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USA : La FED pourra sans doute encore soutenir l’Etat fédéral un bon moment. Mais, même si rien d’autre ne s’effondre, le temps de cette politique de gribouille est compté.
dimanche 4 novembre 2012
Or l’économie US donne des signes d’effondrement, la banque du Japon donne des signes d’effondrement, etc...
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1. USA : La FED pourra sans doute encore soutenir l’Etat fédéral un bon moment. Mais, même si rien d’autre ne s’effondre, le temps de cette politique de gribouille est compté., 2 mai 2013, 05:23
La Réserve fédérale américaine a décidé, ce mercredi 1er mai, de poursuivre sa politique de soutien à l’économie américaine. Elle estime que "des risques de dégradations" pèsent sur les perspectives économiques du pays.
Fait notable, l’institution américaine a souligné que les coupes budgétaires en vigueur dans le pays "freinaient" la croissance économique, pour justifier cette décision.
Depuis le début mars, des coupes budgétaires automatiques sont entrées en vigueur aux Etats-Unis où elles menacent d’amputer la croissance du produit intérieur brut (PIB) de 0,5 à 0,6 point de pourcentage, selon les estimations.
Par ailleurs, le chômage américain, s’il poursuit sa décrue (7,6% en mars), reste encore inférieur à l’obejctif visé par la Fed, qui est de 6,5%. "En accord avec son mandat, la Fed cherche à encourager au maximum l’emploi et la stabilité des prix", écrit, à ce sujet, la Fed, qui ajoute que le taux de chômage reste, selon elle, "élevé".
"Pour soutenir une reprise économique plus forte et assurer que l’inflation est au bon niveau, le comité a décidé de poursuivre ses achats de titres hypothécaires à un rythme de 40 milliards de dollars par mois, ainsi que des bons Trésor à long terme, à raison de 45 milliards de dollars par mois", explique la Fed.
"Prises ensemble, ces actions devraient maintenir à la baisse les pressions exercées sur les taux d’intérêts à long terme, soutenir le marché immobilier, et aider à rendre plus accommodantes les conditions de financement", poursuit-elle.
Autrement dit, le montant de l’injection dans l’économie américaine reste à 85 milliards de dollars par mois, soit environ 64 milliards d’euros.