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Pas de justice pour les Noirs américains !

mardi 25 novembre 2014

Après trois mois de délibérations, le procureur du comté de Saint-Louis a annoncé que l’agent de police assassin d’un Noir ne serait pas inculpé !

De Seattle à New York, en passant par Chicago et Los Angeles, des milliers d’Américains sont descendus dans les rues.

L’étincelle a été suffisante pour embraser Ferguson. Après la décision de ne pas poursuivre Darren Wilson, le policier qui a tué Michael Brown dans cette ville du Missouri, des habitants sont descendus manifester dans les rues, malgré les appels au calme.

La communauté noire de cette banlieue de St. Louis est révoltée de la décision prise par un grand jury "populaire".

"Pas de justice, pas de paix", ont scandé les manifestants. La police de Ferguson, que Barack Obama avait plus tôt appelée à la retenue, a rapidement lancé des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants.

Les manifestations se sont répandues dans d’autres villes du pays, comme à New York.

Devant la Maison-Blanche, à Washington, des manifestants se sont également rassemblés. Des manifestations - largement préparées à l’avance, tant la décision du grand jury s’est faite attendre - ont également eu lieu à Boston, Los Angeles, Philadelphie, Denver, Seattle, Oakland (Californie), où des manifestants ont bloqué une autoroute, Chicago ou même Salt Lake City : dans les premières heures, aucun incident grave n’a été signalé en dépit de la tension.

Parallèlement, l’enquête fédérale se poursuit, "elle est indépendante de l’enquête locale depuis le début et le restera", a déclaré le ministre de la Justice Éric Holder, prévenant que les autorités fédérales se garderaient de tirer des "conclusions hâtives".

Les autorités fédérales se gardent de désavouer la police mais se réservent au cas où ça chaufferait trop....

Bien entendu, Obama se moque de la question noire mais il pourrait se préoccuper de la question sécuritaire si les émeutes gagnaient en ampleur...

Pourquoi le racisme dans l’Amérique d’Obama

La suite...

Messages

  • Les douze jurés – neuf Blancs et trois Noirs – ont choisi de ne retenir aucun chef d’inculpation : ni assassinat, ni homicide volontaire, ni homicide involontaire, … Ils ont estimé qu’il n’y avait pas de raison suffisante pour que Darren Wilson soit poursuivi en justice.

    Pourtant, a précisé le procureur Robert McCulloch, "il n’y a pas de doute que l’agent Wilson a causé la mort" de Michael Brown, en lui tirant dessus à douze reprises. Au total, six balles ont touché le corps de l’adolescent désarmé et qui ne faisait aucun geste agressif.

  • « Le FBI signale 410 homicides justifiables imputables aux forces de l’ordre pour 2012 », notait Talking Points Memo dans un article datant du mois d’août, après les événements de Ferguson, « le nombre d’inculpations semble être minimal au vu d’une analyse par TPM des rapports de presse disponibles ». Et il ne s’agit pas seulement d’événements implicant des coups de feu : au début de cette année, la police de Géorgie s’est trompée de maison en faisant une descente et a gravement blessé un petit enfant. Les procureurs ont convoqué un grand jury, qui a voté contre la mise en examen. « L’enquête sur les stupéfiants qui a conduit à ces événements avait été menée à la va-vite, de façon négligée et malheureusement pas en accord avec les meilleures pratiques et procédures », a écrit le grand jury dans sa décision. Et pourtant, aucun membre de la police n’eut à rendre des comptes.

  • Deux mois avant que Brown ne soit abattu, la Cour suprême a jugé l’affaire Plumhoff v. Rickard, où les plaignants demandaient réparation après que des policiers avaient terminé une course-poursuite à grande vitesse en tirant à 15 reprises sur la voiture en fuite, tuant le conducteur et le passager. Le tribunal avait jugé qu’il ne s’agissait pas là de « recours excessif à la force » en violation de la Constitution, confirmant des années de soumission envers les services de police. « Il apparaît raisonnable », ont écrit les magistrats dans un jugement par 9 voix à 0, « que si tirer sur un suspect est justifié pour mettre un terme à une grave menace à l’ordre public, alors les policiers ne sont pas obligés d’arrêter de tirer tant que la menace n’a pas disparu ».

