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Ils sont une menace pour la vie sur la planète entière

lundi 1er juillet 2013

Ils sont une menace pour la vie sur la planète entière

Le crime planétaire est maintenant acquis !

A sa manière (négation de la négation), le trust japonais du nucléaire TEPCO, responsable de la principale catastrophe nucléaire contemporaine, vient de reconnaître qu’il pollue gravement les océans ! En affirmant qu’il n’était pas sûr de ne pas avoir pollué l’océan par la radioactivité que subissent les eaux souterraines sous la centrale de Fukushima, il a reconnu qu’il déverse dans la mer des eaux hautement radioactives. Cela signifie que, loin d’être réglée, la catastrophe ne fait que de commencer… Inutile de souligner ce que veut dire rendre les mers radioactives !!!

C’est une preuve que le nucléaire n’est pas une industrie comme une autre et que l’irresponsabilité capitaliste n’est pas seulement dans la gestion pour le profit mais le simple fait d’utiliser le nucléaire doit être considéré comme une criminelle mise en danger de la vie d’autrui et traitée comme telle. Et cela condamne d’autant plus le crimes des dirigeants écologistes EELV de France qui participe à un gouvernement qui est un des agents les plus militants du nucléaire dans le monde !

L’opérateur de la centrale accidentée de Fukushima a annoncé samedi 29 juin avoir découvert des niveaux d’éléments radioactifs encore plus élevés que précédemment dans l’eau souterraine accumulée au pied des réacteurs, dans un nouveau puits creusé plus près de l’océan, et se dit incapable de juger si ladite eau s’écoule ou non en mer. L’exploitant, Tokyo Electric Power (Tepco), a mesuré un niveau de 3 000 becquerels par litre pour les éléments radioactifs produisant des rayons béta, comme le strontium 90, dans le liquide extrait vendredi dernier d’un nouveau point de prélèvement situé entre les réacteurs et la mer. Ce niveau est plusieurs dizaines de fois supérieur à la dose limite admise pour de l’eau de mer.

Initialement, Tepco indiquait que l’eau s’était accumulée là où elle avait été prélevée la première fois, c’est-à-dire en un point plus éloigné de l’océan, et n’était pas allée plus loin. Un renforcement des contrôles montre que tel n’est sans doute pas le cas, puisque le niveau relevé dans le nouveau puits est plus de deux fois supérieur au précédent prélèvement effectué plus en amont. Sur le fait que la radioactivité de l’eau souterraine à proximité du Pacifique soit plus élevée, Tepco affirme ne pas connaître "la raison, mais l’eau de mer analysée, elle, ne montre pas d’augmentation des niveaux de radioactivité". La compagnie se garde cependant cette fois d’être trop affirmative et indique "ne pas pouvoir actuellement juger si l’eau radioactive s’écoule ou non dans l’océan voisin". Tepco promet de renforcer les contrôles.

Une nouvelle preuve de la mauvaise foi du sérieux arboré maintenant par Tepco : un convoi de combustible nucléaire MOX parti de France mi-avril est arrivé tôt jeudi au port japonais de Takahama (ouest de l’archipel), près de la centrale atomique destinataire.

Les associations écologistes dénoncent ce rapatriement, jugeant le transport de MOX extrêmement dangereux, de même que son stockage au Japon, pays à très forte sismicité.

Tous les réacteurs du pays ont été progressivement stoppés et les convois de MOX suspendus après le désastre de Fukushima il y a plus de deux ans. Le dernier rapatriement maritime de MOX vers le Japon remontait à 2010.

48 des 50 réacteurs recensés sont toujours arrêtés et doivent être soumis à de nouveaux examens sur la base de normes plus sévères qui entreront en vigueur le 8 juillet.

Le retraitement et la fabrication de ce MOX avaient été achevés à l’automne 2010 et il devait initialement revenir au printemps 2011, mais la date a été différée.

Le MOX est un combustible nucléaire façonné à partir de plutonium issu des combustibles usés et d’uranium appauvri. Avant l’accident de Fukushima, quatre réacteurs nippons fonctionnaient avec ce combustible et plusieurs autres sont adaptés pour.

Le convoi arrivé jeudi ne transporte qu’une partie, non quantifiée, du MOX fabriqué en Europe pour Kansai Electric Power (Kepco), en l’occurrence pour le réacteur 3 de Takahama prévu pour tourner avec ce type de combustible mais arrêté depuis février 2012.

Kansai Electric devrait soumettre rapidement à l’autorité de régulation nucléaire un dossier pour obtenir la certification de sûreté nécessaire afin de redémarrer les unités 3 et 4 de ce site.

Il est toutefois impossible à ce stade de donner une quelconque date de remise en service, ni de garantir que le MOX sera d’emblée utilisé, plusieurs feux verts locaux et nationaux étant requis.
Donc aucun sérieux dans la livraison de ce MOX, pas plus que dans toute la gestion du nucléaire au Japon…

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