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Est-il vrai que le climat, ce soit d’abord l’effet de serre et cela dépende essentiellement du gaz carbonique CO² ?

lundi 14 décembre 2015

Les climats du passé et les périodes que l’effet de serre n’explique pas

Tout d’abord, dans les climats du passé de la Terre, est-il exact que les hauts des températures coïncident avec des hauts du CO² et les bas de températures avec des bas du CO². C’est parfois vrai et parfois faux. Et même quand c’est vrai, cela ne veut pas dire que le CO² soit la cause. La cause, par exemple le grand volcanisme et des hausses de la chaleur provenant du noyau terrestre radioactif, peut avoir produit à la fois une hausse du CO² et une hausse des températures. Rappelons qu’il y a un très grand nombre d’autres facteurs du climat, à commencer par l’ensoleillement, la trajectoire de la Terre autour du soleil, la tectonique des plaques, les modifications des continents, des montagnes qui en résultent, les modifications des courants marins et de la forme des mers, la modification du vivant, les autres gaz à effet de serre éventuellement (méthane, vapeur d’eau et ammoniac…).

Il y a eu des périodes de l’histoire des climats terrestres où on est sûrs qu’il y avait un grand réchauffement et un niveau bas du CO² et des périodes de refroidissement avec un niveau élevé du CO², ce qui est contraire à la thèse du CO² comme principal facteur de réchauffement !!!

Il est certain qu’il y a eu de longues périodes de l’histoire de la Terre et des événements marquant de celle-ci où CO² et réchauffement ont été carrément à contre-courant et donc où il est absolument certain que l’effet de serre n’était pas le facteur déterminant du climat sur la planète.

Par exemple, il y a eu une embellie climatique, avec un fort réchauffement, au Miocène (entre 17 millions d’années et 15 millions d’années) : c’est ce qu’on appelle l’optimum Miocène et c’est cette période de réchauffement qui a permis la première « sortie d’Afrique », celle des grands singes. Cette embellie qui dure deux millions d’années, a été complètement à contre-courant des tendances du niveau de gaz carbonique atmosphérique sont en très forte diminution. En l’occurrence, le climat n’est pas d’abord déterminé par le CO² mais semble plutôt découler au moins en partie de la modification des courants océaniques causée par l’ouverture d’un passage entre l’océan Atlantique et l’océan Arctique.

Un autre exemple : le Dévonien, entre 416 millions d’années et 359,2 millions d’années. C’est l’une des phases les plus intéressantes et étonnantes de l’ère primaire. C’est là que les petites plantes, les fougères puis les arbres vont coloniser les surfaces continentales. C’est une révolution à plus d’un titre. Outre les nouvelles formes de vie, de nouveaux processus et de nouveaux réservoirs apparaissent qui stockent le gaz carbonique par leurs développements à la fois aérien et racinaire. La lignine, par exemple, est un moyen de stockage d’une quantité considérable de carbone et c’est un stockage durable. Le cycle du carbone va donc s’en trouver perturbé de manière massive. On évalue l’évolution du taux de CO² pendant cette période comme un passage de 3.000 ppmv à 1.000 ppmv. Le CO ² atmosphérique est massivement pompé. On pourrait s’attendre à une chute impressionnante des températures dans la seconde partie du Dévonien. Et pourtant, les températures océaniques montrent une très grande stabilité voire une légère augmentation. En cause probablement la modification de l’albédo de la planète. Comme on le voit, une fois encore, le CO² est un facteur mais pas un facteur isolé, indépendant des autres, superpuissant, déterminant ni le plus important.

Et ce qui est certain et que prouvent toutes les courbes historiques comparée entre ensoleillement et température terrestre, c’est que le réchauffement est d’abord lié au soleil, bien avant tout autre facteur !!!

