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Rien ne sert de courir, il suffit de prendre le prochain train…

mardi 24 septembre 2013

Rien ne sert de courir, il suffit de prendre le prochain train… (pub de la SNCF avec un lapin à carapace de tortue)

Le12 juillet 2013, 17h14, le train Paris-Limoges déraille en gare de Brétigny-sur-Orge dans l’Essonne entraînant la mort de 7 personnes. Les causes sont toujours aussi obscures.

Le 24 août, le premier train de la journée au départ de Toulouse à destination de Paris s’est longuement arrêté dans le Lot. Un arrêt imprévu et à quelques kilomètres de la gare de Gourdon… au grand dam des passagers, environ 200 personnes, qui ont dû prendre leur mal en patience. Il était environ 8 h 30 quand ce train Intercités n° 3620 (effectuant la liaison Toulouse 6 h 46-Paris 13 h 18) a subi une avarie au niveau de sa locomotive. La SNCF évoque notamment un problème au niveau des compresseurs (engin mécanique servant à produire de l’air comprimé). Le train a été contraint de stopper sa route entre Saint-Clair et Gourdon pendant plusieurs heures. Malgré tout, les voitures des voyageurs sont restées alimentées en énergie et les équipements de climatisation ont pu continuer à fonctionner selon la direction régionale de la SNCF. L’absence d’accès routier à proximité du train n’a pas permis l’envoi d’autocars pour prendre en charge les voyageurs du train. Il a fallu attendre l’envoi d’une locomotive de secours provenant de Brive, pour tracter l’Intercités n° 3620 et l’acheminer jusqu’à Paris Austerlitz, son terminus. Le retard concernant ce train était de l’ordre de 3 h 30 à l’arrivée.

Le 26 août, un train reliant Lyon à Poitiers est resté bloqué pendant plus de cinq heures aux alentours de Massy, dans l’Essonne, suite à une panne d’électricité. C’est à mi-parcours de son trajet entre Lyon et Poitiers que le TGV numéro 5356 a été stoppé en pleine voie samedi matin. Un défaut d’alimentation électrique est à l’origine de l’incident. Vers 8h30 à l’approche de Massy, les passagers qui avaient embarqué en gare de Lyon Part-Dieu à 6h30 se sont vu expliquer qu’une panne d’électricité dans les caténaires empêchait leur train de poursuivre sa course. L’attente a duré 5h30 car le train était difficile d’accès et n’a pu être remorqué. Des bouteilles d’eau et de la nourriture ont été distribuées aux voyageurs et les portes ont été ouvertes, près de deux heures après l’arrêt de la motrice. Le train est finalement reparti aux alentours de 14h. Il est arrivé à destination vers 16h au lieu de 10h30. Le contretemps a entraîné le détournement de plusieurs trains circulant dans le secteur.

Le 30 août, un train IC en direction de Mouscron a déraillé, aux environs de 8h20, à la sortie de la gare de Courtrai. L’incident s’est produit après 200 mètres. « A l’aiguillage, les quatre premiers wagons sont passés tandis que les deux derniers ont déraillé. Personne n’a été blessé mais les dégâts sont importants. Des équipements électriques ont été fortement endommagés. Les voies et les aiguillages ont été tordus.

Le 30 août, un incident de caténaire a occasionné des retards pouvant aller jusqu’à quatre heures dans le tunnel sous la Manche pour les navettes Eurotunnel et l’Eurostar.

Un incendie a fortement perturbé le trafic SNCF le 1er septembre 2013. Ils étaient nombreux en gare de Dijon-ville à patienter dans l’attente de leur train. L’incendie survenu à Genlis, en Côte d’Or, en fin de l’après-midi, a fortement perturbé la circulation entre Dole et Dijon, à commencer par la suppression de TER entre Dijon et Besançon. Tout est parti d’un dégagement de fumée sur la locomotive d’un TER à Collonges vers 17h30, indique le service communication de la SNCF. Il a fallu aussi procéder au transbordement des passagers du train.

Le 4 septembre, le trafic des TGV Atlantique a été très perturbé, à la suite d’un incident de circulation survenue au niveau de Marcoussis, dans l’Essonne. Le trafic est revenu à la normale en fin de matinée mais des milliers de voyageurs ont été retardés par cet incident. A partir de 6h du matin, l’incident a ainsi affecté une douzaine de rames sur tout le réseau Ouest avec un retard moyen de "40 minutes", a indiqué la SNCF. L’incident était en voie de normalisation, a précisé la SNCF ajoutant que certains TGV ont emprunté un autre itinéraire pour contourner l’incident. Des répercussions sur les réseaux TER ont également été signalées.

Le 5 septembre, un RER D s’est retrouvé à circuler sur la ligne B à la suite d’une erreur d’aiguillage qui a occasionné une heure de retard sur le parcours des 150 voyageurs qui se trouvaient à son bord, a indiqué la SNCF. Vers 9h44 dimanche, le RER D reliant Corbeil-Essonnes (Essonne) à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise) a été "mal orienté" au niveau de Gare du Nord (Paris) et a circulé sur des voies réservées au RER B jusqu’à la station de La Plaine-Stade de France (Seine-Saint-Denis), a expliqué un porte-parole de la SNCF. "Le train a alors fait marche arrière jusqu’à Paris où les 150 passagers ont été transbordés dans un autre train. Au total, ils ont perdu environ une heure sur leur temps de parcours", a-t-il précisé. L’incident, qui s’est déroulé à des horaires de faible affluence, n’a pas perturbé le trafic des RER selon cette même source. Selon l’opérateur ferroviaire, "un problème de programmation informatique, peut-être lié au changement d’horaires en période estivale", pourrait être à l’origine de cette erreur d’aiguillage.

