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Réunion publique du comité de lutte des travailleurs interpro

mercredi 8 juin 2011

Nous venons de recevoir le texte d’une réunion publique tenu le 25 mars sur "Les causes de la situation au Japon et ses effets sur la population" par le "Comité de Lutte des Travailleurs Interpro" issu de l’AG Interpro de la Gare de l’Est (Paris).

Tous ceux qui voudraient se tenir informés des débats et des réunions du Comité peuvent le faire en souscrivant à sa liste de diffusion : ag-gde-info+subscribe@googlegroups.com

Le Japon a subi un tremblement de terre de grande ampleur, mais ce n’était pas une surprise. Il est, rappelons le, situé dans une zone de subduction de 4 plaques tectoniques, et de nombreux volcans y sont actifs. Aussi le tsunami ne pouvait pas y être une surprise totale : ce terme est japonais et provient des pêcheurs qui n’ayant rien vu venir, car ils étaient pleine mer , retrouvaient leur ville portuaire ravagée. De plus, un rapport publié par le PNUE démontre que le tsunami du 26 décembre 2004 a causé moins de dégâts dans les zones où les barrières naturelles, telles que les mangroves, récifs coralliens, végétations côtières étaient présentes. Or, le Japon, pays insulaire, est composé de 71% de montagnes ce qui implique que les plaines y sont rares à l’exception des littoraux ce qui à pour conséquence leur surpopulation et la proximité des zones agricoles des zones urbaines. Aussi, les littoraux n’ont plus les barrières naturelles qui auraient pu freiner la catastrophe. En effet, au nom du mirage du nationalisme on entasse les travailleurs, et on détruit les milieux naturels pour produire intensivement là où aurait pu subsister un rempart à la vague. Donc installer des centrales nucléaires en bordure de mer dans une pareille zone, c’est un véritable crime...

De plus, on peut ajouter que les risques liés aux tsunamis avaient été sous-évalués pour ne pas entraver le développement des villes et du secteur du bâtiment mais aussi ... du nucléaire en bord de mer... car la prévention est de rigueur dans ce pays. Il y a normalement un système d’alerte qui se met en place quelques heures avant et la population est sensibilisée aux risques et aux gestes de survie et une sécurisation des habitats est requise. Le Japon ne dispose d’aucun système national d’avertissement contre les tsunamis et les plus démunis ont des maisons anciennes sans protection sismique. Si elles étaient en bois, elles ont été balayées par le tsunami....Cette catastrophe souligne là encore qu’il est question de classes sociales pour survivre à cette épreuve. Jusqu’en 2006 le japon a connu un long cycle de déflation qui a fait s’accroitre les licenciements, la pauvreté, lessans domiciles fixes et les travailleurs précaires. Depuis la crise de 2008 le taux de chômage est de nouveau à la hausse.

Loin d’utiliser sa capacité économique pour aider massivement la population, le troisième pays le plus riche du monde a abandonné à eux-mêmes les survivants du cataclysme, dans le froid, sans couverture, sans nourriture, sans médicament. La population est menacée par la contamination des eaux, de l’air et de la nourriture par la radioactivité. Quant au gouvernement, il est mobilisé pour aider les banques, les trusts, la bourse et la monnaie.... et il dépense pour cela des sommes colossales !!!

Le Japon n’avait rien prévu concernant le risque nucléaire. Les risques pour les centrales nucléaires avaient été systématiquement niés par le pouvoir et les classes dirigeantes japonais malgré l’aggravation des risques dus aux séismes et aux tsunamis... Au Japon, dans les centrales nucléaires, l’Etat japonais n’avait pas son mot à dire et acceptait de ne rien vérifier même en cas d’accident grave. De la fin des années 1980 aux années 1990, Tepco le premier producteur mondial privé d’électricité, avait falsifié une trentaine de rapports d’inspection de réacteurs nucléaires. Au Japon, Tepco a en charge le tiers des réacteurs nucléaires, dont ceux de Daiichi et Daini à Fukushima. Au résultat : des profits fabuleux et de l’énergie à bon marché pour son industrie. Par conséquent aucune information sur ce qui se passe dans les centrales en grave dysfonctionnement. TEPCO, dès le début des catastrophes nucléaires, a caché les faits autant qu’elle l’a pu. Essayant de mettre le drame sur le dos du tsunami alors que ce sont les secousses qui sont à l’origine de la catastrophe, à FUKUSHIMA elles ont fait s’effondrer le toit et des murs ce qui a fait s’embraser l’installation. La société s’est d’abord retirée du site, laissant la gestion des problèmes à des employés de filiales. Afin de pouvoir ensuite leur refiler la responsabilité de l’échec... Ensuite cela a été silence radio... Ce qu’on souligne peu c’est le dysfonctionnement du système de refroidissement qui était déjà défaillant auparavant ainsi qu’une élévation anormale de la pression interne. Tout cela avait été signalé mais rien n’avait été fait. Les autorités ont donné comme instruction à ses employés de laisser s’échapper des vapeurs comportant des substances radioactives pour faire descendre la pression et aux habitants de rester chez eux portes et fenêtres

