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Il nous reste des mois, plus des années, pour construire un nouveau parti de la révolution prolétarienne
samedi 17 mai 2025, par ,
Il nous reste des mois, plus des années, pour construire un nouveau parti de la révolution prolétarienne
10 mai à Kiev : un quarteron d’impérialistes européens violenté par l’impérialisme US, un type occasion à ne pas laisser passer pour les révolutionnaires
Le nouveau conte que les classes dirigeantes assènent chez nous aux exploités est celui d’une "renaissance de l’Europe". Prétendument abandonnée par son mentor états-unien D. Trump, « l’ Europe » prendrait enfin sa « défense » en main. Le dernier épisode en date qui fut médiatisé est la rencontre à Kiev le 10 mai , rapportée ainsi par l’AFP :
Une visite historique et groupée pour afficher leur soutien à l’Ukraine. Le président Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont débarqué ce samedi matin en train à Kiev, puis ont été rejoints par le Premier ministre polonais Donald Tusk, pour y rencontrer le président Volodymyr Zelensky. L’objectif : soutenir le peuple ukrainien et réclamer, de concert avec les États-Unis, un « cessez-le-feu complet » de 30 jours à Moscou. (...) Les Européens et le président ukrainien se sont notamment rendus sur la place centrale de Kiev, le Maïdan, pour déposer des bougies et observer une minute de silence au pied d’un mémorial dédié aux soldats tombés depuis le début de l’invasion russe.
En tenue décontractée, Starmer, Macron et Merz affichent leur entente dans le train qui les mène à Kiev.
Le terme « l’Europe » est répété à outrance. Un premier sous-entendu est : la Russie est en Asie, ce n’est pas seulement une guerre "morale" que mène l’Ukraine avec le soutien de l’ « Europe », c’est une guerre de race, d’une « culture supérieure », comme l’était au bon vieux temps des colonies la guerre contre « les jaunes ».
Les travailleurs de France sont donc contraints de se sentir « françaises et français » contre les immigrés africains en politique intérieure, « européens » en politique étrangère contre les russes et depuis peu contre les USA. Or, nous ne sommes ni français ni européens, notre nation est celle du prolétariat international.
Derrière ce langage de l’Union sacrée, la faiblesse de l’impérialisme français a pourtant du mal à se cacher, elle ne le fait que grâce au soutien qu’il reçoit des socio-patriotes politiques (LFI, PC, PS, Ecologistes) et syndicaux (CGT, Solidaires et autres). Cette union sacrée est consolidée par les "ralliés" d’extrême-gauche (LO, les NPAs).
Comprendre, exploiter les occasions données par les défaites petites et grandes de note impérialisme est pourtant vital dans la préparation d’une future révolution prolétarienne. En 1917, 90 % des coups reçus par le tsar et qui provoquèrent sa chute lors de la révolution de Février furent portés par l’impérialisme allemand. La classe ouvrière prit le pouvoir en Octobre en assénant les 10 % restants à un adversaire déjà à terre. La Commune de Paris eut lieu en 1871 suite à la défaite militaire de Napoléon III en 1870, déjà grâce à l’armée allemande.
Or le prolétariat de France, à part ses contingents immigrés d’Afrique, est resté largement passif lors des dernières défaites de l’impérialisme français : son expulsion d’Afrique par la Russie, avec la bénédiction des USA.
La « menace russe » n’a pas été qu’une menace en Afrique, elle s’est soldée par une défaite, qui aurait dû être saluée par les travailleurs en France (grève politique, manifestation avec le slogan : « Troupes françaises hors d’Afrique !) », comme une défaite se son principal ennemi, prélude à la prochaine révolution qui aura lieu en France même avec le slogan : « Troupes françaises hors de France ! »
L’agitation de Macron à propos de la « menace russe » en Europe n’est que la suite de sa défaite en Afrique. Les ayant forcé, contre leurs intérêts, à couper les relation économiques avec la Russie, l’impérialisme des USA propose des lots de consolation en Ukraine à ses subordonnés:européens pillage des matières premières, contrats de reconstruction etc.