En fait, non seulement le climat est capable de varier sans hommes pour le tripoter, mais sur de longues échelles de temps il n’a jamais cessé de le faire. Il y a bien des facteurs qui influent sur le système climatique terrestre, et si, par les temps qui courent, l’homme est devenu prépondérant, la liste des éléments qui jouent un rôle est longue :

Le climat peut varier parce que la quantité d’énergie que le Soleil envoie sur la Terre varie. Cela même peut avoir plusieurs origines :

L’énergie fournie par la machine solaire peut varier. Il y a quelques milliards d’années, par exemple, cette énergie était de 30% inférieure à l’actuelle, car le Soleil était plus jeune. Aujourd’hui aussi l’énergie que nous envoie le Soleil varie en permanence. Il y a par exemple un cycle de 11 ans, caractérisé par la variation du nombre de taches solaires, au cours duquel l’énergie solaire augmente et diminue un peu. Toutefois cette variation est faible, et n’explique pas le réchauffement récent

Sous l’influence de l’attraction des grosses planètes du système solaire, l’orbite de la Terre, qui n’est pas circulaire, se déforme un peu au cours du temps. Cela change la quantité d’énergie reçue du Soleil, ainsi que sa répartition sur la Terre. Sur le dernier million d’années, par exemple, ce sont les variations des paramètres astronomiques de la Terre qui ont engendré les glaciations et déglaciations de la planète.

Tout d’abord, "l’aplatissement" de l’ellipse que suit la terre autour du soleil varie au cours des millénaires, avec une quasi-période de l’ordre de 80.000 ans (c’est-à-dire que au bout de 80.000 ans on est dans une situation qui ressemble à un "retour à la case départ" pour ce paramètre).

Le climat peut varier en fonction de l’activité volcanique. Une éruption volcanique envoie dans l’atmosphère du SO2 (qui est un "refroidisseur du climat", peut y mettre du CO2, qui est un gaz à effet de serre, et si l’éruption est assez violente elle peut envoyer dans la stratosphère (une couche de l’atmosphère qui débute à 10 km du sol environ) des poussières qui obscurcissent un peu la lumière du soleil, et vont rester "en l’air" très longtemps (quelques mois ou années). L’une des théories pour expliquer la disparition des dinosaures, par exemple, a longtemps été une activité volcanique si intense qu’elle aurait obscurci le ciel en mettant des quantités considérables de poussières dans la stratosphère, ce qui aurait significativement refroidi la Terre et fait périr quasiment toutes les espèces à l’époque. En fait l’hypothèse qui tient la corde aujourd’hui est l’impact d’un météorite, qui aurait eu à peu près le même effet (plein de poussières dans la stratosphère), mais cela illustre qu’un changement climatique majeur peut déboucher sur une crise massive d’extinctions.

Sur de très longues périodes, le climat varie en fonction de la dérive des continents :

C’est l’installation d’une plaque continentale au Pôle Sud qui a permis l’apparition d’une calotte polaire permanente, ce qui a un effet sur le climat planétaire dans son ensemble,

La dérive des continents influe sur la forme des bassins océaniques, ce qui en retour peut modifier le parcours des courants marins, qui transportent plus ou moins d’énergie des tropiques vers les pôles.

La dérive des continents a aussi créé des chaînes de montagnes, qui ont assurément une influence locale importante sur le climat !

Le climat varie en fonction du pouvoir réfléchissant de la Terre, qui conditionne la quantité d’énergie solaire qui repart vers l’espace sans avoir été exploitée par la machine climatique. Ce pouvoir réfléchissant - que les physiciens appellent "albédo" - augmente avec l’étendue globale de la glace sur terre (par exemple de la banquise), augmente avec la désertification (naturelle ou pas), mais diminue quand une forêt apparaît à la place d’une savane ou prairie (les forêts sont des surfaces généralement peu réfléchissantes, sauf les forêts boréales en hiver, couvertes de neige).

L’homme peut avoir une influence notable sur le cycle local de l’eau, et donc sur le climat local, soit en mettant un barrage en eau (cela s’est constaté dans le cas du barrage d’Assouan, en Egypte), soit en supprimant une étendue d’eau existante (dans le cas de la Mer d’Aral par exemple). Une perturbation du cycle local de l’eau (dans le sens d’un assèchement) se constate aussi à la suite du défrichement d’une forêt (de la déforestation, donc).

