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Mali : le chef de l’Etat n’avait pas assez de pouvoirs ?

vendredi 5 août 2011

Le Mali avait, paraît-il, besoin d’une réforme... constitutionnelle, a estimé le chef de l’Etat, ATT ! Bien ! Ce qui va mal dans le pays, c’est donc l’Etat et son chef.... Et qu’est-ce qui va régler cela ? C’est de donner encore plus de pouvoir à son chef ! En voilà un qui a tiré de drôles de leçons des révolutions actuelles !!!

N’est-ce pas quand Moubarak et Ben Ali se sont donnés encore plus de pouvoirs que leur régime a explosé ?

L’opposition parlementaire, composée de trois députés, s’est insurgé contre cette réforme constitutionnelle qui accorderait de nouvelles prérogatives au chef de l’État, Amadou Toumani Touré (ATT). « C’est une constitution qui fabrique un monarque », a ainsi déclaré Oumar Mariko, candidat déclaré du parti d’opposition Sadi pour la présidentielle de 2012.

La révision constitutionnelle, si elle est adoptée par référendum, autoriserait le chef de l’État à nommer le président de la Cour constitutionnelle, qui est actuellement élu par les membres de cette institution. Laquelle resterait chargée du règlement des contentieux électoraux mais ne promulguerait plus les résultats des élections présidentielle et législatives, mission qui serait confiée à une Agence générale aux élections chargée de l’organisation des scrutins.

Autres modifications importantes prévues par le texte, le président de la République pourrait démettre le Premier ministre sans que ce dernier ne donne sa démission. Enfin, mesure renforçant également le présidentialisme au Mali, ce serait désormais au chef de l’État de définir la politique de la nation et non au chef du gouvernement comme c’est le cas avec l’actuelle Constitution, datant de 1992.

Pour les députés de la majorité présidentielle, cette réforme est une preuve de la volonté d’ATT de pérenniser la démocratie. En effet, les hommes politiques sont bien contents de l’augmentation de la taille du fromage avec la création d’un sénat et donc d’autant de postes supplémentaires pour leurs petits copains-coquins...

Après un débat à l’Assemblée nationale les 1er et 2 août, les députés maliens ont largement approuvé le projet de réforme de la constitution avec 141 voix pour et seulement trois votes contre et deux abstentions. Le nouveau projet bascule entre renforcement de la démocratie, à travers divers domaines, et forte accentuation des pouvoirs du président.

Tandis que la majorité des élus de la nation se réjouissent des "avancées démocratiques" et notamment de la création du Sénat (remplaçant le Haut conseil des collectivités territoriales), certains se méfient du renforcement important des pouvoirs du chef de l’Etat, craignant que celui-ci devienne un « président-empereur ».

C’est désormais au peuple de trancher lors d’un référendum qui aura lieu prochainement.

Mais ce n’est pas en votant pour un référendum bidon que le peuple va s’exprimer. C’est dans la rue !

Le tourisme s’écroule. L’argent tiré des mines sort du pays. Le secteur agricole occupe toujours 75% de la population dont la majorité survit à peine. La misère côtoie le luxe. Les inégalités s’accroissent. L’argent revient toujours aux mêmes. Le peuple s’étouffe. L’espoir de changement social né du renversement par le peuple du dictateur Moussa Traore est retombé. La nouvelle dictature se prétend démocratique mais les vraies décisions sont toujours en dehors du peuple et contre lui...

Des accords signés avec la Banque mondiale et la France vont donner à ATT 61 milliards de FCFA plus 31 milliards de FCFA plus 20 milliards de FCFA. Pensez-vous que cet argent va servir au peuple malien ? Pensez-vous que ces puissants ont donné cet argent en échange de rien ? Qu’est-ce qu’ATT leur a donné en échange ? Tout ce joli monde déclare que l’argent servira "au développement". Depuis le temps qu’on (les pays riches) nous aide à nous développer, on se demande quand est-ce qu’on va cesser de nous aider à nous développer ou plutôt qu’on va cesser à fournir nos richesses pour rien !!! Si le capital mondial qui nous étrangle fait confiance à ATT, est-ce que le peuple malien devrait en faire autant ?