Quelle « Europe » était donc en visite à Kiev le 10 mai ? Ce n’est pas l’Union Européenne (UE), car le Royaume-Uni n’en fait pas partie. Qu’y faisait la Pologne et où étaient l’Italie et ’Espagne, pays plus grands ? Le tissu bleu à 12 étoiles, emblème de l’UE (car l’UE qui prétend se préparer à une guerre n’a même pas de drapeau ni de défilé militaire !) était absent. Et pour cause, le Premier ministre de Slovaquie Fico était aux côtés de Poutine lors du défilé du 9 mai à Moscou, bien que l’AFP présente le 10 mai à Kiev comme une réponse au 9 mai à Moscou :
Une manière de répondre aux commémorations des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie qui se sont déroulées la veille sur la place Rouge autour de Vladimir Poutine et d’une vingtaine de dirigeants étrangers, dont le président chinois Xi Jinping.
Alors que c’était l’occasion ou jamais, Macron n’a pas profité de l’occasion pour rappeler à propos de l’UE, d’après les textes officiels : « la Journée de l’Europe, célébrée chaque année le 9 mai, commémorant la déclaration de Robert Schuman en 1950, qui a jeté les bases de l’Union européenne actuelle. Cet événement symbolise l’unité et la paix européennes, célébré par diverses activités et manifestations à travers le continent. »
Le drapeau rouge et noir de Bandera, pro-nazi, régulièrement présent sur la place Maïdan, n’a dérangé en ce 10 mai ni l’AFP ni Macron.
En fait, on a vu à Kiev ce 10 mai la France et l’Allemagne, impérialismes rivaux mais contraints depuis 2022 à s’entendre contre la Russie, en adoptant des sanctions globalement anti-européennes mais dites, pour ne pas perdre la face, « anti-russes » encadrées par deux des relais principaux de la politique étrangère des USA en Europe : l’Angleterre et la Pologne.
A cette occasion le 5 mai avait été entre la République de Pologne la République française un « Traité pour une coopération et une amitié renforcées entre la République de Pologne et la République française ». N’est-il pas un signe de la réalité de cette renaissance de la « défense européenne » ? Un traité analogue d’Amitié France Ukraine avait été signé en février 2024. On y sentait la patte des USA, forçant les pays de l’UE à signer chacun son tour un traité avec l’Ukraine.
N. Arthaud pour Lutte Ouvrière, commente ainsi, sur un ton neutre, cet accord :
Emmanuel Macron et Donald Tusk ont signé le 9 mai un « traité d’amitié et de coopération renforcée » entre la France et la Pologne. Macron affirme qu’il s’agit d’un mécanisme de « solidarité irréversible » pour faire face à la Russie, prévoyant une clause d’assistance mutuelle en cas d’attaque armée.
En réalité, il s’agit de défendre les intérêts de la bourgeoisie française : l’accord prévoit d’introduire une « préférence européenne » pour l’achat de fournitures militaires. Les marchands d’armes français espèrent ainsi bénéficier de la modernisation de l’armée polonaise, qui ambitionne d’être la première armée européenne d’ici 2030.
Quand les dirigeants de la bourgeoisie parlent d’amitié, c’est à leurs coffres-forts et aux guerres de demain qu’ils pensent.
Mais que font les militants syndicaux de ce parti dans les secteurs concernés ? Le secrétaire CGT Patrick Peretti, candidat Lutte Ouvrière à différentes élection, propose aux travailleurs des secteurs concernés de recevoir « leur part » du coffre-fort :
30 € brut : on est loin du compte ! Après 3 réunions de “négociation”, la direction a décidé que 30 € d’augmentation
était suffisant. Elle est loin du compte !
