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Le djihad historique du califat arabe se faisait-il contre les chrétiens occidentaux ?

lundi 3 août 2020, par Robert Paris

Le « djihad islamique » historique, celle du Moyen-âge, n’est nullement une guerre visant spécifiquement le christianisme, contrairement à ce que prétend le mythe des sociétés occidentales

Nous allons ici à l’encontre de nombre de mythes historiques dominants dans les sociétés occidentales et qui prétendent qu’une « guerre de civilisations » a toujours opposé principalement le monde musulman et le monde occidental, les deux étant pris en bloc.

En effet, lors de la naissance, du développement et de l’extension de l’empire arabe, les principales guerres de l’Islam ont été menées contre des peuples orientaux et non occidentaux, a été menée contre des peuples païens, des peuples animistes, contre des peuples athées, ou bouddhistes, ou entre peuples islamisés, ou des peuples défendant diverses versions de l’Islam. Par contre, de nombreuses alliances politiques et militaires se sont réalisées entre des royaumes musulmans et des royaumes chrétiens, contre d’autres royaumes musulmans ou chrétiens. La solidarité entre musulmans ou entre chrétiens au Moyen-âge est un mythe rarement réalisé ni durablement. Les alliances changent sans cesse et se gardent de s’en tenir à une hostilité globale entre musulmans et chrétiens.

Les croisades chrétiennes en Orient ont certes entraîné un début de polarisation du monde chrétien contre l’Islam, et de l’inverse aussi, mais cela a toujours été un drapeau idéologique et politique plus qu’un but et une réalité. Et cela tout d’abord parce que la principale menace contre les royaumes et l’empire musulmans sont souvent venus d’ailleurs, par exemple de l’extrême-orient, notamment de la Chine, de la Mongolie, ou d’autres régions du Moyen Orient, et même simplement des royaumes musulmans entre eux comme des royaumes africains ou yéménites contre l’empire de la Mecque (Arabie) ou du Pont (Turquie).

En fait, toute l’histoire du lancement de l’Islam et de la formation de son empire n’a rien quasiment à voir avec le christianisme occidental et s’en moque. Ce sont effectivement des guerres permanentes qui l’ont marquée, guerres permanentes entre tribus, clans familiaux nomades du Hedjaz, de l’Arabie à l’Afrique, guerres qui n’ont nullement été inventées par l’Islam et parcouraient déjà la région bien avant sa naissance, avec des alliances sans cesse changeantes. Certes, la naissance de la religion musulmane ne les a pas diminuées et leur a donné un nouveau caractère, au plan social, économique et aussi idéologique, mais ce n’est nullement celui d’un combat visant spécifiquement l’Occident « chrétien ». Par exemple, l’alliance de tribus qui s’est faite au nom de la naissance de l’Islam, et qui a dû être imposée en grande partie par les armes, a été immédiatement été rompue à la mort du « Prophète », bien des tribus reprenant immédiatement leur liberté et reprenant aussi le chemin de la guerre entre des tribus continuant ou pas de se revendiquer de l’Islam. Les changements d’idéologies ont d’ailleurs été nombreux à l’époque, bien des tribus changeant alors de religion, non seulement entre versions diverses et opposées de l’Islam mais aussi des tribus revenant à des croyances précédentes, notamment animistes.

Le plus grand conflit guerrier entre l’empire musulman et l’extérieur s’est déroulé contre l’empire mongol et a été gagné par ce dernier sur le territoire allant de l’Iran à l’Afghanistan et non sur le terrain occidental, en Autriche, en Espagne ou en France.

Les conflits inter-musulmans ont souvent été les plus nombreux et les plus meurtriers… Certains ont permis à l’empire de se fortifier et de s’étendre, lors notamment du triomphe des musulmans d’origine berbère et africaine, et d’autres ont entraîné l’affaiblissement et l’effondrement même de l’empire arabe, comme les conflits et guerres entre royaumes musulmans d’Espagne.