Vous croyez qu’on nous a donné tout cet argent ? Mais, en s’endettant on n’enrichit que l’usurier ! Vous cliquez ici et vous trouvez comment on va s’appauvrir encore au profit par exemple de la Banque mondiale : ici

Un Malien témoigne :

"Pas besoin de statistiques. Il faut avoir les yeux sous les aisselles pour ne pas le voir. Bamako, la capitale de mon pays, le Mali, est une ville sale et de misère. Noyée dans la promiscuité et la pauvreté, elle rejoint, petit à petit, sans aucune exagération, les bidonvilles de la Colombie et les quartiers des chiffonniers du Caire, des champions en la matière. "Nul n’a le droit de se plaindre de la plaie puante de son père", dit-on chez nous. Mais comme dit aussi le chanteur Mangala Camara : "Mi’n nié mi’n nié ô yo yé » (on ne peut nier son état). Désolé !
Pourtant depuis quelques années et avec la commémoration du cinquantenaire de notre indépendance, TV, radios et journaux, au quotidien, ne tarissent pas d’éloges sur le nouveau visage de notre pays, le Mali.
Pose de premières pierres de chantier, inauguration de grands édifices, Ravec, l’avènement de l’assurance maladie… et même le paiement mensuel de la pension de retraite de ma vieille mère, tout y passe.
De quoi donner à la chanson de Kar-Kar, "Malidé’nw", tout son sens. Le chef-d’œuvre du vieux chanteur est devenu la ritournelle de ma maisonnée. Et quand on écoute "le Cinquantenaire" du rappeur Iba One, on a tout de suite envie de prendre le premier avion. Destination ? Bamada.
Impossible pour l’immigré réfractaire que je suis de résister. Je craque. Cette fois-ci, c’est décidé. Nous (ma famille et moi) passerons nos vacances au Mali, chez nous. Désormais à la richesse culturelle de mon Mali que j’évoque tout le temps à mon curieux petit garçon, j’ajoute une couche de modernisme.
Ainsi, lui dis-je, tout fier : "Le jour où tu seras à Bamako, tu te sentiras un peu en France. Presque tout y est". "Cignè na, Mali ya yèrè ta sisan" (en vérité, le Mali est indépendant maintenant).
Entre-temps, une urgence tombe. Je fais le saut au Mali avant nos vacances, sans ma famille et sans mon petit garçon, l’esprit, désormais, rivé sur notre Maliba. A ma joie de retrouver ma vieille mère bien aimée, mes proches, un immense plaisir de sentir et de toucher mon cher Mali m’envahit après plusieurs années de séparation. Un retour aux sources.

Le lendemain et jours suivants, je découvre mon nouveau Mali à travers Bamako, la capitale : autoroutes, artères bitumées, immeubles, jardins publics… voitures dernier millésime de grandes marques du monde, beaucoup de monde comme une fourmilière dans un incessant va-et-vient. En même temps, je découvre aussi l’autre Bamako. Le vrai. Une ville sale. Une ville de misère.
Ce matin, mes démarches administratives me conduisent dans certains services de ma ville. Premier point de chute ? La mairie de la Commune IV. Sur les quelque 900 m de mon parcours, il faut être un ninja pour se frayer un chemin entre ordures, pierres, crevasses des rues poussiéreuses, scooters "Jakarta"… mini bus "Sotrama".
Les fossés de drainage des eaux usées infestées de moustiques sont de véritables cultures microbiennes ? Le savant Louis Pasteur n’aurait pas trouvé mieux. La qualité de l’ouvrage ? Nulle.