  • Deux manifestants ont été arrêtés à New York lors des protestations qui ont suivi la décision de ne pas inculper un policier blanc ayant tué en août dernier un adolescent noir à Ferguson, a-t-on appris mardi de la police. Le premier a été arrêté à Times square après avoir lancé de la peinture rouge sur le chef de la police Bill Bratton et ses gardes du corps vers 22h30 lundi soir (4h30 en France ce mardi). La peinture avait notamment atteint le commissaire Bratton au visage. Le suspect, Diego Ibanez, 26 ans, a été notamment accusé d’agression contre un officier de police, acte délictueux, trouble à l’ordre public, harcèlement et mise en danger d’autrui.

    La deuxième arrestation a eu lieu sur une rampe d’accès du Triborough bridge, où s’étaient rassemblés certains manifestants après minuit, quand un homme de 30 ans, non identifié, a lancé une canette vide contre un policier, le blessant légèrement à la tête. Une dispute a suivi quand le policier a cherché à l’arrêter, et le policier a été légèrement blessé au genou. L’homme arrêté a également été blessé.

  • Tandis que Barack Obama appelait au calme à la télévision, la police tirait des gaz lacrymogènes pour disperser la foule.

    Ferguson s’embrase à nouveau, 29 personnes arrêtées !!!

  • La petite ville américaine de Ferguson a connu mardi soir une deuxième nuit agitée en réaction à l’exonération du policier ayant abattu un jeune Noir, tandis que des manifestations spontanées de protestation ont éclaté à travers les Etats-Unis.

    "Je suis ici dehors pour soutenir Michael Brown et sa famille et pour voir la justice être rendue !" Michael Jackson, 48 ans, habitant des environs de Ferguson, a fait le déplacement mardi soir dans cette petite ville du Missouri où le jeune Noir de 18 ans Michael Brown, désarmé, a été abattu par un policier blanc, Darren Wilson, le 9 août dernier. Letisha Brooks, 17 ans, dont le lycée était fermé mardi en raison des émeutes de la veille, a quant à elle souligné être dans la rue "pour voir Darren Wilson finir en prison".

    Trois fois plus nombreux que la veille, près de 2.200 militaires équipés de matraques et de boucliers ont quadrillé la ville et fait usage de gaz lacrymogènes. De nombreux manifestants ont été interpellés, plaqués au sol et emmenés, selon Matthieu Coache, l’envoyé spécial de BFMTV à Ferguson. De fait, les violences ont été moins nombreuses dans la nuit, et les magasins pillés la veille ont pu être barricadés.

    Barack Obama a laissé éclater sa colère contre les casseurs. "Brûler des bâtiments, mettre le feu à des voitures, détruire des biens, mettre des gens en danger : il n’y a aucune excuse pour cela, ce sont des actes criminels", a tranché le président américain lors d’un discours à Chicago. "Il existe des moyens constructifs d’exprimer ses frustrations", a poursuivi le chef d’Etat, reconnaissant qu’il existait, au sein de nombreuses communautés, le sentiment tenace que "les lois ne sont pas toujours appliquées de la même manière et de façon équitable".

    Après trois mois de délibérations, un grand jury a conclu lundi que le policier Darren Wilson avait agi en état de légitime défense en tirant douze coups en direction de Michael Brown, qui l’avait d’abord frappé au visage avant de prendre la fuite. L’avocat de la victime a déploré que "dans toute l’Amérique, à New York, à Los Angeles, en Californie, à Cleveland, les jeunes garçons de couleur sont tués par les policiers". A Cleveland, justement, dans l’Ohio, des manifestants ont défilé mardi soir pour protester contre la mort d’un garçon noir de 12 ans, tué le week-end dernier par un policier alors qu’il manipulait une arme factice dans la rue avec deux camarades.

