Les employés de plusieurs mines importantes du Pérou ont débuté un mouvement de grève pour réclamer une plus grande sécurité de l’emploi, a annoncé la fédération syndicale des mines.
Le mouvement menace de ralentir les exportations de métaux du Pérou, le troisième producteur mondial de cuivre et d’argent et le septième pour l’or.
La grève a notamment pour but de demander au gouvernement d’enterrer une loi adoptée l’an dernier qui facilite les licenciements, a explique lé président de la fédération des mines
La Fédération minière du Pérou (FMP) a appelé à une grève nationale illimitée à partir du 18 mai pour demander au gouvernement de respecter « les droits des travailleurs », a annoncé ses représentants, il y a quelques jours. Le leader de la Fédération nationale des mines, de la métallurgie et de la sidérurgie du Pérou, Ricardo Juárez, a approuvé le préavis de grève nationale pour un temps indéfini dans le but d’obtenir de meilleures conditions de travail et le respect des conventions collectives.
« Aujourd’hui durant l’assemblée nous avons ratifié une grève nationale indéfinie qui débutera le 18 mai », telle a été l’annonce faite par Ricardo Juárez. Il a ajouté pour justifier la décision du secteur minier « les travailleurs miniers somment fatigués de ces abus, nous voulons de meilleures conditions de travail pour les mineurs, que les conventions collectives soient appliquées et la dérogation d’une loi autorisant les licenciements collectifs ».
Une annonce qui risque de paralyser un secteur clé de l’économie de ce pays sud-américain qui est à ce jour le troisième producteur mondial de cuivre et de zinc et le sixième producteur d’or, au moment même où la chute de la production de métaux accompagne une baisse des cours.
Parmi les autres revendications des travailleurs, on retrouve la suppression d’un plafond sur le partage des bénéfices et la mise en place d’une réglementation pour le travail des « sous-traitants ».
Le dirigeant syndical a fait savoir que début mai il présenterait le préavis de grève aux autorités du ministère du Travail et il a d’ores et déjà précisé que 70 syndicats, soit environ 20 000 travailleurs, soutiendraient la mesure qui doit être ratifiée par les assemblées respectives. D’autres secteurs de la société devraient également prendre part à cette grève comme les travailleurs du secteur pétrolier ou encore portuaire. Cette annonce inquiète les autorités, car elle risque d’affaiblir un peu plus à l’économie péruvienne sachant que l’activité minière est l’un de ses principaux moteurs, les revenus engendrés par les exportations de métaux représentent 60 % de la valeur totale des exportations.
Les mineurs péruviens se mettront en grève illimitée dès le 18 mai
La dépendance de l’économie péruvienne à l’égard de l’activité minière inquiète d’autant plus que ce secteur est en proie à des conflits réguliers. L’exploitation des ressources naturelles constitue un foyer constant de conflits sociaux menés par les natifs et autres communautés rurales qui accusent les entreprises de ne pas respecter leur territoire et de contaminer les zones où ils vivent, une agitation sociale préoccupante qui rend fébrile les investisseurs.
Le pays sud-américain a connu un déclin dans la production de métaux clés en raison d’un épuisement de ses réserves, mais aussi du retard pris dans l’exploitation en raison des multiples conflits sociaux.
Les bras de fer entre les habitants et les autorités se multiplient sur le territoire, le dernier projet minier à l’origine d’une vague de protestation concerne la région d’Arequipa, mais malgré le mécontentement local, l’entreprise minière Southern Copper devrait obtenir les permis nécessaires pour développer le projet d’extraction de cuivre Tía María dès la fin 2017 ou début 2018 au plus tard.
Le premier ministre du Pérou, Pedro Cateriano, a réitéré sa volonté de poursuivre le dialogue avec la population et les opposants au projet minier Tía María et parallèlement il a réaffirmé sa détermination à ce que cette activité voit le jour dans la province de Islay situe au sud d’Arequipa.