La concentration urbaine crée des augmentations locales de température, particulièrement la nuit, d’une part à cause d’un usage localement important de l’énergie (chauffage en hiver ou de climatisation en été, circulation intense, etc), et d’autre part à cause de l’inertie thermique des bâtiments,

La désertification modifie le pouvoir réfléchissant des surfaces touchées, en général en l’augmentant (une forêt est souvent plus sombre, donc absorbe mieux l’énergie solaire, qu’une surface agricole). Or en augmentant la réflexion de l’énergie solaire, on diminue le chauffage du sol, ce qui a un effet sur le climat local,

la mise en culture d’une forêt a le même effet : une forêt est en général une surface moins réfléchissante pour le soleil qu’un champ ou une prairie.

L’effet de serre est donc loin d’être le seul ni le plus important facteur de réchauffement ou de refroidissement.

La théorie de Svante Arrhénius de l’effet de serre fut abondamment critiquée en 1896 et délaissée jusqu’en 1960, surtout parce que les cycles du soleil (Milankovitch) permettaient d’expliquer les grandes variations de température (notamment l’âge glaciaire) sur des centaines de milliers d’années passées. Il semble donc que le GIEC ait remis à l’honneur la théorie d’Arrhénius de 1896. Comme cela est expliqué ci-dessous, la grande difficulté de ces modèles réside dans l’effet des rétroactions de la planète positives ou négatives. On les ignorait à l’époque d’Arrhénius et on n’en sait pas beaucoup plus à notre époque.

Aujourd’hui, il n’est pas vrai que la courbe de température suive la hausse du CO² !!

Comment expliquer que le réchauffement climatique global est en "pause" depuis 1998 alors que les émissions de gaz à effet de serre poursuivent leur inexorable augmentation ?

En effet, selon les dernières données du RSS satellite data il n’y avait plus, en ce mois de septembre 2014, de réchauffement climatique global depuis exactement 17 ans et 9 mois.

Si les années les plus chaudes depuis le XX ème siècle sont observées durant la décennie 2000 - 2010, cela s’explique par la phase de plateau haut avec des températures planétaires qui restent à peu près au même niveau.

Cela reste certes un niveau très élevé, mais un niveau qui n’augmente plus.

La grande question qui se pose aux scientifiques est de savoir ce qui a pu entraîner cette pause non prévue par les modèles climatiques qui servent de base aux rapports du GIEC.

La deuxième question est de savoir ce qui va ensuite se produire : la hausse des températures mondiales va t’elle reprendre ou au contraire la courbe va t’elle entamer une lente baisse ?

Cette deuxième hypothèse est désormais abordée comme une possibilité.

Elle pose la question du rôle précis du taux de CO2 émis dans l’atmosphère car les émissions de gaz à effet de serre sont considérées comme responsables du réchauffement climatique contemporain, en particulier le CO² dont le taux de concentration dans l’atmosphère atteint des valeurs records.

Le GIEC avait déclaré à ce sujet que le CO² était "le thermostat de la planète". Alors que ces niveaux de CO² poursuivent leur hausse, comment expliquer la stagnation actuelle des températures ?

Pour expliquer cette pause dans le réchauffement climatique, de nombreuses hypothèses sont émises :

@ telles la capacité des océans à absorber davantage de chaleur que prévu,

@ le rôle des multiples éruptions volcaniques qui diffusent des aérosols dans la haute atmosphère et qui filtrent un infime pourcentage du rayonnement solaire

@ ou encore la baisse d’activité du cycle solaire en cours depuis 10 ans.

"N’oublions pas la variabilité naturelle du climat qui a toujours fonctionné par cycles bien avant notre ère contemporaine", rappelle Régis Crépet, météorologue à METEO CONSULT.

"D’autres paramètres comme l’assombrissement global (augmentation des aérosols dans la haute atmosphère liée à la pollution atmosphérique) peuvent aussi tirer les températures vers le bas, à l’image du volcanisme", précise le météorologue.

Ces paramètres auraient donc pour conséquence d’amoindrir "temporairement" les effets du réchauffement climatique avant la reprise de la hausse, c’est en tout cas la version officielle émise dans les conclusions du GIEC.

