans être détectés, surprenant les services de renseignements européens alors qu’ils préparaient l’attentat terroriste le plus meurtrier en Espagne depuis les attentats à la bombe perpétrés par Al-Qaïda à Madrid en 2004 :

    *Le CNI a recruté Es-Satty comme informateur au moins jusqu’en 2014, en utilisant un compte Gmail pour les communications entre Es-Satty et son gestionnaire CNI.

    *Les services de renseignement ont falsifié ses dossiers juridiques pour empêcher son expulsion après qu’il eut été reconnu coupable de trafic de drogue. Il a même reçu l’aide du CNI pour qu’il soit installé en tant qu’imam dans la petite ville catalane de Ripoll, alors qu’il était connu pour être radicalisé depuis longtemps, dès 2004, lorsqu’il a été associé aux attentats de Casablanca du 16 mai 2003.

    *Le CNI a effacé le dossier d’Es-Satty afin que la communauté musulmane de Ripoll ne soit pas au courant de son histoire, ce qui a également nui à la police régionale catalane qui a commencé à enquêter sur ces attentats.

    *Le CNI connaissait les mouvements de certains membres de la cellule en France, en Allemagne, en Belgique et en Suisse, et suivait les conversations téléphoniques entre eux. Es-Satty a eu des contacts avec des forces islamistes à travers l’Europe impliquées dans la guerre par procuration menée par l’OTAN contre la Syrie, y compris des cercles djihadistes en Belgique. La surveillance intense de sa cellule par le CNI a nécessité la collaboration des services de renseignement européens, dont les services de renseignement français, qui ont reconnu avoir espionné des membres de la cellule d’Es-Satty qui s’étaient rendus à Paris peu avant l’attentat de Barcelone.

    *Le CNI a consacré un niveau extraordinaire de ressources aux membres de la cellule, y compris ceux qui n’avaient pas de casier judiciaire jusqu’au jour des attentats. Le CNI, écrit Público, « écoutait et transcrivait toutes les conversations entre ces jeunes musulmans, qui n’étaient pas encore censés être liés à un complot djihadiste, en effectuant les contrôles de renseignement les plus exhaustifs possible, qui exigent des ressources matérielles et humaines considérables ».

    *Après l’attentat, des agents de la CNI impliqués dans le traitement d’Es-Satty ont été affectés dans un pays africain éloigné, et un autre a été « transféré dans la capitale d’un pays d’Amérique latine avec sa famille ».

    Le reportage de Público est politiquement dévastateur. Jusqu’à présent, aucun de ses détracteurs n’a tenté d’examiner ou de discréditer les documents sur lesquels il est fondé. Il fournit des preuves convaincantes que le gouvernement espagnol, qui cherchait publiquement un prétexte pour imposer la loi martiale avant la déclaration d’indépendance catalane d’octobre 2017, savait qu’une cellule terroriste existait à Barcelone, mais a décidé de ne pas agir pour la démanteler, au prix de centaines de victimes. Cela a d’immenses implications politiques.

    Le virage à des formes de gouvernement d’État policier et la légitimation officielle du fascisme en cours en Espagne et dans toute l’Europe sont fondés sur la criminalité d’État et des mensonges politiques. Après l’attaque de la cellule, le CNI a tenté de dissimuler les preuves de leur complicité. Et alors que la police espagnole attaquait brutalement les électeurs pacifiques lors du référendum catalan, la classe dirigeante espagnole virait radicalement vers la droite pour promouvoir le parti profasciste et nationaliste anti-nationalisme catalan Vox. Plus frappant encore, la Cour suprême espagnole a déclaré que Francisco Franco, chef du coup d’État de 1936 contre la république espagnole et fondateur d’une dictature fasciste de quatre décennies, était le chef d’État légitime du pays dès le lendemain de son coup d’État, qui a provoqué la guerre civile espagnole.

    Le contenu du reportage de Público s’est répandu sur les médias sociaux et a provoqué l’indignation de larges couches de la classe ouvrière. Las Ramblas, l’avenue du centre de Barcelone où les attaques se sont produites, était remplie d’autocollants disant « 17-A. Arrêtez le silence complice ». Mais l’élite dirigeante a oeuvré sans relâche pour minimiser, déformer et discréditer le reportage. Le gouvernement en exercice du Parti socialiste espagnol (PSOE) a affirmé éhontément que l’ancien directeur du CNI avait déjà fourni les explications nécessaires au Parlement. À la fin du mois dernier, le PSOE, le Parti populaire, les citoyens et Vox ont bloqué pour la deuxième fois les appels des partis nationalistes catalans à une enquête parlementaire sur les attaques de 2017.

    La réaction des forces politiques et médiatiques affiliées à Podemos a revêtu une importance particulière. Après avoir cherché pendant des mois à former un gouvernement de coalition avec le PSOE, qui cache le contexte de l’attentat de Barcelone, ses factions se sont unies en affirmant que ce reportage n’avait aucune importance.

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