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1. Grève au Pérou, 18 mai 2015, 06:23
Les employés de plusieurs mines importantes du Pérou ont débuté un mouvement de grève pour réclamer une plus grande sécurité de l’emploi, a annoncé la fédération syndicale des mines.
Le mouvement menace de ralentir les exportations de métaux du Pérou, le troisième producteur mondial de cuivre et d’argent et le septième pour l’or.
La grève a notamment pour but de demander au gouvernement d’enterrer une loi adoptée l’an dernier qui facilite les licenciements, a explique lé président de la fédération des mines
La Fédération minière du Pérou (FMP) a appelé à une grève nationale illimitée à partir du 18 mai pour demander au gouvernement de respecter « les droits des travailleurs », a annoncé ses représentants, il y a quelques jours. Le leader de la Fédération nationale des mines, de la métallurgie et de la sidérurgie du Pérou, Ricardo Juárez, a approuvé le préavis de grève nationale pour un temps indéfini dans le but d’obtenir de meilleures conditions de travail et le respect des conventions collectives.
« Aujourd’hui durant l’assemblée nous avons ratifié une grève nationale indéfinie qui débutera le 18 mai », telle a été l’annonce faite par Ricardo Juárez. Il a ajouté pour justifier la décision du secteur minier « les travailleurs miniers somment fatigués de ces abus, nous voulons de meilleures conditions de travail pour les mineurs, que les conventions collectives soient appliquées et la dérogation d’une loi autorisant les licenciements collectifs ».
Une annonce qui risque de paralyser un secteur clé de l’économie de ce pays sud-américain qui est à ce jour le troisième producteur mondial de cuivre et de zinc et le sixième producteur d’or, au moment même où la chute de la production de métaux accompagne une baisse des cours.
Parmi les autres revendications des travailleurs, on retrouve la suppression d’un plafond sur le partage des bénéfices et la mise en place d’une réglementation pour le travail des « sous-traitants ».
Le dirigeant syndical a fait savoir que début mai il présenterait le préavis de grève aux autorités du ministère du Travail et il a d’ores et déjà précisé que 70 syndicats, soit environ 20 000 travailleurs, soutiendraient la mesure qui doit être ratifiée par les assemblées respectives. D’autres secteurs de la société devraient également prendre part à cette grève comme les travailleurs du secteur pétrolier ou encore portuaire. Cette annonce inquiète les autorités, car elle risque d’affaiblir un peu plus à l’économie péruvienne sachant que l’activité minière est l’un de ses principaux moteurs, les revenus engendrés par les exportations de métaux représentent 60 % de la valeur totale des exportations.
Les mineurs péruviens se mettront en grève illimitée dès le 18 mai
La dépendance de l’économie péruvienne à l’égard de l’activité minière inquiète d’autant plus que ce secteur est en proie à des conflits réguliers. L’exploitation des ressources naturelles constitue un foyer constant de conflits sociaux menés par les natifs et autres communautés rurales qui accusent les entreprises de ne pas respecter leur territoire et de contaminer les zones où ils vivent, une agitation sociale préoccupante qui rend fébrile les investisseurs.
Le pays sud-américain a connu un déclin dans la production de métaux clés en raison d’un épuisement de ses réserves, mais aussi du retard pris dans l’exploitation en raison des multiples conflits sociaux.
Les bras de fer entre les habitants et les autorités se multiplient sur le territoire, le dernier projet minier à l’origine d’une vague de protestation concerne la région d’Arequipa, mais malgré le mécontentement local, l’entreprise minière Southern Copper devrait obtenir les permis nécessaires pour développer le projet d’extraction de cuivre Tía María dès la fin 2017 ou début 2018 au plus tard.
Le premier ministre du Pérou, Pedro Cateriano, a réitéré sa volonté de poursuivre le dialogue avec la population et les opposants au projet minier Tía María et parallèlement il a réaffirmé sa détermination à ce que cette activité voit le jour dans la province de Islay situe au sud d’Arequipa.