fermées pour se protéger pour enfin évacuer ceux qui habitent dans un rayon de 10 km. Mais subsistent 14000 personnes vivants autours des deux centrales . Les taux de radioactivité relevés sur le lait et des épinards consommés dans la région d’Ibaraki, située entre Tokyo et Fukushima, sont très alarmants, indique la Criirad. Cette Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité a réussi à se procurer des relevés fournis par des scientifiques japonais. Ces taux, « 15 000 becquerels par kilo, ce qui est largement au dessus des normes japonaises fixées à un maximum de 2 000 becquerels pour l’iode 131 », signifient que « dans cette région (...), la population a respiré de l’air contaminé et mange désormais des produits tout aussi contaminés », selon la Criirad.

Pendant ce temps là, en france : Le ministre de l’Industrie et de l’Energie, Eric Besson, a évoqué de son côté "un accident grave mais pas une catastrophe nucléaire" au Japon."Le nucléaire n’est qu’une petite partie et certainement pas la plus importante de ce drame national qui a frappé le Japon", a-t-il déclaré à la presse.Il ne faut pas "sonner un tocsin qui n’existe pas. A ce stade, nous ne sommes pas dans une configuration de Tchernobyl", en Ukraine en 1986, a-t-il insisté.Selon Eric Besson, il faut "dire et redire à nos concitoyens que toutes les centrales (françaises) ont été conçues en intégrant les risques sismiques et d’inondation"."Il y a des révisions régulières", a-t-il ajouté.Le président de l’Autorité de sûreté du nucléaire (ASN), André-Claude Lacoste, a quant à lui précisé qu’il n’y avait pas lieu de renforcer la sécurité de la centrale de Fessenheim, située dans une zone à risque sismique en Alsace.De nouvelles mesures ne sont "pas du tout" nécessaires, a-t-il dit aux journalistes."Ça n’a rien à voir avec Tchernobyl", lance Eric Besson au lendemain du tremblement de terre suivi d’un tsunami qui a frappé le Japon et mis à mal la sécurité des installations nucléaires, avec une première explosion signalée à la centrale de Fukushima Dai-Ichi. Il précise qu’à "ce stade et selon les informations dont on dispose, [on est en présence] d’un accident grave mais pas une catastrophe nucléaire".Plus tard, lors d’une conférence de presse à laquelle assistent des dirigeants d’Areva et d’EDF, ainsi que la secrétaire d’Etat à l’écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, il appelle "à ne pas sonner un tocsin qui n’existe pas à l’heure où l’on parle", dans une allusion aux

écologistes. "La question nucléaire n’est qu’une petite partie, certainement pas la plus importante de ce drame qui a frappé le Japon", ajoute Eric Besson. Il insiste aussi sur la sûreté du nucléaire français : "Toutes les centrales françaises ont été conçues en intégrant le risque sismique et le risque inondation", dit-il. Excluant un risque pour les populations des territoires d’outre-mer, Nathalie Kosciusko-Morizet estime que la France va s’efforcer de "comprendre, évaluer ce qui est en train de se passer au Japon".

"Le risque majeur, c’est une explosion du cœur du réacteur, et là ce serait une catastrophe nucléaire ; pour l’instant, ce risque n’existe pas ou plus exactement il est maîtrisé par les autorités japonaises et par l’opérateur japonais", explique Eric Besson sur Europe 1, dimanche. "Pour l’heure, il faut rester prudent, le cœur du réacteur et son enveloppe n’ont pas cédé", ajoute-t-il. Sur BFM-TV, il regrette de n’avoir que des "informations fragmentaires". Eric Besson évoque les dégazages faits par les Japonais, précisant : "Ils acceptent de laisser partir dans l’atmosphère (...) de la vapeur faiblement radioactive pour protéger ce qui est le plus sensible, le cœur du réacteur." Déjà, le ministre doit répondre de ses propos jugés trop rassurants la veille : il affirme qu’il n’est "pas là pour atténuer quoi que ce soit". "Si c’était très inquiétant, je le dirais de la même façon, assure-t- il. Si aujourd’hui se produisait la catastrophe nucléaire que tout le monde redoute, il faudrait le dire". Il martèle cependant à l’attention de ses détracteurs : "Je ne suis pas pour sonner le tocsin avant que quelque chose de très important se soit produit." Plus tôt dimanche, le premier ministre, François Fillon, est intervenu pour faire savoir que la France allait "tirer les enseignements utiles des événements japonais". Tout en précisant que la France avait toujours "privilégié le maximum de sécurité pour ses centrales". Nathalie Kosciusko-Morizet affirme, elle, dans un débat sur BFM TV, que "l’électricité nucléaire bien maîtrisée reste une bonne énergie".