L’un des principaux conflits oppose l’empire arabe et l’empire Sassanide (Perse). Ce dernier est battu en 651 par le Califat arabe. Le territoire de l’Empire sassanide englobait alors la totalité de l’Iran actuel, l’Irak, l’Arménie d’aujourd’hui ainsi que le Caucase sud (Transcaucasie), y compris le Daghestan du sud, l’Asie centrale du sud-ouest, l’Afghanistan occidental, des fragments de la Turquie (Anatolie) et de la Syrie d’aujourd’hui, une partie de la côte de la péninsule arabe, la région du golfe Persique et des fragments du Pakistan occidental.

Puis en 711, commence la percée musulmane en Inde. Le XIe siècle incarne le début de la véritable expansion de l’Islam en Inde, notamment avec l’arrivée de nombreuses tribus turco-mongoles musulmanes, dans le sillage de l’empire de Gengis Khan et le chaos des invasions mongoles en Asie centrale. En 1414, Sayyîd s’empare du trône de Delhi, puis Bahlul fonde la lignée des Lodi en 1451. En 1526 la dynastie des Lodi s’éteint, victime des conquêtes lancées par Babur, descendant de Tamerlan. Il fonde ce qui deviendra l’empire moghol, dernière dynastie régnante de l’Inde, qui parviendra à mettre la quasi-totalité du sous-continent indien sous la domination de souverains musulmans.

En 750, toute l’extension du califat arabe, d’est en ouest, de l’Afrique à l’Inde, n’a même pas encore touché l’un des pays occidentaux !

Puis, l’empire arabe va conquérir le Maghreb et l’Afrique de l’Est ! Donc Proche Orient, Moyen Orient et Afrique, mais toujours pas le christianisme européen !

Puis c’est l’Espagne. Mais est-elle catholique comme on le prétend. Non, elle est hérétique arianiste ! Et les chrétiens ariens sont persécutés par les catholiques au point qu’ils vont accueillir en libérateurs l’armée musulmane ! Wikipedia commente : « Cette terre a été longuement persécutée par le pouvoir impérial. Ce qui explique l’accueil facile aux conquérants fait par la majorité d’entre eux au moins en Afrique du Nord. Cette terre espagnole devient le pays d’al-Andalûs pour 800 ans. »

Les alliances entre royaumes musulmans et chrétiens ont également été très nombreuses…

Mais surtout la guerre entre Musulmans a été permanente.

Fitna est le mot arabe se référant au schisme politico-religieux, à la guerre civile subséquente, aux rivalités, désaccords et divisions parmi les musulmans :

• Première Fitna (ou Grande discorde) de 656 à 661

• Deuxième Fitna de 680 à 692

• Troisième Fitna de 744 à 752

• Quatrième Fitna de 811 à 827

• Cinquième Fitna de 865 à 866

• Fitna d’al-Andalus de 1009 à 1031

Certaines révoltes renient la religion musulmane mais la plupart son des schismes parmi les Musulmans.

La guerre civile est parfois générale et permanente dans l’empire arabe qui parfois se fissure. La plupart des effondrements en son sein ne sont pas dus essentiellement à ses ennemis, d’autres origines et religions, mais à la Fitna.

On arrive ainsi à l’époque des croisades où va être inventée la guerre catholique contre l’Islam….

Au départ, le grand espace que les Arabes avaient conquis resta, au moins formellement, une seule entité géopolitique sous le pouvoir des califes omeyyades de Damas (661-750). Mais la géographie du nouveau monde arabe impliquait l’existence de différentes unités économiques naturelles, dans lesquelles des classes dirigeantes distinctes avec leurs intérêts propres se développèrent rapidement. De plus, la distance limitait l’efficacité du pouvoir Omeyyade. Comment des armées situées à Damas pouvaient-elles espérer contrôler Bagdad, le Caire, Tunis, ou Fez ? Ce n’était d’ailleurs pas l’unique problème. Les Omeyyades représentaient l’aristocratie militaire arabe qui avait mené les premières conquêtes islamiques et s’était ensuite installée dans les anciennes cités impériales de Syrie. Leur pouvoir était de plus en plus mal perçu par d’autres sections de la population, et en particulier pas les convertis récents dans les cités du monde arabe élargi.