Cependant, il subsiste de grandes inconnues.

Et si tout cela reposait sur une énorme erreur d’interprétation de cause à effet depuis le début ?

Si le réchauffement climatique n’était en définitive qu’un cycle naturel tel que la planète en a connu sans cesse et bien avant notre époque industrielle ?

Rappelons, à cet égard, qu’il faisait aussi chaud au Moyen-Age avant une baisse drastique des températures entre le 16ème et le 19ème siècle.

A ce sujet, Régis Crépet souligne que les cycles naturels de la planète liés aux phénomènes extérieurs (cycles solaires notamment, ou encore variation de l’orbite terrestre) auraient sur les changements climatiques une influence nettement supérieure à celle d‘origine anthropique.

Le très sérieux Met Office britannique avait rendu public l’année dernière trois gros rapports expliquant la fameuse pause du réchauffement climatique et proposant des modélisations climatiques selon lesquelles les températures commenceraient à baisser dans la prochaine décennie 2020 :
ainsi en 2030, les températures planétaires ne seraient que de +0,4°C supérieures à la moyenne de référence 1880 – 2013, contre +0,65°C en 2013.

Selon la NOAA-GISS, cette hausse des températures mondiales serait proche de +0,2°C seulement à l’horizon 2100.

Des scientifiques américains, dont le très connu Anthony Watts, anticipent même la poursuite de cette baisse qui pourrait atteindre son niveau le plus froid en 2100, à peu près au même niveau qu’à la fin du 19ème siècle.

Rien de catastrophique mais un retour aux hivers rudes et à l’avancée des glaciers. Avant d’en arriver là, nos climats tempérés retrouveraient des hivers similaires à ceux des années 1960 entre 2020 et 2030.

Dans cette perspective, l’année 2015 pourrait jouer le rôle de charnière après 17 ans de stabilité et avant l’amorce possible d’une baisse des températures planétaires dans la décennie 2020 – 2030 (Met Office).

A l’heure actuelle, on constate la reprise de l’extension des glaces de l’Arctique (plus de 1,6 millions de km² regagnés depuis 2012, année du minimum historique avec 2007) (3) tandis que la surface des banquises de l’Antarctique n’a jamais été aussi immense depuis le début des mesures des satellites en 1979, avec une extension record de plus de 20 millions de km².

Constatons tout de même que l’Antarctique a aussi battu ses records de froid pendant l’hiver austral qui vient de s’écouler.

Messages

  • L’écolo de gouvernement Emmanuelle Cosse compare les climatosceptiques aux négationnistes du sida !!!

    Cosse toujours, tu m’intéresses !!!

    La réponse est plus sérieuse que l’accusation

    Et aussi

    Mais Cosse est surtout négationniste des crimes de guerre de l’Etat français !!!

  • Certes, le gaz carbonique CO² n’est peut-être pas la plus méchante de toutes les pollutions, mais il en fait partie et il a une action indéniable par effet de serre. Il est donc positif qu’on combatte la trop grande émission de CO² ans l’atmosphère qui peut nuire à la planète, y compris si on n’a pas encore la confirmation absolument sure de cet effet, non ?

  • C’est ce qu’ils disent tous mais cela ne veut pas dire que c’est vrai. Vous souvenez-vous que les mêmes avaient lancé l’idée que nous n’avions pas assez d’énergie, que nous allions en manquer (en fait, à la date d’aujourd’hui on aurait dû déjà être en pleine pénurie de toutes formes d’énergie) et aussi l’idée que la démographie galopante allait tuer l’humanité (toujours à la date d’aujourd’hui cette démographie exponentielle devait nous submerger) mais tout cela s’est révélé faux sans que les propagateurs de ces théories (club de Rome, croissance zéro, et autres conseillers financiers et politiques de 1970) ne fassent amende honorable, n’expliquent leur erreur, ne montrent où était la faille de raisonnement, le même raisonnement qui comprenait les dérives climatiques anthropiques et justifiait la croissance zéro de l’économie soi-disant pour sauver la planète.