Le grand mot d’ordre est que cet accident est très différent de l’accident de Tchernobyl "par rapport à ce que j’ai entendu ou vu

sur beaucoup télévisions ou de radios, ça n’a strictement rien à voir, à ce stade, avec Tchernobyl, ni dans les explications, ni dans l’enchainement des faits, ni à fortiori, au moment où nous nous parlons, dans les conséquences.", "Nous ne sommes pas dans une configuration de Tchernobyl". Tchernobyl est bien entendu l’horreur absolue, l’épouvantail du nucléaire civile. Pas question que l’on commence à comparer cet accident avec Tchernobyl. Pourtant, les conséquences risquent d’être les même. L’accident, d’un point de vu technique serait beaucoup plus comparable à celui de "Three Mile island". Une fuite de réfrigérant avait conduit le cœur à commencer à fondre. Finalement, l’explosion a été évitée de justesse. C’est cet accident qui avait fait geler les constructions de nouvelles centrales aux États-Unis durant 30 ans !

Rappelons tout de même que ce n’est pas la première catastrophe sanitaire à laquelle le capitalisme nous expose même si c’est certainement pour l’instant la plus grave. Il y a eu la grippe A, les farines animales et la vache folle, l’histoire du sang contaminé, le sida.... Prenons l’exemple de ce dernier :26 millions de morts, 40 millions de personnes contaminées. L’épidémie la plus dévastatrice de l’histoire ravage notre planète depuis plus de 20 ans et pourtant son origine reste encore un mystère. Cependant la communauté scientifique est unanime : le virus du sida est né en Afrique et son ancêtre direct est présent chez les chimpanzés. Reste une énigme : comment le virus est-il passé de l’animal à l’homme ? De nombreuses théories ont été avancées et réfutées... Aujourd’hui, seules deux hypothèses subsistent. La première suggère qu’en 1931, selon les calculs de la généticienne américaine Bette Korber, le virus du chimpanzé aurait contaminé un être humain qui consommait l’animal. Mais alors que les Africains mangent du singe depuis la nuit des temps, pourquoi cette transmission soudaine ? La seconde suggère que le virus du sida serait le produit accidentel d’un vaccin oral contre la polio administré à un million d’Africains dans l’ex-Congo belge de 1957 à 1960 aux endroits mêmes où, une décennie plus tard, on détecte les premiers cas de sida dans le monde. Face à cette dernière théorie qui dérange, le petit univers de la grande Science est partagé entre l’examen de conscience et la dénégation : difficile d’admettre que la médecine ait pu, en combattant une maladie, créer un fléau bien pire encore. Ressuscitant les souvenirs des témoins, exhumant des archives inédites et suivant une incroyable quête de la vérité, ce film plonge le spectateur dans

l’histoire d’une controverse scientifique sans précédent.Chacun sait que l’épidémie est partie d’Afrique. Mais il est souvent ignoré que les autorités sanitaires mondiales n’ont pas levé le petit doigt tant que l’épidémie n’avait pas atteint les pays riches !!! La population d’Afrique n’était pas un objectif financier pour l’industrie du médicament ... Le démarrage de l’épidémie daterait de 1957 au Rwanda, Burundi et au Congo. Une forte probabilité pèse sur le fait que ce serait le produit d’expérimentations "scientifiques" sur le dos des populations locales. Pour scientifiques, traduisez "dans l’intérêt des laboratoires et trusts pharmaceutiques"... Pourtant, l’Occident ne la "découvre" que dans les années 1980-1990 !!! On peut penser que l’épidémie ne concernant que des régions reculées d’Afrique à cette époque, alors pendant vingt ans environ les laboratoires ne s’en soucient pas !!!! Cele nous montre comment cela est liée à l’organisation sociale de la société capitaliste.

Nous n’oublions pas d’ailleurs que le nucléaire avant d’être civile était militaire. Quelles causes à l’entrée massive dans le nucléaire civil ?

Examinons la situation militaire du Japon au moment où l’Allemagne capitule en 45, on constate que celui-ci est déjà totalement vaincu. L’aviation est réduite à un petit nombre d’appareils généralement pilotés par une poignée d’adolescents aussi fanatisés qu’inexpérimentés. La marine, tant marchande que militaire, est pratiquement détruite. La défense antiaérienne n’est plus qu’une gigantesque passoire. Et cela, c’est Churchill lui- même qui le souligne dans le tome 12 de ses mémoires .Une étude des services secrets US de 1945, publiée par le New York Times en 1989, révèle quant à elle que : « Conscient de la défaite, l’empereur du Japon avait décidé dès le 20 juin 1945 de cesser toute hostilité et d’entamer à partir du 11 juillet des pour­parlers en vue de la cessation des hostilités ».Churchill écrivait le 22 Juillet 1945 au sujet de la bombe : « nous avons désormais en mains quelque chose qui rétablira l’équilibre avec les russes. Le secret de cet explosif et la capacité de l’utiliser modifieront complètement l’équilibre diplomatique qui était à la dérive depuis