    A New York, plusieurs manifestants réclamant justice pour Michael Brown ont été interpellés dans la soirée de mardi, a indiqué la police sans donner de chiffre exact. Deux personnes avaient déjà été arrêtées lundi soir. Un groupe de manifestants s’était donné notamment rendez-vous à Union Square avant de commencer à marcher dans les rues en changeant sans cesse de direction pour échapper au contrôle de la police. "La prison pour les policiers meurtriers !", "Nous demandons justice pour Ferguson", pouvait-on lire sur leurs pancartes. Selon le correspondant de BFMTV à New York, Jean-Bernard Cadier, la foule, en majorité blanche, dénonçait le racisme mais aussi l’ensemble du système judiciaire américain, jugé "coupable". Des centaines de manifestants sont également descendus dans les rues de Los Angeles, Boston et Philadephie ainsi qu’à Nashville, dans le Tennessee.

  • Les manifestations se sont étendues aux grandes cités avoisinantes, notamment New York, Boston, Los Angeles et Philadelphie. De milliers de personnes sont descendues dans les rues pour protester contre l’impunité accordée à Darren Wilson.

    La déclaration de ce dernier aux médias hier n’a fait que mettre de l’huile sur le feu. En effet, le policier a déclaré sur la chaîne ABC qu’il avait "bonne conscience".

  • La vidéo d’un officier de police abattant un garçon noir de 12 ans jouant avec un pistolet factice risque de raviver la colère à travers le pays, alors que les manifestations à Ferguson s’apaisaient après deux jours d’agitation.

    La vidéo provenant d’une caméra de surveillance diffusée mercredi montre que le garçon, Tamir Rice, a été abattu le weekend dernier quelques secondes seulement après l’arrivée de deux policiers dans une voiture de police dans un parc de Cleveland, dans l’Ohio.
    Un enregistrement audio diffusé à la télévision américaine indique qu’un homme ayant appelé la police après avoir vu l’enfant agiter son arme avait spécifié que celle-ci était probablement « factice ».

    Mais les officiers se rendant sur les lieux ont prétendu n’avoir pas été informés de cette précision...

  • Cleveland police released a video Wednesday of the shooting of Tamir Rice, a 12-year-old boy killed by a police officer this past weekend. The video clearly shows that a police officer shot Rice within two seconds of pulling up to a park gazebo where he was sitting.

    The shooting on Saturday, the latest in a series of nationwide police killings, came only two days before the decision not to indict Darren Wilson, the Ferguson, Missouri police officer who shot 18-year-old Michael Brown on August 9.

    The video released by Cleveland police Wednesday contradicts earlier police statements that the officers told Rice three times to drop a toy handgun he was holding and raise his hands. Given the tiny amount of time between the officers’ arrival and the shooting, they would not have had time to do this, and the boy would not have had time to comply.

    Police also released an audio recording of a 911 call that preceded the shooting, in which a local resident complained that someone who was “probably a juvenile” was pointing a gun that was “probably fake.”

    “The video shows one thing distinctly : the police officers reacted quickly,” Rice’s parents, Samaria Rice and Leonard Warner, said in a statement requesting that the video be made public.

    “The news of Tamir’s death has devastated our family. Tamir was a bright young man who had his whole life ahead of him... Everyone loved him. The holiday season begins this week. Instead of the love, fellowship and joy the season brings to many families, we will be mourning the loss of Tamir.

    “We feel the actions of the patrol officer who took our son’s life must be made public,” they said, asking for peaceful demonstrations against the young man’s killing.

    This month, the FBI reported that 461 people were killed by police in “justifiable homicides” last year, the highest number in at least two decades, and up from 404 in 2011. By comparison, police in Germany killed only six people in 2011, while police in the UK killed two.

    There is little doubt that the Rice’s killer will be treated in a similar manner as Wilson. In fact, the response to Brown’s killing has been deliberately used to set a precedent for protecting killer cops from prosecution, leading police to function in an even more openly violent and aggressive fashion.

    In the days following the decision of the highly manipulated grand jury, Wilson has been treated as a quasi-celebrity by the media, which has largely swallowed his highly improbable and self-serving account of the killing of Brown. The tone was set by the interview of Wilson aired Wednesday by ABC News and conducted by George Stephanopoulos.

    In the days prior to the grand jury decision, Wilson had met with nearly all of the leading TV news anchors, including Matt Lauer of NBC, Scott Pelley of CBS and Anderson Cooper and Don Lemon of CNN, essentially having the various newscasters audition for an exclusive interview.

