Le Vieux n’avait pas dit son dernier mot... (récit)
8 juillet 2011, 12:22, par Max
"J’étais transparent pour tous les hauts personnages qui gravitaient autour de Lénine. Mais j’avais toujours droit à un bon regard appuyé de Kroupskaïa qui appréciait à sa juste valeur l’appui clandestin que je lui apportais. Lénine, avec ce pacte qui nous liait, a très vite repris espoir. Nous avons passé des heures, où tout le monde croyait qu’il dormait, à parler, parler, parler. Je sortais de ces entretiens complètement lessivé, la tête comme dans un étau. J’ai parlé alors mille fois plus que dans mon existence entière. Et pas seulement parlé mais réfléchi, raisonné, observé, et surtout je me suis engagé dans la vie comme je ne pensais jamais être en état de le faire."
"J’étais transparent pour tous les hauts personnages qui gravitaient autour de Lénine. Mais j’avais toujours droit à un bon regard appuyé de Kroupskaïa qui appréciait à sa juste valeur l’appui clandestin que je lui apportais. Lénine, avec ce pacte qui nous liait, a très vite repris espoir. Nous avons passé des heures, où tout le monde croyait qu’il dormait, à parler, parler, parler. Je sortais de ces entretiens complètement lessivé, la tête comme dans un étau. J’ai parlé alors mille fois plus que dans mon existence entière. Et pas seulement parlé mais réfléchi, raisonné, observé, et surtout je me suis engagé dans la vie comme je ne pensais jamais être en état de le faire."