Pour rappel :
● 4,2 milliards net de bénéfices, 7,5% d’augmentation de dividendes pour les
actionnaires,
● 19 millions d’€ de cadeaux pour les 16 hauts dirigeants quand ils partiront à la retraite,
● Un carnet de commandes débordant comme les dernières signées au salon de Dallas,
● 35 millions d’aides de l’État (nos impôts) pour moderniser l’usine.Le site de la CGT d’Airbus Hélicopters Marignane
Ce programme syndical de LO à Airbus Marignane, c’est le programme de Sophie Binet en période de guerre, qui fut celui de L. Jouhaux, dirigeant de la CGT qui rejoint l’Union sacrée en 1914 : au lieu dénoncer les guerres impérialistes comme le font nos programmes, contentons-nous de demander notre part des profits des ventes d’armes !
Oui, voilà un des partis "révolutionnaires", LO, qui ne dénonce pas les socio-patriotes dans son syndicat d’entreprise, alors que LO répétait aux Gilets jaunes : c’est dans les entreprises que les choses se passent. A bas l’accord inter-impérialiste France - Pologne ! A bas la diplomatie secrète ! Travailleurs polonais, votre gouvernement est fier de dépenser 5 % de la richesse nationale en faveur de l’OTAN, c’est du racket contre vous. Contre l’Union Macron-Tlusk, vive l’Union des travailleurs de Pologne de de France contre leurs gouvernements bourgeois, de droite et de gauche au service de bénéfices de guerre : ce sont des slogans de base de l’internationalisme prolétarien qu’aucun parti d’extrême gauche soi-disant révolutionnaire ne met en avant.
Travailleurs, un signe distinctif des secrétaires de syndicats qui sont dans l’Union sacrée est qu’ils ne mettent jamais aucun point de politique étrangère à l’ordre du jour. Concernant le traité France - Pologne, qui à première vue, contrairement à ce qu’affirme LO, ne ne fait que brasser du vent, par exemple dans l’article :
Les Parties promeuvent l’établissement progressif d’une préférence européenne par l’acquisition d’équipements de défense conçus et produits par la BITDE (bases industrielles nationales et la base industrielle et technologique de défense européenne ). La mise en œuvre de ce qui précède devra être compatible avec le développement des programmes nationaux d’acquisition de défense des Parties.
Bref, au nom de son « programme national d’acquisition de défense », la Pologne pourra continuer à acheter du matériel US.
C’est le contraire d’une indépendance européenne de la défense qui apparait dans ce traité, car l’OTAN, l’OTAN, l’OTAN, c’est le cadre auquel toute initiative franco-polonaise devra s’inscrire :
Cette aide et cette assistance seront mises en œuvre conformément aux engagements découlant de l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord et du paragraphe 7 de l’article 42 du Traité sur l’Union européenne.
Contrairement à la direction de la CGT, les révolutionnaires ne demandent pas que la Pologne « achète français », ou que soit mise en place une « véritable défense européenne ». C’est la dissolution des armées permanentes et l’armement du peuple qui est le programme du prolétariat révolutionnaire.
Mais sans s’intéresser à ces traités sans les discuter dans des assemblées générales politiques ou syndicales, la classe ouvrière ne pourra pas s’ériger en classe dirigeante. C’est en suivant de mois en mois cette politique étrangère, comme le font par exemple les travailleurs immigrés d’Afrique, qu’il est possible de comprendre ce qui se cache derrière de tels traités, toujours complétés par une diplomatie secrète.
En tout cas, il semble que cette semaine, Trump a convaincu Zelenski de rencontrer Poutine en Turquie pour mettre fin à la guerre en cédant les territoires conquis à la Russie, les impérialismes français et allemands étant mis à l’écart dans cette issue. Les vociférations de Macron le 10 mai à Kiev, relayées avec admiration par des media à sa solde, ressemblent à celle d’un coq, persuadé que c’est son chant qui a forcé le soleil à se lever ce matin-là.