  • La police a arrêté 15 personnes, vendredi 28 novembre, à Ferguson, lors de nouvelles manifestations de protestation contre la relaxe accordée par la justice à Darren Wilson, le policier qui avait tué un jeune noir désarmé en août dans cette banlieue de la ville de Saint-Louis, a annoncé un tweet du département de la police de St Louis.

    La police de Ferguson a procédé à ces arrestations après que des manifestants ont refusé de se disperser comme cela leur était demandé, selon le même source qui a précisé que les manifestations avaient été dans l’ensemble « pacifiques ».

    Des manifestants ont forcé un centre commercial de la ville de Saint-Louis à fermer ses portes, vendredi 28 novembre, en plein « Black Friday », jour de forte affluence commerciale qui suit Thanksgiving.

    Des manifestations parfois violentes ont secoué Ferguson et d’autres villes américaines depuis la décision lundi soir d’un grand jury du Missouri de ne pas engager de poursuites contre un policier blanc, Darren Wilson, qui avait abattu Michael Brown, 18 ans, lors d’un contrôle le 9 août à Ferguson alors que le jeune Noir ne portait pas d’arme. Le grand jury a estimé qu’il n’existait pas assez d’éléments pour renvoyer M. Wilson devant le tribunal.

  • La colère ne retombe pas aux États-Unis, cinq jours après la décision du grand jury de ne pas renvoyer devant le tribunal Darren Wilson, le policier qui a tué Michael Brown. Les manifestants ont décidé de frapper fort en boycottant le "Black Friday".

    Mercredi, plusieurs célébrités américaines et activistes avaient appelé au boycott du "Black Friday". C’est notamment le cas du comédien Jesse Williams, de la populaire série télévisée Grey’s Anatomy.

    "BlackoutBlackFriday" s’inscrit dans un appel plus large "No Justice No Profit" contre les violences policières à l’égard des minorités. Il s’inspire du boycott des bus de Montgomery en 1955, au cours duquel les habitants noirs de cette ville d’Alabama avaient cessé d’utiliser les bus municipaux pour protester contre la discrimination raciale dans les transports, l’une des grandes étapes de la lutte pour les droits civiques.

  • Des militants des droits civiques se sont rassemblés samedi à Ferguson au départ d’une marche de sept jours visant à dénoncer la décision de ne pas inculper le policier blanc Darren Wilson, responsable de la mort du jeune Noir Michael Brown, abattu le 9 août dernier alors qu’il était désarmé.

    A l’appel de la puissante organisation de défense des personnes de couleur (NAACP), des dizaines de manifestants convergeaient et une soixantaine de motos faisaient vrombir leurs moteurs dans la rue où le jeune homme a été abattu d’au moins six balles par le policier.
    Ce devait être le point de départ d’une marche de 192 kilomètres, dont 16 devaient être parcourus samedi, qui espère rallier des milliers de personnes entre cette banlieue de St Louis et Jefferson City, la capitale du Missouri.

  • Un nouveau crime raciste anti-Noir de la police américaine, cette fois à New York ! Et, une nouvelle fois, le policier criminel blanc n’est pas inculpé ! Après Ferguson, c’est une véritable révolte qui parcourt les Etats-Unis contre ces crimes policiers racistes.

  • La colère ne faiblit pas aux Etats-Unis, après les morts de Michael Brown et Eric Garner. Pour la troisième nuit consécutive, des manifestations ont été organisées dans les grandes villes du pays, vendredi 5 décembre, afin de protester contre les bavures policières dont sont victimes les Noirs américains.

  • La vie des Noirs compte", est devenu l’un des principaux mots d’ordre de leurs rassemblements.

  • Aux Etats-Unis, les drames se suivent et se ressemblent. Un policier blanc a tué un homme noir sans arme en Arizona, mardi. La police de Phoenix a indiqué jeudi dans un communiqué qu’un homme de 34 ans noir avait été interpellé alors que la police prétend qu’’il était soupçonné de vendre de la drogue.

  • Aux Etats-Unis, les crimes policiers se suivent et se ressemblent. Un policier blanc a tué un homme noir sans arme en Arizona, mardi. La police de Phoenix a indiqué jeudi dans un communiqué qu’un homme de 34 ans noir avait été interpellé alors que la police prétend qu’’il était soupçonné de vendre de la drogue.

