Accueil > 24 - Commentaires de livres > A LIRE (en ligne) PENDANT LES PROCHAINES VACANCES

A LIRE (en ligne) PENDANT LES PROCHAINES VACANCES

dimanche 28 juin 2015

A LIRE (en ligne) PENDANT LES PROCHAINES VACANCES

Jules Vernes, P’tit bonhomme

Maurice Leblanc, Arsène Lupin gentleman-cambrioleur

La suite des Lupin

Alexandre Dumas, Le Comte de Montecristo

Edgar Allan Poe, Aventures d’Arthur Gordon Pym

Emily Brontë, Les Hauts de Hurlevent

Charlotte Brontë, Jane Eyre

Charles Dickens, Les Grandes Espérances

Arthur Conan Doyle, Le Chien des Baskerville

Diderot, Le neveu de Rameau

Arthur Conan Doyle, Les Aventures de Sherlock Holmes

Victor Hugo, Les Misérables

Jack London, Le Talon de Fer

Romans de Victor Serge

Dimitri Merejkovski - Le Roman de Léonard de Vinci

Le Neveu de Rameau de Diderot

Jacques le fataliste de Diderot

La religieuse de Diderot

Boule suif de Maupassant

Jaroslav Hašek - Le Brave soldat ChvéÏk

Le Révizor de Gogol

Le nez de Gogol

Les âmes mortes de Gogol

Le manteau de Gogol

Charles Dickens – Oliver Twist

Charles Dickens - Les Papiers posthumes du Pickwick Club

Le talon de fer de Jack London

Les vagabonds du rail de Jack London

Le comte de Monte-Christo d’Alexandre Dumas

La reine Margot d’Alexandre Dumas

La chartreuse de Parme de Stendhal

Le père Goriot de Balzac

César Birotteau de Balzac

Les illusions perdues de Balzac

La peau de chagrin de Balzac

Eugénie Grandet de Balzac

Bouvard et Pécuchet de Flaubert

Pêcheur d’Islande de Pierre Loti

Claude Gueux de Victor Hugo

Les Misérables de Victor Hugo

Quatrevingt-treize de Victor Hugo

Han d’Islande de Victor Hugo

Colomba de Mérimée

Bel-Ami de Maupassant

Anna Karénine de Tolstoï

La sonate à Kreutzer de Tolstoï

Guerre et paix de Tolstoï

Les Bandits tragiques - Victor Méric

Eugène Sue - Les Mystères de Paris

Jean-Jacques Rousseau - Julie ou la Nouvelle Héloïse

Le Peuple de l’Abîme de Jack London

Dante Alighieri - La Divine Comédie

Louis Hémon - Maria Chapdelaine

Émile Zola - L’Argent

Souvenirs de la maison des morts de Dostoïevski

Le joueur de Dostoïevski

La fortune de Rougon de Zola

Les Hauts de Hurlevent de Emily Brontë

Charlotte Brontë - Jane Eyre

Lewis Carroll - Alice au pays des merveilles

Don Quichotte de la Manche de Cervantès

Dans le bas fond de Anton Tchékov

Les Thibault de Roger Martin du Gard

Tartarin de Tarascon de Daudet

Les contes du Lundi de Daudet

Le petit chose de Daudet

Gustave Flaubert - Madame Bovary

Gustave Flaubert - L’Éducation sentimentale

Charles Dickens - Les Grandes Espérances

Charles Dickens - David Copperfield

Thomas Mann - Tonio Kröger

Gargantua de Rabelais

Pantagruel de Rabelais

Stendhal - Le Rouge et le Noir

Stendhal - La Chartreuse de Parme

Récits de Tchekhov

Jonathan Swift - Les Voyages de Gulliver

Hamlet de Shakespeare (du théâtre à lire comme un roman)

Dostoïevski - Les Frères Karamazov

La Mère de Gorki

Albert Londres - Dante n’avait rien vu

Albert Londres - Adieu Cayenne !