Un schisme datant d’un conflit du VIIe divise en effet les sunnites qui dépendent du califat abbasside de Bagdad des chiites qui se réclament du califat égyptien du Caire. Cette division provoque :

• des luttes acharnées entre les troupes arabes, qui s’affaiblissent mutuellement plutôt que de faire front contre les occidentaux,

• des alliances entre clans arabes et occidentaux pour battre d’autres clans arabes, unions qui frôlent souvent la trahison du monde musulman.

Ces divisions et cette absence de solidarité du monde arabe favorisent largement la progression des troupes occidentales fortes de 4500 chevaliers et 30000 fantassins : après la prise par les croisés de la ville de Nicée en 1097, d’Antioche en 1098 puis la chute de Jérusalem en 1099, Tripoli et Beyrouth tombent également sous le contrôle occidental.

Vingt ans après la prise de Jérusalem aux Arabes par les Turcs et six mois après le concile de Plaisance, Urbain II convoque un concile à Clermont en 1095 auquel participent surtout des évêques francs. Un des canons du concile promet l’indulgence plénière, c’est-à-dire la remise de la pénitence imposée pour le pardon des péchés (et non la rémission des péchés) à ceux qui partiront délivrer Jérusalem. Pour clore le concile, au cours d’un célèbre prêche public le 27 novembre 1095, Urbain appelle aux armes toute la chrétienté. Il évoque les « malheurs de chrétiens d’Orient ». Il appelle les chrétiens d’Occident à cesser de se faire la guerre et à s’unir pour combattre les « païens » et délivrer les frères d’Orient. Godefroy de Bouillon, duc de Basse-Lotharingie et son frère Baudouin de Boulogne ont rejoint l’expédition, ainsi que le frère du roi, Hugues de Vermandois, Robert de Normandie et Étienne de Blois. Bohémond, fils aîné de Robert Guiscard, décide lui aussi de se croiser. Le départ est fixé au 15 août 1096.

Les premières persécutions et la prédication de la première croisade en 1095 entraînent une flambée d’antijudaïsme. Dans certaines régions de France et d’Allemagne, les Juifs sont considérés comme des ennemis, malgré Joseph d’Arimathie ou Nicodème, à l’instar des musulmans. On les rappelle responsables de la crucifixion. Ils sont par ailleurs plus accessibles que les lointains musulmans. Selon le moine Raoul Glaber, des juifs auraient incité les musulmans à détruire les lieux saints de Jérusalem. De nombreuses personnes se demandent pourquoi parcourir des milliers de kilomètres pour combattre des non-chrétiens quand il y en a près de chez eux.

Il se peut également que des croisés persécutant les Juifs soient animés d’intentions pécuniaires. Les communautés juives en Rhénanie sont relativement riches, en raison de leur isolement et aussi parce qu’elles ne sont pas soumises aux interdictions religieuses en ce qui concerne le prêt d’argent1. Nombre de chevaliers doivent emprunter pour financer leur voyage, et comme l’Église catholique romaine interdit l’usure, un certain nombre d’entre eux se retrouvent endettés auprès de Juifs usuriers. Les croisés se débarrassent ainsi commodément de leurs dettes sous couvert de mission religieuse. Au printemps 1096, plusieurs bandes de chevaliers, de soldats et de paysans, motivés par les prédications de la croisade, se regroupent en différentes régions de France et d’Allemagne. La croisade du prêtre Volkmar débute en Saxe, persécute les Juifs à Magdebourg, puis à Prague, en Bohême le 30 mai 1096. L’évêque Cosmas tente d’empêcher ces conversions forcées, et tout le clergé de Bohême prêche contre ces persécutions. Le duc Brétislav est alors à l’étranger et l’Église de Bohême est incapable de mettre fin à ces exactions.