Dans les locaux du premier magistrat de la Commune, je suis carrément tombé dans les choux. Dès l’entrée du service, deux toilettes (homme-femme) aux portes béantes laissent échapper une odeur nauséabonde. Retenant ma respiration, je me dirige vers le bureau "état civil" avec le soin de ne pas toucher les murs noircis du couloir et au sol poussiéreux jonché de bouts de papier et de mégots de cigarettes. J’ai la tête qui tourne et des haut-le-cœur. J’ai besoin de m’asseoir.
Mais où ? Sur la sale chaise (je ne me souviens pas exactement de la nature de ce meuble) d’un autre âge que me cède un jeune garçon. Merci mon cher ! Tu es la preuve que le respect, pilier de notre culture, n’a pas pris une ride. Je continuerai à l’enseigner à mon petit garçon resté dans le trou du c… du monde. Mon voisin, un adulte de la quarantaine, certainement "mort" de fatigue, s’est assoupi. Il ronfle comme… une vuvuzela.
Enfoui dans un costume, pas très neuf, ses souliers poussiéreux, l’homme est un vrai concentré de la misère bamakoise, mais aussi le portrait craché des battants de ma ville chérie. Je suis partagé entre la pitié de son état et l’admiration de son courage apparent. Plus tard, je me fais recenser par un sympathique monsieur perdu dans la poussière et la paperasse avant de quitter les lieux en catimini.
Dehors, je respire fort bien à nouveau un bon air. Pardon ! De la bonne poussière. Je me suis, aussitôt, rappelé cette phrase de Louis Pierre de Radio Klédu. "Gongon dé yé furu furu yirana Farima faga siraba da la" (c’est la poussière qui a tué Farima, la vendeuse de beignets au bord de la route), lâche-t-il avec un brin d’ironie dans une de ses chroniques.
Deuxième point de chute, le ministère de l’Administration territoriale et des Collectivités locales. Sur cet autre parcours même spectacle même odeur que le précédant. Cette fois-ci, un mini bus "Sotrama" fait mon affaire. Même entassés comme de la sardine dans ce tombeau roulant, les passagers ne disent mot. Cela n’est pas nouveau. C’est d’ailleurs la coutume. Car depuis toujours les usagers des transports en commun n’ont aucun droit au vu et au su de la police. Mais avant ma destination, je fais escale à la Coopérative Jamana.
Là, j’aurais juré que la structure a déménagé n’eussent été la présence du parking de véhicules et la fresque "Jamana". Les murs défraîchis attendent sans trop d’espoir une couche de peinture. Le portail dévoré par la rouille attend, sans trop y penser lui aussi, sa retraite. A l’intérieur, tout est simplement poussière. Devant le sinistre, je mange mon chapeau. Le sang me monte à la tête et je flotte dans mes petits souliers. Je sors, médusé, quelques minutes après.
Une dernière escale au ministère de la Communication et des Nouvelles technologies avant ma destination. Bien que moins sale que la Coopérative Jamana, les lieux ne sont pas dignes d’abriter un journal (L’Essor) encore moins un ministère. "L’épave d’un véhicule 4x4 (à coup sûr un vestige de Mars-91) trônant au milieu d’une cour sale qu’occupent anarchiquement voitures et scooters". Tel est le décor du service d’un grand décideur de mon pays.
Deux filets de larmes coulent sur mes joues. Mon petit doigt m’appelle aussitôt à la retenue. Sinon à ce train, me prévient-il, Bamako finira par se noyer dans mes larmes. Il ajoute meurtri : "ce spectacle n’est que la face visible de l’iceberg". Mon petit doigt a bien raison. Effectivement, la scène du ministère de l’Administration territoriale est sans commentaire.
Ici, si la promiscuité se limitait uniquement à la poussière et autres bouts de papier par-ci par-là, j’aurai décoré M. le ministre de la "médaille d’or de propreté avec effigie mouche". Pire. Face aux tas de vieux câbles électriques et autres matériels bureautiques, infestant le service "état civil", j’ai cru dans un premier temps aux travaux de réhabilitation. Mais l’animation fébrile et la marche du service finissent par me convaincre du caractère normal des lieux. C’est la totale ! Plus rien à dire ! La coupe est vraiment pleine. Je pique tout simplement du nez.
A mon réveil, je décide enfin de boucler mon horrible journée, mais j’ai un petit creux. Une banane fera certainement l’affaire. Au "Rail da", ce fruit ne manque pas. Cependant, je n’ai point le courage d’en toucher une, car j’ai du mal à désigner "la moins chiffonnée" entre les bananes et les vendeuses. Je renonce aux délices du fruit et me contente de la poussière du "Rail da" et l’inconfort du "Sotrama" pour rentrer à la maison.
Une maison qui n’échappe pas non plus aux saletés. Au passage, j’évite de regarder, à nouveau, la Maison des anciens combattants, digne d’un capharnaüm. Des jours passants, je découvre aussi "Diafrana kô" (le ruisseau). Rénové à coups de milliards, il n’est plus qu’un champ de nénuphars et autres moisissures. "Ma tête s’enfle", tel qu’on le dit dans le jargon bamakois devant de pareille situation.