la défaite de l’Allemagne ». La thèse de l’utilisation de l’arme atomique pour forcer le Japon à capituler ne correspond à aucune réalité. C’est un mensonge pour mettre en place le gigantesque bourrage de crâne qu’a nécessité la justification idéologique du plus grand massacre de l’histoire que fut la guerre de 1939-45, voir même à la préparation idéologique de la guerre froide. En effet, puissance économique mineure, la Russie peut accéder, grâce à la seconde guerre mondiale, à un rang impérialiste de dimension mondiale, ce qui ne peut que menacer la super puissance américaine et dès le printemps 1945, l’URSS utilise sa force militaire pour se constituer un bloc dans l’Est de l’Europe. Or, ce qu’un rapport de forces instaure, un autre peut le défaire. Ainsi, à l’été 1945, la véritable question qui se pose à l’Etat américain n’est pas de faire capituler le Japon le plus vite possible comme on nous l’enseigne dans les manuels scolaires, mais bien de s’opposer et de contenir la poussée impérialiste du « grand allié russe » ! L’holocauste nucléaire qui s’est abattu sur le Japon en août 1945, a pour véritable objectif d’adresser un message de terreur à l’URSS pour forcer cette dernière à limiter ses prétentions impérialistes et à accepter les conditions de la « pax americana ». Plus concrètement, il fallait immédiatement signifier à l’URSS qui déclarait au même moment la guerre au Japon, qu’il était hors de question pour elle de tenter de participer à l’occupation de ce pays, contrairement au cas de l’Allemagne. Et c’est pour que ce message soit suffisamment fort que l’Etat américain lança une deuxième bombe contre une ville d’importance mineure sur le plan militaire, à savoir Nagasaki, où l’explosion anéantit le principal quartier ouvrier ! C’est aussi la raison du refus de Truman de se ranger à l’avis de certains de ses conseillers pour lesquels l’explosion d’une bombe nucléaire sur une zone peu peuplée du Japon eut été amplement suffisante pour amener le Japon à capituler. Non, dans la logique meurtrière de l’impérialisme, la vitrification nucléaire de deux villes était nécessaire pour intimider Staline, pour rabattre les ambitions impérialistes de l’ex-allié soviétique. A son origine le nucléaire avait également pour but au sortir de la 2eme guerre mondiale d’effrayer les populations si ce n’est de les terroriser mais aussi écraser toute velléité de révolte, révolution

comme cela avait été le cas après la première guerre mondiale. Aussi,en 1945 la destruction d’Hiroshima et Nagasaki a déclenché dans la presse française un hymne à la gloire de la Science et des scientifiques. Plus la destruction était grande,

plus la preuve était faite de la justesse des travaux scientifiques. La matière était une réserve inépuisable d’énergie. La peur de la bombe a mis quelques années à toucher les gens. Dans les années 50-60 s’est développé un assez fort mouvement contre la bombe (non exempt d’ambiguïtés) qui a servi de tremplin au nucléaire civil. "Non à la bombe, oui à l’atome pour la paix a été un mot d’ordre largement clamé dans bon nombre de manifestations. Quand on aborde la relation entre le nucléaire militaire et le nucléaire civil ce point n’est jamais évoqué. On pourrait dire qu’une des justifications de l’énergie nucléaire civile a été fondée sur une forte opposition à la bombe. D’autre part il faut bien voir qu’en France le nucléaire militaire a été géré par le CEA dans une perspective mixte civile-militaire. Lorsqu’en 1973-1974 EDF se décide à une nucléarisation massive de son parc électrique, EDF adopte la filière américaine Westinghouse. Mais, si pour les pays en voie de développement l’acquisition de la technologie civile est un préalable évident à leur accès à la bombe, il n’en est pas de même pour les pays développés où l’énergie nucléaire civile s’est imposée. Les dangers de ces deux aspects du nucléaire sont assez différents. Rien ne justifie de défendre la bombe mais il faut constater que nombre d’opposants à l’énergie nucléaire militaire (en particulier dans la communauté scientifique) ont été de farouches défenseurs de l’énergie nucléaire civile, celle de "l’atome pour la paix et certains le sont toujours. Alors que les opposants au nucléaire civil sont aussi, quasi naturellement, des opposants au nucléaire militaire.Les représentants d’EDF ont, dès le début, insisté dans leurs interventions publiques sur les énormes précautions prises pour assurer la sûreté des réacteurs et le discours n’a pas varié depuis. La "défense en profondeur venait en tête sans que la signification en soit clairement définie sinon qu’il fallait soigner la fabrication de tous les éléments d’un réacteur avant leur assemblage. Mais quasiment aucun texte administratif contraignant ne menaçait de poursuites les fabricants en cas de faute grave. Ce vide juridique est passé inaperçu. Ensuite venait la "redondance : chaque élément important était mis en double mais d’une façon indépendante, afin qu’en cas de défaillance de l’un, l’autre vienne en secours. Cela montrait clairement la nécessité pour la sûreté d’avoir toutes les composantes en état de marche.