  • De multiples affaires policières se superposent depuis cet été et alimentent un mouvement croissant de manifestations à travers le pays pour réclamer une réforme des méthodes policières, et du système pénal en général. Pour les manifestants, les policiers ont trop souvent recours à une force excessive contre les Noirs, tout en étant rarement renvoyés devant la justice.

  • Libérez le peuple noir américain emprisonné !!! End mass black incarceration !!!!

    lire ici - read here

  • Les manifestations contre les violences policières contre les Noirs se sont poursuivies samedi aux Etats-Unis pour la quatrième soirée consécutive. L’une d’elle, à Berkeley en Californie, a dégénéré en violences et pillages.

  • Le fait est que nous n’avons pas besoin d’imaginer comment la police traite les Noirs. C’est là, sous nos yeux. Des personnes reçoivent l’ordre de se disperser mais se retrouvent coincées par des policiers qui ont barré tous les chemins possibles vers leur domicile. Des personnes interpellées sans raison – et qui obéissent aux instructions des agents – sont brutalisées si elles s’opposent à leur arrestation. Des policiers agressent "accidentellement" des "contrevenants" et se moquent ensuite de leurs blessures. Des policiers mettent le feu à des logements et braquent leur pistolet sur la tête des habitants. Des policiers terrorisent des citoyens qui ont formé un attroupement. Il n’y a là rien de nouveau. Rien qui sorte de l’ordinaire. Ce qui arrive aujourd’hui à Ferguson, Missouri, arrive tous les jours dans l’Amérique noire.

  • Au moins 25.000 manifestants ont paralysé samedi des quartiers de New York et des milliers d’autres ont défilé à Washington, dans une nouvelle intensification des rassemblements qui réclament à travers les Etats-Unis justice pour des Noirs tués par des policiers blancs. Les manifestations de samedi dans la capitale américaine, à New York, à Boston et à Berkeley (Californie) sont parmi les plus importantes depuis le début du mouvement déclenché par la mort de Michael Brown, abattu alors qu’il n’était pas armé le 9 août à Ferguson (Missouri).

    Les décisions de deux grands jurys d’exempter de poursuites les policiers blancs responsables du décès de Michael Brown et de celui d’Eric Garner, à New York en juillet, ont attisé la colère. A Washington, ville qui a déjà accueilli dans le passé de grandes marches pour les droits civiques, la manifestation était organisée à l’initiative du pasteur Al Sharpton, figure des droits civiques aux Etats-Unis sous le mot d’ordre "Justice pour tous" ("Justice for all").

  • 65% des noirs pensent que la réaction du policier de Ferguson a été excessive, contre seulement 33% chez les blancs. Ensuite, 80% des noirs disent que le centre du problème est racial, là où 37% des blancs le pensent. Enfin, 18% seulement des noirs interrogés disent faire confiance à la justice, contre 52% des blancs.

  • Plusieurs rassemblement ont été organisés dans le Missouri au lendemain de la mort d’Antonio Martin, jeune Noir tué mardi 23 décembre par un policier à Berkeley. Une petite centaine de personnes se sont notamment réunies dans la soirée pour rendre hommage à l’adolescent, en présence des forces de l’ordre déployées pour l’occasion.

    D’après le site International Business Time, au moins trois protestataires ont été placées en garde à vue, et des tirs ont été entendus. Un « die-in » (rassemblement pendant lequel les manifestants s’allongent pour figurer la mort) a été organisé sur le parking de la station-service où a été tué Antonio Martin, puis les participants se sont engagés sur l’autoroute voisine, coupant la circulation, selon le quotidien local The Saint-Louis Dispatch.

  • Depuis 2006, une centaine de jeunes Noirs sont tués chaque année par des policiers blancs. Le plus souvent sans raison. Et en toute impunité.

    La vague d’indignation suscitée aux États-Unis par l’abandon des poursuites contre les policiers blancs responsables de la mort de Michael Brown et d’Eric Garner, deux Africains-Américains non armés, ne retombe pas. Elle a culminé le 13 décembre avec des manifestations contre la violence policière à travers tout le pays. En particulier à Washington DC, où le cortège était conduit par le révérend Al Sharpton, et à New York, où au moins 25 000 personnes ont défilé dans les rues de Manhattan.