    Deuxièmement, discutons du CO². Ce n’est pas un polluant. Il ne contribue nullement à l’étouffement des villes. Il ne produit aucun effet respiratoire nuisible. Ne pas confondre avec le CO qui est un poison. Si on reste à proximité d’une cheminée non protégée, on n’étouffe pas. Si on se promène des heures le long des falaises de craie qui ont sans cesse des émanations de CO² importantes, on n’a aucune impression de mal respirer, à moins que l’on en soit au point qu’il n’y ait pas assez d’oxygène dans l’air qu’on respire, ce qui n’est le problème que dans des incendies ou des accidents chimiques. La pollution des villes, ce sont bien d’autres choses comme les particules fines et pas les gaz à effet de serre que sont le CO², la vapeur d’eau et le méthane CH4.

    Le CO² est un des ingrédients principaux du vivant. C’est à la fois la manière de stocker le carbone pour qu’il puisse être utilisé pour produire du vivant et de stocker les êtres vivants morts. Le carbone n’est pas mauvais pour la vie, il en est l’un des principaux ingrédients ! Si le carbone baissait sur Terre, la vie serait compromise.

    Le réchauffement global n’est nullement expliqué clairement par l’effet de serre d’origine humaine. Le fait que les gaz à effet de serre augmentent après que la température augmente (dans les statistiques anciennes de la Terre) démontre que ce n’est pas l’effet de serre qui est la cause mais une autre cause qui produit ces gaz puis produit une hausse de température. Et il y a un candidat pour cela : la convection de chaleur du noyau terrestre par le manteau et jusqu’à la surface, via les failles de l’écorce terrestre par les volcans et les séismes.

  • Par le passé la Terre a connu des périodes au cours desquelles les concentrations de CO2 étaient équivalentes, voire plus élevées qu’aujourd’hui ; par exemple, semble-t-il, à la fin du XIXe siècle (voir les travaux de Ernst-Georg Beck à ce sujet), en tout cas pendant le Jurassique (le « temps des dinosaures ») où il était 4 ou 5 fois supérieur ; il était également environ 10 fois supérieur il y a 450 M d’années alors qu’on était en...pleine phase glaciaire (tout ceci apparaît tout à fait explicitement sur les courbes figurant dans les rapports du GIEC) !

    Et ce n’était pas anthropique par conséquent ! Le Terre est capable d’augmenter par elle-même sa température et de la diminuer, d’augmenter ou de diminuer sont taux de CO² atmosphérique de manière naturelle.

  • Le méthane est un gaz à effet de serre environ 20 fois plus néfaste que le gaz carbonique.

    Selon les estimations de l’agence américaine de l’énergie (DOE), plus de 6 millions de milliards de mètres cubes de méthane seraient disponibles au large des côtes américaines, soit plus de 400 fois les réserves de gaz naturel présentes dans le sous-sol des Etats-Unis. Ces ressources seraient plus abondantes que le gaz naturel, le pétrole et le charbon réunis !

  • Tout récemment, une équipe Franco-Russo-Américaine a donc prélevé des carottes dans la région de Vostok et en a tiré les résultats suivants : la hausse du CO² suit dans le temps la hausse des températures au lieu de la précéder. Donc le lien de cause à effet généralement affirmé par les tenants de l’effet de serre est inversé !!!