Enfin venait la "triple barrière". S’il fallait une troisième barrière c’est qu’il était possible que les deux premières soient traversées. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. La dernière barrière (l’enceinte de confinement) pouvant être menacée par une surpression interne lors d’un accident grave, on l’a munie d’une soupape de sûreté. On y ajouta un filtre, sorte de gamelle remplie de sable qui fut baptisée "filtre rustique", non pas pour empêcher de contaminer l’environnement mais pour réduire cette contamination à un niveau dit "acceptable (cette acceptabilité officielle n’est d’ailleurs pas bien définie). Il est curieux que ce discours qui se voulait sécurisant n’ait pas déclenché de l’inquiétude au sein de la population.

Assimiler un réacteur nucléaire à une vulgaire cocotte-minute comme le faisaient certains responsables n’était guère compréhensible vu l’énorme complexité imposée par la sûreté. Et ce n’était pas de simples pannes de fonctionnement que craignaient les constructeurs. Seule la possibilité de catastrophes pouvait justifier un tel luxe de précautions. Le discours sécurisant paradoxalement a bien fonctionné.

Il apparaît clairement que l’objectif n’est pas de fournir « une énergie bon marché » ou encore plus propre car moins de rejet de co2 (contribution moindre au

réchauffement ,que l’on nous scande, de la planète) comme nous le vendent les areva, edf, et autre tepco.

A l’heure où en Lybie, les impérialistes envoient leurs troupes se targuant d’y intervenir au nom du peuple et de la démocratie. Comment croire en effet à

une « aide » désintéressée aux insurgés libyens quand ces mêmes États continuent, au nom du contrôle des ressources pétrolières, à soutenir ouvertement la répression armée quand elle est le fait de leurs alliés, comme en Irak, au Bahreïn, en Arabie Saoudite, au Yémen. L’exemple de l’Irak, de l’Afghanistan, et de bien d’autres pays nous montrent ce qu’il faut penser de ce genre de discours, et à quel point la prétention « d’exporter la démocratie » ne masque en réa­ité que le fait que les bourgeois et les états n’ont d’intérêt que le maintien du système capitaliste afin de conserver leur pouvoir sur les populations.

Catastrophe nucléaire et Lybie même lutte ! La plus grande catastrophe pour l’humanité c’est de laisser perdurer un instant de plus ce système social.

Messages

  • "Fukushima : « Le Japon aurait dû imaginer le pire »
    03/06/2011 Libération
    Interview de Tetsuo Saito, ancien ministre japonais de l’Environnement, qui s’en prend à la gestion de la catastrophe nucléaire par le gouvernement :

    Tetsuo Saito, 59 ans, député du New Komeito (Nouveau Parti bouddhiste) et ancien ministre de l’Environnement, est le président de la commission nucléaire du Parlement. Proche du Premier ministre, Naoto Kan, il critique sa gestion de la catastrophe nucléaire.

    Près de trois mois après Fukushima, où en est-on ?

    La situation est grave. Je suis conscient des souffrances qu’endurent les 80 000 évacués et ceux vivant au-delà de la zone d’exclusion. Mercredi, durant quarante minutes, à la Diète, j’ai affronté le Premier ministre, Naoto Kan. Il est urgent de dresser une carte, la plus exacte possible, de tous les sols contaminés. Il faut agir vite et commencer à extraire les terres irradiées. Il faut donner au public toutes les informations relatives à la catastrophe que détient le gouvernement. Des informations ont été cachées. D’autres n’ont pas été mises à jour. C’est inacceptable.

    Quel est votre pronostic à moyen terme ?

    On ne peut pas en faire à ce stade. Les gens de Fukushima seront-ils en mesure de retrouver leur habitat ? Quand ? Il est trop tôt pour le dire. Je n’ai pas accès à tous les détails de la crise, mais nous proposons des solutions au parti au pouvoir. Que faire des terres irradiées extraites des sols ? Où doit-on les stocker ?

    Quelles méthodes d’extraction des sols hautement contaminés vous semblent appropriées : plantations ou produits chimiques ?

    Aux experts de décider. Mais il faut agir vite. La décontamination à grande échelle ne débute pas rapidement. On se contente d’extraire les sols irradiés des écoles. Pas ceux des champs, des parcs ou bâtiments publics. Nous sommes face à un vide juridique. Il n’y a pas de lois, au Japon, autorisant ce type d’action. Pourquoi ? Parce que les Japonais, sûrs d’eux, n’ont jamais cru possible un tel accident dans leur pays. Ils n’avaient jamais imaginé que la radioactivité toucherait des zones si vastes. Il est possible de décontaminer les sols. Le taux de césium diminue nettement après extraction des terres en question. Mais nous n’avons pas de lois relatives au stockage des terres irradiées. Une idée est de stocker les sols contaminés sur le site même de la centrale. Mais il faut l’accord des autorités locales.

    L’évacuation de la population au-delà d’un rayon de 20 km vous semble-t-elle avoir été suffisante ?

