Aux prochaines présidentielles, on aura l’embarras du choix

Aux prochaines présidentielles, on aura l’embarras du choix :

Sarkozy : vous pouvez me croire sur parole, car je n’ai qu’une parole et je me suis engagé à ne jamais me représenter.

Hollande : je suis à la tête du parti capitaliste, même si on l’a appelé parti socialiste, et qui vise à augmenter autant qu’il le peut le chômage en cautionnant même les grands trusts qui licencient alors qu’ils font des bénéfices, qui ne paient pas l’impôt et qui volent légalement l’argent de l’Etat.

Le Pen : je déclare à tout le monde que je ne suis pas fasciste et cela ne m’empêche même pas de pactiser au parlement européen avec tous les partis fascistes d’Europe et de profiter des germes du fascisme qui montent partout dans le monde.

Mélenchon : j’affirme que le peuple doit reprendre le pouvoir mais la sixième république dont je me revendique n’est que la suite des cinq précédentes républiques bourgeoises et non la deuxième république communiste révolutionnaire, après la Commune de Paris.

Paul Laurent : mon modèle est Tsipras et c’est lui qui a réussi à imposer l’austérité au peuple grec révolté.

Les Verts : nous avons cautionné, quand nous étions au pouvoir, le maintien des centrales nucléaires, des aides aux capitalistes qui polluent comme les trusts de l’Automobile, des labos pharmaceutiques qui arnaquent le monde et autres financiers. De quoi rendre verts nos électeurs !

Les groupes électoralistes de l’extrême gauche : nous servons nous aussi de caution mais cette fois aux centrales syndicales dites de gauche qui accompagnent les reculs et que nous accompagnons…