  • Il y a maintenant plus de dix ans que presque toute la couverture politique et médiatique du climat se résume à une seule thèse : « la planète est entrée dans une phase de réchauffement sans précédent, due au CO2 produit par l’activité humaine ; tous les savants sont d’accord sur cette interprétation ; il est donc urgent de changer radicalement notre mode de vie pour réduire nos émissions de carbone et sauver la planète ».
    Du fait de ce barrage médiatique, peu de gens sont conscients du fait que cette thèse est scientifiquement assez faible. Certes, elle se fonde sur deux observations indiscutables :
    D’abord, la température de la planète a fortement augmenté entre 1975 et 1998, pour atteindre cette dernière année la température moyenne la plus élevée jamais observée depuis que des stations météorologiques sont disséminées à travers le monde (c’est-à-dire depuis la deuxième moitié du dix-neuvième siècle).
    Ensuite, il est vrai que la proportion de CO2 augmente dans l’atmosphère terrestre et que, si tous les autres paramètres étaient parfaitement stables, cette augmentation devrait causer un réchauffement.
    Et pourtant, il est impossible de tirer de ces deux faits les conclusions que les hommes politiques et la presse nous répètent chaque jour. Il y a à cela plusieurs raisons.
    La concentration de CO2 dans l’atmosphère reste très faible. Pour chaque million de particules dans l’air que nous respirons, il y a environ 380 particules de CO2, contre environ 310 il y a cinquante ans.
    Personne ne connaît exactement la sensibilité de la température à une telle augmentation, mais il paraît difficile de croire qu’elle puisse suffire à causer une catastrophe mondiale. D’autant plus qu’un autre gaz qui, lui aussi, réchauffe l’atmosphère est présent en bien plus grande quantité : la vapeur d’eau, qui représente entre 10.000 et 40.000 particules par million de particules d’air à la surface de la terre (4.000 si l’on compte les couches supérieures de l’atmosphère au-dessus des nuages).
    La part des émissions de CO2 due à l’activité humaine est très faible – moins de 5 % du total. Le reste est dû à la décomposition des plantes, à l’activité volcanique, à la respiration et à la digestion des animaux ainsi qu’aux échanges réciproques de CO2 entre les océans et l’air.
    Alors que l’augmentation de la concentration en CO2 est observée dans toute l’atmosphère, le réchauffement « planétaire » de 1975-1998 fut, malgré son nom, exclusivement un réchauffement de l’hémisphère Nord. La plus grande partie du continent Antarctique (sauf la péninsule antarctique qui fait face au Chili) s’est refroidie pendant cette période. Au contraire, la zone arctique a connu (du moins jusqu’à 2007) un réchauffement supérieur à celui du reste de la planète.
    Enfin, les données historiques ne montrent pas une forte corrélation entre l’évolution de la concentration de CO2 et l’évolution des températures. Le CO2 augmente assez fortement et régulièrement dans l’atmosphère depuis 1945. Mais la température n’a augmenté que pendant le tiers de cette période. De 1945 à 1975 – les « trente glorieuses » d’une économie alimentée au charbon et au pétrole, sans les technologies de capture du carbone qui se sont imposées depuis – les températures ont baissé. (Il était de mise, au début des années 1970, de s’inquiéter du refroidissement climatique à venir !). De 1975 à 1998, elles ont rapidement augmenté. Puis, elles se sont stabilisées pendant huit ans et, depuis deux ans, sont reparties à la baisse, au moment même où la croissance économique rapide de la Chine et de l’Inde augmentait de nouveau les émissions humaines de CO2.
    Sur une très longue période – plusieurs centaines de milliers d’années – on note bien une corrélation entre concentration de CO2 et températures. Mais il suffit de regarder le graphique de près pour noter que les évolutions de la concentration de CO2 suivent – entre quatre à huit siècles plus tard – les évolutions des températures.
    C’est donc le réchauffement de la planète qui entraîne, après un long délai, l’augmentation du CO2 : les océans plus chauds relâchent plus de CO2 qu’ils n’en absorbent, de même qu’une canette de coca-cola laissée à la chaleur risque d’exploser. Inversement, c’est le refroidissement qui provoque la diminution des concentrations de CO2, progressivement absorbé par les océans refroidis.

  • La jeunesse veut se mobiliser contre la pollution, pour la défense de la nature, des animaux, des plantes et de l’homme. Ils ont raison même si l’intitulé de « défense du climat » a été inventé par les classes possédantes pour détourner le sens de cette lutte. Ce n’est pas le climat qui dérape, c’est le système fondé sur la propriété des capitaux par une infime minorité, société qui ne peut que détruire de plus en plus la planète.

  • « C’est typique, l’homme croit dominer l’univers. Il n’a toujours rien compris à la météo. »

    Ake Edwardson dans « Danse avec l’ange »

  • Le malus auto et l’interdiction d’accès aux grandes villes frappent exclusivement les plus pauvres sous prétexte de lutte contre le CO² !!!

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