L’Europe organise une 2ème croisade en 1147 pour reprendre Edesse, mais leur objectif se porte en fait vers Damas (dont les richesses attirent les occidentaux ... alors qu’Edesse était leur objectif initial !). Le siège de la ville est une catastrophe malgré l’aide précieuse des chevaliers templiers à cause du manque de coopération entre les français (avec Louis VII) et les allemands (avec leur empereur Conrad III), qui lèvent le siège au bout ... de 4 jours, mettant fin à cette 2ème croisade.

L’initiative de la croisade revient au roi Louis VII. Il désirait se rendre en pèlerinage à Jérusalem pour expier ses fautes : un crime dont le souvenir le tourmentait : l’incendie d’une église dans laquelle un certain nombre de personnes avaient cherché refuge. Il obtient du pape la nouvelle promulgation d’une bulle de croisade, jusque là sans effet. La prédication revient à Bernard de Clairvaux à Vézelay le 31 mars 1146 puis à Spire. En Germanie, la prédication populaire d’un ancien moine cistercien provoque une nouvelle flambée de violence contre les Juifs.

Les armées franques et germaniques réunissent plus de 200 000 croisés, dont une bonne part d’éléments populaires particulièrement indisciplinés et prompts à la violence, principalement dans l’armée de Conrad III, l’empereur germanique. Une grande partie n’est pas composée de soldats mais de civils : des gens pauvres, qui se sont croisés pour se faire pardonner leurs péchés et assurer leur salut dans la vie éternelle. Il n’est donc guère surprenant que l’empereur germanique ait eu peu de contrôle sur une telle armée. Conrad III part de Ratisbonne en mai 1147 suivant la rive du Danube en direction d’Édesse. Les Francs, ayant à leur tête Louis VII, partent de Paris un mois plus tard, soit en juin 1147, par le même chemin que les troupes germaniques. L’indiscipline dans l’armée germanique provoque des incidents dans les Balkans.

Les relations s’enveniment entre Francs et Germaniques, qui décident de cheminer séparément. L’armée de Conrad est battue à Dorylée. Conrad se réconcilie avec Manuel qui lui propose des vaisseaux byzantins qui les emmènent à Acre. Louis VII et son armée suivent le littoral, mais harcelés dans la vallée du Méandre, il abandonne les non-combattants à Antalya. Ces derniers, privés de protection militaire sont massacrés par les Turcs. À ce moment de l’expédition, les trois quarts des effectifs partis d’Europe ont disparu.

Louis VII embarque avec ses chevaliers vers Antioche. Raymond de Poitiers, prince d’Antioche, lui propose une expédition contre Alep, qui menace ses possessions. Mais il ridiculise Louis VII en ayant une aventure avec sa nièce Aliénor d’Aquitaine, épouse du roi. Louis VII soucieux de réaliser son pèlerinage, peu enclin à écouter son rival et ignorant les réalités militaires des États latins d’Orient, refuse. Il rejoint donc Conrad à Jérusalem. Leur pèlerinage terminé, certains repartent en Europe ; les deux souverains se laissent entraîner par les barons de Jérusalem dans une expédition contre, non pas Édesse comme prévu, mais Damas. Les croisés abandonnent le siège au bout de quatre jours (24-28 juillet 1148). La deuxième croisade se termine sans aucun résultat. Le prestige de Louis VII est fortement entamé. L’échec de cette deuxième croisade est attribué par l’opinion populaire aux excès de péchés des croisés. L’échec de la deuxième croisade est même reproché à Bernard de Clairvaux car il avait prêché une croisade de pénitence sans se soucier de son organisation.