    Non. C’était une erreur. Dès le 12 mars, une partie du gouvernement savait qu’un réacteur avait fondu. Mais on expliquait au Premier ministre que la situation était sous contrôle. Ce dernier s’est donc résolu à évacuer les gens dans un rayon de 20 kilomètres. Il aurait dû imaginer le pire - nous avons appris après coup que trois réacteurs avaient fondu - et agir en conséquence, en jouant la sécurité maximale et non minimale, même si politiquement, le poids de telles décisions est lourd. La population aurait dû être évacuée dans un rayon d’au moins 50 kilomètres, voire 80, comme le conseillaient les Américains. Il fallait d’abord éloigner les gens du danger et ensuite, en mesurant la gravité des risques, rétrécir le périmètre. L’inverse a été décidé.

    Ce qui explique aujourd’hui la colère de nombreux Japonais ?

    Oui. Nous possédons un système d’équipements très sophistiqués, baptisé Speedy, qui peut calculer en quelques minutes l’évolution d’une contamination radioactive. Or, au tout début de la crise, ces équipements n’ont pas été utilisés pour ne pas ajouter à la confusion, ni susciter de panique parmi la population. N’est-ce pas étrange ?

    Pourquoi les alertes des experts sur les risques de défaillances de réacteurs nucléaires après un séisme ou un tsunami ont-elles été vaines ?

    Notre parti a été au pouvoir en tant qu’allié du Parti libéral-démocrate. Je regrette beaucoup que nous n’ayons pas entendu ces alertes. Elles n’étaient pas, pour les compagnies de construction des centrales, des voix officielles, ni n’émanaient de l’agence qui gère la construction des réacteurs. Le grand malheur, au Japon, c’est aussi que les débats autour de la sécurité des centrales nucléaires sont vite passionnels, émotifs, voire hystériques. Les pro et les antinucléaires s’affrontent au nom de leur idéologie. Cet affrontement est à l’origine de certains écueils.

    L’opérateur Tepco jugeait nul le risque d’un séisme suivi d’un mégatsunami à Fukushima. Arrogance ?

    Autant que l’agence chargée de la construction des centrales nucléaires ! A Fukushima, le tsunami craint devait atteindre « 5,30 mètres de hauteur », selon elle. Or, Tepco n’est ni expert en sismologie ni en tsunami. L’opérateur s’en remet aux ingénieurs de la construction. Eux aussi ont donc leur part de responsabilité.

    La région du Tohoku avait pourtant déjà connu des tsunamis dévastateurs - l’un a atteint plus de 35 mètres au XIXe siècle. Pourquoi courir le risque d’élever des réacteurs en bord de mer, de surcroît mal protégés ?

    La centrale de Fukushima a été bâtie il y a quarante ans. A l’époque, il n’y avait pas d’études sur les séismes sur une période de mille ans. Seulement sur ceux d’il y a trois ou quatre siècles. On connaissait l’impact des séismes à partir du XVIIe siècle, mais guère avant. Aujourd’hui, on mesure mieux les effets des tremblements de terre majeurs ayant frappé notre pays il y a mille ans, et même deux mille ans. C’est un fait : en 1970, les données scientifiques en matière de sismologie et de risques liés aux tsunamis étaient très faibles. Il y a un second point - je ne devrais peut-être pas le dire -, c’est que les réacteurs 1, 2, 3 et 4 de la centrale de Fukushima ont été construits par l’américain General Electric - les 5 et 6 par les sociétés japonaises, lesquels ont mieux résisté… A l’époque, les Américains étaient considérés comme des demi-dieux. Pour autant l’industrie japonaise ne peut échapper à un examen de conscience.

    Le Japon va-t-il, à la façon de l’Allemagne, se détourner du nucléaire ?

    Le Japon a besoin du nucléaire qui couvre 30% de sa production électrique. Notre île ne possède pas de ressources fossiles. Dans un ou deux siècles, on pourra peut-être s’en passer. Il faut développer les énergies naturelles et renouvelables. Mais elles ne peuvent encore combler nos besoins à grande échelle."

    Commentaire de Max :

    La crise politique, sanitaire et économique est du jamais vu au Japon et les aveux ces derniers temps des politiques japonais, sont là pour calmer les esprits tout en laissant espèrer une issue la moins défavorable.

    Les conséquences sont en tout cas immédiates pour le monde entier.

    Tepco a déclaré récemment que la quantité de radioactvité autour de la centrale était comparable à celle laissée par l’explosion d’une bombe atomique.
    Mais une explosion est un évènement, aussi terrible soit il, unique et définitif, alors que la question posée, dans le contexte actuel japonais et mondial, est simplement l’avenir de toute la planète, soumis à la volonté d’un système sociale et économique, qui a lui même crée les conditions d’un enfer sur terre :

    Crise économique, chomage, destructions de richesse.

    Classes bourgeoises prêtes à toutes les guerres, génocides, fascismes et totalitarisme pour conserver le pouvoir.

    Loi du profit qui tue les travailleurs et les consommateurs au quotidien.

    Loi du profit et donc de la lutte des classes qui conduit la planète entière à un désastre.