Beaucoup se diront que je suis pourtant né dans ces saletés. "Non ! Non ! Pas dans la saleté comme ça", les répondrai-je. Nos mères, certes pauvres, portaient une attention particulière sur l’assainissement dans un passé récent. Malgré leurs maigres moyens, les cours et les devantures de nos maisons, entre autres, étaient arrosées puis balayées au quotidien. Ma vieille mère aimait dire qu’on appelait Bamako dans le temps : "La Coquette".
Majestueusement installée au flanc de la colline, selon elle, ma ville se glissait au quotidien, à l’image d’un python sortant du bois sacré, dans le Djoliba (fleuve Niger) pour y faire sa toilette. Sur ses grandes artères, dans ses rues et ruelles, ajoutait ma mère, soufflait toujours un grand air de propreté. Il fallait être méchant, murmurait la vieille dame dégouttée, pour ne pas admirer Bamako.
Très sérieusement, j’aurais aimé, moi aussi, vivre dans le Bamako de cette époque. Oh Dieu ! Qu’avons-nous fait maintenant pour mériter un tel sort ? Bien que blessé par cette insalubrité, je me garde de sortir mes griffes contre ma ville chérie. Je lui demande plutôt de se ressaisir. Car, tel un phœnix, elle est capable de renaître de ses cendres. Disons de ses saletés. En attendant, je lui chuchote encore et toujours la vieille recette de nos grand-mères et mères à l’oreille.
Pour y arriver, c’est simple : sensibilise d’abord tes habitants à balayer au quotidien devant leurs portes, à entretenir les puisards. Puis, apprend-leur à utiliser les corbeilles (apparemment déjà essayées) et autres poubelles dans les rues. Enfin, ferme tes restos à ciel ouvert. Au passage, n’oublie pas de renforcer la salubrité et l’hygiène dans tes hôpitaux nauséabonds.
Cure régulièrement tes caniveaux et recycle tes déchets. Petit à petit, tu te transformeras. Moins de mouches et moustiques t’empoisonneront la vie. On souffrira moins de paludisme et autres maladies liées à la propreté. Un bon air, à défaut d’être pur, règnera sur tes taudis et gratte-ciel. Ainsi, tu redeviendras, à coup sûr, une ville propre qu’on ne se lasse pas d’admirer et d’y habiter.
Au cours de mes rares promenades, je rencontre des hommes et des femmes bien fatigués et même bien chiffonnés (le mot n’est pas fort), les yeux hagards cherchant pitance sans succès pour la plupart. Ô qu’elle est bien loin la règle des trois repas quotidiens. Des jeunes, sans travail, passant leur journée autour du thé, fumant cigarettes… joints et pleurant sur leur sort sous les notes consolatrices de "Guèlèya", la chanson de Sata Kouyaté.
Des élèves et étudiants tenant des AG (assemblées générales) pour enfin rentrer à la maison sans cours. Des enfants à la morve abondante, pieds nus courant les rues ou malades de kwashiorkor. Beaucoup de mes copains d’enfance ou promotionnaires ont, sans exagération, élu domicile à la mosquée.
Pour les malchanceux, bonjour la déprime ! Je finis par comprendre qu’en réalité, les Bamakois, en très grande majorité, errent pour meubler leur temps. Je finis par comprendre le profond sommeil de l’Eléphant du rond-point d’Hamdallaye et la raideur de la Colombe de la paix même après les soins de Dr. Kwame Nkrumah. Terrifié, j’ai failli me jeter sous les roues d’un minibus "Sotrama" régnant en maître absolu dans la circulation.
Une semaine après, la mort dans l’âme, je quitte, impuissant, mais momentanément, "Mon Bamako" sombrant lentement dans la saleté. J’ai honte. J’ai honte de moi-même. J’ai honte d’avoir menti à mon petit garçon. Heureusement, la nuque du "Buffle de Kalaban" est là, sur mon chemin, pour me donner l’espoir de voir, un jour, ma ville chérie libérée de ses saletés."