Le 5 septembre, le trafic des TER était interrompu entre Dijon et Dole, à cause d’un problème de transmission qui avait des conséquences sur la signalisation. C’est un problème technique sur un module informatique qui était à l’origine des perturbations. Un incident rare selon la SNCF. Il empêchait la circulation normale des TER et des TGV qui empruntent ce tronçon de ligne, en direction de la Franche-Comté, de l’Alsace, la Suisse et l’Allemagne. En attendant que les équipes dépêchées sur place puissent régler le problème, seuls quelques trains circulaient. Pour les autres, un système de navette avait été mis en place pour relier les gares de Dijon et de Dole.

Le 6 septembre entre Mulhouse et Colmar, qui illustre l’impact de la suppression des contrôleurs à bord des trains, au profit de brigades de contrôle non systématique : un train circulait à 160 km/h lorsque son conducteur a été interpellé pour porter assistance à un voyageur victime d’un malaise. Le train s’est donc arrêté inopinément à Staffelfelden, a pris du retard et, en l’absence de contrôleur, les usagers n’ont pas pu réorganiser leurs correspondances rapidement. L’incident s’est traduit par un véritable « capharnaüm ».

Le 9 septembre, suite à la panne d’un train dans un garage ferroviaire aux Ardoines sur la ligne C du RER, la SNCF indique des perturbations pour les trains :
BALI (Montigny Beauchamp / Brétigny).
ELAO et ELBA (St-Quentin en Yvelines / St-Martin d’Etampes).
DUFY (Chaville Vélizy / Dourdan).
DEBO (Invalides ou St-Quentin en Yvelines / Dourdan la Forêt).
CIME (Versailles Château Rive Gauche / Versailles Chantiers).

Le 9 septembre, une fuite d’acide nitrique a été détectée en début de matinée sur un wagon d’un train de marchandises à la gare de triage de Saint-Jory au nord de Toulouse : le trafic SNCF vers Bordeaux et Paris a été perturbé.

Le 15 septembre, sur la ligne Lyon/Saint-Etienne, suite au retard de plus de 2 heures 30 du TER de 0h24 au départ de Lyon Part-Dieu, ce dernier n’est jamais arrivé en gare de Saint-Etienne Châteaucreux. Après avoir passé sans encombres, les gares de Givors Ville et Rive-de-Gier, le train s’est immobilisé subitement, à quelques kilomètres de la gare de Saint-Chamond. Peu avant, un fort bruit venait de se faire entendre dans le train. Visiblement, il s’agirait de l’explosion du transformateur au centre de la rame. Le train fut plongé dans l’obscurité, faute de batterie", écrit l’ADULST.

Un incendie est survenu le 23 septembre sur le train effectuant la liaison Marseille- Nantes. La circulation des trains a été totalement interrompue à Lyon-Part-dieu. L’alimentation électrique dans toute la gare a été coupée pour permettre l’intervention des pompiers. Quelque 600 passagers ont dû être évacués. Il n’y a pas eu de blessés. Conséquence de cet incident, les trains à destination de Rennes et Nantes ont accusé de sérieux retards (2 heures 30) tout comme les autres lignes (minimum 40 minutes).

La SNCF ayant décidé de donner la priorité aux travaux en cours sur la future ligne LGV Tours-Bordeaux, près de 80 passagers d’un TGV La Rochelle-Paris ont passé le 23 septembre la nuit en gare de Tours ou dans des hôtels. La mésaventure de ces 80 passagers est liée aux accords horaires passés entre la SNCF et Réseau ferré de France (RFF), qui assure la construction de la ligne à grande vitesse (LGV). Certains travaux sont menés de nuit lorsque aucun train n’est censé circuler. Le TGV, parti à 20h34 de La Rochelle, est arrivé avec une heure de retard à Poitiers en raison d’un incident de signalisation. La décision a été prise d’immobiliser le train une fois parvenu à Tours pour permettre le déploiement des matériels et personnels prévus pour travailler de nuit. "Nous avons des planches de travaux prévues par RFF avec des petites marges de retard attribuées à la SNCF en cas d’aléa", a expliqué la SNCF. Le TGV La Rochelle-Paris ayant dépassé cette marge, la décision a été prise d’accorder la priorité aux travaux et d’immobiliser le train. "Nous avons cherché à mobiliser des autobus mais nous n’en avons pas trouvé", a-t-on déclaré de même source. Il a été également envisagé "de détourner le TGV sur une ligne classique". La solution a été abandonnée car le conducteur n’était pas formé pour y circuler. Il a alors été proposé aux voyageurs un hébergement dans des hôtels de Tours. Certains passagers ont dormi dans une rame de train couchette en gare de Tours. Le train est arrivé à sa destination finale, la gare de Paris Montparnasse, samedi à 08h08.

Le 19 septembre, un pylône tombe sur un train en gare jurassienne de Glovelier. « Pour une raison indéterminée, un convoi arrivant en gare ne s’est pas arrêté et a dû effectuer un freinage d’urgence », a indiqué Frank Maillard, responsable marketing des Chemins de fer du Jura (CJ). La rame est venue percuter le butoir, avant qu’un pylône ne tombe sur la cabine du mécanicien », a poursuivi le porte-parole. Le choc n’a pas fait de blessé, mais pour des raisons de sécurité, les voyageurs ont été priés de patienter un instant dans le train avant d’être enfin libérés.

Explication : en quatre ou cinq ans, la production a doublé et le nombre des agents a été divisé par deux. De plus en plus d’activités comme le contrôle des voies sont par ailleurs déléguées au privé, en vue de « réduire les coûts de production.

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