Dans sa Lettre de Spartacus numéro 1 (20 septembre 1916), Rosa Luxemburg, dont le Parti Social démocrate d’Allemagne était entré le 4 août 1914 dans l’Union sacrée en votant les crédits de guerre, dénonçait un fait qui perdure jusqu’à aujourd’hui, valable pour les organisations politiques et syndicales de gauche : ces partis ont fait de l’Union sacrée leur politique permanente depuis cette date, et leur travail de « jaune » dans le mouvement ouvrier est de détruire tout courant politique ou syndical qui défendrait une véritable politique internationaliste ouvrière :
Ils ont le courage du désespoir des renégats qui ont brûlé tous les ponts qui les reliaient à passé sans tache. En soutiens délibérés du gouvernement impérialiste, ils ont décidé, soit de faire de la ligne du 4 août la politique permanente de la Social-démocratie en détachant la classe ouvrière allemande de l’Internationale socialiste pour l’atteler au char de la bourgeoisie allemande, soit de ne pas laisser pierre sur pierre du parti. (...) La constitution d’une contre-direction jaune est une manifestation typique de cette politique.
La CGT et Solidaires sont dans l’Union sacrée depuis 1914, dénonçons leur connivence avec l’impérialisme français !
Ne pas laisser les guerres de races ou de religions remplacer la lutte des classes
Un autre événement que les militants ouvriers ne pouvaient laisse passer est l’assassinat du jeune homme sans-papiers Aboubakar Cissé, né au Mali en 2003, à la mosquée de La Grand-Combe (Gard), le 25 avril dernier. De nombreux membres de sa famille ne sont autre que des ouvriers et ont donc naturellement participé au rassemblement :
A l’appel de plusieurs organisations et personnalités, des milliers de manifestants ont défilé à Paris, dimanche 11 mai, pour dénoncer « la progression de l’islamophobie en France » et rendre hommage à Aboubakar Cissé.
(AFP, 11 mai 2025)
Ce sont LFI et les mouvements « anti-racistes » qui mettent, à tort, en avant, la lutte contre l’islamophobie. Les parties d’extrême gauche qui se disent un jour sur deux communistes révolutionnaires, se placent aussi sur ce terrait anti-raciste, anti-islamophobe, etc.
Révolution permanente :
Ce dimanche 11 mai, des milliers de personnes ont déferlé dans les rues de nombreuses villes françaises, en hommage à Aboubakar Cissé et pour dénoncer l’islamophobie d’Etat. Alors que les politiques et les discours qui nourrissent l’islamophobie se multiplient, cette manifestation doit être un point d’appui.
Lutte Ouvrière :
De tels crimes ne surviennent pas par hasard. Ils se produisent dans un climat alimenté en permanence par des propos racistes et xénophobes. (...) Le racisme est une arme entretenue par la bourgeoisie pour maintenir sa domination.
Le NPA-R :
Si cette société est sexiste, anti-LGBTI, raciste, alors il faut la renverser. La division violente de la société en genres est maintenue par le fonctionnement normal du capitalisme, qui lui permet de nous diviser et de nous sur-exploiter. Toutes les conquêtes des LGBTI l’ont été de haute lutte, mais la seule manière d’obtenir la fin des oppressions sera une révolution et le renversement de ce système capitaliste où l’on perd nos vies à la gagner !
Texte d’un tract du NPA-Révolutionnaires pour les Prides de 2025
La signature du tract du NPA-R est à l’image de la politique de ces 3 organisations : c’est en participant aux journées officielles "anti-racistes" de l’Etat, ou semi-officielles comme la gay-pride que ces organisations s’expriment sur ces sujets. Aucune action de la classe ouvrière n’est proposée face à ce type d’événement : ils disparaitront simplement après la révolution !
N’en déplaise aux ignorants de la dialectique matérialiste, la lutte contre les actes racistes ne passe par une lutte "anti-raciste", mais par une propagande de lutte de classe. Les mouvement anti-racistes sont comme les mouvements anti-capitalistes : un fatras réactionnaire. C’est ce qui permet à l’extrême-droite d’en avoir toujours fait partie. Aujourd’hui en France, l’extrême droite se fait la porte-parole de la lutte contre le racisme « anti-blanc ». Et le racisme anti-blanc a bien toujours existé. Le nazi ukrainien Bandera dénonçait le racisme anti-ukrainien de la Pologne d’entre deux-guerre dirigée par la gauche, et ce racisme anti-ukrainien existait bien.