    Une bombe contient quelques grammes de plutonium, un réacteur plusieurs tonnes : cela change tout car la super criticité engendrée déclenche des réactions en chaine comparable à celle qui sont produites sur des astres, comme le soleil. Il ne s’agit pas d’un feu qu’on peut maitriser mais de réactions propres aux énergies contenues dans la matière et aux modifications des structures des particules atomiques.

    Ce sont des phénomènes que les physiciens nucléaires tentent de comprendre...car ils sont dynamiques et complexes.

    La lutte de classes l’est de même, et c’est pour cela que les classes dirigeantes réagissent rapidement face à d’autres réactions en chaine : des mouvements de révoltes, des grèves, des insurrections,des renversements de dictateur, des déstabilisations d’Etat et de ses appareils de répression comme en Haiti après le séisme de 2009.

    Mais ce n’est pas le tout d’essayer de maitriser les aspects de surfaces de ces phénomènes, car les hommes aussi riches ou puissants n’arrivent à rien contre un tsunami ou un séisme, à part les prévoir !
    Et de la même façon, que rien ne peut empêcher les plaques continentales et océaniques de se confronter, rien ne peut empêcher les crises profondes du système capitaliste et le choc des classes sociales.

  • Pour ma part, la seule et unique raison fondamentale du bombardement, en 43,44,45,systématique des quartiers ouvriers en Allemagne, en Angleterre, au Japon, en URSS, en France, en Belgique etc.. est la crainte pour les impérialistes et aussi la bureaucratie stalinienne, d’une réédition de la vague révolutionnaire initiée en 1917.

    Les calculs inter impérialistes viennent très loin derrière, car la priorité comme en 1871, à Paris, c’est d’écraser le mouvement révolutionnaire : pour cela les soi disant ennemis nationaux, deviennent les meilleurs alliès : le gouvernement prussien et républicain bourgeois français, ensemble avec leur armée, pour mater les communards.

  • Centrales nucléaires : des salariés inquiets d’une hausse des cadences

    Dans les centrales nucléaires, les arrêts de tranche sont essentiels à la sûreté des installations. En France, ils ont lieu au moins une fois par an pour les arrêts simples, tous les dix ans pour les visites décennales. Ces arrêts d’une durée de un à trois mois permettent d’effectuer des opérations de maintenance, de renouveler une partie du combustible présent dans les réacteurs et de contrôler l’ensemble des installations.
    Une note interne d’EDF, révélée samedi 11 juin par Le Parisien - Aujourd’hui en France, préconise d’augmenter les cadences pendant les arrêts de tranche, afin d’en réduire la durée. Car un arrêt de tranche signifie un arrêt de la production d’électricité. Dans un courrier daté du 10 mai, signé par le directeur adjoint de la production nucléaire d’EDF, Philippe Druelle, il est demandé aux directeurs de centrale de "demander des dérogations aux durées maximales de travail auprès des inspecteurs du travail" ou de la Direction régionale du travail.
    "Il a été convenu que les périodes d’arrêt de tranche sont des périodes de surcroît d’activité (...). Ce surcroît d’activité nous permet de justifier des demandes de dérogations aux durées maximales du travail (journalières et hebdomadaires)", relève ce courrier. Cette préconisation qu’EDF souhaiterait appliquer "d’ici l’été 2011" provoque l’inquiétude des salariés, qui estiment qu’elle pourrait nuire à la sûreté des installations. "EDF s’organise pour légaliser des dérives horaires inacceptables et dangereuses pour les salariés et donc la sûreté nucléaire", met en garde la CGT.

    Pour EDF, "il s’agit d’un malentendu". Bernard Lassus, directeur des ressources humaines du groupe, interrogé par Le Parisien, assure que l’objectif d’EDF est de "clarifier l’organisation du travail", de façon à "permettre aux cadres de prendre leur repos journalier de 11 heures".

    "LE RACCOURCISSEMENT DES DÉLAIS NE SE FAIT PAS SANS PRIX"
    En avril, un mécanicien sous-traitant travaillant dans la centrale de Dampierre – qui avait souhaité garder l’anonymat – avait confié au Monde.fr son inquiétude face à l’accélération des rythmes de travail pendant les arrêts de tranche.

    "Il y a vingt ans, ces arrêts duraient trois mois. Aujourd’hui, ils durent trois semaines en moyenne.
    Et ce raccourcissement des délais ne se fait pas sans prix. EDF met la pression sur les sous-traitants. De plus en plus, nous travaillons les week-ends et enchaînons les semaines sans prendre de repos. Il arrive parfois que nous maquillions nos heures pour ne pas dépasser la limite légale des quarante-huit heures de travail hebdomadaire."
    Le directeur de la centrale de Dampierre, Elian Bossard, avait alors justifié le raccourcissement des arrêts de tranche par une amélioration de l’expertise des équipes. "Forts de notre expérience, nous améliorons nos pratiques de gestion et nous impliquons nos prestataires dans la préparation des arrêts, expliquait-il. Il faut compter entre six et huit mois de travail en amont pour préparer toutes les interventions." Mais une vidéo du comité central d’entreprise d’EDF tournée en 2002 lors d’un forum sur les conditions de travail dans les centrales, et publiée par Mediapart, soulignait les risques des arrêts de tranche "optimisés" : "On multiplie le nombre de prestataires à l’intérieur du bâtiment réacteur et tout le monde se marche dessus", notait un délégué syndical CGT de la centrale de Cattenom, en Moselle.