Saladin attaque les positions franques. Il cherche à isoler les Latins. il conclut pour cela des alliances avec les Seldjoukides en 1179, avec l’Empire byzantin et Chypre en 1180. En effet, l’Empire byzantin est menacé en Europe par les Hongrois, les Serbes et les Normands de Sicile et n’a plus les capacités de soutenir ses anciens alliés.

Une trêve avec les Latins est cependant conclue en 1180. Elle est renouvelée en 1185. Saladin en profite pour s’assurer le contrôle d’Alep et de Mossoul. En même temps, de graves dissensions internes minent le royaume de Jérusalem. Le roi Baudouin IV est très malade, - il est lépreux -. La classe dirigeante se déchire sur sa succession. Le royaume de Jérusalem, menacé, ne peut compter sur aucun secours extérieur. À la mort de Baudouin, Sibylle, sœur du roi défunt, et son mari Guy de Lusignan sont couronnés. Raymond III, comte de Tripoli, déçu d’être écarté, demande l’aide de Saladin. Celui-ci refuse dans un premier temps car il vient de renouveler la trêve avec le royaume. Mais Renaud de Châtillon, un seigneur brigand, pille une caravane arabe se rendant à Damas en 1187 et refuse, malgré l’ordre du nouveau roi, de rendre le butin. Saladin proclame la guerre sainte. Lors de la bataille de Hattin, les chevaliers francs sont presque tous capturés et ne sont délivrés qu’en échange d’une rançon ou de leurs châteaux. Renaud de Châtillon, deux cents Templiers ou Hospitaliers sont tués et presque tous les chevaliers sont capturés. Les sergents ou piétons sont massacrés ou vendus comme esclaves. Saladin prend l’une après l’autre les places fortes de l’intérieur. Il autorise le départ contre rançon d’une partie des combattants et des habitants vers Tyr pour embarquer vers l’Europe, le reste de la population est livrée à l’esclavage. À Jérusalem, Balian d’Ibelin obtient de Saladin une capitulation honorable permettant le rachat d’un tiers de la population le 2 octobre 1187 (environ 10 000 habitants sont livrés à la déportation et l’esclavage). Les proclamations triomphales envoyées à travers le monde musulman y consacrent la gloire du vainqueur. Les établissements sont alors réduits à Tyr et à Beaufort pour le royaume de Jérusalem et à Tripoli, au Krak des Chevaliers, à Antioche et à Margat au nord.

Le 3 juillet 1187, 12000 musulmans (ou 60000, selon les sources) affrontent à Hattin (ou Hittin) 15000 soldats occidentaux dont 1200 chevaliers templiers suite à un ordre irresponsable du Grand Maître Gérard de Ridefort et du roi de Jérusalem Guy de Lusignan : après une journée de marche sur des terres arides en se faisant harceler par les musulmans, l’armée de Saladin empêche les occidentaux d’accéder aux rives du lac de Tibériade, seul point d’eau de la région, et bloque habilement leur retraite. Les troupes occidentales, assoiffées et épuisées, tentent vaillamment de forcer le barrage musulman sans y parvenir. Tous les chevaliers templiers et hospitaliers sont décapités (sauf leur Grand Maître) tandis que les autres prisonniers sont épargnés. Saladin en profite d’ailleurs pour tuer de sa main son plus vil ennemi : Renaud de Chatillon, aussi néfaste pour les musulmans que pour les occidentaux

Ainsi, et jusqu’à nos jours les puissances occidentalistes européennes se revendiquent du catholicisme et se disent opposées à l’Islam et aux Musulmans. C’est ainsi qu’elles entendent unifier leurs peuples en utilisant la haine du voisin. La réalité est tout autre : cette unité est factice et les classes possédantes se moquent de toutes les croyances religieuses qui ne sont que des moyens de conquête et de sauvegarde non des peuples mais des richesses volées par les classes dirigeantes, du Moyen-âge à nos jours…

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