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Le deuxième procès de Socrate, celui de ses amis

1er novembre 2011, 18:35, par F. Kletz

L’expression de ma pensée était un peu elliptique, effectivement.

Je ne trouve pas la phrase que tu cites chez Marx, c’est ma pensée à partir de la pensée de Marx.

Sous le capitalisme, les conditions sont réunies pour le socialisme, ce qui n’était pas le cas avant l’apparition du capitalisme. Voici ce que j’ai retenu de mes lectures de Marx.

Or, le communisme sera, selon le Manifeste communiste, le libre développement développement de tous par le libre développement de chacun :

« A la place de l’ancienne société bourgeoise, avec ses classes et ses antagonismes de classes, surgit une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous. »

Cette association n’est pas encore la société socialiste, mais jette, selon moi, les bases ce cette société socialiste. La libération de l’individu, je devrais dire des individus pour être plus proche du texte de Marx, et même de tous les individus

La société socialiste est, selon la phrase que j’ai citée, le libre développement de tous. Dans tous, j’entends "tous les individus". Donc, et ce n’est que mon interprétation, le socialisme permet la libération des individus, de tous les individus. Et j’ajoute : Si un seul individu est opprimé, c’est encore un de trop.

Comme les conditions du socialisme sont réunies sous le capitalisme, alors, la libération des individus constituée par la révolution socialiste a pour condition le capitalisme et la société bourgeoise.

A l’échelle historique, je ne pense pas que la société aurait pu passer passer du féodalisme au socialisme avant la société bourgeoise, avant l’apparition de la classe bourgeoise, avant la révolution bourgeoise.

Voilà ma pensée, elle est maintenant plus développée et donc exposée à la critique.

J’espère que ma pensée est plus compréhensible comme cela, même s’il y manque encore beaucoup d’éléments.

Merci de ta question, Max. Porte-toi bien, bon courage. Soit heureux.

La phrase est si belle que je ne peux m’empêcher de terminer mon commentaire en la citant à nouveau :

« A la place de l’ancienne société bourgeoise, avec ses classes et ses antagonismes de classes, surgit une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous. »

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