De la part des populations blanches, rouges, jaunes, noires des sociétés divisées en classes sociales, il y eut des racismes meurtriers anti-rouges (extermination des Indiens d’Amérique) , anti-blanc (irlandais, ukrainiens colonisés), anti-noir ou autre. Une haine chrétienne anti-musulmane, une haine anti-chrétienne musulmane a toujours existé. Nier l’existence d’un racisme anti-blanc est une bêtise wokiste.
S’engager pour un de ces racismes est une impasse criminelle, tout travailleur à peine conscient politiquement le sait.
Mais s’engager contre un de ces racismes sur le seul terrain de l’anti-racisme est également une impasse. Car premièrement, tous ces groupes pseudo-révolutionnaires oublient de le rappeler régulièrement : les races humaines n’existent pas, alors que les classes sociales existent bel et bien. Le terme « racisé » utilisé par les anti-racistes est un recul par rapport à l’idéologie des Lumières. Réhabiliter un vocabulaire racial, prétendument anti-raciste, est réhabiliter le racisme
Contre les assassinats racistes, élever la conscience de classe du prolétariat, c’est rappeler les deux mots d’ordres des partis de la IIème internationale (1889-1914), en réaction à l’assassinat de milliers d’opprimés : dissolution des armées permanente et des polices, armement du peuple !. C’est une des caractéristiques du fascisme, du nazisme d’assassiner. Que la mystique soit antisémite, anti-musulmane, anti-rouge, anti-blanche ou anti-noire peu nous importe. C’est la défense physique des prolétaires qu’il faut organiser.
Quelle est la politique des pseudo-révolutionnaires au jour le jour face aux travailleurs ? Reprenons les revendications du syndicat Lutte Ouvrière - CGT d’Airbus Marignane cités plus haut : "30 € brut : on est loin du compte ! "
Oui, face à des crimes racistes, voilà ce qu’est la politique de tous les partis d’extrême-gauche électoralistes dans les syndicats : absolument inexistante !
Conclusion
Politique étrangère, crimes racistes : de la « grande politique » aux « faits divers », le mouvement ouvrier a donné depuis 1830 des réponses, que ce soit aux niveaux de l’agitation, de la propagande ou de l’action. C’est en remettant au goût du jour ces acquis du mouvement ouvrier, contre les partis ouvertement réformistes (PC, PS, LFI, CGT) ou contre les faux révolutionnaires (NPA, LO, RP) que les militants du mouvement ouvriers diffuseront les germes d’un futur parti révolutionnaire. Le communisme, c’est l’enseignement des conditions de la libération du prolétariat, affirmait Engels dans le premier principe de son "Catéchisme communiste".
La crise de 2008, blocage définitif du capitalisme, a mis à l’ordre du jour la marche à une guerre mondiale. Après près de 20 ans, ce qui n’était annoncé que par quelques militants révolutionnaires est devenu la politique des principaux Etats impérialiste. Mais après la faillite du secteur privé en 2008, sauvé par les dépenses publiques, c’est la faillite des Etats qui s’annonce, par exemple celle de l’Etat français. Après une échéance qui se comptait en années à partir de 2008, ce sont des échéances en termes de mois, puis de semaines que nous aurons à affronter.
C’est dans la lutte contre la marche à la guerre, contre la montée du chômage, des licenciements, de l’inflation et de la misère, contre toutes les institutions de la bourgeoisie, dont l’Etat, l’armée, la police, les institutions judiciaires, financières, religieuses, pénitentiaires, parlementaires, gouvernementales, etc, et notamment les appareils bureaucratiques des syndicats, dans la lutte pour les conseils de travailleurs et leur prise du pouvoir mais aussi dans la lutte pour la compréhension du monde et la théorie révolutionnaire, que nous reconstruirons le parti international révolutionnaire.
