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Premier mai dans le monde

jeudi 2 mai 2013

Le premier mai 2013 dans le monde

Au Cambodge, les ouvriers ont remis au Parlement une pétition réclamant une hausse du salaire minimum à 115 euros par mois. A Djakarta, en Indonésie, 55.000 travailleurs se sont rassemblés. En Corée du sud, le cortège ouvrier s’est heurté aux forces de l’ordre très offensives et violentes.
Manifestations également nombreuses et revendicatives en Tunisie, en Egypte, au Sénégal et au Tchad où les syndicats se sont mis d’accord avec le gouvernement (et les travailleurs ?).

Premier mai à Istanbul

Premier mai à Santiago

Premier mai au Bangladesh

Premier mai en Tunisie

Premier mai en Côte d’Ivoire

Histoire du premier mai

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  • Premier mai : affrontements à Bogota : voir ici

  • "L’Ivoirien n’a plus de mots et de voix pour crier sa souffrance face au coût élevé de la vie", a affirmé le secrétaire général de Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire ( Fesaci), Traoré Mamadou Dohia, lors d’une rencontre avec le Premier ministre Daniel Kablan Duncan à l’occasion de la célébration de la fête du Travail.

    L’existence du travailleur ivoirien est menacée, selon Traoré Mamadou Dohia, par une "paupérisation grandissante" qui sévit de façon "endémique" depuis une dizaine d’années dans les familles ivoiriennes et qui affecte la santé, le logement, l’alimentation et l’école.

    "Savez-vous que beaucoup de familles dans notre pays n’arrivent plus à s’offrir deux repas par jour ?", a-t-il demandé au Premier ministre non sans relever le "paradoxe" que "chaque jour, les prix des denrées de première nécessité s’envolent vers le firmament.

    "Nous ne supportons plus la cherté de la vie", a également dénoncé la Confédération syndicale Humanisme par la voix de son secrétaire général, Soro Mamadou, qui croit savoir que "les prix sur les marchés ont explosé".

    Même son de cloche avec l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI).

    "Nous ne pouvons plus joindre les deux bouts, nos salaires peinent dans les escaliers quand les prix se sont envolés dans les ascenseurs", s’est lamenté son secrétaire général, Joseph Ebagnérin.

    Comme s’ils s’étaient passé le mot, les responsables syndicaux ont, tour à tour, demandé au Premier ministre de faire baisser les prix de consommation de tous les produits y compris, le pétrole, l’électricité, l’eau, le gaz.

    Les centrales syndicales ont également présenté, entre autres, comme doléances, le relèvement du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) à 60 000 francs CFA (120 dollars) contre 37 500 francs CFA actuellement, le déblocage des salaires avec effets financiers dans la Fonction publique, l’adoption du nouveau statut général de la Fonction publique, la revalorisation des allocations familiales et de logement.

    "Les attentes ne peuvent plus attendre, il faut les satisfaire maintenant", a martelé le secrétaire général de la Confédération syndicale Humanisme.

    "Sur tous ces points, je veux vous rassurer que le gouvernement a pris la pleine mesure de vos attentes", a répondu le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan.

    Il a reconnu que le taux de pauvreté touche 50% de la population ivoirienne non sans affirmer que le gouvernement veut le réduire à 25% en 2015.

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