    De tous âges et de toutes origines, les manifestants scandaient des slogans comme "Black lives matter" ("les vies noires comptent"), "Hands up, don’t shoot" ("mains en l’air, ne tirez pas") ou "I can’t breathe" ("je ne peux plus respirer"), phrase prononcée par Eric Garner lors de son étranglement par un policier new-yorkais. "Nous vivons un instant historique", a déclaré la mère de ce dernier devant le Capitole. Des actions plus symboliques se sont également multipliées.

    Le 30 novembre, cinq joueurs noirs de l’équipe de football américain de Saint Louis sont entrés sur le terrain en levant les mains en silence. Le 11 décembre, ils ont été imités par des parlementaires et des employés du Congrès, sur les marches du Capitole. Des stars du sport comme le basketteur LeBron James ont affiché leur solidarité en arborant des tee-shirts "I can’t breathe" lors des échauffements d’avant-match.

  • Le chef de la police de Ferguson a démissionné, après la publication d’un rapport accablant sur les méthodes des forces de l’ordre, dénonçant des abus récurrents commis contre les Afro-Américains. Une ville sous tension depuis août, lorsqu’un policier blanc avait tué avec son arme de service Michael Brown, un adolescent noir de 18 ans désarmé, lors d’un contrôle de routine.

  • Un policier a été arrêté et inculpé de meurtre, mardi en Caroline du Sud. Une vidéo l’accuse d’avoir tiré à huit reprises dans le dos d’un homme noir non armé qui fuyait un contrôle. Le policier avait, dans un premier temps, tenté de maquiller son geste en légitime défense.
    C’est une vidéo accablante. On y voit un policier blanc tirer à huit reprises dans le dos d’un homme noir qui court après s’être fait arrêté lors d’un banal contrôle routier. L’agent marche ensuite calmement jusqu’à l’homme de 50 ans, lui enjoignant de mettre les mains dans le dos avant de lui passer les menottes. L’homme est mort quelques instants après.

    Les images diffusées par le New York Times et envoyée par un témoin des faits viennent contredire la version de Michael Slager, policier à North Charleston, en Caroline du Sud (sud-est des Etats-Unis). Samedi, un policier stoppe un véhicule pour un contrôle routier alors que l’un des feux de la voiture ne fonctionne plus. Une brève confrontation aurait opposé les deux hommes avant les tirs, a affirmé le journal local Post and Courier. Slager a affirmé que Walter Scott, l’homme poursuivi, l’avait agressé et s’était emparé de son Taser.

    Le policier a été arrêté et inculpé de meurtre mardi pour avoir tiré plusieurs fois sur la victime non armée qui semblait fuir. Dans un pays toujours marqué par les tensions raciales, notamment depuis l’affaire de Ferguson, les révélations de la vidéo ont fait l’effet d’une bombe et les réactions n’ont pas tardé sur Twitter.

  • Etats-Unis : encore un acquittement d’un policier qui avait été filmé tuant un Noir !!!

    Un policier américain accusé d’homicide involontaire sur Philando Castile, un homme noir de 32 ans, dans le Minnesota, a été acquitté vendredi 16 juin. Cet automobiliste avait été abattu sous les yeux de sa compagne et d’une fillette dans une séquence choc filmée en direct sur Facebook live.

    Le policier Jeronimo Yanez, était également accusé d’avoir mis en danger, avec ses tirs, la compagne et la fille de quatre ans de cette dernière, assise sur la banquette arrière du véhicule. La ville de St. Anthony qui l’emploie, située dans l’agglomération de Saint-Paul-Minnéapolis, va néanmoins se séparer de M. Yanez, mais à l’issue d’un accord à l’amiable.

  • Libérez les Noirs américains emprisonnés pour des crimes qu’ils n’ont pas commis !!!

    Arrêtez les flics fascistes qui les tuent !!!

    Un homme noir de plus tué par la police cette fois à Los Angeles !

    https://www.20minutes.fr/monde/2851463-20200901-etats-unis-homme-noir-tue-police-los-angeles

    La suite d’une longue histoire...

    https://www.matierevolution.fr/spip.php?breve704

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