Messages
1. Il nous reste des mois, plus des années, pour construire un nouveau parti de la révolution prolétarienne, 17 mai, 07:39, par Florent
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Construire le parti révolutionnaire, loin de s’opposer à construire les soviets, est inséparable de cette perspective.
https://www.matierevolution.fr/spip.php?article3683
2. Il nous reste des mois, plus des années, pour construire un nouveau parti de la révolution prolétarienne, 18 mai, 06:37, par alain
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Le temps nous est compté parce que la situation économique du monde en décide ainsi. La plus grande puissance est la première en chute.
La situation financière des USA continue de se dégrader !
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/les-etats-unis-perdent-leur-triple-a-en-plein-debat-sur-les-baisses-d-impots-promises-par-donald-trump-20250517
https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/05/17/les-etats-unis-perdent-definitivement-leur-triple-a_6606496_3234.html
https://www.ledevoir.com/economie/855598/moral-americains-poursuit-descente
3. Il nous reste des mois, plus des années, pour construire un nouveau parti de la révolution prolétarienne, 19 mai, 05:11, par Robert
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Pour construire le parti révolutionnaire, il nous faut un programme...
Nous n’arrêtons pas d’en discuter :
https://www.matierevolution.fr/spip.php?article8113
https://www.matierevolution.fr/spip.php?article2949
https://www.matierevolution.fr/spip.php?rubrique68
https://www.matierevolution.fr/spip.php?article1795
https://www.matierevolution.fr/spip.php?article473
https://www.matierevolution.fr/spip.php?article6487
https://www.matierevolution.fr/spip.php?article7277
https://www.matierevolution.fr/spip.php?article8097
https://www.matierevolution.fr/spip.php?article7480
Mais la fausse extrême gauche pseudo révolutionnaire n’en discute même pas...
4. Il nous reste des mois, plus des années, pour construire un nouveau parti de la révolution prolétarienne, 20 mai, 06:22, par un ami lecteur
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Je rajoute une petite remarque personnelle. La vitesse avec laquelle tous les Trump-Modi-Nétanyahou accomplissent leur oeuvre de destruction nous rappelle que le temps nous est compté, non pas pour le climat, mais pour la révolution sociale et sa préparation par les révolutionnaires est la tâche la plus importante de l’heure.
Un ami lecteur
5. Il nous reste des mois, plus des années, pour construire un nouveau parti de la révolution prolétarienne, 21 mai, 05:46, par alain
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La montée de l’extrême droite se confirme en Europe… C’est un choix d’abord et avant tout de la classe possédante, ce qui montre que le temps pour préparer la révolution nous est compté.
https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/05/20/d-est-en-ouest-la-montee-de-l-extreme-droite-en-europe_6607348_3232.html
6. Il nous reste des mois, plus des années, pour construire un nouveau parti de la révolution prolétarienne, 22 mai, 06:54, par David
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L’effondrement du système, le fascisme mondial et la guerre mondiale ne vont pas nous laisser des années...
https://www.wsws.org/fr/articles/2025/05/06/pers-m06.html
7. Il nous reste des mois, plus des années, pour construire un nouveau parti de la révolution prolétarienne, 4 juin, 05:28, par Lucie
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Pour l’immense majorité de la population mondiale, le capitalisme c’est l’enfer.
https://www.climato-realistes.fr/la-pauvrete-tue/
Cela devient vrai, y compris pour les travailleurs des pays riches.
https://www.kartable.fr/ressources/geographie/cours/la-repartition-de-la-richesse-et-de-la-pauvrete-dans-le-monde-3/60259
En tout cas, tous les penseurs même bourgeois essaient de repenser la société et c’est un signe
https://www.reseau-salariat.info/articles/15938cdb0c4e68349f2045c6cd9d3ea9/
Même la bourgeoisie reconnait que le système est fini et qu’il faut inventer autre chose
https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/philippe-dessertine-nous-sommes-a-la-fin-dun-cycle-il-faut-inventer-une-nouvelle-civilisation-A3AN2XCNRNEQFFULVP5E5V5QPM/
Un seul avenir : le socialisme et un seul moyen : la révolution prolétarienne
https://www.matierevolution.fr/spip.php?article8073