Albert Londres - Au bagne

Henri Barbusse - Le Feu

Maurice Leblanc - La Comtesse de Cagliostro

Anatole France - Les dieux ont soif

Les autels de la peur d’Anatole France

Anatole France - L’Affaire Crainquebille

Les chardons du Baragan de Panaït Istrati

La Maison Thüringer de Panaït Istrati

Edgar Allan Poe - Aventures d’Arthur Gordon Pym

Lire tout Jules Verne

Erckmann-Chatrian - Histoire d’un conscrit de 1813

Erckmann-Chatrian - L’Ami Fritz

Les Misérables

Romans de Balzac

Romans de Flaubert

Romans de Victor Hugo

Romans de Balzac

Romans d’Anatole France

Romans d’Alexandre Dumas

Romans de Mérimée

Vie et aventures de Martin Chuzzlewit

Les Papiers posthumes du Pickwick Club

Romans de Dickens

Boule de suif

Vêtus de pierre

Autres idées

Romans de Didier Daeninckx

Romans de Zola

Colas Breugnon de Romain Rolland

Romans de Maupassant

Romans et révolution

LIRE AUSSI :

Ma grand-mère sans frontière

Le vieux n’avait pas dit son dernier mot

Haïti, terre rouge

Messages

  • Émile Zola : J’accuse (L’Aurore, 13 janvier 1898) :


    « Je l’ai démontré d’autre part : l’affaire Dreyfus était l’affaire des bureaux de la guerre, un officier de l’état-major, dénoncé par ses camarades de l’état-major, condamné sous la pression des chefs de l’état-major. Encore une fois, il ne peut revenir innocent sans que tout l’état-major soit coupable. Aussi les bureaux, par tous les moyens imaginables, par des campagnes de presse, par des communications, par des influences, n’ont-ils couvert Esterhazy que pour perdre une seconde fois Dreyfus. Quel coup de balai le gouvernement républicain devrait donner dans cette jésuitière, ainsi que les appelle le général Billot lui-même ! Où est-il, le ministère vraiment fort et d’un patriotisme sage, qui osera tout y refondre et tout y renouveler ? Que de gens je connais qui, devant une guerre possible, tremblent d’angoisse, en sachant dans quelles mains est la défense nationale ! Et quel nid de basses intrigues, de commérages et de dilapidations, est devenu cet asile sacré, où se décide le sort de la patrie ! On s’épouvante devant le jour terrible que vient d’y jeter l’affaire Dreyfus, ce sacrifice humain d’un malheureux, d’un « sale juif » ! Ah ! tout ce qui s’est agité là de démence et de sottise, des imaginations folles, des pratiques de basse police, des mœurs d’inquisition et de tyrannie, le bon plaisir de quelques galonnés mettant leurs bottes sur la nation, lui rentrant dans la gorge son cri de vérité et de justice, sous le prétexte menteur et sacrilège de la raison d’État !


    Et c’est un crime encore que de s’être appuyé sur la presse immonde, que de s’être laissé défendre par toute la fripouille de Paris, de sorte que voilà la fripouille qui triomphe insolemment, dans la défaite du droit et de la simple probité. C’est un crime d’avoir accusé de troubler la France ceux qui la veulent généreuse, à la tête des nations libres et justes, lorsqu’on ourdit soi-même l’impudent complot d’imposer l’erreur, devant le monde entier. C’est un crime d’égarer l’opinion, d’utiliser pour une besogne de mort cette opinion qu’on a pervertie jusqu’à la faire délirer. C’est un crime d’empoisonner les petits et les humbles, d’exaspérer les passions de réaction et d’intolérance, en s’abritant derrière l’odieux antisémitisme, dont la grande France libérale des droits de l’homme mourra, si elle n’en est pas guérie. C’est un crime que d’exploiter le patriotisme pour des œuvres de haine, et c’est un crime, enfin, que de faire du sabre le dieu moderne, lorsque toute la science humaine est au travail pour l’œuvre prochaine de vérité et de justice. »

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.