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Quand le pape Léon se préoccupe de la condition ouvrière...
mercredi 14 mai 2025, par
En 1891, Léon XIII déclare : « Il faut condamner les doctrines qui poussent à la haine jalouse des pauvres contre les riches »
Quand le pape Léon XIII (prédécesseur du pape actuel) se préoccupait de la condition ouvrière pour mieux combattre contre le socialisme et le communisme, contre toute émancipation des exploités !
Source :
Le but de la papauté : détourner les risques d’ « un redoutable conflit » entre classes sociales, exploiteurs et exploités (ces termes ne sont pas de la papauté !).
« Le problème n’est pas aisé à résoudre, ni exempt de péril. Il est difficile, en effet, de préciser avec justesse les droits et les devoirs qui doivent à la fois commander la richesse et le prolétariat, le capital et le travail. D’autre part, le problème n’est pas sans danger, parce que trop souvent des hommes turbulents et astucieux cherchent à en dénaturer le sens et en profitent pour exciter les multitudes et fomenter des troubles. »
Il ne faut surtout pas qu’en voulant désamorcer le conflit, le texte papal encourage ceux qui veulent lutter contre la spoliation due aux exploiteurs…
Dans cette affaire, le pape a comme premier adversaire… le socialisme et le communisme…
Selon la papauté, « cette conversion de la propriété privée en propriété collective, tant préconisée par le socialisme, n’aurait d’autre effet que de rendre la situation des ouvriers plus précaire, en leur retirant la libre disposition de leur salaire et en leur enlevant par le fait même tout espoir et toute possibilité d’agrandir leur patrimoine et d’améliorer leur situation. »
Pour la papauté, la propriété privée est dans la nature humaine, contrairement à la nature animale… Mais cette « nature humaine » qui justifierait la société fondée sur la propriété privée n’empêche pas que, dans cette société, l’immense majorité soit privée de cette propriété…
Le pape ne veut surtout pas qu’on oppose à la propriété privée « que Dieu a donné la terre en jouissance au genre humain tout entier »…
La papauté prétend que la propriété privée a été justifiée par… le travail du cultivateur…
Et, de suite, la papauté justifie la propriété privée sur le patriarcat…
Au point de considérer pratiquement les enfants comme propriété privée du père !
Le vrai remède aux problèmes des prolétaires, c’est… l’église !
Pour l’Eglise, « Le premier principe à mettre en avant, c’est que l’homme prendre en patience sa condition. »
L’inégalité des conditions sociales entre les hommes n’a rien de mauvais pour la papauté : « Cette inégalité, d’ailleurs, tourne au profit de tous, de la société comme des individus : car la vie sociale requiert un organisme très varié et des fonctions fort diverses ; et ce qui porte précisément les hommes à se partager ces fonctions, c’est surtout la différence de leurs conditions respectives. »
L’église prône l’union du capital et du travail…
« Mais, parmi les devoirs principaux du patron, il faut mettre au premier rang celui de donner à chacun le salaire qui convient. »
Mais ce salaire doit convenir à qui ? Au salarié ou au patron ?
Entre exploiteurs et exploités l’Eglise prône carrément de l’amour :
« L’Eglise, toutefois, instruite et dirigée par Jésus-Christ, porte ses vues encore plus haut. Elle propose un ensemble de préceptes plus complet, parce qu’elle ambitionne de resserrer l’union des deux classes jusqu’à les unir l’une à l’autre par les liens d’une véritable amitié. »
Souffrir est bon, c’est faire comme Jésus-Christ… Mais faut-il dire cela aux exploités ou aux exploiteurs ?
« Quant aux déshérités de la fortune, ils apprennent de l’Eglise que, selon le jugement de Dieu lui-même, la pauvreté n’est pas un opprobre et qu’il ne faut pas rougir de devoir gagner son pain à la sueur de son front. »
Et quelle consolation ! « Bien plus, c’est vers les classes infortunées que le cœur de Dieu semble s’incliner davantage. Jésus-Christ appelle les pauvres des bienheureux (24), il invite avec amour à venir à lui, afin qu’il les console, tous ceux qui souffrent et qui pleurent (25) il embrasse avec une charité plus tendre les petits et les opprimés. »
Les hommes « sauront enfin que tous les biens de la nature, tous les trésors de la grâce appartiennent en commun et indistinctement à tout le genre humain. »
Mais ils n’ont pas le droit de les revendiquer en commun ! Ce serait contre la loi de la nature et de dieu !
« Ce que Nous disons du corps social tout entier s’applique également à cette classe de citoyens qui vivent de leur travail et qui forment la très grande majorité. »
Eh oui ! au fait, pourquoi est-ce la très grande majorité et pas la totalité ?!
La solution de l’Eglise pour les plus démunis : se contenter enfin d’une vie et d’une nourriture frugales, et suppléent par l’économie à la modicité du revenu…
La solution, c’est… la charité chrétienne…
L’Eglise contribue à faire croire au mythe de l’Etat au service de tous…
Faire croire aussi que la société se préoccupe des riches comme des pauvres…
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Messages
1. Quand le pape Léon se préoccupe de la condition ouvrière..., 14 mai, 04:47, par Léon
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Les média présentent comme « sociale » la ligne antisocialiste de Léon XIII
https://www.20minutes.fr/monde/etats-unis/4152752-20250510-election-pape-leon-xiv-social-choix-nom-monde-contemporain-souverain-pontif-esquisse-ligne