La science de Socrate l’empêchait de croire ceux qui parlent au nom des dieux, ceux qui parlent au nom de la patrie, ceux qui parlent au nom des lois écrites, ceux qui parlent au nom de l’opinion et de cette folie qu’ils osent appeler glorieusement l’honneur. Mais n’ont-ils pas d’autres moyens de se faire obéir que la croyance ? N’offrent-ils pas à ceux qui voudront dire comme eux des terres, de l’argent, des esclaves ? Ne menacent-ils pas ceux qui leur désobéiraient, d’amendes, de prisons, de supplices, de l’exil, de la mort ? Socrate n’a-t-il pas repoussé plus d’une offre ? n’a-t-il, pas méprisé bien des menaces ? n’a-t-il pas bu, en souriant, la ciguë ? La science suffit-elle à des triomphes pareils ?
La science de Socrate l’empêchait de croire ceux qui parlent au nom des dieux, ceux qui parlent au nom de la patrie, ceux qui parlent au nom des lois écrites, ceux qui parlent au nom de l’opinion et de cette folie qu’ils osent appeler glorieusement l’honneur. Mais n’ont-ils pas d’autres moyens de se faire obéir que la croyance ? N’offrent-ils pas à ceux qui voudront dire comme eux des terres, de l’argent, des esclaves ? Ne menacent-ils pas ceux qui leur désobéiraient, d’amendes, de prisons, de supplices, de l’exil, de la mort ? Socrate n’a-t-il pas repoussé plus d’une offre ? n’a-t-il, pas méprisé bien des menaces ? n’a-t-il pas bu, en souriant, la ciguë ? La science suffit-elle à des triomphes pareils ?