Tièfing Fakoly

Messages

  • bonjour hé voila les magouilles commencent a sortir c’est ce que j’avait écrit en 2009 sur le site intitulé la situation au mali.
    la plupart des personnes que j’avait dénoncer dans la situation du mali certains d’entres eux sont en prison ou démi de leur fonction.
    ce changement des constitution n’a pour but que de maquiller le vole massif qui a eu lieu sous le regime de ATT.
    Ainsi le président et ses courtisans et leurs entourage profiterons en toute inpunité de leurs fortune accumulée.

  • Bonjour

    Là je me suis posé des problématiques sur le rôle des institutions maliennes dans le terrorisme qui sévit très sévèrement le Nord du Mali.

    Maliens du Mali et Maliens d’ailleurs,

    Notre territoire national serait-il devenu subitement sans maître ni guide au point que l’on s’y adonne à des rapts de personnes s’y trouvant, en raison tantôt de la couleur de leur peau, de leur origine et de la contre valeur qu’elles représentent , en termes de rançon à payer ?

    Notre pays serait-il devenu aujourd’hui sans maitre ni guide au point que tout s’y passe sans que rien ne se passe ?

    Sommes-nous devenus cet avion sans pilote ?

    Notre pays serait-il devenu sans gouvernement au point que l’on se contente que d’un communiqué lapidaire, loin de rassurer les populations qui se posent la question légitime de savoir, après ces nombreux rapts et enlèvements de personnes, à quand la prochaine bombe : Bamako ? Le prochain rapt : sans doute sur le pont de Bamako, les prochaines cibles : toutes les autres populations non touchées jusque là : les jaunes, les bleus et les noirs ?

    Notre pays est-il devenu sans voix et se trompant de voie au point de ne plus s’exprimer que par le biais d’un communiqué lu à la télé, se contentant de condamner les attaques sans nous dire les mesures qui sont prises pour que plus jamais cela ne se passe ? où sont passés nos vaillants ministres de la défense, de l’intérieur, des affaires étrangères, y’a t-il encore des gens pour nous gouverner dans ce vaste pays qui se rétrécit à cause de la violence et de la peur ?

    Où sont passés nos vaillants généraux de l’armée de tous poils ?

    Savent-ils que la peur est en nous, que la peur est sur nous mais surtout, que la peur a gagné la ville au bout du énième enlèvement de touristes ?

    Faut il se taire encore lorsque c’est une armée venue d’ailleurs qui co-assure et peut être, décide du moment d’avancer ou de reculer, les nôtres manquant sans doute de repères dans un désert truffé, en raison vraisemblablement du caractère flou de la démarche tant l’objectif, peu clair comme le ciel, s’éloigne au fur et à mesure que les incapacité et les incohérences se font sentir et voir au grand jour ?

    Allons nous tergiverser plus longtemps encore tandis que le monde entier croit et n’hésite plus à affirmer que notre pays est le nouveau sanctuaire de la violence et de la terreur dans la sous région ?

    Est-on capable de dire le contraire lorsque l’on décide d’être à la fois sourd et muet aux critiques devenues réalité ?

    Sommes les nouveaux damnés de la terre du Soudan, descendants de l’Empire du Mali et de Soundiata KEITA qui a pourtant su réunir son monde et bâtir une famille qui est et qui demeure, mais pour combien de temps encore ???

    Pauvres de nous, allons nous nous réveiller un matin de cocorico pour nous rendre compte que le reste du monde va sans nous ?

    Regardant le monde avancé sans nous n’est même plus une tragédie pour nous !

    Pauvres de nous !!!

  • IBK pas mieux qu’ATT ! IBK s’est lui-même reconduit au pouvoir. Rien d’étonnant, les présidents se comportent actuellement tous comme des rois à vie !

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