Le Vieux n’avait pas dit son dernier mot... (récit)
3 juillet 2011, 19:30, par MOSHE
Car il ne s’agissait pas seulement de tenir compagnie à Lénine ni de bavarder. Celui que je prenais pour un pauvre infirme comme moi était un homme dans la plénitude de ses moyens, intellectuels, politiques, philosophiques, stratégiques, tactiques, de tous les moyens dont il avait réussi à se doter en des décennies de formation intensive. Loin d’être affectées par sa paralysie, ses capacités intellectuelles étaient décuplées. Il sentait qu’elles allaient servir à un dernier combat fondamental pour l’avenir de la révolution et que lui seul pouvait jouer ce rôle, le plus important de sa vie. Vis-à-vis de l’extérieur, il feignait, au contraire, la fatigue, la passivité, la fatigue et se préparait intérieurement à la lutte.
Car il ne s’agissait pas seulement de tenir compagnie à Lénine ni de bavarder. Celui que je prenais pour un pauvre infirme comme moi était un homme dans la plénitude de ses moyens, intellectuels, politiques, philosophiques, stratégiques, tactiques, de tous les moyens dont il avait réussi à se doter en des décennies de formation intensive. Loin d’être affectées par sa paralysie, ses capacités intellectuelles étaient décuplées. Il sentait qu’elles allaient servir à un dernier combat fondamental pour l’avenir de la révolution et que lui seul pouvait jouer ce rôle, le plus important de sa vie. Vis-à-vis de l’extérieur, il feignait, au contraire, la fatigue, la passivité, la fatigue et se préparait intérieurement à la lutte.