  • Le Japon retourne t il à la bougie en ce moment ?

    Les réacteurs nucléaires s’arrêtent les uns à la suite des autres suite à des dysfonctionnements.

    En réalité, plus aucun technicien ou ingénieur ne veut prendre de risque et cela vaut aussi pour l’Etat japonais.

    Pas parce que la classe dirigeante se soucie avec les trusts du nucléaire de la vie des gens.

    Non ils se soucient de leur position sociale et de l’ordre sociale. La soi disant discipline de ce peuple est tout simplement une fumisterie qui tenait sur des sentiments de peur et de nationalisme.

    Aujourd hui, les gens en ont assez d’être malmenés. Les suicides étaient tellement courant au Japon ces dernières années que certaines falaises étaient devenus célèbres pour en finir avec le poids des soucis.

    La bourgeoisie japonaise a des raisons de craindre une révolution, car la limite est atteinte et le pouvoir n’a plus à rien à proposer. La pénurie d’électricité s’ajoute à la crise économique, aux déplacements de population, aux maladies, à la peur de la contamination etc...

    Cette fois c’est le site nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa, dans le nord du Japon, qui arrête un réacteur.

    La compagnie d’électricité japonaise de l’ouest, Kansai Electric Power, s’apprête à arrêter manuellement, dans la nuit de mercredi à jeudi, l’un de ses réacteurs nucléaires à cause d’un problème technique. Il s’agit du 46e mis hors service au Japon sur un total de 54.

    Le réacteur Mihama 2, qui avait été remis en exploitation commerciale le 19 novembre 2010, souffre d’un souci de valve liée au système de refroidissement. Il était prévu qu’il soit stoppé pour maintenance régulière le 18 décembre, les réacteurs japonais devant subir des contrôles durant soixante-quinze à cent vingt jours tous les treize mois environ.

    Du fait de cet arrêt anticipé, à partir de jeudi, Kansai Electric Power n’aura plus que deux réacteurs en service sur onze, lesquels devraient en outre être stoppés pour entretien d’ici à fin février prochain.

    PLUS QUE HUIT UNITÉS EN SERVICE

    Dans l’ensemble du Japon, sur un parc de 54 unités, après l’arrêt de Mihama 2, seulement huit unités seront encore en service, deux supplémentaires devant en outre être mises à l’arrêt avant la fin du mois, tandis que nul ne sait quand seront réactivées celles déjà stoppées.

    A la suite du tremblement de terre et du tsunami qui, le 11 mars, ont engendré l’accident à la centrale nucléaire Fukushima Daiichi (nord-est), une quinzaine de réacteurs ont été subitement arrêtés dans les centrales du nord-est, puis deux autres tranches présentant des risques à Hamaoka (centre). Le redémarrage de tous les autres réacteurs arrêtés pour maintenance ou à cause des secousses sismiques est conditionné par de nouveaux tests de résistance (notamment vis-à-vis des catastrophes naturelles) et à l’approbation des autorités locales, ce qui retarde l’échéancier habituel.

    RÉDUCTION OU REDÉMARRAGE DU NUCLÉAIRE ?

    La réduction de capacité de production électrique nucléaire force les entreprises et particuliers à minimiser leur consommation, et les compagnies à remettre en exploitation des centrales thermiques.

    L’ex-premier ministre de centre gauche, Naoto Kan, s’était prononcé pour une réduction progressive de la part de l’énergie nucléaire au Japon, un avis partagé par une large majorité de la population selon les sondages. Son successeur, Yoshihiko Noda, plaide pour un redémarrage des unités dont la sécurité aura été confirmée.

    El mundo avec AFP | 07.12.11 |

  • Transport de matières radioactives : les cheminots du nucléaire s’inquiètent

    Deux à trois trains chargés de déchets radioactifs ou de combustibles nucléaires parcourent la France chaque jour. Ces transports sont considérés comme « sans danger » pour les cheminots qui les convoient, promettent la SNCF et Areva. Mais, en absence de mesures de prévention spécifiques, certains cheminots s’inquiètent. Et rien ne garantit qu’à l’avenir, sur fond de privatisation du rail, ces transports à hauts risques ne soient pas acheminés par des sociétés privées moins regardantes sur la sécurité.

    La suite sur le site Basta.

  • Nous organisons une réunion ouvrière, dimanche 17 fevrier, pour discuter entre exploités de notre avenir.

    Vous pouvez prendre contact en me laissant un message à cette adresse : g.beaugin@gmail.com

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